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02/04/2009

Extraits d'une conférence par Philippe Lévy - Paris 2006

Vertical_Limit__Wallpaper_by_Isilmetriel.jpgLe décodage biologique est d’une façon simple l’interaction entre le corps et l’esprit. Il diffère des méthodes psychosomatiques. Selon celles-ci, le stress est un facteur de maladie. Si nous l’enlevons, il n’y a plus de maladie. La maladie touche de façon arbitraire les organes. Le décodage biologique va plus loin dans la compréhension du sens de l’endroit de l’organisme touché par la maladie.

La maladie est l’adaptation de notre corps à un choc.
Par exemple, j’ai un accident de voiture et je me tape l’épaule gauche contre la portière. Au moment du choc, j’aurais un premier ensemble de perceptions.
Après l’accident, et à chaque fois que je prendrais la voiture, je pourrais ressentir une appréhension ayant une résultante sensorielle et physique unique pour chaque personne. L’une des solutions d’adaptation de mon épaule peut être de se contracter. Ce peut être aussi la couleur rouge de la voiture ; je développe alors une croyance que le rouge est dangereux. La vision peut être affectée et une diminution de l’acuité visuelle peut être observée pour permettre de m’éloigner du danger.

Un autre exemple évocateur est l’allergie aux crustacées. Nous ne sommes pas tous allergiques à cet aliment. L’allergie aux crustacées n’est donc pas une condition normale. La maladie nous révèle la présence d’un élément conflictuel différent d’une loi naturelle. En décodage biologique, nous tentons de comprendre ce qu’est un élément conflictuel. Une femme mange des crustacées au restaurant avec son ami et il lui annonce qu’il la quitte. Cette femme va associer la perte et la séparation avec ce qu’elle mange si elle n’a pas pu exprimer totalement son ressenti.
Son cerveau lui envoie l’ordre que les crustacées sont toxiques.
Si l’événement se produit plusieurs fois, le cerveau va généraliser l’information. La personne est sûre et certaine que ça se passe toujours comme ça. Elle entre alors dans un processus en boucle.
Si l’interaction entre ce qui se passe à l’extérieur et à l’intérieur de moi est conflictuelle, je rejette l’information.
Si cette interaction est reliée au bien-être, je l’accepte.

Chaque système organique est relié à un état d’être particulier. Par exemple, la nature de l’encodage dans le système locomoteur et celui dans le système digestif sera différente.

Chaque système a ses propres moyens d’évaluation. Reprécisons les fonctions du système pulmonaire. Nos poumons sont reliés à l’espace, ils servent à respirer, à faire entrer l’oxygène dans l’organisme et à être en vie.
Si le problème rencontré est lié à l’impulsion de vie ou à l’espace, l’encodage a lieu au niveau du système pulmonaire.
Une patiente toussait depuis 6 mois. Elle exprimait son impression d’avoir de l’eau dans les poumons qu’elle tentait d’éliminer grâce à la toux. Elle se souvient d’une noyade. Mais le symptôme est toujours là. Nous déterminons les déclencheurs, les voici : sa voisine maniaque verse chaque jour de l’eau sur le palier. La patiente a peur chaque fois qu’elle sort de chez elle de glisser sur le parquet. Ce sont ces petits stress qui ont fait sa pathologie chronique.

Il y a deux façons d’encoder un choc :
-    Soit l’événement très fort et stressant vient d’avoir lieu, nous l’encodons alors selon la nature de notre perception de cet événement.
-    Soit l’événement est déjà inscrit dans notre histoire et une même situation actuelle répétitive stimule cet encodage sur un même organe, fragilisé par cette collection de conflits.

Les différents types de conflits de notre histoire
Entre 20 ans et notre mort, nous rencontrons les conflits d’expériences de vie (conflits déclenchants)
Ce sont les deuils, les accidents, les séparations, etc. Si nous ne parvenons pas à partager autour de nous le mal-être généré par ces événements, nous pouvons nous sentir désarmés et enclins à l’introversion. Cette énergie que nous ne pouvons pas exprimer à l’extérieur s’encode à l’intérieur de notre corps selon la spécificité de notre ressenti.

Les conflits programmants
sont reliés à la première fois où quelque chose s’est passé dans l’inconscient biologique. À ce moment-là, une croyance s’est organisée autour de cet événement. La croyance et le choc génèrent les cycles conflictuels.

Les conflits structurants sont reliés à la petite enfance. Ils vont marquer notre construction neurologique, jusqu’à une vingtaine d’années pour les filles et vingt-cinq ans pour les garçons.
Ces conflits sont plus difficiles à défaire, car notre organisme s’est adapté aux événements conflictuels. Cette adaptation est conflictuelle.
Par exemple, mon père est routier et enfant, il m’emmène régulièrement avec lui dans son camion. Un accident survient, mon père reste handicapé, moi je ne me souviens pas très bien de ce qui s’est passé. Mon père me répète depuis de ne plus monter dans un camion, car c’est trop dangereux. L’enfant enregistre que monter dans un camion est potentiellement dangereux, qu’on peut perdre son père, qu’on peut mourir. Dès qu’il entrera dans des petits espaces, il va élaborer des stratégies pour éviter d’avoir peur. Il les ancre en lui pour que ce soit un mode de vie.
Adulte, cela pourra se manifester par des peurs très diffuses dans des petites pièces. Il restera assis près de la porte, prêt à sortir…

Des expériences de neurobiologie montrent que pendant la phase in utero le futur bébé garde la mémoire de ce qui se passe. Si la mère aime écouter de la musique classique pendant sa grossesse, le nouveau-né s’apaisera avec cette même musique. S’il écoute du Rock, il sera agité.
En revanche, si la mère aime et écoute du rock pendant sa grossesse, le nouveau-né s’apaisera avec cette même musique, mais pas avec du classique.
Ici le fœtus s’adapte en terme de bon ancrage.
Un patient avait des acouphènes. Il a découvert que sa mère, pendant sa grossesse, s’est cachée et a été traumatisée par les bombes. Dans son ressenti, ce patient perçoit ces acouphènes « comme des bombes ».
Les prédicats organiques sont des mots, des images utilisées pour décrire une situation, mais qui ne correspond pas à la réalité des faits.
Exemple : j’ai un appétit de loup, j’ai la tête dure comme du bois.
Nous allons utiliser ces éléments pour aller chercher la nature du conflit, car nous utilisons toujours les mots exacts de l’événement traumatisant.

Les conflits transgénérationnels représentent les conflits biologiques de nos ancêtres. Si ce n’est pas possible de résoudre le conflit au niveau de leur génération, ils le transmettent dans les gènes pour le résoudre à la génération suivante. C’est simplement le marquage d’un conflit au niveau transgénérationnel.
Sans nos parents, nous ne pourrions pas survivre, car biologiquement, il faut faire l’amour pour créer dans notre devenir et ceci quelque soit nos états d’âmes, ce qu’ils ont fait ou pas fait.
Aller voir la conflictologie de nos ancêtres nous permet d’augmenter nos choix.

Questions des participants
Quelle est l’origine d’un conflit ?

Je ne sais pas. Le patient est le seul maître de sa guérison. Le thérapeute est simplement là pour écouter ce qui se dit dans sa biologie.
Un élément important de mon travail est que le patient possède son histoire. S’il exprime sa vérité complète, les symptômes disparaissent à 100 %.
Une question essentielle : qu’est-ce que ça change dans ma biologie ? Remonter du plus récent au plus ancien.
Il est très facile de dénouer un conflit récent, s’il est suffisamment raconté. C’est la thérapie salon-thé. Nous racontons à nos amis ce qui s’est passé pour nous.
Les conflits programmants et structurants sont plus difficiles à libérer. En effet, l’élément déclenchant nous rappelle une partie de l’histoire mais pas la totalité.
Il est parfois difficile de défaire à 100 %. Les personnes ayant des symptômes chroniques vont souvent voir de nombreux praticiens. Cela correspond à leur histoire conflictuelle.

Pour déceler précisément un conflit, nous utilisons des protocoles qui sont des étapes de travail pour aller chercher une histoire ou un conflit.
Par exemple : vous dessinez les yeux fermés votre douleur corporelle.
Puis vous ouvrez les yeux. Votre dessin ne ressemble pas du tout à ce que vous imaginiez. Il révèle des éléments de votre conflit. En parlant du symptôme, nous parlons du conflit.
Par exemple :
La naissance est très souvent traumatisante. On ne sait pas vraiment à quel moment cet événement va se répercuter à l’extérieur.
Une personne avait des douleurs à la tête, elle était allergique aux sons. C’était relié aux sons de la naissance. Sa mère avait été paniquée car elle avait accouché en urgence.
La finesse du praticien est d’entendre ces ressentis.

En quoi la connaissance de sa naissance va libérer la personne ?
Les hommes sont capables par la connaissance de changer les choses ; à la différence des animaux dont la biologie ne change pas au cours de la vie.

Pour modifier son programme, l’homme doit rentrer dans ce qui se passait à ce moment-là. Il va faire le lien entre ce qui se passe dans le présent et le passé.

Des mémoires conflictuelles sont contenues dans la phase in utero et dans le projet sens. Le projet sens représente les objectifs des parents sur leurs enfants.
L’enfant sera imbibé par ce projet et va en faire son objectif de vie.
Par exemple, si les parents ont manqué de nourriture, il se peut que l’enfant devienne épicier. Il matérialise ce programme. Si l’enfant est d’accord avec ce programme, alors il n’y a pas de conflit. S’il n’est pas d’accord avec ce programme, il va se sentir limité par celui.

On dit souvent que le premier enfant est conçu par accident, le deuxième pour accompagner le premier, et le troisième, car on a manqué la contraception.
Le projet sens est plutôt inconscient. Il est impossible de ne pas avoir de projet.

Les phobies peuvent-elles être soignées grâce au décodage biologique ?
Les techniques en décodage sur les phobies fonctionnent bien.
D’abord il faut débloquer le présent face aux conflits qui reviennent régulièrement.
Trouver les conditions avec lesquelles les phobies se mettent en place permet d’avancer.
Faire des séances pendant une période phobique aussi.
Dans une phobie, il y a un programme qui se met en place. Il faut défaire la peur de la peur. Comprendre les conditions de démarrage d’une phobie.
Comprendre comment cela a commencé.
Agir sur le comportement n’est pas suffisant en terme de remise à zéro des compteurs.

Que penser de l’EMDR ?
C’est une technique post-traumatique. Elle marche assez bien pour des événements récents et un peu moins bien pour des événements anciens. C’est un bon outil parmi d’autres. On pourrait aussi citer : l’hypnose, la systémie, etc…

On a déjà les connaissances de l’origine du conflit en soi. On a toujours les origines. Si on a des conflits en soi, on les connaît. Quand il y a conflit, il y a aussi un remède.
Peut-on envisager une situation sans conflit ? C’est impossible, car les conflits sont une stimulation de la conscience et de la vie.
Aujourd’hui on sait que de mini infarctus du myocarde sont dus à de petits conflits qui ont pu être réglés. Un gros conflit génère un gros infarctus.
Suite à une discussion avec un chercheur spécialiste dans l’infarctus, il semblerait que tout au long de notre vie ces petits infarctus donnent un message à notre physiologie qu’il est possible de s’en sortir sans trop de problème. Celui qui n’en a jamais eu est plus exposé aux conséquences d’un infarctus important.

Faire un bilan conflictuel (qu’est-ce qui s’est activé en nous et par rapport à quoi ?) permet de grandir. L’hygiène conflictuelle permet de décristalliser cet inconscient biologique pour le transformer en énergie libre de conscience et augmenter la qualité relationnelle et notre qualité d’être.

Commentaires

je vous contacterai bientot

Écrit par : DagueHoge | 22/11/2013

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