Le Rio de Janeiro de Joao Niemeyer

Le neveu d'Oscar, architecte lui aussi, travaille quotidiennement avec son oncle depuis 30 ans.

Bar Lagoa

Av. Epitacio  Pessoa, 1674, Ipanema. 55.21.25.23.11.35

Nam Thai

Rue Rainha Guilermina, 95B. Leblon. 55.21.22.59.29.62

Cuisine thaï, cadre agréable.

Terzetto

Rua Jangadeiros, 28. Ipanema. 55.21.22.47.67.97

Restaurant italien

Bira de Guaratiba

Estrada de Vendinha, 68d. Barra de Guaratina. 55.21.24.10.83.04

Endroit merveilleux au sommet d'une colline, face à la plage aux rivières lentes et tortueuses de la restinga et aux marais côtiers du manguezal. Nourriture bonne et coucher de soleil inoubliable.

Centre culturel Banco do Brasil

Rue Primeiro de Março, 66. Centro. 55.21.38.08.20.20

Paris Party Hot Spots

Le Golden Boy

Tenu par Rasmus et Olivier avec le patron du Café Chic, ce lieu est conçu comme un bel appartement de playboy des seventies. D'où le papier peint, le petit salon Emmanuelle, le piano à queue, les portes coulissantes en verre fumé. Faune : mondains, thirties rugissants, beautés.

25, rue de Richelieu, 1er

www.institutbonheur.com

 Le Régine

Repris par la clique du Baron en 2008 après s'être séparée du Paris Paris, l'établissement bénéficié d'un lifting glamour : le plafond miroitant réfléchit une moquette hallucinogène ! Faune : clubbers, it girls, VIP, élite underground.

www.laclique.fr

Le Curio Parlor

Peuplé d'antiquités Art Deco et de luminaires design, le Curio est le second bébé classieux du trio de l'Expérimental Cocktail Club, avec les mêmes recettes fabuleuses de cocktails embaumant le basilic et la menthe froissée. Faune : fashionistas, élégants, jeunesse dorée.

16, rue des Bernardins, 5e.

www.curioparlor.com

Paris Hot Party Spots

Chez Moune

54, rue Pigalle, 9e

Repris par la clique du Baron, ce club lesien aux accents Art Nouveau kitsch , ouvert en 1936, mêle spectacles de filles et nuits intimistes et branchées.

Bus Palladium

6, rue Fontaine, 9e.

Repris par Rasmus et Olivier. Le restaurant du 1er étage est consacré à des dîners cabarets déjantés.

Le Chacha

47, rue Berger, 1er

www.chachaclub.fr

Aux manettes, Thomas Langmann et Julien Labrousse, de l'Hôtel du Nord. Un restaurant, un bar, une piste de danse, des salles secrètes intimistes, des instruments de musique à disposition. Faune : beautiful people.

Zest, Monaco

Un  des établissements les plus fashion de la Principauté, qui propose une carte abordable et de qualité.

www.zestmonaco.mc

El Fogon revisite la cuisine espagnole

Envie de dépaysement (au moins dans l'assiette)? Allez donc faire un tour à "El Fogon". Situé sur les quais de Seine, rive gauche, le restaurant d'Alberto Herraiz ne paie pas de mine de l'extérieur. On en viendrait presque à hésiter avant d'entrer. Mais une fois le pas franchi, préparez-vous à une expérience intéressante. Passionné d'art contemporain, il en a fait un lieu design, dont il a dessiné les tables à tiroir secret, baptisée "Envie" (antojos). Côté assiette, le jeune chef espagnol, héritier d'une lignée de quatre générations de cuisiniers castillans, propose une nouvelle approche des tapas alliant traditions gastronomiques ibériques et techniques culinaires contemporaines. Sans pour autant tomber dans l'excès.

En les faisant passer du comptoir à la table, Alberto Herraiz travaille ses tapas en petites bouchées hyper créatives et sophistiquées, dont la carte se renouvelle tous les mois. Le très original "coctel tapa", inspiré par le mojito, a conçu une tapa qui se déguste en quatre bouchées: la première, marinée au mojito sur une gelée de rhum Bacardi, la seconde et sa pousse de basilic citronné, la troisième et son zeste de citron vert et la dernière (déjà) et sa graine de coriandre citronnée.

Le gaspacho de betterave et le gaspacho andalou rivalisent de parfums, les spaghettis de concombre au basilic, œufs de saumon se dégustent en une seule bouchée, tandis que le foie gras surmonté d'une lamelle de jabugo est servi dans un cornet croquant, planté dans un verre de graines de sésame blond. En le prenant, seules quelques graines adhèrent au cornet, lui apportant une subtilité supplémentaire.

Déjà rassasié ? Essayez donc la tarte tartin de tomate et poivron. Ou encore le maquereau "en boîte", grillé servi tiède avec une duxelle de légumes. Il n'a de boîte que l'ustensile de présentation... très amusant d'ailleurs. Plus faim ? Encore une bouchée de turbot à la noix de coco, tempura du poulpe, chipiron à l'encre. Ou une dernière bouchée de poulet croustillant, sauce cacahuète et carotte. Même les desserts sont présentés comme des tapas, dans un joli petit moule à tarte: cerise noire confite, crème catalane au vinaigre de xeres, et un étonnant gaspacho de roquette aux fruits rouges, absolument délicieux et rafraîchissant sur toutes ces saveurs. Le tout servi avec un micro verre de vin sucré. C'est certain, "El Fogon" est fait pour les gourmands gourmets.

Bien sûr, si vous préférez une paella, là encore Alberto Herraiz innove puisqu'il ne propose pas moins de six variantes. Paella aux légumes, aux langoustines, au jambon ibérique, aux calamars, aux seiches à l'encore ou, plus traditionnelle, version valencienne, tout le monde y trouvera sa version. Pour se désaltérer, la carte de vins fait bien sûr la part belle aux vins espagnols (à partir de 16 euros la bouteille) et en propose quelques uns au verre (5 à 8 euros).

Et si malgré tous les efforts du chef et l'amabilité du personnel vous vous sentez seul, soyez attentifs aux autres convives. Il n'est pas rare de croiser vedettes du cinéma, des médias et des arts venus, tout comme vous, apprécier la cuisine d'Alberto Herraiz.

El Fogon - 45, quai des Grands Augustins - 75006 Paris. Ouvert du mardi au dimanche. Menu riz (tapas du marché, paella, dessert à la carte) à 44 euros, menu tapas (tapas du marché, tapas sucrées en dessert) à 49 euros. A la carte: environ 40 euros.

Béatrice Delamotte - La Tribune (11.09.09)

Critique HPRG :

Gaspacho manquant de corps et vigueur

Pan con tomato trop cher

Tapas fades

Paëlla aux légumes très goûteuse et généreusement servie

Agréablement surpris par le chocolat explosif et la glace au basilic mais assez déçu par les autres desserts qui n’ont pas beaucoup de goût. Le fromage de brebis avec de la pâte de coing est un bon choix même si il est classique.

 

 

Plage L'Ondine, Cannes

La spécialité : 3 demi-langoustes ou homard, sauce curry, champagne et armoricaine.

http://www.ondineplage.com

 

Le Bar à truffes : la truffe sous toutes ses formes, toute l'année

Sur l'ardoise, tous les plats sont à base de truffes: pousses d'épinard à la truffe, tartine grillée truffes émincées, ravioles sauce d'asperges saupoudrées de truffes fraîches, gnocchis à la truffe, pomme de terre à la truffe, brouillade à la truffe... Il y a vraiment de quoi se faire plaisir. D'autant que les prix sont plus que raisonnables avec des entrées de 6 à 20 euros et des plats de 14 à 35 euros. Et les truffes (melanosporum et brumale) sont toutes fraîches puisqu'elles sont livrées toutes les semaines. Au sous-sol, dans une magnifique cave voûtée, un petit salon pour 4 personnes et une plus grande salle pour une dizaine de couverts permettent déjeuners ou dîner d'affaires ou privés en toute tranquillité.

Quant à la carte des vins, elle fait bien sûr la part belle aux produits du domaine de Peyrassol. Rouge, rosé et blanc témoigne de la qualité des vins élaborés par Emmanuel Gaujal et Pierre Guérin. Les œnologues du domaine veillent notamment à la qualité des assemblages, une étape bien particulière à Peyrassol puisque chaque cépage est vinifié dans une cuve qui lui est propre. Le Bar à truffes propose à la dégustation les 12 cuvées du domaine : trois cuvées ACO Côtes de Provence, trois cuvées de vins de Provence (Château Peyrassol, la cuvée premium du domaine, Commanderie de Peyrassol et, depuis cette année, une cuvée d'exception le Clos de Peyrassol qui se décline en trois couleurs). Et pour ceux qui souhaiteraient rapporter bouteilles de vins, tapenades et huile d'olive du domaine, Marie-Christine Cacaret propose une sélection de produits du domaine.

Le Bar à truffes. 13, rue Vivienne - 75002 Paris. Tél. : [phone]. Ouvert tous les jours sauf le dimanche. Menu le midi à 16,50 euros (non truffé). A la carte: environ 35 euros.
 

Béatrice Delamotte - La Tribune (04.09.09)

Le Domaine de Rochevilaine : la cuisine de la mer réinventée

A quelques kilomètres de la voie rapide qui relie Vannes à Nantes, le Domaine de Rochevilaine domine la mer. Sur l'éperon rocheux de la pointe de Penlan, le restaurant de ce Relais & Château offre une vue époustouflante sur les flots, depuis les vastes baies vitrées. Patrice Caillault, maître cuisinier de France et une étoile au Michelin, y a posé ses valises il y a un quart de siècle et n'en est plus jamais reparti. Un coup de foudre pour le lieu et les richesses culinaires de la région.

Aucune routine dans sa cuisine qui fait, bien évidemment, la part belle aux produits de la mer, sans discrimination. Si les crustacés et poissons "nobles"  - homards, langoustines, turbots, bars - sont bien sûr très largement représentés sur la carte, le chef n'en dédaigne pas pour autant d'autres espèces comme le merlu ou le cabillaud. L'essentiel tient dans la très grande qualité des produits et la parfaite cuisson de chacun. Même si les noms des plats peuvent paraître un peu ronflants, il ne faut pas s'y méprendre: pas d'inventivité déplacée, mais un grand respect pour les produits et des accompagnements d'épices et de légumes parfaitement adaptés. A l'image de ces filets de rougets poêlés et artichauts croquants, petite friture de légumes (30 euros) ou les grosses langoustines cuites au naturel en eau de mer à déguster "avec les doigts" (29 euros).

Patrice Caillault n'en oublie pas pour autant les viandes et propose, à côté de grands classiques parfaitement maîtrisés comme le jarret de beau braisé à l'os en longue cuisson, servi pour deux (60 euros), des plats plus apprêtés comme le grenadin confisé aux ris de veau « condiment canaille », macaronis légèrement gratinés (32 euros) ou la selle d'agneau sablée aux herbes et pieds en crépinette, jus infusé au romarin (35 euros).

Mais pour les amateurs de cuisine marine, autant se laisser emporter par les différents menus proposés par le chef. Comme ce somptueux menu homard en trois services (105 euros) avec une raviole ouverte de homard et légumes aux herbes, suivi d'un homard rôti au beurre de baratte demi-sel et sauce coraillée, puis des pinces services dans une nage citronnée. Avec pour couronner le tout une grande assiette de desserts. Les homards qui seront servis vous sont présentés avant leur déclinaison. Si vous préférez un choix plus large, il est toujours possible d'opter pour le menu de saison (72 euros) avec de superbes huîtres creuses de ria de Pénerf affinées par Philippe Le Gal, un blanc de Saint-Pierre de pêche locale au fumet safrané et légumes verts ou une pièce de filet de bœuf cuite au sautoir, tatin d'échalotes confites avant d'avoir à choisir parmi les desserts.

Quant aux boissons, là encore le choix risque de s'avérer délicat : la carte des vins comporte pas moins de 600 références, dont 19 champagnes. Autant vous laisser guider dans vos choix par Jean-Claude Boitaut, l'un des deux sommeliers du Domaine de Rochevilaine. Outre une large sélection de vins au verre (à partir de 7 euros), il vous dénichera quelques bouteilles originales comme ce côtes de Roussillon, "Les Sorcières" du Clos de Fées 2007 au délicat arôme de café grillé. Ou ce Chante Coucou 2006 d'Elian Da Ros. Un coteaux du Marmandais bio, aux saveurs de cassis et griotte. Ou encore ce bergerac blanc la Tour des gendres, cuvée des Conti à l'étranger nez de foins chaud qui cède la place à la fleur d'oranger et à la poire. Repus par toutes ces bonnes choses, il ne vous restera plus qu'à décider si le café se prend à table, au salon ou sur la terrasse. De toutes façons, ce sera avec vue sur la mer.

 

Le Domaine de Rochevilaine. Pointe de Pen Lan. Tél. [phone]. Menus de 40 à 130 euros. A la carte, environ 80 euros.

www.domainerochevilaine.com

 

Béatrice Delamotte - La Tribune (21.08.09)

Oto-Oto - Restaurant Japonais

Le chef Yatawaga propose plusieurs formules qui changent tous les mois. Le soir, la formule "Oto de Rencontre" (39 euros) est parfaite pour faire un tour des spécialités de la maison avec une soupe au tofu maison, sel de guérande et algues, un vaste assortiment d'entrées chaudes et froides, un bouillon de bonite, une tempura de crevettes, seiches et légumes, un bar grillé et un riz au crevettes et crabe.

 

Oto-Oto. 6, rue du Sabot - 75006 Paris. Tél. : [phone]. Ouvert tout l'été. Menus à partir de 11 euros le midi et de 28 euros le soir. A la carte (uniquement le soir): environ 40 euros.

Béatrice Delamotte - La Tribune

 (24.07.09)