29/12/2009
Métaphysique de la stérilité
Ma stérilité peut provenir de la non-acceptation par mes parents de ma mésalliance : obéissance inconsciente à cette non-acceptation.
Une part de moi veut un enfant, une autre, plus enfouie, se retrouve face à un interdit, une peur ou une souffrance qui m'entrave.
1er heurt : c'est ici que se structure la pensée inconsciente que si je veux faire partie du clan, je dois être conforme à, je dois m'intégrer.
Besoin existentiel de l'enfant dont dépend sa survie. Un enfant sans famille meurt : il n'a pas de quoi manger, il n'est pas protégé, il n'est pas aimé. Entre sa vie et son individualité, il choisit sa survie. (drame vécu par mes parents lorsqu'ils ont été séparés de leurs parents pendant la guerre)
Le processus d'indvidualisation ne peut intervenir qu'à partir du moment où l'individu accepte d'être autonome.
Je brise ma propre autonomie pour rester dans une psyché enfantine.
Je dépend encore des lois et valeurs de mes parents.
Je veux sortir de ces schémas souffrants et pour ce faire, je mets en place mon processu d'inividuation afin de pouvoir me donner les moyens de me réaliser.
Je dois m'affranchir de cette loyauté filiale inconsciente.
Ma stérilité peut provenir d'un refus inconscient d'enfanter dans la douleur, punition biblique = religion = croyance = mon prénom (Christine) = porter le fardeau du Christ = être avocat de toutes les causes de l'humanité
Médecine taoïste chinoise : toute maladie gynécologique vient d'une révolte du Tchong-Mo, par la difficulté de choisir entre plaisir et devoir. Conclusion sur la stérilité : "il leur reste le plaisir sexuel : le niveau de conscience n'est plus le même" = refus du devoir d'être mère (fardeau revendiqué par maman qui a sacrifié l'idée d'une carrière professionnelle, qui n'a pas eu le droit à une vie de plaisir, de rêve et impose inconsciemment à sa fille de se priver de ce devoir pour réaliser ses rêves...)
Le mythe d'Ishtar
Ishtar, déesse prédominante du Proche orient ancien (4e millénaire avant J.C), figure la vie et la mort, posant les jalons de l'archétype féminin de la mère, bienfaisante et destructrice en même temps. Suivant le cycle des saisons et pour aller chercher son fils Tammuz (végétation de la Terre), elle allait à chaque fois mener un combat dans le royaume des enfers pour le ramener à la vie. Mais pendant cette période, stérilité, désert et stagnation sévissaient et les humains "ne pouvaient même plus désirer". Le mythe met en évidence que cette déesse de l'amour est celle qui préside à tout enfantement et que sans elle, rien ne peut se renouveler, se créer, vivre.
Jean Reboul (L'impossible enfant, l'infertilité est-elle une maladie d'amour ?) parle de l'infertilité comme d'un manque d'amour. A quel manque d'amour cela me renvoie-t-il ? Le manque d'amour ressenti depuis mes 5 ans lorsque maman a cessé de me câliner . Le manque d'amour que maman a ressenti depuis la mort de sa propre mère... à l'âge de 5 ans. Une mère dont on a jamais retrouvé le corps, dont on a jamais vraiment su si elle était morte ou si elle avait disparu, un fantôme, quoi. Inconsciemment, maman m'a privée d'affection tactile pour que je devienne forte, comme elle l'est elle-même devenue à la mort de sa mère. J'ai compris longtemps après, au cours de ma psychanalyse, que c'était un acte d'amour inconscient. Mais à l'insu de son plein gré, elle a généré chez moi un tel manque que j'ai développé des comportements addictifs dont je tente aujourd'hui de m'affranchir pour grandir. Quelle souffrance de devenir adulte ! Mais c'est aussi un souffrance que de rester dans sa psyché enfantine et se maintenir dans une dépendance affective et financière par peur de la séparation, de la mort.
Ishtar est aussi la déesse des ténèbres, elle était l'archétype qui régnait sur l'inconscient. Son absence dans mon inconscient me parle d'un amour occulté, non vécu, absent. Que peut-on construire sur le rien ? Sans l'investissement des parents, l'enfant ne sent pas qu'il existe, alors devenu adulte, comment peut-il concevoir lui-même ?
Le mythe d'Ishtar fait apparaître une mère dévastatrice pleurant la perte d'un être cher et se retrouve dans ses enfers intérieurs.
Cette mère transmet son deuil à sa fille, qui porte ce deuil en étant incapable d'enfanter.
Notes prises suite à la lecture de l'ouvrage "Stérilité Infertilité" d'Elli Mizikas - n° 15 de l'encyclopédie Bérangel des états d'âme à l'origine de nos maladies
16:44 Publié dans Décodage biologique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
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