08/12/2009
La Tour d'Argent vend ses meilleurs crus aux enchères
AFP - Du cognac d'avant la Révolution française et 18.000 bouteilles de vin figurant à la carte de l'un des plus anciens restaurants de Paris: la Tour d'Argent organise une vente aux enchères exceptionnelle aujourd'hui et demain.
Dans les ténèbres de l'immense cave, 1.200 m2 sur deux étages soit l'une des plus grandes au monde, le restaurant a prélevé trois bouteilles de cognac de 1788 et beaucoup de très beaux bourgognes, sa dominante, mais aussi des bordeaux, côtes-du-rhône, Loire ou Alsace.
Pour le jeune patron de ce restaurant fondé au XVIè siècle, André Terrail, 29 ans, il s'agissait surtout de faire un peu de place, en allégeant le stock. Mais le sommelier David Ridgway concède qu'il "ne faut pas se leurrer, ça correspond aussi à un besoin de trésorerie".
La vente devrait rapporter plus d'un million d'euros, selon le commissaire-priseur de la maison Piasa, avec des mises à prix de 10 euros à 5.000 euros la bouteille, des terroirs les moins connus aux vins les plus prestigieux, comme des Pétrus, château Latour ou Cheval Blanc.
Dans son labyrinthe de couloirs, la cave en bord de Seine compte 15.000 vins différents pour un total de 420.000 bouteilles (après la vente), sélectionnés ces trente dernières années par le sommelier britannique au français impeccable.
Aucune référence ne va disparaître de la carte des vins de la Tour d'Argent, impressionnant bottin relié pesant huit kilos. "L'objectif, c'est que pour chaque vin, on garde entre 12 et 18 bouteilles, c'est suffisant", explique M. Terrail.
Grande particularité de ces vins, par rapport à la plupart des enchères: la provenance des bouteilles est garantie puisque les vins n'ont fait qu'un seul voyage, du producteur à la cave.
Ce qui évite les déconvenues habituelles, à savoir les faux bien sûr, qui sont légion, mais aussi des vins transportés ou conservés en dépit du bon sens, augmentant ainsi le risque qu'ils soient abîmés.
"La vraie question qui taraude généralement les acheteurs, c'est de savoir comment les vins ont été conservés", souligne le sommelier Philippe Faur-Brac, interrogé par l'AFP sur cette cave qu'il qualifie de "mythique". Là, "on sait qu'ils n'ont pas bougé depuis le jour de leur livraison".
Obscurité et humidité sont minutieusement contrôlées. Et la température varie seulement de 11 degrés l'hiver à 14 l'été, pour que "les vins comprennent qu'une année est passée", explique M. Ridgway.
Pour le sommelier, la sélection des bouteilles à vendre a été douloureuse, même si celles-ci ne représentent que 4% de sa cave. "C'est difficile de choisir parmi ses enfants lequel doit partir, ça fait un peu mal au coeur", dit-il.
"Vous savez, c'est toujours un petit déchirement de voir un vin quitter la cave, même quand on les ouvre le soir pour les clients", ajoute ce passionné. "Chaque bouteille est une merveille, avec une palette d'arômes particulière".
Dans le catalogue de la vente, les vins les plus présents "sont souvent ceux qu'on a le plus aimés, puisqu'on les a achetés en grandes quantités", explique-t-il encore. Certains, comme un Chambertin de 1990 (bourgogne rouge), "seront encore magnifiques dans 30 ans, mais on n'est pas sûr de pouvoir tous les vendre en salle, donc on peut se séparer de quelques spécimens".
Et aujourd'hui, les modes de consommation ont changé. "Les vins ont tendance à se déguster plus jeunes, plus fruités", note aussi M. Ridgway. "Il faut s'adapter".
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Virgin Galactic
AFP - Le milliardaire britannique Richard Branson a dévoilé lundi le vaisseau spatial appelé à transporter des touristes dans l'espace sous la bannière de Virgin Galactic pour la coquette somme de 200.000 dollars, posant fièrement devant le bel engin blanc à l'allure profilée.
Devançant les essais du vaisseau dans le désert de Mojave en Californie (ouest des Etats-Unis), M. Branson a annoncé sur la chaîne CNN qu'il avait l'intention d'être parmi les premiers passagers à s'élancer dans environ 18 mois, avec sa famille et le concepteur du vaisseau, l'Américain Burt Rutan.
Le sémillant milliardaire britannique à la chevelure argent et arborant une veste d'aviateur en cuir, se trouvait dans un hangar devant le vaisseau "SpaceShipTwo", suspendu à son vaisseau-mère baptisé "Le chevalier blanc" ("White Knight"). Ce dernier, évoquant deux avions à réaction joints par une aile commune, était orné d'un emblème représentant une jeune femme plongeant dans l'espace, censée représenter Eve, la mère de Richard Branson.
M. Branson a expliqué que l'appareil était conçu pour revenir sur Terre comme "un volant de badminton géant" pour éviter la surchauffe, l'un des plus grands dangers lors du retour dans l'atmosphère.
"Les six astronautes potentiels seront assis dans l'unité centrale ici, ce qui sera leur navette, et le +Chevalier blanc+ les emmènera à environ 18.300 mètres d'altitude", a expliqué M. Branson, en désignant l'appareil.
"A 18.000 mètres, ils se détacheront et se déplaceront à plus de 3.000 kmh en 10 secondes pour être propulsés dans l'espace", a-t-il ajouté.
Une fois dans l'espace, les touristes spatiaux pourront se lever de leur siège et regarder la Terre à travers de vastes hublots, les premiers du genre pour une navette spatiale.
"Ils pourront flotter (en apesanteur) et devenir des astronautes, et quand ils seront prêts à regagner l'atmopshère terrestre, ils retourneront à leur place et boucleront leur ceinture pour entamer leur retour sur Terre", s'est réjoui M. Branson.
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07/12/2009
Charlotte Gainsbourg - IRM
12:07 Publié dans Music and Light | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charlotte gainsbourg | Facebook
Brother and sister
La vie de Colette Guillard a basculé en une seconde. Ce jour où, il y a quelques semaines, elle a rencontré son frère pour la première fois. Cinq jours plus tôt, cette habitante de Suresnes se croyait encore fille unique.
Tout commence par un coup de fil et une voix d’homme avec un léger accent germanique qui lui pose des questions précises, notamment sur son père.
Son correspondant explique mener des recherches en filiation depuis quarante ans.
« Quand il m’a dit que mon père était aussi le sien, c’était un coup de massue », se souvient Colette, des étoiles plein les yeux. Un rendez-vous est finalement calé à Suresnes. Aujourd’hui, elle revit la scène avec autant d’intensité : « Je l’ai entendu monter l’escalier. A chaque pas, mon coeur battait un peu plus vite. J’ai ouvert la porte, on s’est regardé sans rien dire. Il a souri et, là, j’ai vu tout le portrait de mon père. J’ai éclaté en sanglots. C’est le moment le plus fort de ma vie. »
L’histoire de Colette et Michael c’est aussi l’histoire avec un grand H, celle de la Seconde Guerre mondiale. Ancien militaire, son père a rejoint la Résistance pendant la guerre. Le conflit terminé, il se retrouve dans les forces françaises en poste en Allemagne et tombe amoureux d’une jeune comédienne allemande. Michael naît en 1947 à Baden-Baden. Né d’un soldat français et d’une Allemande, Michael aura une enfance très dure. « Il a été placé en orphelinat, commente sa soeur. La honte était la même qu’en France avec les fils de Boches.
Ce qu’il a fait après est admirable. » Une quête guidera toute sa vie : retrouver sa famille.
« Maintenant, j’ai des racines »
Hyperdiplômé, le jeune homme entêté apprend le français, devient historien et archiviste. Au fil des années, des portes s’ouvrent, des petites pièces du puzzle s’accumulent pour aboutir à l’appel téléphonique du 6 septembre. Sa croisade achevée, une nouvelle vie commence pour lui et pour sa soeur aînée. « Je vais expliquer tout cela à mes enfants. Ils n’ont pas un oncle d’Amérique mais un oncle d’Allemagne, plaisante Colette. Aujourd’hui, je me sens vraiment exister. J’étais enfant unique et mon père est parti très tôt. J’ai toujours eu l’impression d’être un arbre qui flotte. Maintenant, j’ai des racines. A travers Michael, je retrouve aussi les gestes, les attitudes de mon père… »
Jeudi dernier, Colette est rentrée d’Allemagne après un séjour d’une semaine auprès des siens. C’était la première fois qu’elle franchissait le Rhin. « J’ai découvert une nouvelle famille extraordinaire, lâche-t-elle, visiblement émue. J’ai 75 ans et on a plein de projets ensemble. »
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Boy Style
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Tribute to Daul Kim
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HEAVY METAL //
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Rick Owens Boots
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Petit Chaperon Rouge Sexy
00:49 Publié dans Photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook