02/04/2009
Ecole de décodage biologique
La phylogenèse est le développement des espèces au cours de l’évolution. L’ontogenèse est le développement d’un individu de la fécondation à l’âge adulte. L’évolution est l’ensemble des changements subis au cours des temps géologiques par les lignées animales et végétales, ayant eu pour résultat l’apparition de formes nouvelles. De nombreuses théories, par le passé, ont été développées quant au processus exact des modalités de ces changements.
La vie animale sur la Terre a commencé par l’apparition d’organismes unicellulaires. Ces organismes, déjà très complexes au regard de ceux qui les ont précédés (bactéries primitives, bactéries phototrophes, cellules végétales) restent cependant dans un fonctionnement très archaïque qui constituent une première grande étape : respirer, se nourrir et éliminer les déchets, le tout, pour se reproduire. On dirait en effet que la Vie n’a d’autres fins que de se perpétuer, que ce programme contenu dans l’ADN nucléaire de chaque cellule doit être reconduit, directement ou indirectement. Selon toute vraisemblance, cette première cellule animale naît d’une matrice énergétique chaude et humide. Puis la Vie invente, sans doute par le jeu des mutations, la reproduction sexuée : deux polarités se distinguent, deux polarités irrésistiblement attirantes l’une pour l’autre puisque l’une contient ce dont l’autre a besoin pour se reproduire et vice-versa. Existe-t-il meilleure invention pour diversifier l’expression de cette Vie ? Pour la rendre toujours plus performante ? C’est ainsi que l’être humain commence sa Vie, dans un milieu énergétique chaud et humide : un spermatozoïde irrésistiblement attiré par un ovule se réorganisent intimement jusqu’à former un œuf, c'est-à-dire la fusion des deux polarités complémentaires, la fusion de deux ADN, la fusion de deux programmes. De cette fusion naîtra un individu dont le capital génétique unique porté par son ADN sera le résultat d’un brassage ayant offert 70 mille 400 milliards de possibilités ! Au cours de l’évolution – cependant nous sommes encore à l’époque précambrienne – les êtres unicellulaires vont s’organiser en colonies. De mutations en milliards d’années, cette colonie deviendra un organisme pluricellulaire. C’est-à-dire que chacune des cellules jusqu’alors indifférenciée, va s’organiser en tissus et se spécialiser dans une fonction particulière dans le but unique de survivre et pérenniser l’espèce. Il y aura ainsi des êtres primitifs mais déjà hautement spécialisés, pourvus d’un tube digestif, d’un appareil rudimentaire respiratoire (on est toujours dans l’eau) et d’une enveloppe protectrice. Cette enveloppe, qui pourra prendre toutes sortes d’apparences, représente la deuxième grande étape : se protéger dans un milieu souvent extrêmement hostile.
L’étude embryologique de l’être humain nous raconte la même histoire avec une différence : l’une se déroule sur au moins deux milliards d’années, l’autre sur quelques jours. En effet, l’œuf va se diviser, par mitose, en 2 cellules, puis 4, puis 8, puis 16 et enfin 32 cellules. En quatre jours nous avons cet ensemble de cellules, toutes identiques, appelé morula. La morula se creuse alors d’une cavité et constitue la blastula. C’est à ce moment qu’intervient la première grande étape de différenciation : les cellules de « l’extérieur » et celles de « l’intérieur » se différencient et s’organisent en 2 feuillets distincts, destinés pour l’un à donner naissance aux principaux tissus de l’embryon, et pour l’autre, à une sorte d’annexe qui l’enveloppera et le protègera, l’amnios. Arrive l’ère primaire avec l’apparition des premiers vertébrés. Jusqu’à présent, nous parlions d’animaux invertébrés, le seul tissu qui pouvait éventuellement leur donner de la solidité étant leur enveloppe protectrice quand celle-ci devenait une carapace ! Les vertébrés sont, eux, pourvus d’une structure interne qui leur donne une certaine rigidité et une réelle possibilité de se mouvoir. Même si, et c’est le cas pour les poissons, cette structure interne que l’on appelle la corde est loin d’avoir la complexité de notre colonne vertébrale, elle n’en reste pas moins son ancêtre. L’apparition de cette structure interne qui permet de se mouvoir pour chercher sa nourriture ou échapper aux prédateurs constitue la troisième grande étape de l’évolution. Jusqu’au milieu de l’ère primaire, ces vertébrés restent exclusivement aquatiques, ce milieu leur apportant toutes les ressources indispensables. C’est le cas également de notre embryon qui se développe dans le liquide amniotique, lui apportant également toutes les ressources indispensables…et il en a besoin car d’extraordinaires transformations vont se produire : Arrive le stade de la gastrulation où se mettent en place les 3 principaux types de tissu de l’embryon avec l’endoderme, le mésoderme et l’ectoderme. Se dessine alors la ligne primitive ou va s’ébaucher la corde dorsale (eh oui ! comme les poissons), laquelle deviendra la colonne vertébrale. Nous sommes à ce stade, aux environ du 21ème jour et pendant à peu près 260 jours, cet embryon n’aura de cesse de se développer pour enfin sortir de l’eau ! Au milieu de l’ère primaire, la Terre n’offre pas beaucoup de sécurité : alors qu’elle était pratiquement recouverte d’eau, elle se met à avoir de drôles de climats, des éruptions volcaniques majeures, des tremblements terrifiants. Nous rentrons dans l’ère secondaire, des continents émergent, et les animaux marins, peut-être attirés par cette nourriture verdoyante et sucrée que propose la terre, se mettent à sortir de l’eau. Ils s’appellent les amphibiens puis les reptiles. Leur système nerveux se complexifie, de l’état de chaînes nerveuses et de « lobes » il devient un cerveau, parfois volumineux, réduit toutefois à ce qui serait l’équivalent de notre tronc cérébral. C’est avec l’apparition des oiseaux que se développera le cervelet et avec celle des mammifères que ce cerveau possèdera un tronc cérébral, un cervelet, une moelle ou substance blanche et un cortex, rudimentaire pour les mammifères primitifs, et se complexifiant considérablement avec l’apparition des primates. Nous entrons alors dans l’ère tertiaire. Le développement du cortex correspond à la quatrième grande étape de l’évolution qui ne va cesser de devenir de plus en plus performante avec l’évolution de l’être humain : elle permet d’être en relation avec ses semblables et de communiquer. Un autre stade important intervient maintenant : la neurulation. Il va structurer le système nerveux à partir de l’ectoderme. En même temps, la corde dorsale se verra entourée de structures osseuses formant les vertèbres, tandis que les tissus voisins édifieront petit à petit les masses musculaires, les os et le sang. L’embryon devient alors un fœtus, il respire à l’aide de « branchies », il est nourri à la demande par l’intermédiaire du placenta, il est bien protégé dans sa poche amniotique et communique déjà intensément avec sa mère qui reste toutefois une partie de lui-même. Il continue de se développer, chacune de ses cellules se spécialise de plus en plus, il commence à se mouvoir dans son milieu aqueux mais arrive un moment où cet espace n’est vraiment plus assez grand. Arrive un moment où il a peut-être envie de goûter les substances sucrées de la Terre . Mais à l’instar des animaux du secondaire, ce n’est pas parce qu’il sort de l’eau, dans un climat parfois apocalyptique, que son développement est pour autant terminé. Un évènement majeur marque la fin de l’ère secondaire et le passage à l’ère tertiaire : la disparition des dinosaures (chute d’une très grosse météorite pour les uns, énorme éruption volcanique pour les autres…). Cela s’accompagne d’un bouleversement climatique majeur et la flore comme la faune vont subir de très profondes modifications. Les dinosaures et la plupart des autres grands reptiles ayant disparu, le champ libre est laissé au développement des mammifères. Les espèces se diversifient et la famille des primates (dont l’Homme fait partie) devient florissante. Dans certaines espèces, le volume crânien s’accroît de façon spectaculaire. Certains vont opter pour la vie arboricole, ils donneront naissance aux singes actuels. D’autres s’orientent vers la marche bipède et c’est pendant la dernière partie de l’ère tertiaire qu’apparaissent les Australopithèques, ancêtres des futurs Hominidés. Outre les constatations anatomiques que la structure du bassin et la position du trou occipital, qui marque l’implantation du crâne sur les vertèbres, les apparentent à l’homme, les découvertes archéologiques mettent en évidence l’existence d’une « industrie » qui témoigne d’une utilisation différente de leur cerveau. Et en effet, leur cortex ne va pas cesser de se développer jusqu’à aujourd’hui. Comment s’effectue ce développement ? Le cortex ou matière grise est formé de neurones disposés en couches corticales successives, le tout soutenu par des cellules gliales. Les neurones sont connectés entre eux par des synapses, et on sait aujourd’hui que le réseau synaptique ainsi formé, d’une extraordinaire plasticité, représente l’inscription de l’expérience. Cette plasticité est regardée comme étant à la base des mécanismes de la mémoire et de l’apprentissage. Lorsque le nourrisson sort de la poche des eaux, lorsqu’il naît, il possède déjà un cortex bien élaboré, fruit de son activité intra-utérine présente mais aussi de la lente évolution des espèces, inscrite génétiquement dans son « programme ». Ainsi, les grandes lignes de l’architecture neuronale et connexionnelle du cortex cérébral se mettent en place avant la naissance. Néanmoins, la formation des synapses est loin d’être achevée et près de 50% des synapses de l’adulte se forment après la naissance. Autour de la naissance, deux millions de synapses se mettent en place par minute ! Puis celles-ci atteignent un pallier mais ne cessent de se réorganiser, en fonction des expériences vécues, jusqu’à la mort. D’autre part, la plupart des fonctions, entre autres, digestive, immunitaire, motrice, ne seront pas complètement opérationnelle avant 3 ans, voire plus. Il ne gagnera sa verticalité qu’après avoir exploré son environnement à quatre pattes, tout comme la plupart des mammifères. Tout apprentissage nécessitera pour lui différentes étapes, parfois même, ce qui pourrait ressembler à des échecs ! Des prises de direction, puis des changements de direction… Tout comme l’image que nous laisse l’histoire de cette longue évolution de la Vie. Il passera également sa vie à revisiter son passé : l’adolescence pour remettre un peu d’ordre dans ses synapses, témoins de l’expérience de son enfance, afin d’acquérir sa maturité sur de bonnes bases… Et, si ce n’est pas suffisant, la Vie, à chaque instant lui offrira de se confronter à la difficulté non encore dépassée. Il lui faudra en réalité environ 20 années pour parvenir à la maturité dite « neuronale », l’âge adulte, 20 années d’apprentissage, colorées parfois d’extase, parfois de larmes, de joie, d’amertume…de toutes les variantes possibles des émotions qu’il apprendra dans son corps pour que son cerveau les encode, les répertorie, les reconnaisse. Durant ces vingt ans, il aura à perdre l’illusion de sa toute puissance. Serait-ce un clin d’œil compatissant à l’absolue et définitive disparition des dinosaures… ? Énormes, tout puissants, mais devant s’effacer dans l’impossibilité d’exister dans un environnement incompatible avec leur monstruosité. Mais en quoi la mise en évidence de cette analogie est-elle si importante au regard du Décodage Biologique ?
La Vie tout au long de ces milliards d’années s’est organisée autour de 4 grandes étapes successives, dans l’objectif d’assurer la survie de l’espèce, donc de l’individu : 1- Assurer les fonctions vitales de l’organisme, à savoir, respirer, se nourrir et éliminer les déchets, se reproduire. 2- Se protéger des probables agressions de l’environnement. 3- Se déplacer et se servir de sa puissance musculaire, voire de la confronter. 4- Se tenir debout, fabriquer des outils et communiquer avec ses semblables en ayant conscience d’avoir une Identité.
Nous, êtres humains, véhiculons et expérimentons la mémoire depuis notre conception ces quatre grandes étapes.
Devant un conflit, quel qu’il soit, la Vie qui nous anime et qui a vocation de se perpétuer, va inventer une solution biologique d’adaptation, comme Elle l’a toujours fait au cours de l’évolution des espèces. Cette solution d’adaptation va nous apparaître paradoxalement comme une maladie, un symptôme, une répétition d’échecs…
Par ailleurs, lorsqu’une maladie se déclare, le Docteur Hamer a mis en évidence l’existence de foyers d’activité dans le cerveau (Foyers de Hamer ou Cibles). Ces foyers se répartissent dans quatre parties bien définies : 1- Le Tronc Cérébral 2- Le cervelet 3- La moelle ou substance blanche 4- Le cortex On est obligé de constater l’évidente analogie chronologique de l’apparition de ces différents développements du cerveau (la phylogenèse) avec les quatre grandes étapes de l’évolution…et donc avec les quatre grandes familles de conflits. Et, se référant à l’ontogenèse, on constate également que les Cibles situées dans le Tronc Cérébral correspondent à des organes dont l’origine embryologique est l’Endoderme ; ceux ayant leur Cibles dans le cervelet et dans la moelle ont pour origine le Mésoderme et ceux ayant leur Cible dans le cortex ont pour origine l’Ectoderme. Les organes issus du Mésoderme ont deux caractéristiques : soit ils sont proches physiquement et biologiquement des organes archaïques de survie, régis par le système neurovégétatif, qu’ils protègent et le Dr Hamer les a rattachés au Mésoderme dit « ancien » soit ils sont proches des organes liés à la vie consciente et volontaire, régis par le système nerveux cérébro-spinal et sont rattachés au Mésoderme dit « nouveau ».
Marie José Dal Zotto
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