Les 4 Fantastiques et le surfer d'argent

Vu pendant le vol Londres-Hong Kong le second volet des aventures de Red Richards, Ben Grimm, Johnny et Jane Storm : intéressant au point de vue des effets spéciaux et de la découverte du Surfer d'argent, mais plutôt plat concernant le scénario. Juste de quoi se divertir pendant le trajet.

(Le plastique c'est fantastique)

Dernières heures à Denver

Gravé sur DVD un de mes films culte rediffusé sur CanalSat cette semaine, ce qui m'a permis de revoir le trop sexy Andy Garcia alias Jimmy The Saint, entouré d'un casting éblouissant : le démoniaque Christopher Walken, la goth chick Fairuza Balk, Steve Buscemi le nettoyeur, et Christopher Lloyd revenu du futur en vieux truand.

(Andy, dis-moi oui)

Zathura, une aventure spatiale

Vu ce week-end ce film qui m'a fait penser à "Jumanji", et pour cause, il est adapté d'un roman du même auteur et tourné par le même réalisateur ! En dépit qu'il soit de prime abord destiné à un public de 7 à 77 ans, avec un Tim Robbins qui a sans doute fait plaisir à ses enfants en interprétant le rôle du père divorcé un peu largué, j'ai beaucoup aimé le côté "vintage space" qui nous plonge directement dans les comics des années 50.

(Space invaders game)

Le monde de Narnia, chapitre 1 - Le lion, la soricère blanche et l'armoire magique

Découvert avec enchantement sur Disney Channel, l'univers et les personnages de Narnia, à travers le long métrage adapté du best-seller de C.S Lewis, pote de Tolkien, et auteur de 7 tomes des fameuses Chroniques. En dépit de certaines longueurs, d'une mise en scène plutôt plate et très classique, la féérie est au rendez-vous et ravira les enfants. La scène de la bataille avec les troupes de la sorcière blanche est assez impressionnante et rappelle quelque peu celle du Seigneur des anneaux, mais sans jamais égaler l'intensité de la trilogie des Terres du Milieu !

(Once upon a time)

La compagnie des loups

Il était une fois un chaperon rouge qui rencontra un loup-garou dans les bois, ou comment Neil Jordan avait revisité le célèbre conte dans une version à la fois poétique et horrifique : revu ce matin ce film datant déjà de 1984, que le psychanalyste Bruno Bettelheim (auteur de "Psychanalyse des contes de fées") aurait sans doute apprécié, puisque traitant des angoisses éprouvées lors de l'adolescence, difficile passage de l'enfant à l'âge adulte. Dans ce long métrage, le chaperon rouge apparaît sous les traits de Rosaleen, une jeune fille dont la sexualité commence à s'éveiller et qui est très attirée par l'aristocratique loup-garou qui la drague dans les bois, beaucoup plus sexy que le voisin de son âge qui lui court après. Comme quoi, le coup du bad boy marche depuis des siècles, mais la moralité de l'histoire, c'est évidemment qu'il faut éviter d'épouser un loup-garou, même si c'est un bon coup : imaginez que votre mari se casse toutes les nuits de pleine lune croquer des minettes en paletot rouge, moi je trouverais ça insupportable.

(Tire la bobinette et la chevillette cherra)

Da Vinci Code

Eté très déçue de l'adaptation du best-seller de Dan Brown diffusée sur Canal ce mois-ci : en dépit d'un casting prestigieux, ce film est totalement insipide. Je n'imaginais pas du tout Audrey Tautou dans le rôle de Sophie Neveu, dont le personnage est blond et me semblait beaucoup plus pétillant que cette dernière ; elle nous avait habitué à tellement mieux en Amélie Poulain et dans "Un long dimanche de fiançailles", sans doute sublimée par la réalisation de Jeunet. Tom Hanks livre une interprétation au minimum syndical, seul Ian McKellen s'en sort plutôt bien, ainsi que Paul Bettany - vu dans l'excellent "Dogville" de Lars Von Trier - dans la peau de Silas le cinglé.

Faudra que je relise le bouquin, afin de me remémorer certains détails du scénario qui m'ont interpellée, et qui ne me semblaient pas aller dans l'esprit du texte original.

Ai pensé à ma cousine adorée Francine qui a eu le privilège de faire partie de l'équipe de tournage au sein du Louvre et qui m'avait dit que c'était une occasion unique de visiter le musée de nuit !

(Da Vinci Claude)

(Da Vinci Clone)

Marie-Antoinette

Gravé sur DVD ce film de Sofia Coppola avec Kirsten Dunst, qui restera à jamais pour moi la petite Claudia, l'enfant vampire d'"Entretien avec un vampire", le contemplatif Jason Schwartzman en gentil dauphin, la vénéneuse Asia Argento en putain du roi, et une Marianne Faithfull méconnaissable dans le rôle de Maria-Teresa, la mère de Marie-Antoinette, mais renouant à la fois avec ses origines aristocratique et autrichienne, puisque fille d'une baronne du pays de Sissi.

Un ravissement pour les yeux (les images sont de véritables tableaux baroques et colorés), et pour les oreilles (Hong-Kong Garden de Siouxsie and the Banshees en fond sonore dans la scène du bal masqué parisien).

Sofia Coppola a tout bon (sauf son look, qui mériterait franchement qu'elle se paye une personal stylist - comme quoi, avoir fait un stage chez A.P.C n'a pas payé).

(Marie-Antoinette is not dead)

Fast and Furious : Tokyo Drift

                                                  Mon frère m'avait prévenu que ce film était vraiment une grosse daube : je confirme l'information, j'ai rarement vu aussi débile, mais comme j'avais vu les deux premiers volets de cet opus probablement destiné aux fans de tuning - donc pas à moi du tout car JE HAIS LE TUNING même si j'adore "Pimp my ride" - je me suis laissée pousser par la curiosité. L'intérêt du premier résidait dans la présence de Vin Diesel, Michelle Rodriguez et Paul Walker (casting intéressant), le second marquait les débuts à l'écran du top model Devon Aoki, quant au troisième (et on espère le dernier), il m'aura juste marquée par la beauté de l'actrice inconnue au bataillon Nathalie Kelley, une petite bombe qui m'a fait un peu penser à Christina Millian.

(Cars)

666 La malédiction

Regardé ce soir le remake de "Damien, la malédiction", premier volet de la trilogie culte de 1976 : alors que la version originale était un véritable chef d'oeuvre, ce film, qui réunit Liev Schreiber (heureux père, non pas, on l'espère, d'un petit diable, mais d'un petit Alexander, fruit de sa relation avec la King Kong girl Naomi Watts), Julia Stiles et Mia Farrow (en nanny suppôt de Satan - clin d'oeil à "Rosemary's baby" ?), est totalement insipide.

(Sympathy for the devil)