History of violence

Apprécié la pléiade d'acteurs de ce film réalisé par David Cronenberg en 2005 et présenté au Festival de Cannes cette année-là : Viggo Mortensen (dans un registre très différent du "Seigneur des anneaux), Maria Bello (la quarantaine éblouissante), Ed Harris et William Hurt (en mafieux caricaturaux et complètement tarés) sont les protagonistes d'une sombre histoire qui raconte comment le passé violent d'un homme revient le hanter au terme de vingt ans d'une vie de famille paisible au sein d'une petite ville. (Luke, tu es mon fils...)

Renaissance

Vu la semaine dernière ce très beau film d'animation français, doté d'un visuel magnifique. Le scénario était un poil convenu, mais on se laisse emporter dans l'univers décalé et original d'un thriller futuriste abordant le thème des manipulations génétiques et de la jeunesse éternelle, avec en prime une belle histoire d'amour en toile de fond.

(Ambiance cyber-city)

Horror movie : La crypte

D'humeur cafardeuse, j'ai décidé ce matin de regarder ce film d'horreur qui m'a fait penser à "The descent" : le même thème des créatures cavernicoles qui s'attaquent à des spéléologues. (fallait surtout pas que je voie un truc romantique ou émouvant sinon j'aurais pleuré toutes les larmes de mon corps...).

Les monstres étaient très peu visibles, mis à part une scène où une des créatures saute sur une nana le long d'une paroi et la tue, le seul intérêt de ce film est qu'il s'inspire de faits réels : en effet, de nouvelles formes de vie ont été découvertes dans les profondeurs de certaines grottes, notamment en Roumanie. L'une de ces plus fameuses découvertes est celle de la grotte de Movilé par le spéléologue roumain Cristian Lascu, éditeur en Roumanie du magazine National Geographic, d'organismes isolés du monde extérieur depuis la préhistoire. Cette grotte contenait des eaux chaudes sulfureuses contenant des invertébrés dont 35 étaient des espèces nouvelles, véritables fossiles vivants ne vivant que dans cette grotte depuis des millions d'années. (se renseigner pour en savoir plus - j'adore la cryptozoologie - non, je ne suis pas zoophile)

A noter que ces invertébrés n'étaient pas aussi gros que les monstres du film et qu'a priori, aucun scientifique n'a été dévoré dans la vraie vie !

Furtif

Passé une partie de la nuit à regarder ce film tourné par le réalisateur de "XXX" et "Fast and furious", et reconnu son empreinte : scénario grotesque mais séquences aériennes spectaculaires. De quoi se reposer le cerveau, apprécier la virtuosité technique hollywoodienne et admirer l'éblouissante Jessica Biel 

(pour oublier les contrariétés et débilités de la journée)

Fan de : Pedro Almodovar

Regardé avec autant de plaisir que le reste de son oeuvre, "Volver", l'avant-dernier film d'Almodovar : haut en couleur, émouvant et drôle, avec un scénario aussi pointu qu'à l'accoutumée, le trash/baroque en moins (pas de travelo, gay ou transsexuel, tout juste une prostituée aussi grasse que rigolote), et le vrai-faux thème du fantastique en plus.

Penelope Cruz, superbe, porte tout le film à bout de bras, avec la force et la sensibilité du personnage de Raimonda qu'elle incarne à l'écran ; et "Volver" marque le "retour" de Carmen Maura, actrice des premiers films du réalisateur, vingt ans après, dans le rôle d'Irene, le "fantôme" de la mère morte.

 

Disney Diesel

Soirée Disney Channel hier soir, avec le film "Baby Sittor" enregistré sur mon Pilot Time : je me souviens avoir vu la bande-annonce, c'était tellement gros que je pensais que c'était une parodie ou un gag, mais non, c'est un vrai film lourdingue américain, de la même veine que "Un flic à la maternelle", sauf qu'à la place d'Arnold Schwarzenegger, c'est Vin Diesel qui officie en nounou de choc. L'humour de l'affiche (Choc Nourrice / Chuck Norris pour ceux qui n'auraient pas compris la référence ou seraient un peu longs à la détente), illustre parfaitement l'ambiance pipi-caca du film. (Bonjour les dégâts) Alors évidemment, certaines scènes font rire ou sont mignonnes (je ne déteste pas le côté bons sentiments - toujours mon côté fleur bleue, cf "La mélodie du bonheur", dont il est question dans le scénario), mais bon, rien de vraiment mémorable. Pour cerveaux anesthésiés n'ayant plus la force de réfléchir et qui aiment bien Vin Diesel (qu'on préférait nettement dans "XXX" avec Asia Argento et dans la série "Pitch Black" / "Chroniques de Riddick").

Le monde est Stone

Regardé hier soir "Basic instinct 2", avec David Morrissey dans le rôle du psy(chopathe) : je le préférais largement dans "Blackpool" et "Viva Blackpool", avec son look d'Elvis version british, alors que le Docteur Glass a une coupe de minet du 16e pas top.

Cette séquelle était navrante et grotesque, mais Sharon Stone est véritablement d'une beauté éblouissante. Le summum en terme de blonde fatale. A cinquante ans, ça calme.

Et si c'était vrai ?

Vu ce soir le film tiré du roman de Marc Levy, avec Reese Witherspoon et Mark Ruffalo : on est loin de la magie littéraire de l'auteur. Je l'ai gravé pour que ma mère puisse le voir, mais récupèrerai le DVD heureusement ré-enregistrable pour un autre film digne d'intérêt.

Transamerica

Pleuré en regardant ce drôle de road-movie...sur le thème de l'amour inconditionnel , du chantage affectif, de l'identité (pas fait exprès du tout par rapport au billet précédent...le hasard n'existe pas...), interprété brillamment par la desperate housewife Felicity Huffman/Lynette Scavo dans le rôle d'un transexuel qui découvre, peu avant l'opération qui va le transformer en femme, qu'il a eu un enfant à la suite d'une brève liaison.

Ce qui est drôle, c'est que son personnage, initialement Stanley, a choisi de se prénommer Bree (comme l'autre desperate housewife Bree Van Der Kamp/Marcia Cross).

Découvert le jeune Kevin Zegers (trooooop sexy !) dans le rôle de Toby, le fils. Le contraste entre les deux protagonistes (Bree, qui essaie de devenir une femme très middle-class, Toby, qui se drogue, se prostitue et a l'ambition de devenir une star du porno), est très drôle.