17/09/2007
Mémoires d'une geisha
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16/09/2007
Paris Je t'aime
Admiré aujourd'hui les magnifiques cartes postales cinématographiques composant ce recueil de courts métrages réalisés par une pléiade de réalisateurs tels que Gus Van Sant, Joel et Ethan Coen, Olivier Assayas, Wes Craven, Isabel Coixet (The secret life of words, vu cette semaine), et bien d'autres. Un voyage à travers les différents quartiers de la capitale et ses histoires d'amour...
Gravé celle du quartier de la Madeleine où Elijah Wood le hobbit tombe amoureux d'une belle vampire.
(Love bites)
(I love Paris)
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15/09/2007
The secret life of words
Alors que j'étais restée sous le choc poétique de "Locataires", suis restée dans le répertoire des love story insolites, avec ce film interprété par Tim Robbins et Sarah Polley, produit par Pedro Almodovar : avec ce type d'ingrédients, j'étais quasiment sûre de ne pas être déçue du voyage.
Ce long métrage, qui a reçu 4 Goya (équivalent des César en Espagne, dont celui du meilleur film, meilleur scénario et meilleure réalisatrice - Isabel Coixet) raconte l'histoire d'Hanna, une infirmière devenue sourde pendant la guerre des Balkans, venue sur une plateforme pétrolière soigner Josef, victime d'un accident qui a coûté la vie à son meilleur ami et devenu aveugle temporairement. Une histoire d'amour forte, touchante et drôle va se nouer entre ces deux écorchés, dont l'une se protège du monde extérieur en se réfugiant dans le silence, et l'autre parle sans arrêt comme si seuls les mots, la plaisanterie et l'ironie, pouvaient l'empêcher de sombrer dans la folie.
Tim Robbins est toujours aussi époustouflant dans sa capacité à exprimer d'une manière à la fois empathique et intense, les sentiments de ses personnages, à l'instar de celui de "Code 46" ; Sarah Polley mélange, quant à elle, douceur et maussaderie avec une grâce qui lui est propre. Un duo très subtil d'acteurs.
Seul bémol, la voix off du début et de la fin, très énervante et qui n'apporte strictement rien. On a le coeur chaviré, sans sombrer dans la pathos, et on est content que cela se termine par un happy end. Car toute souffrance, aussi intense qu'elle soit, peut être non pas entérinée, car les cicatrices restent à jamais, mais largement anesthésiée dans la multiplication de ces fragments de bonheur si on parvient à s'y autoriser et à surmonter la culpabilité d'y avoir survécu.
(The sound of silence)
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Locataires
Eté vraiment émerveillée de la poésie qui se dégageait de ce film coréen, Lion d'argent amplement mérité (meilleur réalisateur) au Festival de Venise 2004, ainsi que le prix Fipresci (Fédération Internationale du Prix de la Prese Cinématographique) du meilleur film.
Cette fable, jolie et cruelle, raconte l'histoire de Tae-Suk, un jeune SDF qui laisse des prospectus sur les poignées de porte des maisons. Quand il revient quelques jours après, il sait ainsi qu'elles sont désertées. Il y pénètre alors et occupe ces lieux inhabités, sans jamais rien y voler, réparant même les objets cassés et arrosant les plantes. Un jour, il s'installe dans une maison aisée où loge Sun-houa, une femme maltraitée par son mari...Une singulière histoire d'amour sans paroles se noue.
Un véritable joyau cinématographique, qui m'a plongée dans un univers onirique et surréaliste totalement enchanteur.
"Nous sommes tous des maisons vides,
Attendant ardemment que quelqu'un vienne ouvrir la porte et nous libère...
Et un beau jour,
Un homme, comme un fantôme, apparaît et ouvre la porte pour m'emmener avec lui.
Aujourd'hui, je fais confiance à cet homme pour le suivre sans réserve,
Vers un destin nouveau..."
(poème écrit à propos de ce film par Kim-Di-Kuk, génial réalisateur du film)
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04/09/2007
Hope Springs
Passé une partie de ma nuit d'insomnie à regarder cette comédie romantique gentillette mettant en scène un Colin Firth toujours impeccable, une Austin Powers-Rollergirl déjantée mais so cute, et une Minnie Driver dont j'ai vraiment beaucoup de mal à supporter le physique particulier.
L'idée du british desperate lover d'essayer de se consoler de sa déception sentimentale en se réfugiant aux fins fonds des Etats-Unis dans une ville qu'il a choisie pour son nom évocateur, était charmante, et plutôt sensée en dépit des apparences (qui, comme on le sait, sont parfois trompeuses) : toujours mieux que d'aller se jeter dans les chutes du Niagara.
(Comme dit Jackie Quartz, la mort d'un amour donne la vie à un autre)
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Mission spéciale Lady Chaplin
Beaucoup aimé l'atmosphère de ce film d'espionnage des sixties diffusé la semaine dernière sur CanalSat, racontant les aventures de Dick Malloy, agent 077 de la CIA, aux prises avec la ravissante Lady Arabella Chaplin, directrice d'une maison de haute couture le jour, et espionne la nuit. Les tenues de la belle blonde étaient tout simplement fantastiques.
(Fan des sixties)
(Spy games)
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02/09/2007
Ivresse et conséquences
13:20 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
treize à la douzaine
Regardé hier ce film de Walter Lang datant de 1949 et tiré d'un de mes romans préférés de la bibiothèque verte quand j'étais enfant, et écrit par Ernestine et Franck Jr Gilbreth d'après leur propre histoire : c'était une véritable madeleine de Proust, tant ce long métrage est fidèle à l'oeuvre originale. Pas comme le remake à la noix et sa séquelle toute aussi en bois n'ayant aucun rapport avec la choucroute et qui ont défiguré l'histoire de cette famille américaine de douze enfants dont les parents, pionniers de l'ingéniérie en management, expérimentèrent leurs théories à travers l'éducation de leur progéniture, avec beaucoup d'humour.
A lire, le très intéressant site consacré à cette famille excentrique :
http://gilbrethnetwork.tripod.com/front.html
(Carte Kiwi Family)
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30/08/2007
Le cercle rouge
Regardé cette semaine ce vieux film de Melville datant de 1970, avec un Delon sexy en diable, et dont le titre est tiré d'une phrase du dieu indien Krishna : "Quand des hommes même s'ils s'ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d'entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents. Au jour dit inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge."
Egalement lu sur Allociné que pour la première et dernière fois de sa carrière, Bourvil, décédé peu après le tournage a été crédité au générique avec son prénom, André.
Un long métrage de 2h30 hanté par la mort et la fatalité, à l'atmosphère sombre ; pour beaucoup le chef-d'oeuvre du réalisateur français. La scène où Yves Montand, ancien flic devenu alcoolique après son renvoi des forces de l'ordre, est poursuivi par des reptiles, insectes rampants, fait froid dans le dos.
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