Agréable surprise que ce dîner improvisé à la dernière minute avec ma chère Mukluk et son cher et tendre, au restaurant gastronomique de l'hôtel "Les Roches" : design moderne contemporain, et carte savoureuse étaient au rendez-vous. Le service était à peine guindé et plutôt sympathique, la carte des vins aussi épaisse que le catalogue de la Redoute, mais le tarif de la plupart des bonnes bouteilles valaient le prix d'un 2.55 Chanel (on a donc décidé de s'abstenir de boire du Romanée-Conti et on a opté pour un Pibarnon 2001, qui a accompagné à merveille le menu "A la découverte des saveurs de Provence", très raisonnable, à 65 €).
Mises en bouches 1 : champignons marinés (très sympas), mini feuilleté (tellement mini que je n'ai pas su ce qu'il contenait), mousse d'olive (plutôt fade), cuillère de tartare de thon à la japonaise (excellent)
Mise en bouche 2 : velouté de courgette et son caillé de chêvre à l'huile d'olive (délicieux)
Entrée : foie gras poêlé et asperges vertes (super bon)
Plat de résistance 1 : dorade "gros yeux" façon Thermidor sur lit de blettes et feuilles d'épinards (décevant, on aurait dit du Findus à la bordelaise)
Plat de résistance 2 : chevreau braisé (pas assez relevé) et ses mini-farcis provençaux (vraiment minuscules)
Plateau de fromages et ses condiments (bonne sélection, mais peut mieux faire, pas assez de fromages crémeux), la tome au Barolo était une bonne découverte, la fleur de chêvre quelconque, j'ai beaucoup aimé la présentation et le contenu des condiments (gressins dans une flûte à champagne, caillé de brebis, caponata d'aubergine, chutney de tomates confites, huile d'olive)
Avant dessert (en trop) : crème brûlée au fenouil (très savoureuse)et sa baby madeleine.
Dessert : tube de framboise au mascarpone et son sirop de réglisse (top niveau, à dupliquer à la maison), avec son sorbert citron/framboise. Très jolie présentation des mignardises maison qui accompagnait le dessert. J'ai réussi l'exploit de goûter des chamallows au risque d'exploser comme dans le film des Monty Python.
Clientèle : derrière nous, une tablée d'italiens, mais pas bruyants, donc chics ; un couple top nunuche qui se tenait la main en se regardant dans le blanc des yeux ; un couple de jeunes flippés qui se levait de table tous les quarts d'heure pour aller fumer une clope au bar (carrément vulgaire), le reste des tables, bourgeois/chics.
On s'est promis de se faire quelques plages cet été pour sortir nos maillots qui vont bien. (et fuir les Bidochons en vacances chez nous)
Bonne table dans l'ensemble et l'addition ne tabassait pas (vu qu'on s'est abstenu de commander une bouteille de Dom Pérignon ou de Cristal Roederer car on avait paumé notre Excalibur).
Le chef, Mathias Dandine (1* au Michelin), est venu nous saluer poliment en fin de repas mais on avait tellement mangé qu'on avait même plus la force de lui faire la conversation, mdr.
Diète obligatoire pendant une semaine (pomme et coca zéro autorisés demain après le shopping à St Trop')