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02/11/2011

Décodage dentaire symbolique

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Message du langage des dents

Pour le langage des dents ou décodage dentaire, existent, au-delà des causes physiques (sucres, bactéries), des facteurs psychiques qui déterminent l’apparition de la pathologie (carie, déchaussement, abcès) par des mécanismes biologiques aujourd'hui identifiés. Ainsi, tout problème dentaire exprime un mal-être, une souffrance intérieure, une émotion bloquée parce que non verbalisée. Le décodage dentaire permet d'aller des maux de dents aux mots du dedans.

La dent facette

Du point de vue du langage des dents ou décodage dentaire, chaque dent est une facette de la personnalité dont elle représente une qualité ou capacité spécifique. De la dent du rayonnement à l'avant, à la dent de sagesse à l'arrière, chaque dent décline à sa manière un aspect de soi, un domaine précis de la vie. La dent qui s’abîme révèle une souffrance vécue dans ce domaine, une blessure qui affecte cette facette en particulier.


Le langage des atteintes dentaires

Le langage des atteintes dentaires permet de comprendre que chaque type de lésion (carie, déchaussement, etc.) exprime précisément la tonalité particulière de la souffrance ressentie. La carie exprime nos manques en écho aux carences affectives vécues dans l'enfance, le déchaussement traduit un sentiment d’impuissance et de peur face à des événements qui nous dépassent et qu’on ne maîtrise pas, la fracture une violence subie ou retournée contre soi-même dans un paroxysme de colère, l’abcès dentaire le déni ou reniement de ses émotions, etc.

Décoder le langage des dents

Décoder le langage des dents c’est avoir le réflexe, face à un problème, de s’interroger sur son sens plutôt que de chercher à l’enfouir à coup d’antalgiques, d’antibiotiques ou en demandant au dentiste de l’effacer le plus vite possible. Décoder le langage des dents, c’est prendre le temps d’écouter la dent malade qui gémit sa souffrance ou parfois la hurle (et cela d’autant plus si on fait la sourde oreille) à travers des douleurs souvent récurrentes et parfois paroxystiques. Décoder le langage des dents, c’est accepter que celles-ci nous interpellent, parfois avec violence, et les traiter avec la patience, l’attention et le respect qu’on accorderait au plus précieux de soi-même. Quant au dentiste, il y trouvera une aide dans sa pratique quotidienne.

Dent de sagesse en décodage dentaire symbolique

  • Les problèmes d'éruption rencontrés aujourd'hui chez un nombre croissant de personnes n'ont rien à voir avec une soit-disant disparition programmée de la dent de sagesse. La dent de sagesse est la dent qui se forme et fait son éruption en dernier. Au plan symbolique et phylogénétique, c'est la plus évoluée. Elle signe l'accomplissement de la personnalité, la fin de l'adolescence et l'entrée dans l'âge adulte. Comme expliqué dans Les dents, temple de l'âme, ouvrage de référence en décodage dentaire, la dent de sagesse représente la colonne de l'accomplissement. Avec la dent de sagesse qui apparaît, c'est la chenille qui devient papillon. Ce processus de mutation vers un état plus "sage" se produit non seulement à la fin de l'adolescence mais aussi de manière cyclique dans la vie de chacun. À chaque fois qu'on est mis au défi de franchir un cap évolutif important, la dent de sagesse peut se manifester (douleurs, poussée éruptive, carie) indiquant qu'on ne fait pas suffisamment confiance à ses ressources personnelles les plus profondes pour franchir cette étape.

    Dent de sagesse couchée : décodage symbolique

    Pour le décodage dentaire symbolique, une dent de sagesse versée ou couchée indique un désarroi, une désorientation intérieure: on sait pas comment faire pour prendre sa pleine autonomie. On reste bloqué dans le cocon, familial ou social, sans arriver à trouver la porte de sortie.
    Quand la dent pointe vers l'intérieur de la bouche, elle indique un processus d'introversion trop marqué, une peur viscérale (qui n'est pas nécessairement consciente) de s'ouvrir au monde. Quand la dent pointe vers la joue, cela indique un élan vers le monde extérieur qui n'est pas canalisé, avec le risque de se perdre par manque de repères. Quand elle ne  pointe vers l'avant contre la seconde molaire, cela indique la présence d'un obstacle inconscient auquel on se heurte. Quand le germe de la dent est orienté vers l'arrière, cela montre le désir inconscient de revenir en arrière, dans le passé, au temps béni d'avant la naissance, dans le cocon primordial du ventre maternel.
    Pour le décodage dentaire symbolique, les peurs ou croyances associées à un axe dévié remontent à la petite enfance. Le germe de la dent de sagesse s'ébauche vers l'âge de 4 ou 5 ans et son orientation (de même que celle de la personnalité) se décide à ce moment-là.

    Dent de sagesse et phénomène de société

    Les problèmes d'éruption de la dent de sagesse qui semblent aujourd'hui s'accroître montrent que notre société produit des individus tronqués d'une partie de leur potentiel, des individus aux ailes rognées qui ne trouvent pas les conditions nécessaires pour épanouir la totalité de leurs dons, des individus coupés d'eux-mêmes (la dent de sagesse est la racine de l'individualité) et de la dimension universelle que représente la dent de sagesse. Pour le décodage dentaire symbolique, la dent de sagesse, comme nos autres dents, fait partie intégrante de notre structure d'Homo Sapiens Sapiens (deux fois sage !). Si ses difficultés d'éruption signent un malaise bien réel de nos sociétés modernes, la dent de sagesse n'est cependant pas appelée à disparaître. Qui pourrait croire que la sagesse devienne un jour superflue ?
  •  
  • (Source Holodent - Dentisterie holistique - Estelle Vereeck)

30/12/2009

Métaphysique de la stérilité

Fertility_by_PepperWolf.jpgLangage des oiseaux

Ovaire = O Vair = Fourrure rare - Complexe de Cendrillon - Décès de la mère - Position de servante transgénérationnelle - "corvéable à merci" - vie de servitude donc on n'a pas le droit d'enfanter

Ovaire = Eau vers = Mémoire de mort de personne dans l'eau, noyée ou morte in utero

(tag : tante noyée qui s'est jetée à la mer suite à séparation côté père - tante noyée côté mère, a fait naufrage en tant que boat-people)

Alcoolisme - l'enfant passe son temps à combattre une sensation selon laquelle "la vie est dégueulasse", "qu'il faut se battre pour y arriver", une sensation de nager à contre-courant. Il doit s'autoriser à créer à partir de quelque chose de pourri (tout renaît)

Kyste à l'ovaire

Mère qui a regretté d'avoir des enfants car cela l'a empêchée d'avoir une carrière professionnelle

L'enfant empêche l'ascension sociale rêvée par la mère

Travail thérapeutique : faire le deuil du désir de plaire à ses parents. On peut concilier le fait d'être mère et femme, d'avoir une vie sociale et familiale.

Réserve ovarienne diminuée

Trop d'enfants chez la grand-mère...

Amenorrhée

Les petites filles n'ont pas de règles. Infantilisation de la femme. Peur de perdre l'amour de sa mère.

Travail thérapeutique : s'autoriser à devenir une femme

Tumeur ovarienne / Kystes fonctionnels

Souvenir de personnes décédées

Problèmes de nidification / Trompes de Fallope

Peur de donner naissance à un enfant dont elle ne serait pas sûre du père, peur que ce ne soit pas le bon.

Migration des ovules

Peut être liée à une histoire familiale d'immigration. Déchirement de devoir quitter la patrie pour aller ailleurs. D'où refus de fixation des oeufs du fait du traumatisme transgénérationnel

Problèmes d'utérus

Maison - Nid - Vase - Temple

Métaphysique de la stérilité

217f974017ccefd1.jpgLa déesse Athéna

Cette déesse infertile évoque le thème des parents qui ne veulent pas se faire détrôner par les enfants et sont castrateurs.

Chronos, son grand-père, ayant appris par un oracle qu'il se ferait détrôner par un de des enfants, avala tous ses enfants. Zeus en réchappa et ressucita ses frères et soeurs grâce à Métis.

Cela n'empêcha pas Zeus de reproduire le schéma paternel en avalant Métis, alors enceinte d'Athéna, qui nait par la cuisse de son père Zeus, armée et munie d'un bouclier. Femme née avec des attributs masculins, Athéna sera infertile (difficultés à procréer quand on a été pensée garçon avant la conception)

Finalement, Athéna engendrera un enfant avec Héphaïstos, dont le sperme tomba sur sa cuisse, et alors qu'elle l'avait essuyé avec un linge ensuite jeté par terre. Naquit Erichthonios (celui qui nait de la laine et de la terre), mi-homme, mi-serpent, qui devint roi d'Athènes.

Egypte Ancienne

Les égyptiens disaient : "l'utérus qui n'a pas enfanté s'impatiente et supporte mal cet état"

(tag : règles douloureuses - contractions - hystérie hormonale)

Notes prises suite à la lecture de l'ouvrage "Stérilité Infertilité" d'Elli Mizikas - n° 15 de l'encyclopédie Bérangel des états d'âme à l'origine de nos maladies

Métaphysique de la stérilité

fecondation.jpgLilith, archétype de la féminité déchue

Première femme d'Adam selon la tradition hébraïque, dont on retrouve trace jusqu'au 4e millénaire avant JC dans la tradition akkadienne, elle refusa de s'accoupler à lui et donc d'enfanter et fut déchue des Mondes de Lumière. Punition divine : tous ses enfants mourront à la naissance.

Lilith couche et aime la sexualité. Sa désobéissance à Dieu est la cause de sa stérilité.

(La cause de ma stérilité, c'est d'obéir aux désirs de ma mère et de désobéir à Dieu de ne pas obéir à mon propre désir d'enfant ?)

Liberté - Stérilité - Femme hors normes

Quelle loi la femme infertile a-t-elle enfreint ?

(Il faut travailler sur la culpabilité - culpabilité de ne pas être un garçon - de ne pas être à la hauteur - de désobéir à ses parents - de faire des conneries de fric - d'être infantile et donc pas digne de devenir mère - "elle ne sais déjà pas s'occuper de sa chienne... alors d'un enfant..." - "elle est toujours à découvert..." - "irresponsable"...)

Deux autres mythes sont liés à Lilith :

- celui de la démone Lamatu, vierge babylonienne qui attaque les humains et ravit les nourrissons = thématique de la difficulté du passage de l'enfant à lafemme

- celui d'Ardat-Lili, vierge inassouvie qui assaille les homms mariés et leurs foyers = thématique de l'interdit d'avoir un foyer propre, qu'on trouve chez les femmes qui sont d'éternelles amantes mais jamais des officielles ou épouses

(tag : la mère/la pute ; la pute de Babylone)

L'autre archétype de Lilith, c'est la prostituée, celle qui a une vie sexuelle précoce et active, multiplie les partenaires.

(Il faut revaloriser la féminité intérieure pour restituer à la femme infertile un statut légitime propre. Se défaire de la fausse croyance archaïque de la femme impure. Idée de rédemption comme Sainte Marie-Madeleine - pute / femme de Jésus / apôtre nié par l'Eglise de Pierre)

Lilith, transposée dans la modernité, incarne la blessure de l'âme, le manque qui hante la femme, l'absence. Le manque affectif engendre l'absence de l'enfant. Le vide engendre le vide.

Cercle vicieux : décès de la grand-mère / manque affectif chez la mère qui crée inconsciemment un décès virtuel de mère par la privation affective / infertilité / création de problèmes financiers / Je crée de vide au lieu d'engendrer un enfant.

Lilith est une figure qui parle aux femmes hors normes, insoumises et libres. Comme si la liberté d'être de la femme la mettait hors cadre et donc dans l'interdit de produire des fruits qui perturberaient le clan, voire la société.

(Il faut accueillir et valoriser cette marginalité pour que la femme infertile trouve un champ d'expression et de création possible, et donc sa place au sein du clan et de la société)

Notes prises suite à la lecture de l'ouvrage "Stérilité Infertilité" d'Elli Mizikas - n° 15 de l'encyclopédie Bérangel des états d'âme à l'origine de nos maladies

29/12/2009

Métaphysique de la stérilité

fecondation_by_LeMoine666.jpgMa stérilité peut provenir de la non-acceptation par mes parents de ma mésalliance : obéissance inconsciente à cette non-acceptation.

Une part de moi veut un enfant, une autre, plus enfouie, se retrouve face à un interdit, une peur ou une souffrance qui m'entrave.

1er heurt : c'est ici que se structure la pensée inconsciente que si je veux faire partie du clan, je dois être conforme à, je dois m'intégrer.

Besoin existentiel de l'enfant dont dépend sa survie. Un enfant sans famille meurt : il n'a pas de quoi manger,  il n'est pas protégé, il n'est pas aimé. Entre sa vie et son individualité, il choisit sa survie. (drame vécu par mes parents lorsqu'ils ont été séparés de leurs parents pendant la guerre)

Le processus d'indvidualisation ne peut intervenir qu'à partir du moment où l'individu accepte d'être autonome.

Je brise ma propre autonomie pour rester dans une psyché enfantine.

Je dépend encore des lois et valeurs de mes parents.

Je veux sortir de ces schémas souffrants et pour ce faire, je mets en place mon processu d'inividuation afin de pouvoir me donner les moyens de me réaliser.

Je dois m'affranchir de cette loyauté filiale inconsciente.

Ma stérilité peut provenir d'un refus inconscient d'enfanter dans la douleur, punition biblique = religion = croyance = mon prénom (Christine) = porter le fardeau du Christ = être avocat de toutes les causes de l'humanité

Médecine taoïste chinoise : toute maladie gynécologique vient d'une révolte du Tchong-Mo, par la difficulté de choisir entre plaisir et devoir. Conclusion sur la stérilité : "il leur reste le plaisir sexuel : le niveau de conscience n'est plus le même" = refus du devoir d'être mère (fardeau revendiqué par maman qui a sacrifié l'idée d'une carrière professionnelle, qui n'a pas eu le droit à une vie de plaisir, de rêve et impose inconsciemment à sa fille de se priver de ce devoir pour réaliser ses rêves...)

Le mythe d'Ishtar

Ishtar, déesse prédominante du Proche orient ancien (4e millénaire avant J.C), figure la vie et la mort, posant les jalons de l'archétype féminin de la mère, bienfaisante et destructrice en même temps. Suivant le cycle des saisons et pour aller chercher son fils Tammuz (végétation de la Terre), elle allait à chaque fois mener un combat dans le royaume des enfers pour le ramener à la vie. Mais pendant cette période, stérilité, désert et stagnation sévissaient et les humains "ne pouvaient même plus désirer". Le mythe met en évidence que cette déesse de l'amour est celle qui préside à tout enfantement et que sans elle, rien ne peut se renouveler, se créer, vivre. 

Jean Reboul (L'impossible enfant, l'infertilité est-elle une maladie d'amour ?) parle de l'infertilité comme d'un manque d'amour. A quel manque d'amour cela me renvoie-t-il ? Le manque d'amour ressenti depuis mes 5 ans lorsque maman a cessé de me câliner . Le manque d'amour que maman a ressenti depuis la mort de sa propre mère... à l'âge de 5 ans. Une mère dont on a jamais retrouvé le corps, dont on a jamais vraiment su si elle était morte ou si elle avait disparu, un fantôme, quoi. Inconsciemment, maman m'a privée d'affection tactile pour que je devienne forte, comme elle l'est elle-même devenue à la mort de sa mère. J'ai compris longtemps après, au cours de ma psychanalyse, que c'était un acte d'amour inconscient. Mais à l'insu de son plein gré, elle a généré chez moi un tel manque que j'ai développé des comportements addictifs dont je tente aujourd'hui de m'affranchir pour grandir. Quelle souffrance de devenir adulte ! Mais c'est aussi un souffrance que de rester dans sa psyché enfantine et se maintenir dans une dépendance affective et financière par peur de la séparation, de la mort.

Ishtar est aussi la déesse des ténèbres, elle était l'archétype qui régnait sur l'inconscient. Son absence dans mon inconscient me parle d'un amour occulté, non vécu, absent. Que peut-on construire sur le rien ? Sans l'investissement des parents, l'enfant ne sent pas qu'il existe, alors devenu adulte, comment peut-il concevoir lui-même ?

Le mythe d'Ishtar fait apparaître une mère dévastatrice pleurant la perte d'un être cher et se retrouve dans ses enfers intérieurs.

Cette mère transmet son deuil à sa fille, qui porte ce deuil en étant incapable d'enfanter.

Notes prises suite à la lecture de l'ouvrage "Stérilité Infertilité" d'Elli Mizikas - n° 15 de l'encyclopédie Bérangel des états d'âme à l'origine de nos maladies

 

02/04/2009

Extraits d'une conférence par Philippe Lévy - Paris 2006

Vertical_Limit__Wallpaper_by_Isilmetriel.jpgLe décodage biologique est d’une façon simple l’interaction entre le corps et l’esprit. Il diffère des méthodes psychosomatiques. Selon celles-ci, le stress est un facteur de maladie. Si nous l’enlevons, il n’y a plus de maladie. La maladie touche de façon arbitraire les organes. Le décodage biologique va plus loin dans la compréhension du sens de l’endroit de l’organisme touché par la maladie.

La maladie est l’adaptation de notre corps à un choc.
Par exemple, j’ai un accident de voiture et je me tape l’épaule gauche contre la portière. Au moment du choc, j’aurais un premier ensemble de perceptions.
Après l’accident, et à chaque fois que je prendrais la voiture, je pourrais ressentir une appréhension ayant une résultante sensorielle et physique unique pour chaque personne. L’une des solutions d’adaptation de mon épaule peut être de se contracter. Ce peut être aussi la couleur rouge de la voiture ; je développe alors une croyance que le rouge est dangereux. La vision peut être affectée et une diminution de l’acuité visuelle peut être observée pour permettre de m’éloigner du danger.

Un autre exemple évocateur est l’allergie aux crustacées. Nous ne sommes pas tous allergiques à cet aliment. L’allergie aux crustacées n’est donc pas une condition normale. La maladie nous révèle la présence d’un élément conflictuel différent d’une loi naturelle. En décodage biologique, nous tentons de comprendre ce qu’est un élément conflictuel. Une femme mange des crustacées au restaurant avec son ami et il lui annonce qu’il la quitte. Cette femme va associer la perte et la séparation avec ce qu’elle mange si elle n’a pas pu exprimer totalement son ressenti.
Son cerveau lui envoie l’ordre que les crustacées sont toxiques.
Si l’événement se produit plusieurs fois, le cerveau va généraliser l’information. La personne est sûre et certaine que ça se passe toujours comme ça. Elle entre alors dans un processus en boucle.
Si l’interaction entre ce qui se passe à l’extérieur et à l’intérieur de moi est conflictuelle, je rejette l’information.
Si cette interaction est reliée au bien-être, je l’accepte.

Chaque système organique est relié à un état d’être particulier. Par exemple, la nature de l’encodage dans le système locomoteur et celui dans le système digestif sera différente.

Chaque système a ses propres moyens d’évaluation. Reprécisons les fonctions du système pulmonaire. Nos poumons sont reliés à l’espace, ils servent à respirer, à faire entrer l’oxygène dans l’organisme et à être en vie.
Si le problème rencontré est lié à l’impulsion de vie ou à l’espace, l’encodage a lieu au niveau du système pulmonaire.
Une patiente toussait depuis 6 mois. Elle exprimait son impression d’avoir de l’eau dans les poumons qu’elle tentait d’éliminer grâce à la toux. Elle se souvient d’une noyade. Mais le symptôme est toujours là. Nous déterminons les déclencheurs, les voici : sa voisine maniaque verse chaque jour de l’eau sur le palier. La patiente a peur chaque fois qu’elle sort de chez elle de glisser sur le parquet. Ce sont ces petits stress qui ont fait sa pathologie chronique.

Il y a deux façons d’encoder un choc :
-    Soit l’événement très fort et stressant vient d’avoir lieu, nous l’encodons alors selon la nature de notre perception de cet événement.
-    Soit l’événement est déjà inscrit dans notre histoire et une même situation actuelle répétitive stimule cet encodage sur un même organe, fragilisé par cette collection de conflits.

Les différents types de conflits de notre histoire
Entre 20 ans et notre mort, nous rencontrons les conflits d’expériences de vie (conflits déclenchants)
Ce sont les deuils, les accidents, les séparations, etc. Si nous ne parvenons pas à partager autour de nous le mal-être généré par ces événements, nous pouvons nous sentir désarmés et enclins à l’introversion. Cette énergie que nous ne pouvons pas exprimer à l’extérieur s’encode à l’intérieur de notre corps selon la spécificité de notre ressenti.

Les conflits programmants
sont reliés à la première fois où quelque chose s’est passé dans l’inconscient biologique. À ce moment-là, une croyance s’est organisée autour de cet événement. La croyance et le choc génèrent les cycles conflictuels.

Les conflits structurants sont reliés à la petite enfance. Ils vont marquer notre construction neurologique, jusqu’à une vingtaine d’années pour les filles et vingt-cinq ans pour les garçons.
Ces conflits sont plus difficiles à défaire, car notre organisme s’est adapté aux événements conflictuels. Cette adaptation est conflictuelle.
Par exemple, mon père est routier et enfant, il m’emmène régulièrement avec lui dans son camion. Un accident survient, mon père reste handicapé, moi je ne me souviens pas très bien de ce qui s’est passé. Mon père me répète depuis de ne plus monter dans un camion, car c’est trop dangereux. L’enfant enregistre que monter dans un camion est potentiellement dangereux, qu’on peut perdre son père, qu’on peut mourir. Dès qu’il entrera dans des petits espaces, il va élaborer des stratégies pour éviter d’avoir peur. Il les ancre en lui pour que ce soit un mode de vie.
Adulte, cela pourra se manifester par des peurs très diffuses dans des petites pièces. Il restera assis près de la porte, prêt à sortir…

Des expériences de neurobiologie montrent que pendant la phase in utero le futur bébé garde la mémoire de ce qui se passe. Si la mère aime écouter de la musique classique pendant sa grossesse, le nouveau-né s’apaisera avec cette même musique. S’il écoute du Rock, il sera agité.
En revanche, si la mère aime et écoute du rock pendant sa grossesse, le nouveau-né s’apaisera avec cette même musique, mais pas avec du classique.
Ici le fœtus s’adapte en terme de bon ancrage.
Un patient avait des acouphènes. Il a découvert que sa mère, pendant sa grossesse, s’est cachée et a été traumatisée par les bombes. Dans son ressenti, ce patient perçoit ces acouphènes « comme des bombes ».
Les prédicats organiques sont des mots, des images utilisées pour décrire une situation, mais qui ne correspond pas à la réalité des faits.
Exemple : j’ai un appétit de loup, j’ai la tête dure comme du bois.
Nous allons utiliser ces éléments pour aller chercher la nature du conflit, car nous utilisons toujours les mots exacts de l’événement traumatisant.

Les conflits transgénérationnels représentent les conflits biologiques de nos ancêtres. Si ce n’est pas possible de résoudre le conflit au niveau de leur génération, ils le transmettent dans les gènes pour le résoudre à la génération suivante. C’est simplement le marquage d’un conflit au niveau transgénérationnel.
Sans nos parents, nous ne pourrions pas survivre, car biologiquement, il faut faire l’amour pour créer dans notre devenir et ceci quelque soit nos états d’âmes, ce qu’ils ont fait ou pas fait.
Aller voir la conflictologie de nos ancêtres nous permet d’augmenter nos choix.

Questions des participants
Quelle est l’origine d’un conflit ?

Je ne sais pas. Le patient est le seul maître de sa guérison. Le thérapeute est simplement là pour écouter ce qui se dit dans sa biologie.
Un élément important de mon travail est que le patient possède son histoire. S’il exprime sa vérité complète, les symptômes disparaissent à 100 %.
Une question essentielle : qu’est-ce que ça change dans ma biologie ? Remonter du plus récent au plus ancien.
Il est très facile de dénouer un conflit récent, s’il est suffisamment raconté. C’est la thérapie salon-thé. Nous racontons à nos amis ce qui s’est passé pour nous.
Les conflits programmants et structurants sont plus difficiles à libérer. En effet, l’élément déclenchant nous rappelle une partie de l’histoire mais pas la totalité.
Il est parfois difficile de défaire à 100 %. Les personnes ayant des symptômes chroniques vont souvent voir de nombreux praticiens. Cela correspond à leur histoire conflictuelle.

Pour déceler précisément un conflit, nous utilisons des protocoles qui sont des étapes de travail pour aller chercher une histoire ou un conflit.
Par exemple : vous dessinez les yeux fermés votre douleur corporelle.
Puis vous ouvrez les yeux. Votre dessin ne ressemble pas du tout à ce que vous imaginiez. Il révèle des éléments de votre conflit. En parlant du symptôme, nous parlons du conflit.
Par exemple :
La naissance est très souvent traumatisante. On ne sait pas vraiment à quel moment cet événement va se répercuter à l’extérieur.
Une personne avait des douleurs à la tête, elle était allergique aux sons. C’était relié aux sons de la naissance. Sa mère avait été paniquée car elle avait accouché en urgence.
La finesse du praticien est d’entendre ces ressentis.

En quoi la connaissance de sa naissance va libérer la personne ?
Les hommes sont capables par la connaissance de changer les choses ; à la différence des animaux dont la biologie ne change pas au cours de la vie.

Pour modifier son programme, l’homme doit rentrer dans ce qui se passait à ce moment-là. Il va faire le lien entre ce qui se passe dans le présent et le passé.

Des mémoires conflictuelles sont contenues dans la phase in utero et dans le projet sens. Le projet sens représente les objectifs des parents sur leurs enfants.
L’enfant sera imbibé par ce projet et va en faire son objectif de vie.
Par exemple, si les parents ont manqué de nourriture, il se peut que l’enfant devienne épicier. Il matérialise ce programme. Si l’enfant est d’accord avec ce programme, alors il n’y a pas de conflit. S’il n’est pas d’accord avec ce programme, il va se sentir limité par celui.

On dit souvent que le premier enfant est conçu par accident, le deuxième pour accompagner le premier, et le troisième, car on a manqué la contraception.
Le projet sens est plutôt inconscient. Il est impossible de ne pas avoir de projet.

Les phobies peuvent-elles être soignées grâce au décodage biologique ?
Les techniques en décodage sur les phobies fonctionnent bien.
D’abord il faut débloquer le présent face aux conflits qui reviennent régulièrement.
Trouver les conditions avec lesquelles les phobies se mettent en place permet d’avancer.
Faire des séances pendant une période phobique aussi.
Dans une phobie, il y a un programme qui se met en place. Il faut défaire la peur de la peur. Comprendre les conditions de démarrage d’une phobie.
Comprendre comment cela a commencé.
Agir sur le comportement n’est pas suffisant en terme de remise à zéro des compteurs.

Que penser de l’EMDR ?
C’est une technique post-traumatique. Elle marche assez bien pour des événements récents et un peu moins bien pour des événements anciens. C’est un bon outil parmi d’autres. On pourrait aussi citer : l’hypnose, la systémie, etc…

On a déjà les connaissances de l’origine du conflit en soi. On a toujours les origines. Si on a des conflits en soi, on les connaît. Quand il y a conflit, il y a aussi un remède.
Peut-on envisager une situation sans conflit ? C’est impossible, car les conflits sont une stimulation de la conscience et de la vie.
Aujourd’hui on sait que de mini infarctus du myocarde sont dus à de petits conflits qui ont pu être réglés. Un gros conflit génère un gros infarctus.
Suite à une discussion avec un chercheur spécialiste dans l’infarctus, il semblerait que tout au long de notre vie ces petits infarctus donnent un message à notre physiologie qu’il est possible de s’en sortir sans trop de problème. Celui qui n’en a jamais eu est plus exposé aux conséquences d’un infarctus important.

Faire un bilan conflictuel (qu’est-ce qui s’est activé en nous et par rapport à quoi ?) permet de grandir. L’hygiène conflictuelle permet de décristalliser cet inconscient biologique pour le transformer en énergie libre de conscience et augmenter la qualité relationnelle et notre qualité d’être.

Protocole de l'allergie

resource of life by oOReinOo 764bee5dac4c469f44ade5760b938031.jpgAfin de mieux comprendre votre allergie, voici les étapes d'un protocole qui vous aidera dans votre recherche. J'utilise volontairement la 1e personne afin que vous puissiez mieux vous plonger dans vos sensations intérieures.


1. Pour étudier toutes les circonstances dans lesquelles mes symptômes se manifestent, je prends :

  • Le lieu (environnement)

 

  • La personne

 

  • La nourriture

 

  • Le moment de la journée

 

  • La saison


Je note sur un carnet de nouvelles informations. Durant cette étape, je souligne les circonstances qui se répètent.
Lorsque vous avez identifié l'aspect spatio-temporel de cette allergie, passez à l'étape suivante.

Note : si vous avez plusieurs allergies, traitez-en une en suivant toutes les étapes proposées. Ensuite, vous traiterez les suivantes, une à chaque séance.

2. Maintenant, je connais mon allergène. À présent, j'affine ma recherche.
Cet allergène me renvoie peut-être à autre chose. Par exemple

  • Un jeu de mot: cyprès = si proche = conflit de séparation

 

  • Homonyme: rose = prénom = décès de ma grand-mère = conflit de perte

 

  • Association d’idées = acariens = lit = relation sexuelle = conflit sexuel



Il peut être nécessaire de préciser encore ma recherche :
Exemple a) allergie au parfum.
Quel parfum a été pour la première fois inacceptable ? Le parfum de ma mère = conflit avec la mère
Exemple b) : le chocolat.
Lequel ? Chocolat noir. Quelle marque ? Buck. D'où vient-il ? Suisse.
Que s'est-il passé en relation avec ces termes ? Séparation de mes parents : l'un habite la Suisse, l'autre la France.

Comprenez bien que cette deuxième étape a pour objectif de clarifier la sous-tonalité de l'allergène. Si vous l'avez trouvée, passez maintenant à l'étape suivante.

3. Durant cette étape, je rentre dans mon ressenti biologique (en contact avec toutes mes sensations corporelles, mes émotions, etc.).

  • Depuis quand ai-je démarré ces symptômes reliés à …(allergène) ?

 

  • Je laisse venir à moi l'âge, l'année, le mois et peut-être le jour.

 

  • Que s'est-il passé durant cette période que j'ai vécue dans l'isolement et le non-dit ?

 

  • Séparation, déménagement, décès, accident ... ?

 

  • J'identifie la nature du conflit dans lequel ma biologie est restée un peu « coincée »



4. Maintenant, je réponds à ces questions en écrivant largement mes réponses, mes commentaires et tout ce qui me vient.

  • À cette époque, j'aurais aimé dire ...

 

  • À ce moment-là, j'ai ressenti à l'intérieur de moi ...

 

  • Durant cette période, j'ai vu …

 

  • Durant cette période, j'ai entendu ...

 

  • Afin de ne pas être en conflit, j'ai préféré ...

 

  • En fait, si je suis vraiment sincère avec moi-même, j'aurais préféré ...

 

  • À ce moment-là, j'aurais eu besoin de...

 

  • Important : prenez tout votre temps pour répondre à chaque question. N'hésitez pas à vous répéter plusieurs fois la même question comme pour vider un sac trop longtemps « oublié ». Des émotions peuvent surgir ; laissez-les sortir.

 

  • Ce qui s'exprime à l'extérieur n'a plus besoin de s'imprimer à l'intérieur.

 

  • Si cette phase vous paraît trop difficile, trouvez quelqu'un qui puisse vous écouter avec bienveillance.



5. Réorganisation

  • Selon ce qui s'est passé dans la phase 4., vous pouvez vous sentir groggy, bizarre ou avec la tête un peu lourde. C'est normal. Vous êtes en train de vous réorganiser au niveau cérébral. Vous êtes en convalescence. Quelquefois, les symptômes s'aggravent pour disparaître ensuite. Soyez confiant. Faites confiance à votre inconscient biologique.

 

  • Quelquefois, plusieurs séances sont nécessaires (refaire alors les étapes de 1 à 5). Si, néanmoins, tout vous paraît trop difficile à mettre en oeuvre, n'hésitez pas, faites-vous aider.

 

  • En conclusion : certaines allergies sont réelles (substance), d'autres symboliques (belle-mère...). Quoi qu’il en soit, elles ne sont que la justification d'un trouble non compris. Par définition, l'ennemi que l'on regarde à l'extérieur de soi n'est que le reflet de notre inconscient biologique qui nous envoie le message: « attention danger ! ». En découvrant notre fonctionnement, cela nous permet de reprendre la responsabilité de notre histoire.


Ne serait-ce pas une définition de notre liberté ?

Philippe Lévy - Cause et Sens n°5

Protocole

Life_in_the_Subworld_by_iumazark.jpgLa plupart des protocoles en décodage biologique s'appuient sur le ressenti. Il vous sera profitable d'être à l'aise avec vos émotions, de connaître le chemin qui mène vers la conscience de votre ressenti et son expression.

Un ressenti est un état d’être interne différent des mots que nous utilisons pour le décrire.

1. Un moment agréable

Je me rappelle un moment agréable qui s’est passé ce matin, la semaine dernière ou durant les fêtes de fin d’années. Au fur et à mesure que j’accède à ces souvenirs, me reviennent des détails extérieurs (quand, qui, la couleur des murs, les personnes autour, le climat, etc). Jusqu’à ce qu’un bien-être m’envahisse…Il s’agit là de ressentis positifs. Me les rappeler les amplifie.

Faites-en l’expérience…

2. Un souvenir désagréable

Maintenant, je me souviens d’un conflit récent ou d’une dispute que j’ai eue. Avec qui était-ce ? Quand cela s’est-il passé ? Quelles étaient les couleurs ou les personnes autour de moi, etc. Qu’est-ce qui se passe en moi ?

Quel est le mot le plus juste, le plus exact, exprimant ce que je ressens ?

Comment se caractérise ma sensation de mal-être ? Un serrement à la gorge, une douleur au ventre ?

Si cette sensation avait une forme, quelle serait-elle ?

Si cette sensation avait une densité, quelle serait-elle ?

Si cette sensation avait une couleur, quelle serait-elle ?

Après avoir fait cela, voyagez dans votre ressenti :

Que se passe-t-il maintenant ?

Souvent, le mal-être augmente provisoirement puis diminue et s’arrête. Le bien-être ou la détente s’établit.

Malheureusement, notre tendance « naturelle » est de tout stopper au moment où le mal-être augmente…comme il s’agit là d’un ressenti négatif, c’est en le contractant qu’il peut se modifier et s’éliminer.

Ainsi, le ressenti positif se conserve et s’apprécie alors que le ressenti négatif s’évanouit.

Débloquer une douleur physique

 
Ce protocole part du principe que ce qui est insupportable pour le cerveau, c’est l’absence de référence !!
Mettre en mots sa douleur, en la situant sur une échelle d’importance, est déjà très guérissant en soi. Il faudra aider le patient à décrire exactement ce qui se passe. La description se transformera tout au long de la séance. Dirigez le patient vers son ressenti. Utilisez les caractéristiques suivantes afin de mieux décrire les sensations.
 
Exemples : douleur battante, décharge électrique, en éclair, coups de marteau, piqûre, coup de poignard, pincement, serrement, compression, écrasement, en étau, étirement, déchirure, torsion, arrachement, chaleur, brûlure, froid, lourdeur, engourdissement, etc..
 
Etapes du protocole :
Où se trouve la douleur ?
Quand est-elle apparue pour la première fois ?
Demandez au patient de décrire cette douleur : « c’est comme… »
Quelle est sa forme ?
Quelle est sa couleur ?
Quelle est sa densité ?
 
Une description précise et exacte permettra de conduire au conflit précis et exact.
 
Qu’est-ce qui aggrave cette douleur ? (C’est ce qui déclenche le conflit)
Qu’est-ce qui soulage cette douleur ? (C’est ce qui éloigne du conflit)
Définir une échelle d’intensité allant de 0 (absence de douleur) à 10 (insupportable). Cette échelle va permettre d’évaluer les changements de perception que le patient a de sa douleur.
 
S’il y a persistance de la douleur, c’est qu’il y a présence d’un Bio-choc programmant plus ancien.
Auquel cas, il faut défaire l’impact émotionnel.
 
Demandez alors :
Avez-vous déjà eu un choc qui ressemble à ces sensations de douleur ?
Si oui, quand était-ce ?
Où était-ce ?
Que s’est-il passé ?
Qu’avez-vous ressenti à ce moment là ?
Qui était avec vous ?
….
Continuez jusqu’à ce que le ressenti émotionnel et la douleur diminuent.
 

Extrait de « Les protocoles de retour à la santé », co-écrit par Philippe Lévy et Christian Flèche

Ecole de décodage biologique

Elixir_Of_Life_by_otep.jpgLa phylogenèse est le développement des espèces au cours de l’évolution. L’ontogenèse est le développement d’un individu de la fécondation à l’âge adulte. L’évolution est l’ensemble des changements subis au cours des temps géologiques par les lignées animales et végétales, ayant eu pour résultat l’apparition de formes nouvelles. De nombreuses théories, par le passé, ont été développées quant au processus exact des modalités de ces changements.

La vie animale sur la Terre a commencé par l’apparition d’organismes unicellulaires. Ces organismes, déjà très complexes au regard de ceux qui les ont précédés (bactéries primitives, bactéries phototrophes, cellules végétales) restent cependant dans un fonctionnement très archaïque qui constituent une première grande étape : respirer, se nourrir et éliminer les déchets, le tout, pour se reproduire. On dirait en effet que la Vie n’a d’autres fins que de se perpétuer, que ce programme contenu dans l’ADN nucléaire de chaque cellule doit être reconduit, directement ou indirectement. Selon toute vraisemblance, cette première cellule animale naît d’une matrice énergétique chaude et humide. Puis la Vie invente, sans doute par le jeu des mutations, la reproduction sexuée : deux polarités se distinguent, deux polarités irrésistiblement attirantes l’une pour l’autre puisque l’une contient ce dont l’autre a besoin pour se reproduire et vice-versa. Existe-t-il meilleure invention pour diversifier l’expression de cette Vie ? Pour la rendre toujours plus performante ? C’est ainsi que l’être humain commence sa Vie, dans un milieu énergétique chaud et humide : un spermatozoïde irrésistiblement attiré par un ovule se réorganisent intimement jusqu’à former un œuf, c'est-à-dire la fusion des deux polarités complémentaires, la fusion de deux ADN, la fusion de deux programmes. De cette fusion naîtra un individu dont le capital génétique unique porté par son ADN sera le résultat d’un brassage ayant offert 70 mille 400 milliards de possibilités ! Au cours de l’évolution – cependant nous sommes encore à l’époque précambrienne – les êtres unicellulaires vont s’organiser en colonies. De mutations en milliards d’années, cette colonie deviendra un organisme pluricellulaire. C’est-à-dire que chacune des cellules jusqu’alors indifférenciée, va s’organiser en tissus et se spécialiser dans une fonction particulière dans le but unique de survivre et pérenniser l’espèce. Il y aura ainsi des êtres primitifs mais déjà hautement spécialisés, pourvus d’un tube digestif, d’un appareil rudimentaire respiratoire (on est toujours dans l’eau) et d’une enveloppe protectrice. Cette enveloppe, qui pourra prendre toutes sortes d’apparences, représente la deuxième grande étape : se protéger dans un milieu souvent extrêmement hostile.

L’étude embryologique de l’être humain nous raconte la même histoire avec une différence : l’une se déroule sur au moins deux milliards d’années, l’autre sur quelques jours. En effet, l’œuf va se diviser, par mitose, en 2 cellules, puis 4, puis 8, puis 16 et enfin 32 cellules. En quatre jours nous avons cet ensemble de cellules, toutes identiques, appelé morula. La morula se creuse alors d’une cavité et constitue la blastula. C’est à ce moment qu’intervient la première grande étape de différenciation : les cellules de « l’extérieur » et celles de « l’intérieur » se différencient et s’organisent en 2 feuillets distincts, destinés pour l’un à donner naissance aux principaux tissus de l’embryon, et pour l’autre, à une sorte d’annexe qui l’enveloppera et le protègera, l’amnios. Arrive l’ère primaire avec l’apparition des premiers vertébrés. Jusqu’à présent, nous parlions d’animaux invertébrés, le seul tissu qui pouvait éventuellement leur donner de la solidité étant leur enveloppe protectrice quand celle-ci devenait une carapace ! Les vertébrés sont, eux, pourvus d’une structure interne qui leur donne une certaine rigidité et une réelle possibilité de se mouvoir. Même si, et c’est le cas pour les poissons, cette structure interne que l’on appelle la corde est loin d’avoir la complexité de notre colonne vertébrale, elle n’en reste pas moins son ancêtre. L’apparition de cette structure interne qui permet de se mouvoir pour chercher sa nourriture ou échapper aux prédateurs constitue la troisième grande étape de l’évolution. Jusqu’au milieu de l’ère primaire, ces vertébrés restent exclusivement aquatiques, ce milieu leur apportant toutes les ressources indispensables. C’est le cas également de notre embryon qui se développe dans le liquide amniotique, lui apportant également toutes les ressources indispensables…et il en a besoin car d’extraordinaires transformations vont se produire : Arrive le stade de la gastrulation où se mettent en place les 3 principaux types de tissu de l’embryon avec l’endoderme, le mésoderme et l’ectoderme. Se dessine alors la ligne primitive ou va s’ébaucher la corde dorsale (eh oui ! comme les poissons), laquelle deviendra la colonne vertébrale. Nous sommes à ce stade, aux environ du 21ème jour et pendant à peu près 260 jours, cet embryon n’aura de cesse de se développer pour enfin sortir de l’eau ! Au milieu de l’ère primaire, la Terre n’offre pas beaucoup de sécurité : alors qu’elle était pratiquement recouverte d’eau, elle se met à avoir de drôles de climats, des éruptions volcaniques majeures, des tremblements terrifiants. Nous rentrons dans l’ère secondaire, des continents émergent, et les animaux marins, peut-être attirés par cette nourriture verdoyante et sucrée que propose la terre, se mettent à sortir de l’eau. Ils s’appellent les amphibiens puis les reptiles. Leur système nerveux se complexifie, de l’état de chaînes nerveuses et de « lobes » il devient un cerveau, parfois volumineux, réduit toutefois à ce qui serait l’équivalent de notre tronc cérébral. C’est avec l’apparition des oiseaux que se développera le cervelet et avec celle des mammifères que ce cerveau possèdera un tronc cérébral, un cervelet, une moelle ou substance blanche et un cortex, rudimentaire pour les mammifères primitifs, et se complexifiant considérablement avec l’apparition des primates. Nous entrons alors dans l’ère tertiaire. Le développement du cortex correspond à la quatrième grande étape de l’évolution qui ne va cesser de devenir de plus en plus performante avec l’évolution de l’être humain : elle permet d’être en relation avec ses semblables et de communiquer. Un autre stade important intervient maintenant : la neurulation. Il va structurer le système nerveux à partir de l’ectoderme. En même temps, la corde dorsale se verra entourée de structures osseuses formant les vertèbres, tandis que les tissus voisins édifieront petit à petit les masses musculaires, les os et le sang. L’embryon devient alors un fœtus, il respire à l’aide de « branchies », il est nourri à la demande par l’intermédiaire du placenta, il est bien protégé dans sa poche amniotique et communique déjà intensément avec sa mère qui reste toutefois une partie de lui-même. Il continue de se développer, chacune de ses cellules se spécialise de plus en plus, il commence à se mouvoir dans son milieu aqueux mais arrive un moment où cet espace n’est vraiment plus assez grand. Arrive un moment où il a peut-être envie de goûter les substances sucrées de la Terre . Mais à l’instar des animaux du secondaire, ce n’est pas parce qu’il sort de l’eau, dans un climat parfois apocalyptique, que son développement est pour autant terminé. Un évènement majeur marque la fin de l’ère secondaire et le passage à l’ère tertiaire : la disparition des dinosaures (chute d’une très grosse météorite pour les uns, énorme éruption volcanique pour les autres…). Cela s’accompagne d’un bouleversement climatique majeur et la flore comme la faune vont subir de très profondes modifications. Les dinosaures et la plupart des autres grands reptiles ayant disparu, le champ libre est laissé au développement des mammifères. Les espèces se diversifient et la famille des primates (dont l’Homme fait partie) devient florissante. Dans certaines espèces, le volume crânien s’accroît de façon spectaculaire. Certains vont opter pour la vie arboricole, ils donneront naissance aux singes actuels. D’autres s’orientent vers la marche bipède et c’est pendant la dernière partie de l’ère tertiaire qu’apparaissent les Australopithèques, ancêtres des futurs Hominidés. Outre les constatations anatomiques que la structure du bassin et la position du trou occipital, qui marque l’implantation du crâne sur les vertèbres, les apparentent à l’homme, les découvertes archéologiques mettent en évidence l’existence d’une « industrie » qui témoigne d’une utilisation différente de leur cerveau. Et en effet, leur cortex ne va pas cesser de se développer jusqu’à aujourd’hui. Comment s’effectue ce développement ? Le cortex ou matière grise est formé de neurones disposés en couches corticales successives, le tout soutenu par des cellules gliales. Les neurones sont connectés entre eux par des synapses, et on sait aujourd’hui que le réseau synaptique ainsi formé, d’une extraordinaire plasticité, représente l’inscription de l’expérience. Cette plasticité est regardée comme étant à la base des mécanismes de la mémoire et de l’apprentissage. Lorsque le nourrisson sort de la poche des eaux, lorsqu’il naît, il possède déjà un cortex bien élaboré, fruit de son activité intra-utérine présente mais aussi de la lente évolution des espèces, inscrite génétiquement dans son « programme ». Ainsi, les grandes lignes de l’architecture neuronale et connexionnelle du cortex cérébral se mettent en place avant la naissance. Néanmoins, la formation des synapses est loin d’être achevée et près de 50% des synapses de l’adulte se forment après la naissance. Autour de la naissance, deux millions de synapses se mettent en place par minute ! Puis celles-ci atteignent un pallier mais ne cessent de se réorganiser, en fonction des expériences vécues, jusqu’à la mort. D’autre part, la plupart des fonctions, entre autres, digestive, immunitaire, motrice, ne seront pas complètement opérationnelle avant 3 ans, voire plus. Il ne gagnera sa verticalité qu’après avoir exploré son environnement à quatre pattes, tout comme la plupart des mammifères. Tout apprentissage nécessitera pour lui différentes étapes, parfois même, ce qui pourrait ressembler à des échecs ! Des prises de direction, puis des changements de direction… Tout comme l’image que nous laisse l’histoire de cette longue évolution de la Vie. Il passera également sa vie à revisiter son passé : l’adolescence pour remettre un peu d’ordre dans ses synapses, témoins de l’expérience de son enfance, afin d’acquérir sa maturité sur de bonnes bases… Et, si ce n’est pas suffisant, la Vie, à chaque instant lui offrira de se confronter à la difficulté non encore dépassée. Il lui faudra en réalité environ 20 années pour parvenir à la maturité dite « neuronale », l’âge adulte, 20 années d’apprentissage, colorées parfois d’extase, parfois de larmes, de joie, d’amertume…de toutes les variantes possibles des émotions qu’il apprendra dans son corps pour que son cerveau les encode, les répertorie, les reconnaisse. Durant ces vingt ans, il aura à perdre l’illusion de sa toute puissance. Serait-ce un clin d’œil compatissant à l’absolue et définitive disparition des dinosaures… ? Énormes, tout puissants, mais devant s’effacer dans l’impossibilité d’exister dans un environnement incompatible avec leur monstruosité. Mais en quoi la mise en évidence de cette analogie est-elle si importante au regard du Décodage Biologique ?

La Vie tout au long de ces milliards d’années s’est organisée autour de 4 grandes étapes successives, dans l’objectif d’assurer la survie de l’espèce, donc de l’individu : 1- Assurer les fonctions vitales de l’organisme, à savoir, respirer, se nourrir et éliminer les déchets, se reproduire. 2- Se protéger des probables agressions de l’environnement. 3- Se déplacer et se servir de sa puissance musculaire, voire de la confronter. 4- Se tenir debout, fabriquer des outils et communiquer avec ses semblables en ayant conscience d’avoir une Identité.

Nous, êtres humains, véhiculons et expérimentons la mémoire depuis notre conception ces quatre grandes étapes.

Devant un conflit, quel qu’il soit, la Vie qui nous anime et qui a vocation de se perpétuer, va inventer une solution biologique d’adaptation, comme Elle l’a toujours fait au cours de l’évolution des espèces. Cette solution d’adaptation va nous apparaître paradoxalement comme une maladie, un symptôme, une répétition d’échecs…

Par ailleurs, lorsqu’une maladie se déclare, le Docteur Hamer a mis en évidence l’existence de foyers d’activité dans le cerveau (Foyers de Hamer ou Cibles). Ces foyers se répartissent dans quatre parties bien définies : 1- Le Tronc Cérébral 2- Le cervelet 3- La moelle ou substance blanche 4- Le cortex On est obligé de constater l’évidente analogie chronologique de l’apparition de ces différents développements du cerveau (la phylogenèse) avec les quatre grandes étapes de l’évolution…et donc avec les quatre grandes familles de conflits. Et, se référant à l’ontogenèse, on constate également que les Cibles situées dans le Tronc Cérébral correspondent à des organes dont l’origine embryologique est l’Endoderme ; ceux ayant leur Cibles dans le cervelet et dans la moelle ont pour origine le Mésoderme et ceux ayant leur Cible dans le cortex ont pour origine l’Ectoderme. Les organes issus du Mésoderme ont deux caractéristiques : soit ils sont proches physiquement et biologiquement des organes archaïques de survie, régis par le système neurovégétatif, qu’ils protègent et le Dr Hamer les a rattachés au Mésoderme dit « ancien » soit ils sont proches des organes liés à la vie consciente et volontaire, régis par le système nerveux cérébro-spinal et sont rattachés au Mésoderme dit « nouveau ».

Marie José Dal Zotto