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04/12/2010

Le mythe des géants

Le plus célèbre des géants est Goliath, le philistin, tué par David, près de Jérusalem. Dans le Middle West, au Texas, en Idaho, au Nevada et en Californie, aux USA, des tombes de géants ont été découvertes dans des tumulus. Certains squelettes atteignaient 3 mètres ! Mais le plus étrange, c'est que certains crânes étaient pourvus de cornes, d'autres avaient des rangées de dents supplémentaires. D'autres étaient pourvus de 6 doigts à chaque main, et 6 orteils... Des squelettes et momies de géants ont été retrouvés au Mexique, en Grèce, en Italie, au Moyen-Orient.

En Amérique latine, en Angleterre dans le Dorsey, des personnages gigantesques ont été sculptés dans la roche. L'origine des sites mégalithiques tels que Stonehenge ou Gilgal en Israël, est également associée à l'existence possible des géants.

L'île de Malte aurait été l'ultime bastion des géants en Europe car elle abrite des temples construits avec des blocs de pierre que seul un géant aurait pu soulever...

Il existe un site mégalithique près du lac Titicaca, dans la Cordillière des Andes au Pérou, dont l'origine est d'autant plus mystérieuse que les blocs de pierre de 900 tonnes n'ont pas pu être transportés par les pré-incas avec des rondins de bois car il n'y a pas d'arbres à 4000 mètres d'altitude.

Le site de Baalbek au Liban seble lui aussi avoir été édifié par des géants, ou par des "architectes de l'Ancien Monde" dotés de pouvoirs surnaturels ou de technologies inconnues. Selon la légende, les premiers temples auraient effectivement été construits après le déluge par des géants pour le compte du roi Nemrod.

 

 

26/12/2009

Momies égyptiennes animales

KMTgazelle.gifGazelle découverte en 1881 (Deir El Bahari)animal_bull.jpg

Taureau momifié en l'honneur du dieu Apis (musée égyptien de Turin)

nl_leiden_rijk_mummy_dog.jpgMomie de chien (Rijksmuseum de Leiden, Hollande)

animal_cats.jpgChats (British Museum de Londres)

De nombreux chats ont été sacrifiés par les égyptiens en l'honneur de la déesse Bastet.

(Source : www.mummytumbs.com)

Momies égyptiennes, quelques scoops...

momie_couleur_by_CROMOU.jpg* Pendant la période du Nouvel Empire, les doigts et des orteils étaient attachés sur le corps afin qu'ils ne tombent pas, au cours de la période de séchage.

* Lorsque les embaumeurs ne parvenaient pas à récupérer les intestins, ils mettaient à la place une corde dans le vase canope.

* La langue était parfois recouverte d'une plaque en or.

* Pour essayer de contrer le processus de déssèchement de la peau durant le processus de momification, les embaumeurs enduisaient le corps d'huile, de cire d'abeille, d'épices, et même de lait et de vin.

(Source : www.mummytumbs.com)

Evolution des techniques de momification de l'Egypte Ancienne

Momie_by_xalienz.jpgAncien Empire - les membres étaient enveloppés séparément, 16 draps étaient enroulés autour du corps. Souvent, du plâtre était appliqués sur les bandages pour créer une sorte de sculpture-momie.

Au cours de la 4ème dynastie, les organes internes ont été apparemment enlevé pour la première fois. L'abdomen était ensuite conditionnés avec des draps. L'allure de sculpture en plâtre a généralement cessé de la fin de la 6e dynastie au début de la 7e.

Parfois, plutôt que la toile et le plâtre, de la résine était utilisée avec un rembourrage sous les bandages, le visage était peint en vert, couleur de la résurrection selon l'égyptologue Joyce Tyldesley.

Moyen Empire - Au cours de cette période, les embaumeurs ont appris à prélever les organes internes (foie, poumons, intestins et estomac), mais ne le faisaient pas systématiquement, et le coeur était presque toujours laissé à l'intérieur du corps. Parfois il était retiré, enveloppé dans un linge puis replacé. Le visage n'était plus peint mais on le recouvrait d'un masque funéraire. Plus rarement, et par mesure d'économie, les embaumeurs injectaient par le rectum de l'huile de cèdre / térébenthine pour dissoudre au moins partiellement les organes internes. Mais ce procédé n'était pas utilisé sur les gens importants.

Nouvel Empire - Au cours de cette période, l'intégralité des organes internes étaient enlevés, ainsi que le cerveau. Ils étaient lavés, séchés, peints avec de la résine et enveloppés dans du lin. Le coprs était rempli de résine afin d'empêcher les insectes de s'y installer.

3e période intermédiaire - Lors de la 21e dynastie, les embaumeurs prélevaient les organes par incision dans l'abdomen, rembourraient le corps de linge, sable, sciure, boue pour lui donner une forme plus réelle. Les paupières étaient enduites de cire avec laquelle ils bouchaient également les narines et les oreilles. Après le séchage et l'emballage, le corps était peint en rouge pour les hommes, jaune pour les femmes, les yeus remplacés par du verre, de la pierre ou du lin peint. Puis il était recouvert de résine chaude et bandé durant un processus de 10-15 jours.

A partir de la 22e dynastie, les techniques de momification ont commencé à décliner du fait des nombreuses demandes.

Les organes internes étaient placés dans des vases canopes lors de la 26e dynastie.

(Source : mummytombs.com)

 

 

37 corps momifiés trouvés lors de la restauration de l'église Zacatecas » de Santo Domingo, Mexique

momie_by_lordbinah.jpg"Les travaux de restauration d'une église et une cathédrale dans la ville mexicaine de Zacatecas centrale ont mené à la découverte de 37 corps momifiés et une Bible de 1575 écrite en plusieurs langues. Les momies ont été trouvées dans l'église de Santo Domingo, avec un petit escalier menant à une grotte dans laquelle le squelette d'un fonctionnaire colonial espagnol reposait. Par ailleurs, la Bible a été trouvée dans les archives bibliographiques de la basilique-cathédrale de Zacatecas. Elle est écrite en hébreu, en chaldéen, grec et latin, et selon le gouvernement mexicain, il n'en existe que 100 exemplaires dans le monde. Les découvertes ont été faites au cours du processus de restauration menées dans les deux sites religieux, une tâche à laquelle 75 travailleurs participent et qui représente un coût total de 51 millions de pesos (4,1 millions de dollars )...."

01/06/2009

Le mythe des géants

geants24.jpg

REGARDEZ ce documentaire diffusé sur la 5 : LE MYTHE DES GEANTS (megavideo)

Les géants sont des humains d'un type particulier que l'on retrouve dans les mythes et légendes de nombreuses cultures. Nous les connaissons par rapport à la bible: Les Nephilim, ces fils des anges et des femmes. Par les  mythologies grecque et nordique, en passant par David et Goliath, par le livre d'Henoch ! Des traces de ces géants ont été trouvé un peu partout dans le monde… Les fils d' ANAQ… Qui sont-ils ? ANACHIM veut tout simplement dire “GENS” en hébreu !

 

Crânes de géant

 Que ce soit dans la Bible ou dans les plus anciens textes de l'histoire de l'humanité, il est fait mention de géants à la force démesurée, en perpétuel conflit avec les hommes. Que penser de ces êtres hors du commun ? Au-delà du mythe, ne sont-ils que le fruit de nos croyances ou alors ont-ils réellement existé ?

Le gigantisme est un fait scientifiquement constaté aux différentes périodes biologiques. Nous n'avons qu'à nous souvenir du gigantisme végétal de l'air primaire ou plus tard, au secondaire, de la taille incroyable des dinosaures qui peuplèrent la Terre pendant des millions d'années. La fin du tertiaire quant à lui, a vu l'émergence de mammifères gigantesques comme les mammouths. Dans cette logique, est-il stupide d'envisager l'apparition d'hommes de très grande taille dans l'histoire de l'évolution ? Des scientifiques semblent d'ailleurs avoir retrouvé quelques ossements d'hominidés de grandes statures qui accréditeraient cette hypothèse.

Des preuves tangibles

L'anthropologiste allemand Larson Kohl a découvert en 1936, sur la rive du lac Elyasi, en Afrique du Sud, les ossements humains géants. Les paléontologistes et anthropologistes allemands Gustav von Königswald et Frank Weidenreich (1873-1948) ont trouvé, entre 1937 et 1941, dans des pharmacies chinoises du continent ou de Hong Kong, plusieurs ossements humains d'une taille étonnante. Le professeur Weidenreich a fait, en 1944, un exposé sur ces restes de géants, en présence de l'American Ethnological Society. Le docteur Rex Gilroy, un archéologue australien, directeur du Mount York Natural History Museum, a ouvert à Mount Victoria des empreintes fossiles de pieds de géants dont l'authenticité ne saurait être mise en doute. De plus, trois débris de mâchoires humaines gigantesques ont été trouvés : un en Afrique du Sud, un à Java et en Chine du Sud. Ces fragments de squelettes géants posent aussi de nombreux points d'interrogations. Le docteur Burkhalter, de la société française de préhistoire, a écrit en 1950 dans la revue du musée de Beytouth que l'existence de géants à la période acheuléenne (stade du paléolithique ancien qui a coïncidé avec la majeure partie de la période glaciaire) est un fait scientifiquement établi. Lors de fouilles au Caucase, en 1964, on aurait retrouvé dans une grotte d'Alguetca, près de Mangliss des squelettes d'hommes mesurant 2,8 m à 3 m. Il apparaît donc évident que des chercheurs reconnus et compétents ont trouvé des éléments importants qui viseraient à confirmer l'existence de géants sur la Terre à une époque très reculée. Les textes mythologiques y font très souvent référence, mais force à constater que le gigantisme humain est difficilement admis dans les milieux scientifiques. Le schéma darwinien et celui des anthropologistes ne font pas la moindre place aux géants alors de l'humanité. Une fois de plus, nous devons nous tourner vers les anciens textes.

Les géants de la Bible

La Bible constitue une source de première importance lorsqu'on veut étudier l'histoire des géants. On y retrouve de nombreux renseignements précis et concrets qui ne prétendent pas prouver quelque chose. Les mentions d'hommes de grande taille se présentent à titre de fait et ne semble pas avoir d'importance spéciale. Surtout, les passages relatifs aux géants (Genèse, Nombres, Detéronome, Josué, Samuel, Chroniques, le Livre de Job, l'Apocalypse) émanent de rédacteur variés dans le temps et l'espace : ils présentent donc tous les caractères de l'authenticité historique. La Genèse (VI, 1-4) apporte les éléments les plus importants : « et il arriva que les hommes commencaient à se multiplier et que des filles leur naquirent. Que les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles et ils prirent pour femmes celles qui choisirent. […] Et il y avait des géants sur la Terre en ces temps-là et, par la suite, quand les fils de Dieu s'unirent aux filles des hommes et en eurent des enfants, ces enfants devinrent des hommes puissants qui furent des héros célèbres de l'antiquité. « Dans les Nombres (XIII, 33) : « et là, nous vîmes des géants, les fils d'Anak, qui viennent des géants, et à nos yeux, nous étions devant eux comme des sauterelles. » Nous devons constater que les hommes ne purent jamais s'entendre avec les géants. La Bible nous rapporte l'écho de leurs luttes pour le pouvoir où la conquête de nouveaux territoires. Dans le Detéronome (III, 3 à 11) : « et nous prîmes toutes leurs villes, car Og seul restait, des fils des géants, et voyez, son lit était un lit de fer, et n'est-il pas à Rabbath, chez les enfants d'Ammon, et il était de neuf coudées de long et de quatre de large, des coudées d'homme (la coudée faisait environ 0,45 mètres de long, la taille du roi Og serait donc supérieure à 4 m) » dans Josué (XVIII, 15), le patriarche dit aux enfants de Joseph : « si vous êtes un grand peuple, allez-vous-en aux pays des forêts, et découpez-vous un royaume dans les terres des géants, puisque le mont Ephraïm est trop petit pour vous. » Nous pouvons encore trouver de nombreuse mention de géants dans les Chroniques, Samuel où ces hommes gigantesques sont nommés : Sippai, Lahmi ou encore le célèbre géant philistin Goliath abattu par David à l'aide d'une fronde. « Alors sortit des lignes philistines un champion qui s'appelait Goliath, de Gat. Sa taille était de six coudées et un empan (plus de 3 m) » David défia Goliath avec mépris : « tu viens vers moi avec le glaive, la lance et le javelot, et moi je viens vers toi au nom du seigneur des armées, le dieu des bataillons d'Israël ». D'une seule pierre de sa fronde, David abattit Goliath et trancha la tête du géant avec sa propre épée. Les hébreux, envahisseurs de la Palestine, se sont donc confrontés à des armées d'hommes à leur taille des commandées par des rois géants. Les Grecs, les Égyptiens, les Mésopotamiens ont tous déclaré qu'à l'origine, ils avaient été civilisée par des dieux géants. Les tombeaux de géants, les vallées de géants, les montagnes du géant se trouvent un peu partout disséminés sur toute la surface du globe. Même si on peut supposer que le mot géant a été attribué à ces lieux très tardivement, ce fait prouve cependant qu'un peu partout, la tradition de l'existence des géants a existé.

Les témoignages grecs

Les Grecs nous ont laissé un important patrimoine de textes mythologiques où se développe une cosmogonie complexe. Leurs récits nous sont precieux au sens où ils semblent témoigner presque malgré eux. Ils nous ont fait parvenir ce que l'on croyait avant eux sont forcément partager ces croyances. Lorsque Platon nous parle de l'Atlantide, à aucun moment, il affirme y croire. Il se contente de rapporter un récit fait à Solon par un Égyptien. Cette objectivité est d'une importance capitale pour l'étude de l'existence des géants. Les Grecs semblent avoir entendu parler de la période de décadence des dieux. Ils rapportent des histoires complexes où foisonnent des batailles entre les Dieux et des géants, des titans, des cyclopes. Ainsi, à son retour de Troie, les Dieux décidèrent qu'Hercule les aiderait à se battre contre les géants car seul un mortel pouvait les vaincre. Les géants étaient nés sur la Terre du sang d'Ouranos. Le plus célèbre était Antée, invulnérable tant qu'il restait en contact avec sa mère, la Terre. On ne pouvait le tuer qu'en le soulevant, exploit qu'Hercule accomplit facilement. Ce qu'il faut retenir de cette mythologie aussi riche que compliquée est que les hommes participèrent aux dernières luttes contre les géants et dieux, comme d'ailleurs les Toltèques l'avaient également rapporté. Notons aussi que la distinction que faisaient les Grecs entre les Dieux et les géants n'était pas très claire. Les Dieux ne sont-ils pas en fait des géants jugés bienfaisants par les hommes ? Ainsi Prométhée enseignait l'usage du feu tandis que les cyclopes sont à l'origine de la métallurgie. D'après les récits grecs, la Terre a connu diverses périodes, terminées chacune par de grandes catastrophes. Il a existé des géants, parfois bons comme Hercule ou Prométhée considérés comme des civilisateurs, des initiateurs, mais souvent ces créatures de grande taille étaient jugées mauvaises. Par chance, ils se sont exterminés entre eux et les derniers ont été tués par les hommes. Les récits grecs, loin d'inffirmer les traditions bibliques ou amérindiennes, les complètent au contraire admirablement.

Lorsque cinq continents témoignent


Thor, dieu du tonnerre

L'histoire de l'Égypte représente peut-être l'énigme la plus insoluble de l'histoire de l'humanité. La civilisation Égyptienne semble sortir du néant, sans aucun développement ultérieur. Bien au contraire, l'histoire égyptienne ne s'apparente qu'à une lente décadence. Les Égyptiens eux-mêmes ont toujours regardé en arrière et considéré leur première dynastie comme la grande période d'où toutes leurs connaissances leur étaient venues. Là aussi, on retrouve la mention de géants. Hérodote parle d'un géant Hercule qui aurait été un des premiers rois-dieux d'Égypte et qui n'avait rien à voir avec l'Hercule grec. Certains textes Égyptiens affirment que les géants étaient en guerre contre les hommes et qu'ils émigrèrent en revêtant des formes d'animaux. Dans de nombreux mythes, les géants se réfugiaient dans les hauteurs lors des inondations et revenaient vers les plaines basses dans les périodes calmes. Ne peut-on pas supposer que le pharaon, imitateur des anciens dieux géant, faisait de même et que lorsqu'il n'y avait pas de montagne dans les environs, il en faisait construire une, à savoir une pyramide ? Les Thaïlandais anciens prétendaient que les hommes des premiers temps étaient d'une taille colossale. Les nordiques, quant à eux, croyaient que les premiers êtres de la création étaient grands comme des montagnes. La patrie de ses géants aurait été située vers la mythique Thulée. Thor, le dieu du tonnerre, le fils aîné d'Odin et de la Terre, possédait un marteau, nommé Mjollnir qui ne ratait jamais son coup. Avec cette arme redoutable, il passait une grande partie de son temps à combattre les géants. Mjollnir a permis notamment aux Ases de se protéger de ces créatures démesurées. Un jour cependant, un géant le dérobe et jure de le rendre à la seule condition qu'on lui permette d'épouser la déesse Freya. Thor et Loki, le dieu du Mal et de la ruse, prennent alors l'apparence de la déesse et de sa servante. Lorsque pour bénir l'union, en place Mjollnir dans le giron de Thor, ce dernier enlève son déguisement et massacre tous les géants. La mythologie nordique met très souvent en scène des géants qui apparaissent là aussi comme les ennemis des Dieux et qui semblent avoir eu des problèmes pour trouver des épouses. De la même manière qu'avec l'histoire de David et Goliath, les géants sont abattus par des armes de jet, que ce soit à l'aide d'une fronde ou d'un marteau qui revenait lui-même dans la main de son lanceur. L'épopée sumériennes de Gilgamesh fait état d'être de grande taille et les mythes eskimos en parlent également : « en ces temps-là il y avait des géants sur la Terre. » Plus proche de nous, les chroniqueurs espagnols de la conquête du Pérou nous ont laissé des témoignages capitaux. Le dominicain Reginaldo de Lizarraga, qui vécut au Pérou de 1555 à 1599 et écrivit la description “y plobacion de las Indias”, rapporte un mythe se rapportant à des êtres de stature incroyable. Cieza de Leon rapporte l'histoire d'une invasion de géants, recueillies auprès des indigènes de Santa Elena, Dans L'actuel Équateur : « de la mer arrivèrent sur des bateaux de balsa et de paille aussi grands que des vaisseaux des hommes si immenses, qu'un homme ordinaire de bonne stature atteignait la hauteur de leurs genoux. […] Comme ils n'avaient pas de femmes et que les indigènes ne voulaient pas d'eux à cause de leur taille, ils pratiquaient la sodomie entre eux, sans honte ni crainte de Dieu… Les Indiens affirment que Dieu leur infligea une punition appropriée à l'énormité de leur crime. Alors qu'ils étaient ensemble, s'adonnant leurs pratiques homosexuelles, un terrible feu descendit du ciel avec un énorme bruit, et il en surgit un ange resplendissant, une épée acérée et brillante à la main. D'un seul coup, il les tua tous et le feu les consuma. » Nous retrouvons encore une fois, la suppression de la race géants par une intervention divine suite à une conduite jugée répréhensible. Nous pouvons faire remarquer que Platon expliquait également la catastrophe de l'Atlantide par des causes morales. Les hommes étant devenus pervers les Dieux se mirent en colère et éliminèrent leur création : « ils tombèrent dans l'indécence – ils apparurent laids – et le Dieu des Dieux, Zeus, qui règne par les lois, compris quelles dispositions misérables prenait cette race, d'un caractère primitif si excellent. Il voulut leur appliquer un châtiment afin de les faire réfléchir et de les ramener à plus de modération. » Suivant ce raisonnement, doit-on voir dans les géants mentionnés dans le texte biblique ou autres récits mythologiques, les descendants ou survivants de la lointaine civilisation atlantéenne. Concernant le Pérou, le missionnaire jésuite Pedro Lozano parlait de « géants à face de chiens et aux longues dans pointus. » rencontrés près de Cuzco. Antonio Pigafetta, historien du voyage de Magellan autour du monde (1934), donna une description d'un peuple gigantesque qu'il déclarait avoir vu de ses propres yeux en Patagonie : « un jour où nous nous y attendions le moins, un homme d'une stature gigantesque se présenta à nous… Il était si grand que nos têtes arrivaient à peine à sa ceinture. » Des indigènes du groupe de Malekula habitant les îles du Sud-Est de la Nouvelle-Guinée continuent à élever des mégalithes énormes en sculptant ces pierres en formes humaines. Ces monolithes sont taillés afin de représenter les ancêtres. Ces ancêtres étaient donc à l'origine des géants. La majorité des récits mythiques évoquent des hommes de très haute stature, souvent en moeurs dissolus et qui furent anéantis par leurs créateurs. Les concordances entre les récits sont trop semblables pour qu'ils ne soient pas considérés uniquement comme des coïncidences. Tous ces textes renvoient à une histoire commune. Pourquoi cette quasi unanimité à décrire des êtres en chair et en os et d'une taille gigantesque s'ils n'avaient pas existé ?

Une civilisation originelle peuplé de géants ?

Les géants soulèvent une interrogations quant à leur histoire, leur antériorité et leur civilisation. En effet, faut-il voir dans les textes les mentionnant un fait isolé extraordinaire où le rédacteur, surpris, se trouve confronté à un homme de grande taille, bien supérieure à la normale, comme il peut en exister de nos jours ? Ou au contraire, ses géants décrits ne sont-ils que de rares descendants, des vestiges vivant en quelque sorte, d'une antique civilisation déjà disparue au moment où les rédacteurs de textes anciens les incorporaient à leurs récits ? Dans le chapitre III de Baruch, la Bible nous donne un étonnant tableau d'une civilisation primitive : l'humanité aurait commencé par une race gigantesque extrêmement développée intellectuellement, artistiquement et psychiquement (ces géants originels auraient ainsi eu des pouvoirs sur les oiseaux les animaux). Dieu, en raison de leur mauvaise conduite, causa leur extermination et remplaça par les hommes actuels. Baruch décrit une civilisation mondiale très ancienne mais ne donne aucune indication sur le pays de ses premiers géants civilisés : « où sont-ils les chefs des nations, ceux qui maîtrisaient des bêtes de la terre, ceux qui se jouaient des oiseaux du ciel, qui amassaient l'argent et l'or en quoi les hommes mettent leur confiance, et dont les possessions n'avaient point de limite, ceux qui travaillaient l'argent avec tant de soins que leurs oeuvres sont impénétrables ? Ils ont disparu, descendu à l'Hades, et d'autres ont surgi à leur place ; de plus jeunes ont vu la lumière qui ont habité sur la terre ; mais la voie de la science, ils ne l'ont pas connue, ils n'ont pas compris ses sentiers. […] Israël, combien grande est la demeure de Dieu, et qu'il est étendu le lieu de son domaine, grand et sans fin, élevé, sans mesure ! Là naquirent les géants fameux des origines, à la haute stature et connaissant la guerre. Ce n'est pas eux que Dieu choisit, il ne leur montra pas la voie de la science. Aussi ont-ils péri faute d'avoir la prudence, ils ont péri par leur folie. » Les géants de la Bible et des traditions sont-ils des descendants de cette race gigantesque primitive, éliminée, selon la tradition, par la colère de Dieu en raison de leur attitude infamante ?

Les témoignages rapportés par les traditions toltèques du Mexique apportent une confirmation inattendue aux éléments apportés par les textes bibliques. Les Toltèques sont encore mal connus de nos jours. Seuls quelques éléments ont été rapportés par les chroniqueurs de l'époque de la conquête espagnole. L'histoire des Toltèques écrites par Ixtlilxochitl, divise l'histoire du monde en plusieurs périodes appelés « Soleils » : la deuxième époque – le “Soleil de la Terre” – vit le monde peuplé de géants, les Quinametzins, qui disparurent presque entièrement parce que des tremblements de terre détruisirent la Terre. Le “Soleil du Vent” fut la troisième époque, et les Olmèques et Xicalancas, races humaines, vécurent sur la Terre. Ils tuèrent les géants qui avaient survécu, fondèrent Chuchula et allèrent jusqu'à Tabasco. Tout comme dans les récits de la bible, une civilisation peuplée de géants semble avoir dominé la Terre dans des temps très anciens. Anéantis à la suite d'un cataclysme, les quelques géants survivants furent massacrés par les humains mais ont laissé dans des récits mythologiques l'empreinte de leur existence de leur magnificence perdue.

Au moment où les mythologies ont été rédigées, les géants n'étaient déjà plus qu'un lointain souvenir mais l'élément remarquable est qu'il se retrouve dans l'histoire des cinq continents. Que faut-il en penser ? L'évidence laisserait supposer que la Terre, dans son histoire la plus reculée, a connu une civilisation de géant qui a subitement disparu pour avoir fâché les Dieux. Ce qui est indiscutable dans les mythologies qui nous sont parvenues, c'est qu'elles mettent en relief les mêmes caractéristiques en ce qui concerne ces géants. Doit-on y voir un souvenir ancestral partagé par l'ensemble des civilisations ? Quelques questions restent encore en suspens. Qui était ces géants ? D'où venaient-ils ? Quelles étaient ces dieux courroucés qui semblent avoir regretté leur création, éliminant les géants pour les remplacer par le race d'hommes dont nous faisons partie ? Le moment de la destruction des géants correspond-il au déluge de Noé ou à la destruction de l'Atlantide comptée par Platon ? Autant de questions qui renvoient une histoire méconnue de l'humanité, une histoire qui reste encore à découvrir en s'aidant des quelques indices disséminés dans les vieux textes.

Le monde de l'inconnu, n°278, novembre 1999, par Jean-Philippe Camus

Source : Mystères des Origines

 LES NOMBRES 13 PENTATEUQUE

 

  1. L’Éternel parla à Moïse, et dit :
  2. Envoie des hommes pour explorer le pays de Canaan, que je donne aux enfants d’Israël. Tu enverras un homme de chacune des tribus de leurs pères ; tous seront des principaux d’entre eux.
  3. Moïse les envoya du désert de Paran, d’après l’ordre de l’Éternel ; tous ces hommes étaient chefs des enfants d’Israël.
  4. Voici leurs noms. Pour la tribu de Ruben : Schammua, fils de Zaccur ;
  5. pour la tribu de Siméon : Schaphath, fils de Hori ;
  6. pour la tribu de Juda : Caleb, fils de Jephunné ;
  7. pour la tribu d’Issacar : Jigual, fils de Joseph ;
  8. pour la tribu d’Éphraïm : Hosée, fils de Nun ;
  9. pour la tribu de Benjamin : Palthi, fils de Raphu ;
  10. pour la tribu de Zabulon : Gaddiel, fils de Sodi ;
  11. pour la tribu de Joseph, la tribu de Manassé : Gaddi, fils de Susi ;
  12. pour la tribu de Dan : Ammiel, fils de Guemalli ;
  13. pour la tribu d’Aser : Sethur, fils de Micaël ;
  14. pour la tribu de Nephthali : Nachbi, fils de Vophsi ;
  15. pour la tribu de Gad : Guéuel, fils de Maki.
  16. Tels sont les noms des hommes que Moïse envoya pour explorer le pays. Moïse donna à Hosée, fils de Nun, le nom de Josué.
  17. Moïse les envoya pour explorer le pays de Canaan. Il leur dit : Montez ici, par le midi ; et vous monterez sur la montagne.
  18. Vous verrez le pays, ce qu’il est, et le peuple qui l’habite, s’il est fort ou faible, s’il est en petit ou en grand nombre ;
  19. ce qu’est le pays où il habite, s’il est bon ou mauvais ; ce que sont les villes où il habite, si elles sont ouvertes ou fortifiées ;
  20. ce qu’est le terrain, s’il est gras ou maigre, s’il y a des arbres ou s’il n’y en a point. Ayez bon courage, et prenez des fruits du pays. C’était le temps des premiers raisins.
  21. Ils montèrent, et ils explorèrent le pays, depuis le désert de Tsin jusqu’à Rehob, sur le chemin de Hamath.
  22. Ils montèrent, par le midi, et ils allèrent jusqu’à Hébron, où étaient Ahiman, Schéschaï et Talmaï, enfants d’Anak. Hébron avait été bâtie sept ans avant Tsoan en Égypte.
  23. Ils arrivèrent jusqu’à la vallée d’Eschcol, où ils coupèrent une branche de vigne avec une grappe de raisin, qu’ils portèrent à deux au moyen d’une perche ; ils prirent aussi des grenades et des figues.
  24. On donna à ce lieu le nom de vallée d’Eschcol, à cause de la grappe que les enfants d’Israël y coupèrent.
  25. Ils furent de retour de l’exploration du pays au bout de quarante jours.
  26. A leur arrivée, ils se rendirent auprès de Moïse et d’Aaron, et de toute l’assemblée des enfants d’Israël, à Kadès dans le désert de Paran. Ils leur firent un rapport, ainsi qu’à toute l’assemblée, et ils leur montrèrent les fruits du pays.
  27. Voici ce qu’ils racontèrent à Moïse : Nous sommes allés dans le pays où tu nous as envoyés. A la vérité, c’est un pays où coulent le lait et le miel, et en voici les fruits.
  28. Mais le peuple qui habite ce pays est puissant, les villes sont fortifiées, très grandes ; nous y avons vu des enfants d’Anak.
  29. Les Amalécites habitent la contrée du midi ; les Héthiens, les Jébusiens et les Amoréens habitent la montagne ; et les Cananéens habitent près de la mer et le long du Jourdain.
  30. Caleb fit taire le peuple, qui murmurait contre Moïse. Il dit : Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs !
  31. Mais les hommes qui y étaient allés avec lui dirent : Nous ne pouvons pas monter contre ce peuple, car il est plus fort que nous.
  32. Et ils décrièrent devant les enfants d’Israël le pays qu’ils avaient exploré. Ils dirent : Le pays que nous avons parcouru, pour l’explorer, est un pays qui dévore ses habitants ; tous ceux que nous y avons vus sont des hommes d’une haute taille ;
  33. et nous y avons vu les géants, enfants d’Anak, de la race des géants : nous étions à nos yeux et aux leurs comme des sauterelles

17/01/2009

Sennedjem

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Le visage idéalisé de Sennedjem, avec une courte fausse barbe, reste empreint d'une grande sérénité (Musée égyptien du Caire).Il était le serviteur de la Place de la Vérité dans le village de Deir-el-Médineh, pendant les règnes de Séti Ier et de Ramsès II. © Araldo de Luco/Archivio White Star

Anubis

dieu-anubis-350333.jpgLe Dieu chacal Anubis, au regard bienveillant, porte la perruque bleue, le grand collier-Ousekh osirien  et des bracelets de biceps peints en rouge. Il est vêtu d'un justaucorps (Tombe de Séti Ier, KV 17). © Araldo de Luco/Archivio White Star

Chéchonq II

mobilier-funeraire-350346.jpgIncrusté d'un scarabée en lapis-lazuli qui supporte le disque solaire en mouvement, ce pectoral d'or cloisonné, encadré de deux serpents surmontés de la couronne blanche, provient du mobilier funéraire du roi Chéchonq II à Tanis. Il évoque la renaissance du roi mort qui prend la forme d'un scarabée (Musée égyptien du Caire).  © Araldo de Luco/Archivio White Star