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02/01/2008

Hors de prix

1e09ef35269dc7c1be2bcce24ceb0b7e.jpgTrouvé très intéressante, cette réflexion à la fois lucide et humoristique du réalisateur de ce film, sur le pouvoir de l'argent, le cynisme, la cruauté, l'avidité et le désespoir. Le parallèle existant entre le personnage d'Irène, SDF, sans le sou, croqueuse aguerrie de vieux hommes riches, consommatrice effrénée de luxe, et celui de Jean, barman timide et servile d'un palace, qui va sacrifier le peu qu'il possède, pour accéder aux désirs de la femme vénale dont il est tombé amoureux, est vraiment subtil. Gad Elmaleh campe en finesse cet espèce de Forrest Gump lunaire, qui s'émancipe peu à peu de sa condition modeste et des limitations qui en découlent, découvre son aptitude à séduire, l'argent facile, autre forme d'asservissement, mais qui lui permet progressivement d'atteindre son but ultime : délivrer la femme qu'il aime de l'esclavage sexuel auquel elle s'accroche froidement pour survivre, et trouver la clé qui ouvre le coeur de la belle Audrey Tautou, à contre-emploi dans un rôle de femme fatale à l'accent de titi parisien.

(Money)

(The power of love)

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Le grand Meaulnes

e602f6a7b534d4ce73d370c17ce1017a.jpgJe me souviens que lorsque j'étais enfant, mon père, qui était sans doute un jeune homme romantique, ne tarissait pas d'éloge pour l'oeuvre d'Alain Fournier : un classique de la littérature, publié en 1913, que j'avais trouvé d'un très grand ennui et que j'avais eu beaucoup de mal à terminer ; néanmoins, c'est piquée par la curiosité de voir évoluer l'ex-choriste Jean-Baptiste Maunier, vraiment photogénique, mais surtout Nicolas Duvauchelle - ou devrais-je dire DuvaucHELL, dont j'avais découvert la beauté diabolique dans l'adaptation du roman de Lolita Pille - que j'ai décidé de visionner ce long métrage.

J'avoue que cela a été aussi laborieux que de lire le bouquin ayant fait l'objet de cette adaptation, compte tenu de la longueur du film et de la lenteur du scénario, les méandres de l'esprit du personnage principal étant particulièrement tortueuses ; en revanche, on peut saluer son esthétisme surrané ainsi que la qualité indéniable de la reconstitution historique du réalisateur.

(France Culture)

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01/01/2008

Be cool

2ff93d7d9d255f25ea6222338bf8ae77.jpgCertaines séquelles ne présentent aucun autre intérêt que celui de voir cabotiner les acteurs : c'est en substance ce qu'exprime John Travolta, au début de ce film, quasiment parodique, alors qu'il interprète le rôle de Chili Palmer, ancien prêteur sur gages devenu producteur de cinéma, dans cette suite de "Get shorty", aux côtés d'un James Woods que je préfère oublier pour ne penser qu'à Sébastian Stark dans Shark ! La scène de danse réunissant Uma Thurman et Travolta avait un goût de réchauffé, espèce de mix à deux balles du fameux jerk de "Pulp fiction" et du disco de "Saturday Night Fever", Vince Vaughn est pitoyable en malfrat à la petite semaine qui tente de se donner une contenance hip hop, Harvey Keitel ne vaut pas mieux dans le rôle du mafieux de bas étage, et Christina Millian est totalement insipide en starlette montante du r'n'b, alors qu'elle est beaucoup plus talentueuse dans la vraie vie. Seul lot de consolation, la prestation hilarante d'Andre 3000, chanteur d'Outkast reconverti en gangsta gagman, ainsi qu'un morceau hyper sympa des Black Eyed Peas jouant en live avec Sergio Mendes.

(Pas cool)

23:36 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook

24/12/2007

Constantine

780f63d5a9fc40b83d79e9672d96e267.jpgRetrouvé avec bonheur Keanu Reeves dans cette adaptation du comic "Hellblazer", que je ne connaissais pas du tout, d'où la nécessité maintenant de m'en procurer par tous les moyens, tant j'ai adoré le film, d'un esthétisme rare, avec des effets spéciaux de toute beauté, et un scénario ahurissant. Tilda Swinton, après avoir interprété une Reine des neiges absolument magnifique dans les Chroniques de Narnia, campe ici un archange Gabriel impressionnant, et Rachel Weisz, dont le physique m'a toujours quelque peu indisposée, interprète le double second rôle de manière très convaincante.

Fantastique, au sens propre comme au figuré.

(Le Bien, le Mal)

02:25 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook

Scoop

fbab6648da7b25bc029125038a674a23.jpgc072f973ab8886cc394ed0a4a7bbeef2.jpgVu le dernier film de Woody Allen, avec Scarlett Johannson et le beau Hugh Jackman, qui a rangé ses griffes de Serval pour devenir un serial killer londonien. Une comédie policière légère et très drôle, après Match Point, qui se situait dans le registre tragique et assez rarement utilisé par le réalisateur new-yorkais, toujours aussi inspiré par les brumes de Londres.

Les fans seront ravis, ces messieurs auront plaisir à revoir l'égérie Vuitton, et ces dames le plus beau gosse des X-Men.

(Aristo-killer)

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03/12/2007

Jerry Maguire

ab4e2c451efd01b359bbf2af7458d5b2.jpg2285ebb5d4bf47567f2607a458b9985b.jpgJe ne me lasserai jamais de regarder ce film, dans lequel Renée Zelwegger était une Bridget Jones avant l'heure, et qui ne pouvait que tomber amoureuse de Tom Cruise - il faut dire qu'il était totalement craquant dans ce rôle d'agent sportif ayant décidé de cesser de vivre dans la superficialité et l'hypocrisie, avant qu'il ne se fasse une coupe à la con (à force de fréquenter les Beckham ?). La déclaration d'amour de la dernière scène étant d'anthologie, j'ai donc profité de la rediffusion sur Canal Satellite la semaine dernière pour l'immortaliser sur DVD. Je sais, je suis une incorrigible romantique.

(Get the money but find love too)

17:51 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook

Wallace et Gromitt : Le mystère du lapin-garou

c7006133e4e21dd003fcbf10c0ef1f32.jpg89b8fbccc54aa0ba24230f5e0feca6df.jpgSuivi avec bonheur le premier long métrage mettant en scène les deux personnages les plus drôles des films d'animation : humour burlesque 100 % british, parodie poétique de film d'horreur,  tendresse, tous les ingrédients étaient réunis pour que l'on passe un bon moment de détente bon enfant. Le moins qu'on puisse dire, c'est que Nick Carter, qui a créé ce tandem farfelu, est toujours aussi inspiré.

(Rabbit Show)

17:20 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook

28/11/2007

Larry Flynt

4baa6c6a8b9ae81d38b05a0dae5a659f.jpg4ba7bef52d492a89362cd9098d71f9a2.jpgRevu et gravé sur DVD ce film culte qui retrace l'histoire du célèbre pornographe et fondateur d'Hustler, son combat pour défendre la liberté d'expression et surtout, sa formidable et très émouvante histoire d'amour avec son épouse Althea, interprétée par la non moins sulfureuse Courtney Love. Woody Harrelson et Edward Norton sont excellents. A voir ou à revoir absolument.

(I love Courtney Love)

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27/11/2007

The Queen

13af67bee683f078b16a9bd6884e18b9.jpgAdmiré le majestueux talent d'Helen Mirren, qui passe avec aisance et dignité d'Elizabeth 1ère à Elizabeth II, sous la direction de Stephen Frears : pas étonnant que l'actrice ait emporté le prix d'interprétation féminine de la Mostra de Venise. Il était très intéressant de montrer la femme et l'être humain qui co-existent avec les fonctions et l'image de la reine, souvent dépeinte comme un anachronisme déshumanisé ; en effet, le scénario décrit avec intelligence et subtilité les difficultés qu'Elizabeth peut rencontrer dans sa volonté de rester intègre et fidèle aux principes de son rang, de son éducation et des valeurs héritées de la monarchie, et à la fois d'être moderne afin de répondre aux attentes de ses sujets, malgré tout attachés à la tradition britannique qu'elle représente.

On se rend compte à travers ce film combien il a dû être difficile pour la Reine de gérer le comportement rebelle de son ex belle-fille, qui était icônisée en tant que princesse du peuple et des grandes causes humanitaires de la planète, mais bafouait les valeurs de la Couronne en ayant une relation amoureuse publique avec Dodi Al-Fayed, appartenant à une famille musulmane à laquelle la Grande-Bretagne a toujours refusé la nationalité britannique, refusant de se soumettre au pouvoir de l'argent...

Sans doute a-t-elle réalisé que ce n'était que le prix fort à payer, pour avoir acquiescé au mariage arrangé de Charles et Diana, et préféré les apparences et l'apparât de ce faux conte de fées, au préjudice de la relation sentimentale existant entre le Prince de Galles et Camilla Parker-Bowles, Carabosse aujourd'hui légitimée aux côtés de l'homme qu'elle a toujours aimé (sur les terrains de polo ?)

J'ai beaucoup apprécié le clin d'oeil du réalisateur dans les scènes où elle est confrontée au cerf royal de Balmoral : humour british à 100 %.

A voir absolument.

(Palais Royal)

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