Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/01/2008

Li Ka Shing

00b777f5a34675457c3183dd9f1bf22e.jpgCréé cette rubrique car dans mon livre de chevet "Le millionnaire minute", il est vivement conseillé de s'inspirer de la vie des personnalités les plus fortunées de cette planète, et plus particulièrement celles qui sont parties de rien ; c'est ainsi que notre cerveau reptilien affine ses stratégies reptiliennes de chasse, et donc que l'être humain développe ses capacités à gagner de l'argent, et donc son potentiel à devenir millionnaire un jour. Prenons donc un peu de la graine de star, à travers la bio de l'homme le plus riche de Hong Kong. (NDLR : I miss so much Causewa Bay)

A 76 ans, Li Ka-shing, l’homme qui vient de racheter le groupe de distribution de parfums Marionnaud, dont les fondateurs sont accusés de malversations, est l’incarnation du « self made man ». Ainsi, le premier petit boulot du futur homme le plus fortuné d’Asie a été de vendre des gadgets en plastique dans les ruelles de Hongkong, après avoir quitté la Chine à l'âge de 15 ans, à la mort de son père. A 20 ans, Li Ka-shing devient le PDG de la société qui le fournissait en gadgets et, deux ans plus tard, il crée sa propre entreprise. Une société de fabrication de fleurs en plastique. Une idée florissante, puisque en 1958 son capital initial de 7500 dollars s’était transformé en un pécule supérieur au million.  

Fort de ce succès, « Superman », comme on le surnomme à Hongkong, décide d’investir dans l’immobilier, ce qui lui vaudra des comparaisons avec l'américain Donal Trump. Un autre succès. En 1992, il contrôle 15% de ce secteur dans l’ex-colonie britannique, capitalisant 2,83 milliards de dollars. Puis, sentant que la mondialisation développerait le transport de fret, Li Ka-shing se lance dans l’achat de ports. Dès lors sa société Hutchison Whampoa s’attaque à Rotterdam, Panama, ou bien encore Le Havre. A ce jour, son groupe est devenu le premier opérateur portuaire mondial.

Mais Li Ka-shing veut avoir plusieurs cordes à son arc. Et c’est dans les télécoms qu’il va alors jeter son dévolu, multipliant les participations dans plusieurs compagnies avant d'en céder certaines avec profit. En 1999, il vend ses 44,8% du capital d’Orange au groupe Mannesman pour près de 15 milliards de dollars. Un an plus tard, le président de Hutchison récidive et cède ses 18,4% de VoiceStream Wireless pour 9 milliards. En 2003, Hutchison 3G, la filiale téléphonie mobile du conglomérat Hutchison Whampoa, est le premier opérateur à commercialiser sur le continent européen des services utilisant l'UMTS. Il est aujourd’hui l’un des leaders en Europe et en Asie dans les portables de troisième génération. 

De plus, cet entrepreneur hors-norme a su naviguer dans les eaux troubles de la politique. Peu de temps avant que Hongkong retombe sous l’égide de Pékin (1997), la Chine a souhaité reprendre contact avec la colonie qui lui serait bientôt rétrocédée. Ainsi, Li Ka-shing, apprécié par Deng Xioping, le numéro un chinois d’alors, a été choisi pour faire l’intermédiaire entre la Chine communiste et Hongkong, porte d’entrée du capitalisme.

Au fil des années, Li Ka-shing est devenu incontournable. Ses sociétés Cheung Kong Holdings et Hutchison Whampoa sont présentes dans une quarantaine de pays. Immobilier, télécoms, le géant chinois est aussi présent dans les produits de beauté, dans l’aviation (contrôlant Air Canada), et dans les services. Sur le marché, sa valeur est évaluée à 74 milliards de dollars, soit plus de 11% de la capitalisation totale de la Bourse de Hongkong. Une réussite spectaculaire qui n’a pas échappé au magazine Asiaweek. En 2000, le journal hongkongais a estimé que le pouvoir de Li Ka-shing dépassé celui de Jiang Zemin, le président chinois de l’époque. Sa fortune est évaluée par le magazine Forbes à 23 milliards de $, et il est classé à la 9e position des fortunes mondiales et emploie 250 000 personnes dans le monde.

Li Ka Shing vient d'investir 60 millions de dollars US dans Facebook, le SNS (Social Network Service) le plus en vue du moment, valorisé à 15 milliards de dollars après que Microsoft ait acheté 1.6% de la société pour 240 millions de dollars.

La générosité est également une de ses qualités car il s'investit dans de nombreuses causes humanitaires et de développement, notamment à travers sa fondation, venue en aide aux victimes du tsunami, et qui s'investit dans la recherche médicale et l'enseignement.

Il s'attache à vivre dans la discrétion, depuis le kidnapping d'un de ses deux fils, avec demande rançon.

Axe de réflexion : commerce de rue, la masse pour cible commerciale - avoir l'ambition d'accéder aux fonctions de PDG de son entreprise (être une louve alpha à 100 %) - rester kasher en affaires en éliminant les éléments malhonnêtes (respecter les lois de l'univers)- le secteur de la télécommunication est porteur (ça tombe bien je suis en plein dedans) - Son nom comporte la consonance "cash" (comme Tabatha) - s'informer sur tout concept avant-gardiste (se connecter à Facebook) - la notion de dîme (redistribution des richesses).

(Hong Kong Star)

Les commentaires sont fermés.