Fan de : Joy Division

Lu sur le blog du magazine "Elle", que le premier long métrage “Control” d'Anton Corbijn, photographe et réalisateur de clips, entre autres de U2 avait été projeté à la Croisette en ouverture de la 39ème édition de la Quinzaine des réalisateurs. Dans son film en noir et blanc, il retrace avec pudeur et véracité la courte vie de Ian Curtis, le chanteur de Joy Division, disparu en plein succès à l’âge de 23 ans. Un groupe mythique et que j'écoutais beaucoup pendant ma période batcave (voir ma collection de vinyles).

Infernal affairs

Prêté à Mukluk le DVD de ce film dont Martin Scorsese s'est inspiré pour réaliser "Les infiltrés", remake américain avec Leonardo Di Caprio et Matt Damon : c'est le premier volet d'une excellente trilogie hong-kongaise, captivante, au scénario bien ficelé et interprétée par des acteurs époustouflants. La symétrie des personnages et des situations est mise en scène de manière brillante et stylée, avec un raffinement psychologique des plus étonnants.

A voir impérativement.

Pas fan du tout de : Jean Dujardin

Détesté l'humour de Jean Dujardin dans "OSS 117, Le Caire, nid d'espions" : on dirait que Brice de Nice a endossé un costard et s'est téléporté dans les années 50. C'est dommage, car la mise en scène sophistiquée et vintage de ce film valait vraiment le détour. Et il ne manquait pas grand chose pour retrouver l'humour du magazine "Pilote". Que dire de plus sinon que j'ai vraiment du mal à adhérer à un mec qui, non seulement, jouait dans cette grosse daube de série "Un gars, une fille", mais qui en plus, est devenu le compagnon dans la vie de Chouchou/Alexandra Lamy ! (vu le couple grotesque sur le tapis rouge de la Croisette...beurk)

Affaire à suivre en 2008 avec la séquelle.

Absurda

Oublié de dire que j'ai vu le court métrage de David Lynch, diffusé lors de la cérémonie d'ouverture du festival de Cannes : encore un grand moment de surréalisme (pour les fans) et de "n'importe quoi" (pour les non-fans).

Lien : http://youtube.com/watch?v=P9Q7ZKH7G4A

Angel-A

Beaucoup aimé ce superbe long métrage en noir et blanc réalisé par Luc Besson, avec Jamel Debbouze et sa verve habituelle mais qui a beaucoup de mal à communiquer l'émotion censée se dégager de son personnage (un loser qui va apprendre à s'aimer après avoir rencontré une étrange jeune femme). J'ai au contraire adoré l'ange version pétasse (c'est Angel-A elle-même qui dit que le costume de pétasse est son préféré), interprété par le top model Rie Rassmussen (qui est dans la vraie vie un ange de Victoria's Secret - eh oui !), véritable révélation de ce film, une merveille de sensibilité, de charme et de justesse. J'ai retrouvé beaucoup du personnage de Leelo le Cinquième Elément dans le personnage d'Angel-A.

Faut croire que Jamel a personnellement retenu la leçon spirituelle enseignée par son Guardian-Angel-A pour avoir aujourd'hui en miroir la très jolie Meliss-A Thériau... (un ange est passé chez les people)

Sheitan : le diable s'habille en Vincent Cassel

Vu cette semaine ce drôle de film d'horreur produit par le bel époux de la bellissima Monica Belluci, qui est affreusement laid et complètement siphonné dans le rôle du gardien de la maison de cinglés : un scénario à la "Vendredi 13" (inconsistant), des personnages stéréotypés "Cité" (très chiant), mais je dois dire que la mise en scène et la réalisation étaient particulièrement réussies et l'ambiance super malsaine. On sent que le réalisateur connaît ses classiques et on le félicite pour cette performance à la française car cela vaut largement les horror movies sanglants adorés des ados débiles qu'on a tous été un jour.

The constant gardener

Regardé ce soir ce film poignant et bouleversant, tant par la douleur qui se dégage d'une Afrique dont la misère est exploitée à des fins commerciales pour enrichir les empires pharmaceutiques, que par la singulière histoire d'amour post-mortem qui s'y déroule : en menant son enquête sur les circonstances mystérieuses de l'assassinat de sa femme Tessa (Rachel Weisz), le diplomate anglais Justin Quayle (Ralph Fiennes) part à sa recherche à travers ses souvenirs et se rapproche d'elle en découvrant ses secrets...

Bien qu'assez dérangée par les images d'un continent avec lequel j'ai peu d'affinités - mais dont j'ai apprécié la beauté de certains paysages splendides, je me suis plongée avec beaucoup d'intérêt dans cette intrigue politico-financière extrêmement romantique (pas du tout gnan-gnan mais qui a totalement assouvi mon côté Barbara Cartland).

Jarhead

En général, les films de guerre ne m'intéressent guère, mais j'ai cependant fait ce soir une exception pour celui de Sam Mendes, réalisateur culte depuis "American beauty" ; ce dernier dresse avec "Jarhead" un portrait hyper réaliste de la vie d'un bataillon de Marines luttant contre un ennemi invisible et porte un regard sur l'absurdité de la guerre et de la bêtise de la vie militaire. Si la mise en scène est brillante et le casting intéressant (Jake Gyllenhaal dans un rôle plus viril que dans "Le secret de Brokeback mountain", Jamie Foxx, et Dennis Haysbert, feu le Président Palmer dans 24h chrono), on finit par s'ennuyer au même titre que les personnages, prisonniers de ce qui pourrait être le désert des Tartares en Irak.

Lord of war

Regardé cette semaine le film "Lord of war", avec Nicolas Cage (pas mon style d'homme mais un acteur que j'adore) et Ethan Hawke (tout-à-fait mon style d'homme et acteur que j'apprécie aussi - sauf quand il joue/ou sort ? avec cette conne et prétentieuse de Julie Delpy) : une satire féroce sur le trafic d'armes dans le monde, dotée d'un scénario intelligent, très documenté en matière de géopolitique, et qui fait froid dans le dos tellement il est criant de vérité.

L'actrice Bridget Moynahan, que je trouvais jusqu'à présent relativement insipide (dans "I-Robot" et "La recrue" notamment), y est absolument ravissante et émouvante dans le rôle d'Ava Orlov, l'épouse de Cage/Yuri Orlov.

A voir absolument. (programmé pour mon chéri une diffusion en VF)