19/04/2009
L'art de la guerre selon Sun Tzu = Article I
DE L'ÉVALUATION
Sun Tzu dit : La guerre est d'une importance vitale pour l'État. C'est le domaine de la vie et de la mort : la conservation ou la perte de l'empire en dépendent ; il est impérieux de le bien régler. Ne pas faire de sérieuses réflexions sur ce qui le concerne, c'est faire preuve d'une coupable indifférence pour la conservation ou pour la perte de ce qu'on a de plus cher, et c'est ce qu'on ne doit pas trouver parmi nous.
Cinq choses principales doivent faire l'objet de nos continuelles méditations et de tous nos soins, comme le font ces grands artistes qui, lorsqu'ils entreprennent quelque chef-d'œuvre, ont toujours présent à l'esprit le but qu'ils se proposent, mettent à profit tout ce qu'ils voient, tout ce qu'ils entendent, ne négligent rien pour acquérir de nouvelles connaissances et tous les secours qui peuvent les conduire heureusement à leur fin.
Si nous voulons que la gloire et les succès accompagnent nos armes, nous ne devons jamais perdre de vue : la doctrine, le temps, l'espace, le commandement, la discipline.
La doctrine fait naître l'unité de penser ; elle nous inspire une même manière de vivre et de mourir, et nous rend intrépides et inébranlables dans les malheurs et dans la mort.
Si nous connaissons bien le temps, nous n'ignorerons point ces deux grands principes Yin et Yang par lesquels toutes les choses naturelles sont formées et par lesquels les éléments reçoivent leurs différentes modifications ; nous saurons le temps de leur union et de leur mutuel concours pour la production du froid, du chaud, de la sérénité ou de l'intempérie de l'air.
L'espace n'est pas moins digne de notre attention que le temps ; étudions le bien, et nous aurons la connaissance du haut et du bas, du loin comme du près, du large et de l'étroit, de ce qui demeure et de ce qui ne fait que passer.
J'entends par commandement, l'équité, l'amour pour ceux en particulier qui nous sont soumis et pour tous les hommes en général; la science des ressources, le courage et la valeur, la rigueur, telles sont les qualités qui doivent caractériser celui qui est revêtu de la dignité de général ; vertus nécessaires pour l'acquisition desquelles nous ne devons rien négliger : seules elles peuvent nous mettre en état de marcher dignement à la tête des autres.
Aux connaissances dont je viens de parler, il faut ajouter celle de la discipline. Posséder l'art de ranger les troupes; n'ignorer aucune des lois de la subordination et les faire observer à la rigueur ; être instruit des devoirs particuliers de chacun de nos subalternes ; savoir connaître les différents chemins par où on peut arriver à un même terme ; ne pas dédaigner d'entrer dans un détail exact de toutes les choses qui peuvent servir, et se mettre au fait de chacune d'elles en particulier. Tout cela ensemble forme un corps de discipline dont la connaissance pratique ne doit point échapper à la sagacité ni aux attentions d'un général.
Vous donc que le choix du prince a placé à la tête des armées, jetez les fondements de votre science militaire sur les cinq principes que je viens d'établir. La victoire suivra partout vos pas : vous n'éprouverez au contraire que les plus honteuses défaites si, par ignorance ou par présomption, vous venez à les omettre ou à les rejeter.
Les connaissances que je viens d'indiquer vous permettront de discerner, parmi les princes qui gouvernent le monde, celui qui a le plus de doctrine et de vertus ; vous connaîtrez les grands généraux qui peuvent se trouver dans les différents royaumes, de sorte que vous pourrez conjecturer assez sûrement quel est celui des deux antagonistes qui doit l'emporter ; et si vous devez entrer vous-même en lice, vous pourrez raisonnablement vous flatter de devenir victorieux.
Ces mêmes connaissances vous feront prévoir les moments les plus favorables, le temps et l'espace étant conjugués, pour ordonner le mouvement des troupes et les itinéraires qu'elles devront suivre, et dont vous réglerez à propos toutes les marches. Vous ne commencerez ni ne terminerez jamais la campagne hors de saison. Vous connaîtrez le fort et le faible, tant de ceux qu'on aura confiés à vos soins que des ennemis que vous aurez à combattre. Vous saurez en quelle quantité et dans quel état se trouveront les munitions de guerre et de bouche des deux armées, vous distribuerez les récompenses avec libéralité, mais avec choix, et vous n'épargnerez pas les châtiments quand il en sera besoin.
Admirateurs de vos vertus et de vos capacités, les officiers généraux placés sous votre autorité vous serviront autant par plaisir que par devoir. Ils entreront dans toutes vos vues, et leur exemple entraînera infailliblement celui des subalternes, et les simples soldats concourront eux-mêmes de toutes leurs forces à vous assurer les plus glorieux succès.
Estimé, respecté, chéri des vôtres, les peuples voisins viendront avec joie se ranger sous les étendards du prince que vous servez, ou pour vivre sous ses lois, ou pour obtenir simplement sa protection.
Également instruit de ce que vous pourrez et de ce que vous ne pourrez pas, vous ne formerez aucune entreprise qui ne puisse être menée à bonne fin. Vous verrez, avec la même pénétration, ce qui sera loin de vous comme ce qui se passera sous vos yeux, et ce qui se passera sous vos yeux comme ce qui en est le plus éloigné.
Vous profiterez de la dissension qui surgit chez vos ennemis pour attirer les mécontents dans votre parti en ne leur ménageant ni les promesses, ni les dons, ni les récompenses.
Si vos ennemis sont plus puissants et plus forts que vous, vous ne les attaquerez point, vous éviterez avec un grand soin ce qui peut conduire à un engagement général ; vous cacherez toujours avec une extrême attention l'état où vous vous trouverez.
Il y aura des occasions ou vous vous abaisserez, et d'autres où vous affecterez d'avoir peur. Vous feindrez quelquefois d'être faible afin que vos ennemis, ouvrant la porte à la présomption et à l'orgueil, viennent ou vous attaquer mal à propos, ou se laissent surprendre eux-mêmes et tailler en pièces honteusement. Vous ferez en sorte que ceux qui vous sont inférieurs ne puissent jamais pénétrer vos desseins. Vous tiendrez vos troupes toujours alertes, toujours en mouvement et dans l'occupation, pour empêcher qu'elles ne se laissent amollir par un honteux repos.
Si vous prêtez quelque intérêt aux avantages de mes plans, faites en sorte de créer des situations qui contribuent à leur accomplissement.
J'entends par situation que le général agisse à bon escient, en harmonie avec ce qui est avantageux, et, par là-même, dispose de la maîtrise de l'équilibre.
Toute campagne guerrière doit être réglée sur le semblant ; feignez le désordre, ne manquez jamais d'offrir un appât à l'ennemi pour le leurrer, simulez l'infériorité pour encourager son arrogance, sachez attiser son courroux pour mieux le plonger dans la confusion : sa convoitise le lancera sur vous pour s'y briser.
Hâtez vos préparatifs lorsque vos adversaires se concentrent ; là où ils sont puissants, évitez-les.
Plongez l'adversaire dans d'inextricables épreuves et prolongez son épuisement en vous tenant à distance ; veillez à fortifier vos alliances au-dehors, et à affermir vos positions au-dedans par une politique de soldats-paysans.
Quel regret que de tout risquer en un seul combat, en négligeant la stratégie victorieuse, et faire dépendre le sort de vos armes d'une unique bataille !
Lorsque l'ennemi est uni, divisez-le ; et attaquez là où il n'est point préparé, en surgissant lorsqu'il ne vous attend point. Telles sont les clefs stratégiques de la victoire, mais prenez garde de ne point les engager par avance.
Que chacun se représente les évaluations faites dans le temple, avant les hostilités, comme des mesures : elles disent la victoire lorsqu'elles démontrent que votre force est supérieure à celle de l'ennemi; elles indiquent la défaite lorsqu'elles démontrent qu'il est inférieur en force.
Considérez qu'avec de nombreux calculs on peut remporter la victoire, redoutez leur insuffisance. Combien celui qui n'en fait point a peu de chances de gagner !
C'est grâce à cette méthode que j'examine la situation, et l'issue apparaîtra clairement.
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08/04/2009
Gossip Girl, tome 4 = Tout le monde en parle
Bienvenue à New York, dans l'Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d'immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes.
Nous ne sommes pas toujours des modèles d'amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. Cette semaine, un agaçant petit groupe de personnes parmi nous va savoir si oui ou non leur candidature anticipée aux meilleures universités du pays a été acceptée. Ça y est. Il n'est plus temps pour les parents de faire bâtir une nouvelle aile à la bibliothèque. Ni de soudoyer quelque ancien élève estimé pour qu'il envoie au doyen une lettre de recommandation.
Les enveloppes sont déjà au courrier. [. ] Je crois pouvoir affirmer que nous souffrons tous de la fièvre hivernale qui précède les réponses des universités. C'est le moment de se déchaîner ! Pensez, plus nos soirées se prolongeront, moins nous sentirons les jours passer. Et croyez-moi, nos quatre cents coups seront tous disséqués, célébrés et exagérés en toute mauvaise foi ici même, par mes soins. Vous ai-je déjà déçus ?
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11/01/2009
31 songs, de Nick Hornby
"Tout ce que j'ai à dire au sujet de ces chansons, c'est que je les aime, que j'ai envie de les chanter, envie d'obliger d'autres gens à les écouter, et que cela me contrarie quand d'autres ne les aiment pas autant que moi."
Comment expliquer les résonances que trouvent certaines chansons dans nos vies et qui nous poussent à les réécouter sans cesse ? Pourquoi la chanson d'amour est-elle le sommet de la pop ? On savait depuis son premier roman, Haute Fidélité, que Nick Hornby, à l'image de son héros Rob Fleming, était un fan de musique pop. 31 Songs nous le confirme sous forme d'un témoignage unique autour de ses trente et une chansons " favorites parmi les favorites ". " Tout ce que j'ai à dire au sujet de ces chansons, c'est que je les aime, que j'ai envie de les chanter, envie d'obliger d'autres gens à les écouter, et que cela me contrarie quand d'autres ne les aiment pas autant que moi. " De Bruce Springsteen à Patti Smith en passant par Rod Stewart ou Santana, il nous livre avec drôlerie et tendresse les souvenirs et réflexions qu'ont fait naître en lui ces mélodies.
Biographie de l'auteur
Nick Hornby est né en Grande-Bretagne en 1957. Après des études à Cambridge, il devient professeur tout en travaillant comme journaliste pour The Literary Review, The Daily Telegraph et The Sunday Times. À la fin des années quatre-vingt, il renonce à l'enseignement pour se consacrer à l'écriture. Son premier roman, Carton jaune, rencontre immédiatement le succès. Devenu depuis un auteur culte outre-Manche, souvent adapté au cinéma, chacun de ses titres est un nouveau best-seller - Haute Fidélité, À propos d'un gamin, La bonté : mode d'emploi - encensé par le public et la critique. Avec 31 Songs, Nick Hornby nous parle en son nom propre des chansons qui ont accompagné sa vie.
There are 31 songs, but only 26 essays ; in a few instances, multiple songs are discussed within a single piece.
- Teenage Fanclub - "Your Love Is the Place Where I Come From"
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30/10/2008
I love mangas : 20th Century boys
Après Monster, Naoki Urosawa nous entraine dans une nouvelle et passionnante aventure : celle de Kenji, commerçant tranquille qui a repris et transformé le magasin familial. Son seul problème est Kanna, la fille de sa soeur, que cette dernière lui a confiée avant de disparaître mystérieusement. Mais voilà qu’un jour, la police vient l’interroger sur la disparition de la famille de l’un de ses clients. Le seul indice étant un mystérieux symbole dessiné à côté d’une porte. Kenji ne se sent pas spécialement concerné jusqu’au jour où Donkey, un ami d’enfance, lui demande s’il se souvient de ce même symbole. Kenji explore alors la vie de Donkey, son passé et celui du groupe d’amis dont il faisait partie dans sa jeunesse. Il découvre bientôt l’existence d’une organisation clandestine que dirige l’énigmatique Ami et qui utilise le symbole lié au passé de Kenji comme signe de ralliement.
Déterminé à détruire le monde, Ami annonce que la "volonté de l’espace" l’a chargé de sélectionner les vrais "amis", tandis que d’inquiétants phénomènes se multiplient : l’apparition d’un mystérieux virus où les personnes atteintes se vident de leur sang, la mort d’un inspecteur de police chargé d’enquêter sur "Ami" et un homme en fuite.
De son coté Kenji tente de découvrir qui se cache derrière Ami, pour cela il fait appel au souvenir des ses anciens camarade de jeux, et il n’est pas au bout de ses peines. Il fera la connaissance d’un clochard surnommé "Dieu" dont les rêves prémonitoires ne sont pas de bonne augure...
Enfant, Kenji avait imaginé un scénario catastrophe. Aujourd’hui ces improbables attaques bactériologiques contre San Francisco et Londres sont devenues réalité. L’enfance de Kenji semble intimement mélée à celle d’Ami. Aussi dans l’espoir de sauver le monde, Kenji mène sont enquête et découvre que les disciples d’Ami sont partout police, gouvernement etc... De plus les actions d’ami se multiplient sans que personne ne semble pouvoir s’y opposer. Kenji pourra-t-il éviter le pire au monde ?
Kenji a retrouvé le "cahier des prédictions" et part se cacher avec Kanna, que les adeptes d’Ami ont voulu enlever. Il s’interroge alors sur la personne de leur groupe qui avait inventé le signe de ralliement utilisé par les adeptes d’Ami, un nom lui revient, celui d' Otcho. Yukiji a retrouvé sa trace, il serait à Bangkok et serait une sorte de mercenaire clandestin. Kenji le contacte afin qu’il revienne au Japon pour les aider. Otcho rejoint donc le petit groupe et Kenji qui vit dans la clandestinité car il est maintenant recherché comme que Terroriste...
Alors que Kenji et Otcho tentent de réunir tous leurs amis afin de faire échouer le projet d’Ami, celui-ci à terminé son robot géant, qui n’attend plus que son réveil. Les jours se succèdent les uns aux autres, comme un compte à rebours jusqu’au 31 décembre, jour de la fin du monde. Les seuls à pouvoir sauver la Terre sont les "neuf amis", ceux qui ont écrit "les cahiers de prédictions" quand ils étaient enfants. L’humanité pourra-t-elle connaître un nouveau monde ?
2014, Kanna s’installe seule dans un appartement et gagne sa vie en travaillant dans un restaurant, qu’elle a réussit à transformer en "terrain neutre" pour les différentes mafias qui opèrent dans le quartier...
Les relations que Kanna entretient avec certains habitants de Kabukichô l’amènent à rencontrer puis à protéger le témoin du meurtre du jeune chinois découvert dans une ruelle. Et tandis qu’Ami et ses acolytes continuent de semer la terreur, l’inspecteur Chôno lui offre son soutien.
Au milieu de la baie de Tokyo, un prisonnier est toujours vivant dans sa prison-forteresse "la luciole des mers". Survivant du "nouvel an sanglant" il tente de s’echapper pour sauver le "derner espoir" et réveler la vérité sur la paisible ville de Neotokyo, totalement controlée par Ami.
Otcho et Kakuta parviennent à rejoindre les souterrains inondés de la fameuse prison "La luciole des mers". Mais le danger guette Kanna et la côte est encore loin. Cependant, une camarade de classe de la jeune fille décide subitement de consacrer un devoir d’histoire à Kenji. Elle rencontre Dieu, le chef des sans abris qui depuis est devenu millionnaire. Il lui raconte, tout comme Otcho à Kakuta, sa version des faits sur le "nouvel an de l’an 2000" et non pas celle contenu dans les livres d’histoire distribués par l’organisation au commande du pays celle du "parti de l’amitié"...
Chacun de leur coté, Otcho et Dieu continuent de relater les évènements qui se sont réellement produits lors "du nouvel an sanglant". Ils expliquent comment Kenji et ses amis ont tenté de sauver le monde à Kyoko à Kakuta, médusé par ces révélations. Mais Kyoko découvre à ses dépens qu’il n’est pas toujours bon de s’approcher de la vérité. Elle est envoyée de force à "Ami land". Une sorte de centre de réeductaion. Elle y rencontre un agent d’entretien, qui n’est autre qu’un ancien ami de Kenji que l’on croyait mort...
Tandis que Yoshitsune tente de sauver Kyoko, cette dernière avance dans la mission qui lui a été confiée. Elle doit essayer d’élucider le mystère d’Ami en fouillant dans le passé virtuel de l’attraction fatale.
Pendant ce temps à Shinjuku, Kanna décide de ne plus fuir et passe à l’action en réunissant de nouveaux alliés. Et qui mieux que les futures victimes d’Ami seraient aptes à l’aider à contrecarrer les plan manigancés par l’organisation au pouvoir. Mais la prophétie du nouveau cahier des prédictions se poursuit et Kanna est menacée. Heureusement Otcho est là tapis dans l’ombre et veille...
Kanna a gagné le respect des malfrats et des sans-abri de Shinjuku et les convainc de la soutenir dans sa lutte contre Ami.
De retour au lycée pour faire plaisir à sa tante, elle croise une Kyoko à la mémoire brisée, traumatisée par son passage à Ami-land. Son lavage de cerveau n’étant pas parfait, celle-ci est poursuit par les dreamnavigators, chargés de la renvoyer à Ami-world. Aprés plusieurs tentatives pour rentrér en contact avec Kana, Kyoko parvient à la mettre en confiance. Mais au même moment elle fait la connaissance de son nouveau professeur d’anglais, dont le visage ne lui est pas inconnu...
L'annonce de sa filiation avec Ami laisse Kanna sous le choc, pendant ce temps Kyoko et Sadakiyo se retrouve encerclés par les dreamnavigator dans la maison de retraite où se trouve son ancien instituteur. Sadakiyo fait ses aveux et confie à Kyoko le mémo de Mon-chan. Kana bien qu'ébranlée par cette révélation vole à leur secours. Elle y retrouve Yoshitsune mais surtout des traces de sa mère ancienne bactériologiste pour le compte de l'organisation d'Ami...
Otcho et Kakuta partent à la recherche du docteur Yamane. Otcho se souvient de son camarade d'école primaire qui voulait devenir médecin. De son côté, le manager de Haru, le chanteur de l'hymne officiel de la prochaine exposition universelle, commence à avoir de sérieux soupçons sur l'identité d'Ami...
L'annonce de la mort d'Ami provoque des réactions des plus diverses dans le monde entier. Au Japon, les membres de la résistance dirigée par Yoshitsune et les anciens compagnons de Kenji y voient la fin de leur combat pendant que de leur côté, les complices d'Ami s'interrogent sur la nécessité de continuer l'action de leur meneur… Un nouveau volume riche en rebondissements d’une série primée de nombreuses fois au Japon et en France par le génialissime Naoki Urasawa.
Kanna, Yoshitsune et Kyôko partent pour Ami-land où ils vont utiliser le simulateur pour découvrir la vérité sur les plans du défunt leader charismatique. Pendant leur voyage virtuel, Otcho, Yukiji et Takamatsu semblent croiser un fantôme dans les rues de Tokyo...
L'exposition universelle de 2015 va bientôt commencer. Le pape est sur le point de venir à Tokyo. Au Japon comme en Italie, ceux qui ont planifié son assassinat et ceux qui ont juré de le protéger sont sur le pied de guerre. Chacun se prépare pour le grand jour…
Alors qu'Ami, devenu président du monde, revient sur son passé, Otcho survit dans le Tokyo de l'an 3 Après Ami. Ayant parcouru le Japon pendant deux ans, il cherche à rejoindre ses anciens alliés et découvre la vie qui s'est organisée de l'autre côté du mur qui partage Tokyo.
Avec l'aide de Dieu, Otcho, Sanae et Katsuo parviennent à échapper aux soldats d'Ami. Ils tentent de rejoindre la Reine des Glaces afin de la prévenir que l'opération prévue pour le 20 août est connue des forces gouvernementales...
Rentrée chez elle, Sanae explique à Otcho que la reine des glaces n'est autre que Kanna. Elle lui raconte aussi qu'elle a déjà entendu quelqu'un chanter la chanson enregistrée sur la cassette que lui a donnée Kanna. Le sang d'Otcho ne fait qu'un tour et il part rejoindre cette dernière qui, avec son groupe, prépare toujours son coup de force du 20 août, malgré les multiples mises en garde qu'elle a reçues. Pendant ce temps, près de la frontière nord, le mystérieux "Joe" se prépare à franchir la clôture entourant le pays...
Chôno et Joe YABUKI sont en route pour Tokyo. A leur arrivée, ils découvrent les conditions de vie de ceux qui n'ont pu rejoindre leur famille depuis la construction du mur d'enceinte. Reste à trouver un moyen d'entrer dans la ville. Un laissez-passer réglerait tout, mais Chôno est recherché...
Avant de partir tuer Ami, Kanna rend visite à Yukiji sur le point de fermer son dojo. En apprenant les projets de celle qu'elle a élevée, Yukiji annonce à cette dernière qu'avant de la laisser partir elle doit lui présenter quelqu'un. Pendant ce temps, Maruo parvient enfin à retrouver la trace de Kiriko.
A Rome, le père Nitani cherche à joindre le Pape désormais prisonnier du Vatican. Pendant ce temps, Ami est sur le point de mettre sa dernière "prédiction" à exécution. Kenji, quant à lui, poursuit sa marche sur Tokyo alors que Kanna et les autres se préparent à passer à la contre-offensive.
Les compagnons de Kenji sont désormais réunis. Kanna est sur le pied de guerre alors qu’Ami met à exécution sa dernière prédiction. Une nouvelle fois les sinistres soucoupes volantes apparaissent dans le ciel de Tokyo.
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26/07/2008
Registre des morts, Patricia Cornwell
Lu le dernier roman mettant en scène le docteur Kay Scarpetta, qui vient de s'installer à Charleston, Caroline du sud, où sa nièce Lucy est en train de construire un nouveau complexe d'investigation et de médecine légale. Retrouvé avec joie la complexité de ses relations amoureuses longue distance avec Benton, des problèmes existentiels de Lucy et de Pete Marino, tout ce petit monde que tente de manipuler l'infâme docteur Self... qui va se révéler être la mère du serial killer dont les crimes vont alimenter le registre des morts que tient rigoureusement Kay. Eprouvé un pincement au coeur d'apprendre que Rose était atteinte d'un cancer, même si la découverte de sa relation avec le procureur était une agréable et touchante surprise. Pressée de lire le prochain tome, pour savoir où est passé Pete...
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02/07/2008
Promets-moi
La première phrase
LA FILLE DISPARUE - on en a parlé aux actualités, entre deux diffusions d'une photo scolaire banale à pleurer, vous savez, sur fond bariolé, cheveux trop raides, sourire gêné, là-dessus on enchaîne sur les parents inquiets devant la maison, des micros partout, maman pleure en silence, papa lit une déclaration, la lèvre tremblante -, cette fille-là, la fille disparue, venait de passer à l'instant devant Edna Skylar.
Morceaux choisis
Il y avait deux adolescentes dans le sous-sol de Myron. C'est comme ça que tout a commencé. Par la suite, avec le recul, en repensant à la casse, à toutes ses souffrances, il serait hanté par cette première série de 'si seulement'. Si seulement il n'avait pas eu besoin de glaçons. Si seulement il avait ouvert la porte du sous-sol une minute plus tôt, ou plus tard. Si seulement les deux adolescentes - qu'est-ce qu'elles fabriquaient toutes seules au sous-sol, d'ailleurs ? - avaient parlé en chuchotant, faisant en sorte qu'il ne les entende pas.
Si seulement il s'était mêlé de ses oignons.
- chapitre : 2 - page : 14 - éditeur : Belfond - date d'édition : 2007 -
Et voilà que Jessica s'apprêtait à épouser un golden boy nommé Stone. Rolling Stone. Stone de chez Stone. Complètement Stoned, le mec.
Myron le détestait.
Qu' est-ce qui lui avait pris, à Jessica ?
Sept ans, Myron. Ca vous change une femme.
Oui, mais à ce point là ?
L' avion s'est posé. Pendant qu'il roulait vers le terminal, Myron a consulté son portable. Il avait un texto de Win :
TON AVION VIENT D'ATTERRIR.
JE TE LAISSE LE SOIN DE PLACER TON BON MOT SUR MON TRAVAIL DANS LES COMPAGNIES AERIENNES. JE T'ATTENDS A LA SORTIE.
L' avion a ralenti sa course à l'approche de la porte de débarquement. Le commandant de bord a prié les passagers de rester assis et de ne pas détacher leurs ceintures. Personne n'a respecté la consigne. On entendait claquer les boucles des ceintures de sécurité. Pourquoi ? Qu'avaient-ils à gagner, à une seconde près ? Ou était-ce simplement par goût de la transgression ?
- chapitre : 15 - page : 119 - éditeur : Belfond - date d'édition : 2007 -
Lu il y a 2 mois le dernier volet à ce jour, des aventures de Myron Bolitar, qui se déroule 7 ans après "Temps mort". Espéranza a eu un enfant avec le cousin de Win et se marie avec ce dernier, Myron essaie de refaire sa vie avec une veuve du 11 Septembre 2001, tandis que ses parents finissent leurs jours en Floride et qu'il habite en permanence dans la maison où il a grandi, ce home sweet home qu'il ne peut se résoudre à quitter.
Happy end, cette fois, même si Jessica se marie quand même avec un autre et que j'ai du mal à accrocher avec la nouvelle chérie de Myron, Win est toujours aussi fascinant qu'attachant, et on continue à rire de la truculence de Big Cyndi.
Je compte sur le génie d'Harlan Coben pour renouveller cette fantastique saga, ce qui sera évidemment très difficile, après avoir exploré avec autant d'intensité la vie et la psychologie de chaque personnage.
To be continued ?
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Temps mort
La seconde que Myron remarqua sur-le-champ, c'était qu'on avait saccagé la pièce.
Brenda se rua à l'intérieur.
- Papa ?
Myron la suivit, regrettant de ne pas être armé. Cette scène exigeait un flingue. Il aurait fait signe à Brenda de garder le silence, de revenir derrière lui, avant d'inspecter prudemment tout l'appartement, tandis qu'elle s'accrochait à lui, tremblante de peur. Il serait passé de pièce en pièce, pistolet au bout du bras, l'épaule coincée contre l'oreille et prêt à tout, surtout au pire. Mais Myron n'avait pas l'habitude de se trimballer avec une arme. Ce n'était pas qu'il ne les aimait pas - en cas de coup dur, en fait, il appréciait plutôt leur compagnie -, mais un flingue, c'est lourd et ça vous écorche la peau comme une capote en tweed. Et, soyons réalistes, pour la plupart de ses futurs clients, un agent qui se balade avec une pétoire, ça n'inspire pas vraiment confiance. Quant aux autres, ceux qui trouveraient ça plutôt chouette, Myron préférerait les éviter.
- chapitre : 3 - page : 38 - éditeur : Fleuve Noir - date d'édition : 2007 -
Fini de lire il y a 3 mois déjà, l'avant-dernier roman mettant en scène Myron Bolitar : comme d'habitude, j'ai littéralement ADORE, d'autant plus que cet opus est particulièrement émouvant ; Myron tombe amoureux, se rend compte que Jessica, pourtant l'amour de sa vie, ne partage pas ses rêves, son envie d'avoir une vie aussi paisible que celle de ses parents... Pas de happy end puisqu'il décide de la quitter... (ça me traumatise les couples qui se séparent)
21:44 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
02/04/2008
Du sang sur le green
Fini cette semaine le quatrième roman d'Harlan Coben consacré à Myron Bolitar, où on va découvrir, au fil de l'enquête, les raisons pour lesquelles Win refuse cette fois d'aider son meilleur ami à retrouver Chad Coldren, le fils de sa propre cousine Linda, championne de golf, alors que ce dernier a été kidnappé...
Morceau choisi :
L'homme tordit son mouvement de cou pour le transformer en hochement de tête.
- Ma famille a participé aux débuts du Merion, dit-il, d'un ton hautain maintenant plus prononcé. Tout comme votre ami Win.
Myron s'arrêta et le dévisagea.
- Vous connaissez Win ?
L'autre sourit et eut une moue qui se voulait nonchalante. Pas d'excès de confidences.
- Vous ne m'avez pas encore dit votre nom, lui rappela Myron.
- Stone Buckwell, répondit le septuagénaire. Mais tout le monde m'appelle Bucky.
Myron serra la main qu'il lui tendait.
- Je suis aussi le père de Linda Coldren.
Bucky déverrouilla les portières d'une Cadillac bleu ciel et ils se glissèrent à l'intérieur. Il mit le contact. La radio jouait de la soupe. Pire, la version potagère de «Raindrops keep falling on my head». Myron s'empressa d'abaisser sa vitre. Pour avoir de l'air. Et moins de bruit.
Seuls les membres étant autorisés à se garer dans l'enceinte du Merion, en sortir n'était pas trop difficile. Ils tournèrent à droite au bout de l'allée, puis encore à droite. Touché par un accès de miséricorde, Bucky éteignit la radio. Myron rentra la tête dans la voiture.
- Que savez-vous sur le compte de ma fille et de son mari ? demanda Bucky.
- Pas grand-chose.
- Vous n'êtes pas fan de golf, je me trompe, monsieur Bolivar ?
- Pas vraiment, non.
- C'est un sport vraiment magnifique, dit-il, avant d'ajouter : Quoique le terme «sport» soit loin de lui rendre justice.
- Ah, lâcha Myron.
Feedback :
Je suis de plus en plus accro à cette série de polars. La fin du roman est bouleversante, reliant le passé de Win avec le dénouement de l'intrigue. Je commence le prochain volet dès demain...
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13/02/2008
Faux rebond
Me suis délectée à la lecture de ces nouvelles aventures de Myron Bolitar, d'autant plus que l'agent sportif/avocat/ex-agent du FBI, va découvrir à travers l'enquête qui lui est confiée, que l'accident qui lui a coûté son genou et in fine sa carrière de basketteur professionnel, n'est pas dû au hasard ; épisode douloureux, sans aucun doute, mais possibilité pour lui d'en faire le deuil et de tourner la page.
Morceaux choisis
Il toucha le ballon à cinq reprises avant la fin du match. Chaque fois, il fut acclamé et hué, à parts égales. Il ne marqua qu'une seule fois, et presque sans le vouloir. Il savait que, de toute façon, ça n'avait plus beaucoup d'importance. Il avait lancé la balle automatiquement, par pur réflexe. Elle heurta le cercle de métal avec un léger 'bong', suivi de cette terrible valse hésitation qu'il connaissait si bien, pour enfin déflorer le filet. (.. .). Il eut droit à quelques maigres applaudissements, qui ressemblaient à une aumône. Qu'importe ! Durant ces brèves secondes, quand il sentit le ballon au bout de ses doigts, quand il plia les coudes puis tendit les bras pour le propulser pile-poil au milieu du panier, il connut de nouveau l'extase. Les yeux rivés sur cet anneau magique, il fut heureux. Certain que son geste était proche de la perfection. L'artiste a-t-il besoin d'un public ? Un beau sujet, pour les étudiants en philosophie...
- chapitre : 6 - éditeur : Pocket - date d'édition : 2006 -
- Les gens parlent toujours du prix à payer pour la gloire. Mais tu veux savoir ce qu'elle coûte réellement, cette putain de gloire ? Bon d'accord, t'as plus de vie privée. Je ne vais plus au cinoche. Mais c'est pas très grave, après tout. Là d'où je viens on n'a pas les moyens d'y aller, de toute façon. Non, le vrai problème, c'est que tu n'existes plus en tant qu'individu. Tu deviens une chose, comme les belles bagnoles parquées devant la piscine. Mes frères de misère pensent que je suis un exemple, le premier échelon sur l'échelle de l'ascension sociale. D'un autre côté, les jeunes gens blancs et riches me prennent pour une sorte de mascotte. Question de quotas. Puisqu'il en faut, pourquoi pas celui-là ? Souviens-toi d'O.J. Simpson. Un Noir soupçonné de meurtre. A ton avis, s'il n'avait pas été une star, il finissait comment ?
- chapitre : 15 - éditeur : Pocket - date d'édition : 2006 -
La pluie tombait à torrents sur l'asphalte noir et luisant. Les voitures commençaient à envahir le parking de Meadowlands. Myron prit la sortie qui menait à l'autoroute du New Jersey, direction nord. Juste avant le péage, il tourna à droite, restant sur la nationale 95.
- Alors que se passe-t-il ? demanda Audrey
- L'homme que je dois rencontrer est l'assassin de Liz Gorman.
- Et qui est Liz Gorman ?
- La femme qui faisait chanter Greg et qui a été tuée.
Je croyais qu'elle s'appelait Carla.
C' était un pseudo.
- Attends une seconde ! Liz Gorman... Ca me dit quelque chose. Un groupe d'extrémistes qui sévissait dans les années 60 ?
- Exact. C'est une longue histoire, je n'ai pas le temps d'entrer dans les détails. Quoi qu'il en soit, le type avec lequelj'ai rendez-vous était complice du chantage. Les choses ont mal tourné et elle a été tuée.
- Tu as des preuves ?
- Pas vraiment. C'est pourquoij'ai besoin de toi. Tu as ton magnéto ?
- chapitre : 38 - éditeur : Pocket - date d'édition : 2006 -
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