02/01/2008
Kirk Kerkorian
A 89 ans, Kirk Kerkorian ne fait plus trembler les rings depuis longtemps. Mais ce fils d'immigrant arménien aux Etats-Unis qui abandonna l'école en quatrième pour la boxe, effraie encore aujourd'hui bien des industriels aguerris. Ancien pilote de chasse de la Royal Air Force pendant la seconde guerre mondiale, il a fait fortune en revendant en 1968 pour 104 millions de dollars la compagnie aérienne TransInternational Airlines pour laquelle il avait investi 60.000 dollars 20 ans plus tôt. Il est actuellement le propriétaire du studio de cinéma Metro-Goldwyn-Mayer et du groupe d'hôtels-casinos MGM Mirage et le principal actionnaire (9,9 %) de General Motors. D'après le magazine Forbes en 2007 sa fortune est estimée à 18 milliards de dollars. Il vient de prendre une particpation de 35 % d'une société pétrolière Delta Petroleum, pour 465 millions d'euro.
Axes de réflexion : Pugnacité
(Kirk-boxing)
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James Cayne
Où serait aujourd'hui l'américain James Cayne sans le bridge ? Sûrement pas à l'université puisqu'il décida d'arrêter avant la fin de ses études pour se consacrer à sa passion des cartes. Bien lui en a pris, puisque le champion d'alors, Alan Greenberg, le repère dans les cercles de jeux new-yorkais et, impressionné par son talent, l'engage dans sa société, la Bear Stearns, en tant qu'agent de change. Désormais, à 73 ans, il en est le président et sa fortune dépasse le milliard de dollars. Mais son plus grand plaisir reste sans doute d'être aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs joueurs de bridge de la planète.
Il est classé au 754e rang des hommes les plus riches de la planète. et au 384e rang parmi les 400 plus grosses fortunes des Etats-Unis.
Axe de réflexion : gagner de l'agent en s'amusant (cultiver l'énergie du bateleur) - cependant être un joueur de classe mondiale (performer au plus haut niveau possible) - apprendre à jour au bridge pour se cultiver et développer certaines aptitudes (demander à Ana)
(Wall street)
12:30 Publié dans I want to be a millionnaire | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook
Li Ka Shing
Créé cette rubrique car dans mon livre de chevet "Le millionnaire minute", il est vivement conseillé de s'inspirer de la vie des personnalités les plus fortunées de cette planète, et plus particulièrement celles qui sont parties de rien ; c'est ainsi que notre cerveau reptilien affine ses stratégies reptiliennes de chasse, et donc que l'être humain développe ses capacités à gagner de l'argent, et donc son potentiel à devenir millionnaire un jour. Prenons donc un peu de la graine de star, à travers la bio de l'homme le plus riche de Hong Kong. (NDLR : I miss so much Causewa Bay)
A 76 ans, Li Ka-shing, l’homme qui vient de racheter le groupe de distribution de parfums Marionnaud, dont les fondateurs sont accusés de malversations, est l’incarnation du « self made man ». Ainsi, le premier petit boulot du futur homme le plus fortuné d’Asie a été de vendre des gadgets en plastique dans les ruelles de Hongkong, après avoir quitté la Chine à l'âge de 15 ans, à la mort de son père. A 20 ans, Li Ka-shing devient le PDG de la société qui le fournissait en gadgets et, deux ans plus tard, il crée sa propre entreprise. Une société de fabrication de fleurs en plastique. Une idée florissante, puisque en 1958 son capital initial de 7500 dollars s’était transformé en un pécule supérieur au million.
Fort de ce succès, « Superman », comme on le surnomme à Hongkong, décide d’investir dans l’immobilier, ce qui lui vaudra des comparaisons avec l'américain Donal Trump. Un autre succès. En 1992, il contrôle 15% de ce secteur dans l’ex-colonie britannique, capitalisant 2,83 milliards de dollars. Puis, sentant que la mondialisation développerait le transport de fret, Li Ka-shing se lance dans l’achat de ports. Dès lors sa société Hutchison Whampoa s’attaque à Rotterdam, Panama, ou bien encore Le Havre. A ce jour, son groupe est devenu le premier opérateur portuaire mondial.
Mais Li Ka-shing veut avoir plusieurs cordes à son arc. Et c’est dans les télécoms qu’il va alors jeter son dévolu, multipliant les participations dans plusieurs compagnies avant d'en céder certaines avec profit. En 1999, il vend ses 44,8% du capital d’Orange au groupe Mannesman pour près de 15 milliards de dollars. Un an plus tard, le président de Hutchison récidive et cède ses 18,4% de VoiceStream Wireless pour 9 milliards. En 2003, Hutchison 3G, la filiale téléphonie mobile du conglomérat Hutchison Whampoa, est le premier opérateur à commercialiser sur le continent européen des services utilisant l'UMTS. Il est aujourd’hui l’un des leaders en Europe et en Asie dans les portables de troisième génération.
De plus, cet entrepreneur hors-norme a su naviguer dans les eaux troubles de la politique. Peu de temps avant que Hongkong retombe sous l’égide de Pékin (1997), la Chine a souhaité reprendre contact avec la colonie qui lui serait bientôt rétrocédée. Ainsi, Li Ka-shing, apprécié par Deng Xioping, le numéro un chinois d’alors, a été choisi pour faire l’intermédiaire entre la Chine communiste et Hongkong, porte d’entrée du capitalisme.
Au fil des années, Li Ka-shing est devenu incontournable. Ses sociétés Cheung Kong Holdings et Hutchison Whampoa sont présentes dans une quarantaine de pays. Immobilier, télécoms, le géant chinois est aussi présent dans les produits de beauté, dans l’aviation (contrôlant Air Canada), et dans les services. Sur le marché, sa valeur est évaluée à 74 milliards de dollars, soit plus de 11% de la capitalisation totale de la Bourse de Hongkong. Une réussite spectaculaire qui n’a pas échappé au magazine Asiaweek. En 2000, le journal hongkongais a estimé que le pouvoir de Li Ka-shing dépassé celui de Jiang Zemin, le président chinois de l’époque. Sa fortune est évaluée par le magazine Forbes à 23 milliards de $, et il est classé à la 9e position des fortunes mondiales et emploie 250 000 personnes dans le monde.
Li Ka Shing vient d'investir 60 millions de dollars US dans Facebook, le SNS (Social Network Service) le plus en vue du moment, valorisé à 15 milliards de dollars après que Microsoft ait acheté 1.6% de la société pour 240 millions de dollars.
La générosité est également une de ses qualités car il s'investit dans de nombreuses causes humanitaires et de développement, notamment à travers sa fondation, venue en aide aux victimes du tsunami, et qui s'investit dans la recherche médicale et l'enseignement.
Il s'attache à vivre dans la discrétion, depuis le kidnapping d'un de ses deux fils, avec demande rançon.
Axe de réflexion : commerce de rue, la masse pour cible commerciale - avoir l'ambition d'accéder aux fonctions de PDG de son entreprise (être une louve alpha à 100 %) - rester kasher en affaires en éliminant les éléments malhonnêtes (respecter les lois de l'univers)- le secteur de la télécommunication est porteur (ça tombe bien je suis en plein dedans) - Son nom comporte la consonance "cash" (comme Tabatha) - s'informer sur tout concept avant-gardiste (se connecter à Facebook) - la notion de dîme (redistribution des richesses).
(Hong Kong Star)
11:35 Publié dans I want to be a millionnaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
Desperate Boeuf Wagyu
Ca fait plus de deux ans que je recherche désespérément une boucherie susceptible de me fournir du boeuf de Kobé, ou à défaut, du boeuf de Coutancie, et ceci, dans un rayon géographique relativement proche de mon domicile.
Cette addiction remonte à mon premier séjour à l'hôtel Murano Resort de Paris, où je me suis tellement sentie chez moi que j'y suis retournée à deux reprises, et j'y ai converti Mukluk, laquelle ne s'est jamais remise de ce choc émotionnel intense (en dehors des crises d'auto-mutilation qu'elle s'inflige lorsqu'elle renonce à s'acheter des pochettes Chloé à boule, encore appelée "clutch syndrome").
Ensuite, je me suis fait un rail de tartare aux olives noires, à l'Asia de Cuba du Saint Martin's Lane de Londres, avec Edith, après m'être prosterné dans le hall de l'hôtel afin de rendre hommage au génie créatif de Philippe Starck, le maître es-design faisant partie de mon panthéon d'esthète incorrigible.
Ma carte bleue s'étant auto-détruite après un week-end de shopping effréné dans la capitale anglaise, je me suis fait hara-kiri au Sumosan, restaurant japonais qui proposait un teppan-yaki de wagyu, en me jurant d'y revenir lors de mon prochain séjour londonien.
Nouvelle piquouse au Black Calavados de Paris, qui proposait des mini-burgers, où j'ai considéré que le chef avait commis le crime de hâcher une viande aussi tendre et savoureuse par nature : y'a des baffes qui se perdent.
Enfin, lors de notre récent séjour à Hong Kong, Mukluk et moi avons initié son fils à notre pratique nippo-carnassière, après avoir découvert un restaurant tout simplement nommé Wagyu, dans Wyndham street, juste au-dessous du Dragon-I, le club hype où nous avions fêté mon anniversaire à grands coups de vodka Red Bull.
Je vous annonce officiellement ce soir avoir envoyé un mail à la Boucherie Parisienne FORMIA, 4, boulevard de France, 98000 MONACO, Tel. + 377 93 30 85 50, Fax + 377 97 70 73 75, afin de connaître la procédure à suivre pour passer une commande. Il y a deux semaines de délai, ce qui nous permettrait de pouvoir accéder à un orgasme gastronomique avant la fin du mois si Dieu veut.
Affaire à suivre.
03:00 Publié dans Fooding | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook
Orgie culinaire
Bavé en lisant le menu du dîner à 25.000 $ servi à 40 des plus grandes fortunes mondiales, au mois de Février 2007, à Bangkok, à l'occasion d'une action humanitaire au profit de Médecins sans frontières et de la Fondation Chaipattana, voulue par le roi de Thaïlande pour contribuer au développement rural de son pays :
Crème brûlée de foie gras aux haricots de Tonga
Louis Roederer Cristal 1990
Chef: Alain Solivérès du restaurant Taillevent à Paris
Tartare de boeuf de Kobe, avec caviar Beluga Impérial et huîtres Belon
Krug Clos du Mesnil 1995
chef: Antoine Westermann du restaurant Le Buerhiesel à Strasbourg
Mousseline d'écrevisses «pattes rouges», avec infusion de morilles
Corton-Charlemagne, Domaine Jean François Coche-Dury 2000
chef: Alain Solivérès du restaurant Taillevent
«Tarte Fine» avec coquilles Saint-Jacques et truffe noire
Le Montrachet, Domaine de la Romanée-Conti 1996
chef: Antoine Westermann du restaurant Le Buerhiesel
«Osso Bucco» de homards de Bretagne
Romanée-Conti, Domaine de la Romanée-Conti 1985
chef: Jean-Michel Lorain de La Côte Saint Jacques à Joigny, France
Ravioli à la pintade et au burrata, avec sauce de veau et truffe
Château Palmer 1961
chef: Annie Feolde de l'Enoteca Pinchiorri à Florence, Italie
Selle d'agneau «Leonel»
Château Mouton Rothschild 1959
chef: Marc Meneau de L'Espérance à Vézelay, France
Sorbet «Dom Perignon»
Suprême de pigeon en croute, avec sauce aux cêpes et cipollotti
Château Haut-Brion 1961
chef: Heinz Winkler du Residenz Heinz Winkler à Aschau, Allemagne
Joues de veau aux truffes du Périgord
Château Latour 1955
chef: Heinz Winkler
Pyramide de pain d'épices, avec caramel et crème glacée au beurre salé
Château d'Yquem 1967
chef: Jean-Michel Lorain de La Côte Saint Jacques
01:38 Publié dans Fooding | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
Hors de prix
Trouvé très intéressante, cette réflexion à la fois lucide et humoristique du réalisateur de ce film, sur le pouvoir de l'argent, le cynisme, la cruauté, l'avidité et le désespoir. Le parallèle existant entre le personnage d'Irène, SDF, sans le sou, croqueuse aguerrie de vieux hommes riches, consommatrice effrénée de luxe, et celui de Jean, barman timide et servile d'un palace, qui va sacrifier le peu qu'il possède, pour accéder aux désirs de la femme vénale dont il est tombé amoureux, est vraiment subtil. Gad Elmaleh campe en finesse cet espèce de Forrest Gump lunaire, qui s'émancipe peu à peu de sa condition modeste et des limitations qui en découlent, découvre son aptitude à séduire, l'argent facile, autre forme d'asservissement, mais qui lui permet progressivement d'atteindre son but ultime : délivrer la femme qu'il aime de l'esclavage sexuel auquel elle s'accroche froidement pour survivre, et trouver la clé qui ouvre le coeur de la belle Audrey Tautou, à contre-emploi dans un rôle de femme fatale à l'accent de titi parisien.
(Money)
(The power of love)
01:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
Le grand Meaulnes
Je me souviens que lorsque j'étais enfant, mon père, qui était sans doute un jeune homme romantique, ne tarissait pas d'éloge pour l'oeuvre d'Alain Fournier : un classique de la littérature, publié en 1913, que j'avais trouvé d'un très grand ennui et que j'avais eu beaucoup de mal à terminer ; néanmoins, c'est piquée par la curiosité de voir évoluer l'ex-choriste Jean-Baptiste Maunier, vraiment photogénique, mais surtout Nicolas Duvauchelle - ou devrais-je dire DuvaucHELL, dont j'avais découvert la beauté diabolique dans l'adaptation du roman de Lolita Pille - que j'ai décidé de visionner ce long métrage.
J'avoue que cela a été aussi laborieux que de lire le bouquin ayant fait l'objet de cette adaptation, compte tenu de la longueur du film et de la lenteur du scénario, les méandres de l'esprit du personnage principal étant particulièrement tortueuses ; en revanche, on peut saluer son esthétisme surrané ainsi que la qualité indéniable de la reconstitution historique du réalisateur.
(France Culture)
00:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
01/01/2008
Be cool
Certaines séquelles ne présentent aucun autre intérêt que celui de voir cabotiner les acteurs : c'est en substance ce qu'exprime John Travolta, au début de ce film, quasiment parodique, alors qu'il interprète le rôle de Chili Palmer, ancien prêteur sur gages devenu producteur de cinéma, dans cette suite de "Get shorty", aux côtés d'un James Woods que je préfère oublier pour ne penser qu'à Sébastian Stark dans Shark ! La scène de danse réunissant Uma Thurman et Travolta avait un goût de réchauffé, espèce de mix à deux balles du fameux jerk de "Pulp fiction" et du disco de "Saturday Night Fever", Vince Vaughn est pitoyable en malfrat à la petite semaine qui tente de se donner une contenance hip hop, Harvey Keitel ne vaut pas mieux dans le rôle du mafieux de bas étage, et Christina Millian est totalement insipide en starlette montante du r'n'b, alors qu'elle est beaucoup plus talentueuse dans la vraie vie. Seul lot de consolation, la prestation hilarante d'Andre 3000, chanteur d'Outkast reconverti en gangsta gagman, ainsi qu'un morceau hyper sympa des Black Eyed Peas jouant en live avec Sergio Mendes.
(Pas cool)
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