Dubaï Lounge bars

Prépare mon prochain voyage à Dubaï : le 360°, au Jumeirah Beach Hôtel, offre une vue imprenable sur le Burj El Arab et accueille le vendredi soir la crème des DJ électro dans un décor totalement hype.

(Yalla !)

Hong Kong Triad

Notre quatrième jour à Hong Kong a démarré avec la visite d'Aberdeen Harbour, au sud de l'île, où les jonques amarrées cotoient la mythique pagode flottante de 85 mètres nommée Jumbo, et où a été tournée la fameuse scène de "Bons baisers de Hong Kong" avec Sean Connery dans le rôle de James Bond.

Mukluk était fascinée par les cages à oiseaux chanteurs dans lesquelles étaient accrochés de petits bols en porcelaine contenant de l'eau pour les abreuver. Lui ai suggéré d'en mettre une dans le container de la petite chinoise afin de faire d'une pierre deux coups, occuper la fillette pendant le trajet en bateau et ramener une cage en même temps. Lui ai rappelé de ne pas oublier de mettre un bol d'eau et un bol de riz pour la petite.

Sommes ensuite allés admirer la vue du Victoria Peak, après avoir pris le funiculaire : dommage que le temps ait été brumeux, car les photos auraient été plus spectaculaires si la journée avait été ensoleillée. Posé pour la gloire à côté de la statue en cire de Bruce Lee, à l'entrée du musée Tussaud situé sur le Peak.

Avons dévalisé le mall du Peak en achetant des magnets de dim sum, des T-shirts I love HK, Lost in HK (pour mon neveu), des parchemins (phénix et dragon, calligraphies), un tampon encreur personnalisé pour Arthur... Mukluk a complété son container avec un vase et un tabouret en porcelaine qui arrivera en Décembre à la maison. Ai trouvé un pendentif en forme de sushi clam pour mon frère.

Sommes retournés à Wan Chai, dans le quartier des concept stores, histoire d'en trouver d'autres et de continuer à tuer les cartes Visa et AmEx (la mienne étant officiellement décédée depuis longtemps). Mukluk a craqué pour une robe d'Eley Kishimoto, à la boutique Sistyr Moon (14-16 Wyndham Street, 2973 0198). J'ai failli succomber à une paire de nu-pieds Galliano soldées à 70 %, mais elles étaient trop grandes.

Nous sommes remis de nos émotions en dégustant un steak de boeuf de Kobe au Wagyu (60, Wyndham Street, 2525 8805), servie avec de la wasabi mash et une béarnaise wasabi miso à se damner : une véritable jouissance gastronomique, la dernière fois où Mukluk et moi en avions mangé remontant à deux ans en arrière, au Murano à Paris !

Expérimenté l'ascenseur de la tour Two IFC, le plus haut building de Hong Kong, qui monte 55 étages en une minute : vertigineux et une vue imprenable sur la ville.

Retour à Causeway Bay, pour chercher d'autres écharpes à Mastina, après avoir visité Sogo, grand magasin japonais (pas très intéressant).

Eu du mal à trouver le second magasin Shine, mais avons admiré leur sélection avec bonheur. Puis sommes tombés sur une boutique Tsumori Chisato, au grand ravissement de Mukluk. Acheté une tunique imprimée dans le magasin qui jouxte la boutique, nommé As know as, inspirée de la styliste japonaise voisine.

Dîné à l'Opia d'un délicieux coquelet au haloumi, d'asperges vertes et d'une salade d'endives au coriandre et cacahuètes.

La limousine est venue nous chercher à 22 heures, je suis tombée amoureuse du chauffeur (une manie chez moi depuis mon dernier séjour à Londres), étant précisé qu'il semblait tout droit sorti d'un film de Wong Kar Wai !

Nous avons embarqué à 1 heure du matin à destination de Londres...Bye bye Hong Kong.

 

Made in Hong Kong

Troisième jour à Hong Kong, et visite de Wan Chai, en commençant par Queen's road. Découvert une marque de fringues et accessoires féminins, Mastina (Mastina Ltd. Address : Flat A, 5/F., Yeung Yiu Chung (No.6) Ind. Bldg.,19 Cheung Shun Street, Lai Chi Kok, Kowloon, Hong Kong Phone : [phone] Fax : [phone]Website : www.mastina.com), où nous avons acheté des écharpes en lurex, bottes en peau de Balenciaga, top moutarde, low boots vernis noir so Chloé.

Fait un petit tour au Chinese Arts and Crafts, indiqué dans le guide Cartoville Gallimard : relativement insipide une fois qu'on a été à Shanghaï Tang (Pedder building, 12 Pedder street). Mukluk a acheté un petit cadre magnifique, en plus du portefeuille pour son chéri et d'un T-shirt pour son neveu achetés à la boutique du Peninsula.

Continué nos achats chez Giordano (http://www.giordano.com.hk), où nous avons trouvé des ballerines moutarde, et un gilet noir so Kate.

En sortant, trouvé une boutique de chaussures où j'ai acheté deux paires de ballerines so Lanvin (deux paires pour le prix d'une, donc j'ai pris un modèle argenté et un modèle vernis noir).

Sillonné Harrods où nous avons acheté les ombres à paupières au corner Nars (vues à Times Square), admiré la boutique Marc Jacobs (où Mukluk a décidé d'acheter une petite chinoise en taille 4 ans pour pouvoir lui mettre des bottes en plastiques, l'habiller en Marc Jacobs et la mettre dans la vitrine de son magasin pour enfants).

Bloqué littéralement et psychotiquement sur une pochette Chloé au concept store Joyce (Queen's road central, autres adresses 23 Nathan road et New world's tower). Nous sommes prosternées devant la boutique Balenciaga où nous avons caressé le portefeuille assorti à notre it-bag.

Savouré un excellent canard laqué au Yung Kee (32-40, Wellington street - 2522 1624, http://www.yungkee.com.hk), avec quelques dim sum et des oeufs de cent ans. (Penser à commander un menu deluxe lors de notre prochain séjour), un des 15 meilleurs restaurants du monde et dont nous confirmons la réputation.

Pendant que nous attendions une table, Mukluk a aperçu dans l'immeuble d'en face, un concept store, Shine, où elle a acheté un ravissant T-shirt Philip Lim, un sweat-blazer et un T-shirt pour Arthur. Nous avons scanné les portants où différents designers japonais cotoyaient du Margiela avec révérence.

Acheté des baskets à franges japonaises pour le chéri de Mukluk dans un autre concept store conceptuel situé juste à côté de la boutique See by Chloé et d'un salon Toni and Guy.

Quitté à regrets ce quartier totalement hype pour nous rendre à l'héliport, et partir à Macao. Arthur s'est régalé d'une glace Haagen-Daas dans le lounge VIP avant de faire son baptême d'hélico.

Embauché pour deux heures un chauffeur pour nous guider dans l'enfer du jeu (mdr) et surtout à travers les sites touristiques de l'île.

Trouvé la petite fille chinoise à ramener par container pour Mukluk, dans un temple (c'était un cygne signe dont il nous suffisait pour comprendre que c'était moins long que d'attendre que je lui fabrique une filleule asiatique)

Dîné au Fat Siu Lau (http://www.fatsiulau.com.mo), un des restaurants favoris de Bruce Lee, qui y dégustait un steak amal, spécialité portugaise de boeuf aux épices que nous avons goûté mais qui n'avait franchement rien d'exceptionnel, tout comme le pigeon laqué (rien à manger) ou le poulet africain. Du reste, nous mettons au défi quiconque comprendra un serveur parlant le chinois avec un accent portugais. (Ta mère, elle s'appelle Linda de Suzy Wong ou quoi ?)

Terminé la visite avec le casino Lisboa, joyau des établissements de Stanley Ho, propriétaire de 80 % des casinos de l'île, avant de repartir à Hong Kong en ferry, le vol retour ayant été annulé pour cause de mauvais temps.

Fini la journée en sirotant un savoureux amaretto concocté par le barman de l'Opia.

(Macao, Macao, Macao, six plombes du mat', ça sent le sang écarlate)

 

 

Hong Kong Trip

Deuxième jour de notre séjour à Hong Kong : le réveil a été particulièrement difficile, vu que je n'avais réussi à dormir qu'environ 2 heures...

Après avoir mangé en vitesse un mini-croissant, bu une mini-canette de jus de pommes, que Mukluk a réussi à sauver des griffes de la serveuse de l'hôtel (qui voulait impérativement fermer la session petit déj' à 10 heures pétantes), nous sommes partis nous ballader à Tsim Sha Tsui. Nous avons pris le ferry pour nous rendre à Kowloon et nous avons remonté Nathan road (où Arthur a acheté une paire de Pilote Ray Ban à 650 $ HK, en faisant quelques incartades dans les rues perpendiculaires. Rien de très intéressant, même à Granville road dont le guide Cartoville Gallimard disait qu'il s'agissait de la "rue fétiche des adeptes des marques pour petits porte-monnaie". Mukluk et moi, on a trouvé que les vêtements proposés dans les innombrables boutiques étaient vraiment de mauvais goût et de mauvaise qualité, à très peu d'exceptions près, dont :

- Bape (5-11, Granville road) : une boutique assez conceptuelle qui distribue des T-shirts collector japonais, comme les Undercover, hyper trash, uniquement pour hommes et en taille médium...(trop grand pour Arthur).

Avons trouvé dans un mini marché des estampes, une toile représentant Hong Kong, que Mukluk va offrir à son frère, un idéogramme de longue vie que j'offrirai à papa, un idéogramme de bonne fortune pour maman, et un pyjama en soie so Hugh Heffner pour mon boss !

Nous sommes remises de notre fashion déception en arrivant à l'hôtel Péninsula, que nous avons visité avec ravissement, bien que l'établissement le plus classe de Hong Kong soit d'un classicisme qui ne m'émeut guère. Parmi les enseignes de luxe telles que Vuitton et Dior, avons adoré la très dark-goth-metal Chrome Hearts, et surtout celle de Shanghai Tang, une merveille de raffinement dans la revisitation des vêtements traditionnels.

Du très haut de gamme, j'ai montré à Mukluk un fabuleux poncho noir, qui se fermait avec des boutons chinois, doublée d'un tissu soyeux imprimé (la bonne pièce...) et ma meilleure amie pour la vie car nous avons le même Balenciaga, s'est achetée une écharpe imprimée à franges, et un T-shirt enfant pour son neveu. La collection était très belle, mais le problème, c'est que si je porte ce genre de pièces, on dirait tout de suite que je suis déguisée en Mulan et que je me suis échappée d'un Disney Store : pas cool du tout.

Mukluk était fascinée par le fait qu'aux toilettes, la dame-pipi est chargée d'essuyer les mains des clientes avec une serviette... ça, c'est palace.

Avons visité le Spring Moon, magnifique restaurant chinois de l'hôtel, mais nous avons préféré - à tort - nous contenter d'un déjeuner au "Sweet Dynasty", restaurant conseillé par le guide Cartoville Gallimard et par une cliente de Mukluk, en fait un endroit similaire à un fast food asiatique comme on peut en voir en France, où nous avons mangé quelques dim sum et des nouilles sautées tout-à-fait quelconques.

Grosse déception avec le Ladies Market sur Tung Choi Street, marché le plus dense de Mong Kok, où les étals regorgent de merdes en tout genre, de la très mauvaise contrefaçon (le seul article digne d'intérêt était un jeu de mah-jong Vuitton, que j'aurais bien acheté s'il n'avait pas été aussi lourd à transporter). Arthur a failli se faire escroquer d'une paire de faux écouteurs Sony de PSP, après s'être aperçu que la fiche n'était pas compatible : Mukluk a réussi à les échanger contre une paire de marque... Sonan (Sony fabriqué dans le Hunan ?), qui ont très bien fonctionné.

Trouvé dans la deuxième rue transversale du marché, une superbe valise de cabine monogrammée "Le cauchemar de Monsieur Jack" de Tim Burton, pour 5000 $ HK (ai enfin pu jeter la mienne, qui était super usée).

Avons continué notre périple dans Tsim Sha Tsui au Flower market, où nous avons vu de superbes compositions florales, puis au Bird Garden, où se vendent des oiseaux chanteurs dans leurs belles cages en bambou, des perroquets, et des sauterelles par milliers. Pas de quoi casser trois pattes à un canard (laqué).

Retour à l'hôtel où nous avons dîné, au restaurant Opia, d'un menu dégustation absolument délicieux, à commencer par un shooter d'huîtres au mirin, wasabi, tamari et algues et un soba roll au thé vert fabuleux, suivi d'un foie gras poêlé à la mousse au chocolat, un porc au caramel et chili croustillant au basilic thai et ses haricots verts marinés, de la joue de boeuf wagyu laquée au soja, et en dessert, une pavlova au fruit de la passion, sorbet champagne et coulis de chocolat.

A noter que ce restaurant a été élu meilleur restaurant de Hong Kong par le Harper's Bazaar en 2005, nominé en tant que meilleur nouveau restaurant par Wallpaper en 2006 et figurait dans la hot list du Conde Nast Travellers.

Contemplé la baie de Hong Kong by night, au bar du Felix, création ultradesign de Starck, au 28ème étage de l'hôtel Peninsula, en buvant une coupe de champagne à côté de deux quinquagénaires ultrabotoxées et un contingent d'expat' suédois. Le degré de glamour était essentiellement dû à la beauté du lieu, en parfaite harmonie avec la vue aérienne époustouflante (absence totale de beautiful people).

Dansé comme des folles, bu vodka red bull et champagne, cotoyé des mannequins chinoises d'un mètre 80 et le sosie de Daryl Hannah dans Blade Runner au Dragon-I (The Centrium, 60 Wyndham Street, [phone], http://www.dragon-i.com.hk/), the place "very see-and-be seen", and full of people with attitude and too skinny models : un endroit prétentieux comme on les aime (présence totale de beautiful people)

Retour à l'hôtel à 3 heures du mat', de quoi éliminer le jet-lag (mais difficilement les effets de la vodka red bull). Mukluk s'est vue dans l'obligation d'éponger l'alcool avec un croque-monsieur commandé au room-service : ça, c'est palace.

(The eye of the dragon)

Bons baisers de Hong Kong

Arrivés à Hong Kong à 12h30 heure locale, après le passage à la douane, où nous avions simplement à déclarer notre immense joie d'être en vacances et arrivés à bonne destination, nous avons été réceptionnés par le service limousine de notre hôtel, le Jia (http://www.jiahongkong.com/JIA.html) : le coursier était muni d'une pancarte en velours violet aux couleurs de la maison (la purple pancarte qui a littéralement fasciné Mukluk), et nous a conduit jusqu'à notre Benz Benz Benz, une magnifique CL AMG de toute beauté : accueil grande classe. (4 étoiles ... de Mercedes)

L'hôtel se trouve dans le quartier hype de Causeway Bay, et comme Mukluk et moi avons un flair légendaire pour identifier en un quart de seconde les fashion spots de la planète, nous avons pu constater un peu plus tard que nous étions en pleine possession de nos facultés de serial modeuses au cerveau altéré à la vue d'un Balenciaga. (explication ci-après)

Design Starck-esque oblige, on se sent tout de suite chez soi, comme au Saint Martin's Lane à Londres, pour un tarif deux fois moins élevé, et des prestations supérieures (conciergerie, connexion internet grauite incluse dans la chambre, kitchenette). La vue d'un exemplaire de la Chaise d'Eames me fait oublier le fait que ma CB a d'emblée refusé de fonctionner pour le paiement du séjour. Heureusement, Mukluk a brandi son AmEx, afin de préserver le pouvoir d'achat de sa meilleure pote avant la première session de shopping prévue cet après-midi (et ainsi éviter que je me retrouve dans l'obligation de faire l'escort-girl au Péninsula pour pouvoir payer ma chambre - le temps passé à une activité de prostitution de luxe aurait été fatigant, après plus d'une demi-journée de voyage.

Ma chambre est un studio two (voir sur le site dans la section inside où elle est prise en photo). J'ai immortalisé mon Balenciaga posé nonchalemment sur le canapé, face à un tabouret La Bohème, que je verrai bien dans mon salon en couleur...purple (penser à passer une commande chez Kartell dès que possible et à l'inclure dans le plan de redressement budgétaire à mettre en place dès mon retour). Photo prochainement sur le billet.

Je retrouve la vraie vie (de palace) : du pur bonheur. Après une douche dont nous rêvions tous, la douceur du peignoir de bain et des chaussons estampillés Jia, quelques minutes passées à feuilleter le Kee magazine, passé un coup de fil aux proches pour dire que nous étions arrivés à bon port, j'ai enfilé ma tenue de combat - blouse Bel-Air, short Dickies et K-Jacques - pour attaquer les malls, rues commerçantes et marchés environnants.

Marchant à tâtons en quittant l'hôtel, nous avons vite retrouvé notre sens de l'orientation au Lee's Garden ; une boutique Gucci et un salon Toni & Guy ont suffi à réinitialiser notre fashion GPS, et Mukluk a très vite repéré un corner d'accessoires Dita. Elle a failli sombrer dans une profonde passion pour une paire de maxi-size, quant à moi, ma perfide addiction aux clous m'a littéralement jetée aux pieds d'une magnifique ceinture en cuir totalement délicieuse. Cependant, nous avons réussi à nous arracher à ces tentations psychotiques en nous focalisant sur le fait que nous recherchions des articles inédits. Cela nous a évité de nous retrouver dans une Dita-position (position de Kamasutra de notre invention exprimant un état de prostation et de frustration intense, destinée à exercer une pression à caractère délibérément sexuel sur les hommes, aux fins d'obtenir satisfaction de tous nos caprices les plus excentriques : taux d'efficacité de 100 %, testé et certifié).

Après un premier repérage au cours duquel Mukluk et moi avons acheté une paire de collants chez It et un gilet so Kate et so Karl dans une boutique du mall de Times Square, nous avons décidé d'aller nous rassasier au Goldfinch café, célèbre restaurant où Wong Kar wai a tourné une scène de "In the mood for love", en hommage au cousin It à qui Mukluk offrira à Noël une serviette parfumée dans son emballage original.

On a failli piquer un set de table, pour compléter le cadeau, mais la honte nous en a empêchées. La nourriture était vraiment dégueulasse : Arthur s'est vu servir une asiette de blanquette de poulet avec du riz, du bacon et des oeufs (Gloubiboulga), Mukluk des nouilles croustillantes de Mi Xao avec du poulet, des moules et du brocolis chinois (pas bon du tout), et moi, des nouilles de riz au poulet et abalone (insipide, même en rajoutant du Maggi dessus). On a consolé Arthur (c'est le cas de le dire), avec une PSP 2000 munie d'une carte mémoire de 4 giga comportant 10 jeux piratés sur internet et le vendeur lui a même donné l'adresse du site (on n'a rien vu ni entendu). J'ai failli acheter une pochette maxi-size argentée Louis Vuitton, à laquelle j'ai renoncé devant une tentative évidente d'escroquerie des deux vendeuses d'une boutique appelée Paris Fashion, près de la station de métro France, qui la vendaient deux fois le prix en boutique. Mukluk a noté dans notre wish-list qu'il fallait penser à revenir au mall de Times Square pour acheter des ombres à paupières chez Nars, avant notre départ.

Nous avons ensuite pris un taxi pour nous rendre au Temple Market à Kowloon, où nous avons fait le plein de saloperies et de cadeaux à ramener à notre entourage : bilan de notre butin, des figurines en plastique Star Wars, Bruce Lee et autres , j'ai trouvé de prunes séchées et salées, un ballon de foot Louis Vuitton pour ma fifille (assorti à sa laisse, et so Colette), trois Polo Ralph Lauren, un T-shirt I love Hong Kong pour Mukluk (moi je préfèrerai trouver un débardeur plutôt qu'un T-shirt. Ajoutons à cela deux fausses alarmes de porte de poche, pour Arthur et son père. Comme nous avions tellement mal mangé, nous avons fait un arrêt-pipi et ravitaillement dans un resto de rue du marché où nous nous sommes régalées de crabe et de couteaux choisis vivants avant d'être cuisinés. Nous avons été aussi choqués de voir des moules géantes d'un mètre d'envergure proposées sur certains étals de restaurants de fruits de mer, que les stands de sex-toys et de strings pour hommes dans lesquels les vendeurs avaient fait un moulage en papier journal de bite pour attirer le chaland. (pour rester dans le même thème).

Enfin, nous avons appelé un taxi pour rentrer à l'hôtel. Je serais bien sortie boire un verre, voire danser tellement je pétais la forme, mais j'ai eu peur de finalement céder à la tentation de m'adonner à des activités illégales au Péninsula avec des hommes d'affaires fortunés afin de me rembourser le voyage. (tentation du côté obscur de la Dita girl).

J'ai fini la nuit devant mon cher laptop, en essayant de télécharger l'épisode 8 de la saison 3 de Weeds (laborieux).

See U tomorrow. Il est 5h15 du mat' à Hong Kong et 22h15 en France, je vais essayer de dormir un peu avant d'attaquer la deuxième journée de notre trip.

(Hong Kong Fou Fou)

Girly & Fashion Week-end : Florence

Accompagné Mukluk le week-end dernier à Florence, à l'occasion du Pitti, salon du prêt-à-porter pour enfants. Mangé sur l'autoroute un délicieux panini italien comme on les aime, et bu une Red Bull, histoire de tenir le coup durant les cinq heures de route. Dîner samedi soir dans un charmant restaurant toscan (carpaccio de boeuf aux truffes et roquette + panna cotta). Ballade nocturne dans la ville. Dimanche, pendant que Mukluk et sa vendeuse bossaient, shopping au marché du cuir (butin : 5 ceintures trop belles, une petite robe imprimée "alla Kate"). Eprouvé un traumatisme intense à la vue du nouveau modèle de Balenciaga, le Giant work (http://www.styledrops.com/handbags-20175.html), qu'on a bien failli voler (tentative avortée de Balenciaga-Basket), mais on s'est promis de se le payer à la rentrée après avoir économisé un peu. Avons été trop desperate devant la vitrine de "Gérard", ze concept store sooo fashion où Mukluk avait sévi lors de son précédent voyage avec une robe Balenciaga et mon T-shirt Thomas Wylde, car il était FERME !!! (Arrgh !).

Visité l'Hotel Continentale (photo), où je voulais séjourner, mais qui était malheureusement complet (ça sera pour la prochaine fois), et déjeuné d'un excellent brunch japonais au Fusion Bar du Gallery Hotel Art, juste en face, deux hôtels du groupe Ferragamo à deux pas du Ponte Vecchio.

Rentrée à la maison totalement crevée mais happy de ce petit trip improvisé.

Deux, trois jours à Lisbonne

Mukluk et son chéri partent en amoureux demain à Lisbonne. J'effectue donc ma mission de tour operator de la hype, assistée de mon City Guide Louis Vuitton 2007 (acheté la semaine dernière chez Colette, oui madame), après avoir relevé quelques adresses et tips intéressants donnés par Mélissa Thériau (la meuf de Jamel Debbouze, mdr le couple trop strange) dans son émission "Deux, trois jours avec moi" sur Paris Première.

Etant donné qu'ils ont réservé une chambre au Ritz, je leur recommande le petit déjeuner buffet servi au restaurant Varanda (une des meilleures tables de la ville), proposé en version  japonaise, qui est "simplement exceptionnel". Ca risque d'être people, car les rois, chefs d'Etat, les grands de ce monde et les gens du cinéma, de la mode et de la culture, y ont leurs habitudes ! Le centre de remise en forme, installé sur les 700 m2 de la terrasse panoramique comprend une piste de jogging de 400m dans une atmosphère aérienne, et un cardio-training high-tech.

Les restaurants

- Alcantara café (rua Maria Luisa Holstein 15, tel. [phone], ouvert de 20h à 3h) : une ancienne imprimerie au décor de loft new-yorkais, une cuisine nouvelle à la française. La table la mieux placée est la n°8.

- Bica do Sapato (avenida Infante D. Henrique, Armazém B, Cais de Pedra, tel. [phone]) : ce restaurant, dont le nom signifie "le bout de la chaussure", appartient à John Malkovich et Manuel Reyes, le roi de la nuit lisboate, et on y déguste une cuisine néo-portugaise (filet de veau rôti mariné aux piments et à la coriandre sur un risotto de champignons sauvages, thon grillé et sa crème brulée de homard et confiture de tomate. Ce lieu abrite aussi un sushi-bar où le goût du jour est à la fusion luso-japonaise. Les 2 compères sont aussi les propriétaires du dance bar Lux, complexe nocturne, dans la même rue, mais sur Armazém A, ancien dépôt des douanes situé au bord du Tage, ainsi que du délicatessen Delidelux, espace de 250 m2 tout en verre transparent sur une structure en fer apparent.

- A Charcutaria (Rua Coelho da Rocha, 97, Campo de Ourique, ou Rua do Alecrim, 47a, tel. [phone] ) : cuisine traditionnelle du sud du Portugal (soupe aux épinards, fromage et oeuf pôché ; pieds de porc à la coriandre, agneau rôti), déco minimaliste (tables en bois, nappes blanches)

- Virgula (Rua Cintura de Porto de Lisboa, 16. Armazém B, tel. [phone]) : nouvelle gastronomie, tendance fusion néoportugaise, dans une architecture de verre et métal (boudin noir rôti et sa mousse de petit pois servi sur une tranche de lard)

- Zocco (Rua da Cintura de Porto de Lisboa, 230, tel. [phone], de 20h à 2h) : bar restaurant lounge discothèque au décor seventies avec fauteuils ovoïdes, vue plongeante sur le dancefloor, faune ultra branchée.

Les bars branchés

- Le Pessoa, niché dans le trendy Bairro Alto Hotel attire les stylistes et autres "toreros urbains" (j'adore cette expression) à l'heure de l'apéro.

La nuit à Lisbonne

Outre le Lux, le City Guide LV recommande le Bedroom (Rua do Norte, 86. Barrio Alto), fashion bar sélect avec DJ résidents et guests aux platines house, lounge et électro, le Fragil (Rua da Atalaia, 126) et le Kremlin (Rua Escadinhas da Praia, 5), club techno-chic-people, dance music et house, où il faut montrer patte blanche. Y aller après 3h du mat').

La rédaction du Elle indique l'Op Art Café, lounge à la déco psychédélique avec vue sur le célèbre pont du 25 Avril. (Doca de Santo Amaro)

Shopping (pour que Mukluk s'éclate)

- Alvès/Gonçalves (Rua Serpa Pinto, 15b) : concept store de créateurs de prêt-à-porter hommes, femmes, accessoires et art de vivre

- Fashion Clinic (Tivoli Forum, Avenida de Liberdade 180) : concept store Gucci, Alexander McQueen (yes !), Miu Miu...

- Louis Vuitton (Avenida de Liberdade 190a) : on ne sait jamais

Dans la Barrio Alto, la boutique de la styliste nationale Fatima Lopes ; la boutique Loja Da Atalaïa (où chiner des objets déco) ; l'agence 117, boutique multimarques ; Happy Days, petit musée zarbi de la shoes.

Shopping déco

 

- Area (Centre Colombo, Magasin A004, avenida Lusiada CC) : 1900 m2 de mobilier et design

 

Spécialités à goûter

 

Le Pastéis de Bélém : flan tiède entouré d'une pâte feuilletée craquante, avec sucre glace et cannelle. (depuis 1837, Pastaleria de Belém, rua de Belém, 84)

Le Pudim de ovos : dessert traditionnel à base d'oeufs et de sucre

Le Queijo do céu : gâteau riche aux amandes et aux oeufs

Le farofia de requeijao : oeufs à la neige et fromage blanc

 

Escapade à Lisbonne (Intérieurs, Paris Première) : http://www.interieurs.fr/video.php?id=55&autoload=1

 

Dîner Gastro à Aiguebelle : Les Roches****, Mathias Dandine

Agréable surprise que ce dîner improvisé à la dernière minute avec ma chère Mukluk et son cher et tendre, au restaurant gastronomique de l'hôtel "Les Roches" : design moderne contemporain, et carte savoureuse étaient au rendez-vous. Le service était à peine guindé et plutôt sympathique, la carte des vins aussi épaisse que le catalogue de la Redoute, mais le tarif de la plupart des bonnes bouteilles valaient le prix d'un 2.55 Chanel (on a donc décidé de s'abstenir de boire du Romanée-Conti et on a opté pour un Pibarnon 2001, qui a accompagné à merveille le menu "A la découverte des saveurs de Provence", très raisonnable, à 65 €).

Mises en bouches 1 : champignons marinés (très sympas), mini feuilleté (tellement mini que je n'ai pas su ce qu'il contenait), mousse d'olive (plutôt fade), cuillère de tartare de thon à la japonaise (excellent)

Mise en bouche 2 : velouté de courgette et son caillé de chêvre à l'huile d'olive (délicieux)

Entrée : foie gras poêlé et asperges vertes (super bon)

Plat de résistance 1 : dorade "gros yeux" façon Thermidor sur lit de blettes et feuilles d'épinards (décevant, on aurait dit du Findus à la bordelaise)

Plat de résistance 2 : chevreau braisé (pas assez relevé) et ses mini-farcis provençaux (vraiment minuscules)

Plateau de fromages et ses condiments (bonne sélection, mais peut mieux faire, pas assez de fromages crémeux), la tome au Barolo était une bonne découverte, la fleur de chêvre quelconque, j'ai beaucoup aimé la présentation et le contenu des condiments (gressins dans une flûte à champagne, caillé de brebis, caponata d'aubergine, chutney de tomates confites, huile d'olive)

Avant dessert (en trop) : crème brûlée au fenouil (très savoureuse)et sa baby madeleine.

Dessert : tube de framboise au mascarpone et son sirop de réglisse (top niveau, à dupliquer à la maison), avec son sorbert citron/framboise. Très jolie présentation des mignardises maison qui accompagnait le dessert. J'ai réussi l'exploit de goûter des chamallows au risque d'exploser comme dans le film des Monty Python.

Clientèle : derrière nous, une tablée d'italiens, mais pas bruyants, donc chics ; un couple top nunuche qui se tenait la main en se regardant dans le blanc des yeux ; un couple de jeunes flippés qui se levait de table tous les quarts d'heure pour aller fumer une clope au bar (carrément vulgaire), le reste des tables, bourgeois/chics.

On s'est promis de se faire quelques plages cet été pour sortir nos maillots qui vont bien. (et fuir les Bidochons en vacances chez nous)

Bonne table dans l'ensemble et l'addition ne tabassait pas (vu qu'on s'est abstenu de commander une bouteille de Dom Pérignon ou de Cristal Roederer car on avait paumé notre Excalibur).

Le chef, Mathias Dandine (1* au Michelin), est venu nous saluer poliment en fin de repas mais on avait tellement mangé qu'on avait même plus la force de lui faire la conversation, mdr.

Diète obligatoire pendant une semaine (pomme et coca zéro autorisés demain après le shopping à St Trop')

http://news.mathiasdandine.com

St Martin's lane Hotel : London Urban Resort

Le St Martin's lane est un Hôtel 5 étoiles situé dans la quartier de Covent Garden à Londres, dont le design signé Starck est un mélange de modernité et d'influences baroques, et où j'ai eu le plaisir de résider durant un week-end en compagnie d'Edith, une amie qui officie comme jeune fille au pair dans une famille d'indiens zarbis.

Quand on arrive dans le hall très spacieux de l'hôtel, on a l'impression d'avoir été kidnappé par des extra-terrestres de Roswell au pays des beautiful people, tant on est frappé par la beauté de ce lieu.

Nous étions comme deux Alice au pays du design, émerveillées, bien que mes yeux d'animal de luxe soient évidemment acclimatés à la griffe du Maître : les fauteuils baroques blanc et or, les tabourets Tooth dorés spécialement créés pour l'hôtel, les chaises Louis et Victoria Ghost ou La Marie, les tabourets Attila nains de jardin et autres objets culte devant lesquels je me suis prosternée.

Dans l'ascenseur, 2 écrans plasma diffusent des clips surréalistes de type art contemporain ; un long couloir nous a amené à la chambre 632 dont le numéro est inscrit sur la moquette à l'entrée de la chambre.

L'intérieur est minimaliste, les murs sont blancs avec un unique pot de fleur en terre accroché au mur, j'ai beaucoup aimé le concept des portes qui consistent en un simple panneau sans poignée qui s'intègre parfaitement à la pièce.

Comme au Murano, un variateur intitulé "Light your mood" permet de changer la couleur de la lumière du chevet.

La salle de bain est du même acabit, la douche et les toilettes sont fermées par un panneau en verre opaque.

J'ai trouvé que l'hôtel lésinait sur les produits de bain, pas d'après-shampooing ni dentifrice, aucune brosse à dents n'est fournie : au prix de la chambre la Direction pourrait être plus généreuse.

La connexion wi-fi étant facturée 15 £, je m'en suis allègrement abstenue.

Le mini-bar est très bien garni, mais compte tenu des prix effrayants de chaque article, j'ai préféré renoncer à le dévaliser, d'autant que la réception m'a fait faire un cash-deposit de 150 £, au cas où Edith et moi on aurait eu l'idée de se saoûler toute la nuit et de dépouiller la chambre.

Vu que ma carte bleue était game-over, on a préféré s'approvisionner en Snapple au night-shop du coin, c'était moins classe mais plus raisonnable.

Un sèche-cheveux est fourni ainsi qu'un adaptateur électrique, la télé et le lecteur DVD sont planqués dans le meuble où se trouve le mini-bar, l'hôtel met à disposition des CD de relaxation.

J'ai gardé le CD lounge de l'hôtel, qui est excellent, évidemment facturé sur ma note (fallait pas rêver).

Le resto de l'hôtel est l'Asia de Cuba, déclinaison de celui que Starck a designé à Hong Kong. La réception nous a réservé une table à 22 heures, heureusement, car il y avait une attente monstrueuse au bar. Notre serveur était charmant et compétent, et nous a suggéré de prendre chacune une entrée et de partager le plat de résistance, c'était une excellente suggestion que nous avons beaucoup apprécié, la consistance des plats aurait pu sembler plutôt light mais la saveur des plats était telle qu'en fin de compte le dîner était parfait.

Je me suis shootée au tartare aux olives de Boeuf de Kobé ; on a dégusté des mini manchons de canard au lychee, et un filet de black cod au miso absolument divin (qu'on a baptisé "le poisson d'Edith" et que je me suis formellement engagée à lui cuisiner à son retour de Londres). La purée aux filaments de langouste était fabuleuse.

Le Light Bar ressemblait de loin à une discothèque vu que son entrée était gardée par un top model black et un videur et qu'on entendait la musique à plein tubes, nous y sommes restées quelques instants pour admirer la déco et sommes rentrées sagement dans notre chambre (qu'on a pas saccagée comme des rock-stars).

(Penny lane)