02/01/2008
Desperate Boeuf Wagyu
Ca fait plus de deux ans que je recherche désespérément une boucherie susceptible de me fournir du boeuf de Kobé, ou à défaut, du boeuf de Coutancie, et ceci, dans un rayon géographique relativement proche de mon domicile.
Cette addiction remonte à mon premier séjour à l'hôtel Murano Resort de Paris, où je me suis tellement sentie chez moi que j'y suis retournée à deux reprises, et j'y ai converti Mukluk, laquelle ne s'est jamais remise de ce choc émotionnel intense (en dehors des crises d'auto-mutilation qu'elle s'inflige lorsqu'elle renonce à s'acheter des pochettes Chloé à boule, encore appelée "clutch syndrome").
Ensuite, je me suis fait un rail de tartare aux olives noires, à l'Asia de Cuba du Saint Martin's Lane de Londres, avec Edith, après m'être prosterné dans le hall de l'hôtel afin de rendre hommage au génie créatif de Philippe Starck, le maître es-design faisant partie de mon panthéon d'esthète incorrigible.
Ma carte bleue s'étant auto-détruite après un week-end de shopping effréné dans la capitale anglaise, je me suis fait hara-kiri au Sumosan, restaurant japonais qui proposait un teppan-yaki de wagyu, en me jurant d'y revenir lors de mon prochain séjour londonien.
Nouvelle piquouse au Black Calavados de Paris, qui proposait des mini-burgers, où j'ai considéré que le chef avait commis le crime de hâcher une viande aussi tendre et savoureuse par nature : y'a des baffes qui se perdent.
Enfin, lors de notre récent séjour à Hong Kong, Mukluk et moi avons initié son fils à notre pratique nippo-carnassière, après avoir découvert un restaurant tout simplement nommé Wagyu, dans Wyndham street, juste au-dessous du Dragon-I, le club hype où nous avions fêté mon anniversaire à grands coups de vodka Red Bull.
Je vous annonce officiellement ce soir avoir envoyé un mail à la Boucherie Parisienne FORMIA, 4, boulevard de France, 98000 MONACO, Tel. + 377 93 30 85 50, Fax + 377 97 70 73 75, afin de connaître la procédure à suivre pour passer une commande. Il y a deux semaines de délai, ce qui nous permettrait de pouvoir accéder à un orgasme gastronomique avant la fin du mois si Dieu veut.
Affaire à suivre.
03:00 Publié dans Fooding | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook
Commentaires
Juste parce que cela me déprime de lire "(0) commentaires" sous toutes ces notes... Et parce que j'ai rêvé l'espace d'un instant en lisant le repas à 25.000 $... Bonne année :-)
Écrit par : m@ud | 02/01/2008
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