Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/09/2007

Locataires

084983bc8f0c2875b3c4a0263bb405b7.jpgEté vraiment émerveillée de la poésie qui se dégageait de ce film coréen, Lion d'argent amplement mérité (meilleur réalisateur) au Festival de Venise 2004, ainsi que le prix Fipresci (Fédération Internationale du Prix de la Prese Cinématographique) du meilleur film.

Cette fable, jolie et cruelle, raconte l'histoire de Tae-Suk, un jeune SDF qui laisse des prospectus sur les poignées de porte des maisons. Quand il revient quelques jours après, il sait ainsi qu'elles sont désertées. Il y pénètre alors et occupe ces lieux inhabités, sans jamais rien y voler, réparant même les objets cassés et arrosant les plantes. Un jour, il s'installe dans une maison aisée où loge Sun-houa, une femme maltraitée par son mari...Une singulière histoire d'amour sans paroles se noue.

Un véritable joyau cinématographique, qui m'a plongée dans un univers onirique et surréaliste totalement enchanteur.

"Nous sommes tous des maisons vides,
Attendant ardemment que quelqu'un vienne ouvrir la porte et nous libère...
Et un beau jour,
Un homme, comme un fantôme, apparaît et ouvre la porte pour m'emmener avec lui.
Aujourd'hui, je fais confiance à cet homme pour le suivre sans réserve,
Vers un destin nouveau..."

(poème écrit à propos de ce film par Kim-Di-Kuk, génial réalisateur du film)

10:25 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook

Les commentaires sont fermés.