10/02/2008
Balle de match
Fini le deuxième volet des enquêtes de Myron Bolitar, agent sportif, avocat et ancien agent du FBI, flanqué de son singulier comparse, le chic-issime Win :
Dans le monde su tennis professionnel, certains n'hésitent pas à remplacer la balle jaune par une autre d'un plus petit calibre aux effets mortels. Comme celle qui a mis définitivement fin à la carrière de l'ancienne championne Valérie Simpson, par exemple. Pour l'agent sportif Myron Bolitar, c'est une nouvelle enquête semée d'embûches qui commence. Qui avait intérêt à tuer Valérie ? Et pourquoi celle-ci a-t-elle cherché à le joindre la veille de son assassinat, après un long silence ? Quel rapport enfin entre elle et le protégé de Myron, Duane Richwood, la star montante de la raquette américaine ? Personne ne semble très enclin à répondre à ces questions. Alors quand la mafia et un sénateur véreux s'en mêlent, Myron comprend que le jeu va être décisif...
Morceaux choisis
Le gosse se mit à hurler comme s'il venait de lui planter un couteau dans le coeur et courut se réfugier dans les jupes des sa mère.
Helen se rassura sa progéniture, laquelle finit par se calmer. Ses deux petits poings fermés devant ses yeux, la môme glissa un regard suspicieux vers l'intrus. Peut-être s'inquiétait-elle, à l'instar de Kenneth, pour les cuillères et les cendriers en argent. Ou pour son ours en peluche.
- chapitre : 8 - page : 89 - éditeur : Pocket - date d'édition : 2005 -
Quinze minutes plus tard, Myron remontait Park Avenue au pas de course, passait devant les marches de la mosquée où Win et lui aimaient bien se payer un hot dog et mater les filles les jours d'été. Tôt ou tard, les plus belles filles du monde atterrissent à New York, c'est bien connu. De ce côté là, Los Angeles peut aller se rhabiller. A New York, les filles ont de la classe. En tailleur, robe du soir et même en jean, rien à voir avec les bimbos des plages de Malibu. Ce jour là, cependant, Myron se tailla une superbe veste. Aucune de ces pretty women ne se retourna sur lui. A cause de ses lunettes de soleil, sans doute, qui masquaient ses superbes yeux bleus.
- chapitre : 19 - page : 189 - éditeur : Pocket - date d'édition : 2005 -
(Match point)
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24/12/2007
Registre des Morts (Book of the deads)
Lu sur le site des Editions des Deux Terres, ce synopsis du prochain roman de Patricia Cornwell mettant en scène le docteur Kay Scarpetta, histoire de patienter un peu :
La morgue inscrit tous les décès au Registre des morts. Ce livre va bientôt prendre une signification différente pour Kay Scarpetta. Lorsqu’elle s’installe à Charleston, en Caroline du Sud, pour y ouvrir avec sa nièce Lucy et Pete Marino un cabinet de médecine légale, elle croit commencer une vie idéale. Mais très vite, elle entre en conflit avec des politiciens locaux et on cherche à saboter son projet. Débute alors une série de morts violentes : un meurtre rituel, un enfant victime de sévices, une joueuse de tennis retrouvée mutilée à Rome, sans autre lien entre ces affaires qu’une certaine patiente d’un prestigieux hôpital psychiatrique de Nouvelle Angleterre. D’autres noms s’ajouteront au Registre des morts, peut-être même celui de Kay.
Ci-dessous le synopsis ainsi qu'un extrait de 5 pages en V.O, trouvés sur le site officiel de l'auteur :
(Dead like me)
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Tolérance Zero (At risk)
Lu le mois dernier cet avant-dernier roman de Patricia Cornwell (le dernier - nouvel opus des aventures du docteur Scarpetta, ma série préférée chez cet auteur, n'ayant pas encore été édité en France - ma prochaine mission étant d'en commander un exemplaire en V.O sur Amazon, dès le mois prochain, si je n'ai pas la patience d'attendre sa parution en Mars 2008), qui met en scène un nouveau personnage, l'inspecteur Win Garano, beau gosse métis, aimant les fringues de luxe, fauché mais roi du système D, doté d'une intelligence vive mais éprouvant des difficultés à intégrer toute forme d'institution scolaire. Dans cette première enquête, il est manipulé par Monique Lamont, district attorney aussi séduisante que faisant preuve d'une rare froideur, et qui semble avoir vocation à être un personnage secondaire récurrent si la romancière décidait d'écrire une série de romans autour du surnommé "Géronimo".
J'ai aimé la relation complexe qui se noue entre ces deux personnages assez extrêmes, l'un étant aux antipodes de l'autre, et donc éprouvant à la fois une attraction et une répulsion pour l'autre, mais j'ai trouvé le scénario assez confus, bâclé : on reste un peu sur sa faim.
Les extraits
La première phrase
Un orage d'automne a pilonné Cambridge toute la journée et il s'apprête à exécuter un bis tonitruant une bonne partie de la nuit.
Morceau choisi
Elle ne sera pas contente. Si elle est avec quelqu'un, elle aura la peau de Win. Au moment où il va appuyer sur la sonnette, il lève la tête et voit une ombre passer devant la fenêtre éclairée juste au-dessus de lui, derrière le rideau. Il garde les yeux levés et il attend. Il braque la lampe sur la boîte aux lettres en cuivre à gauche de la porte d'entrée et l'ouvre. Lamont n'a pas pris son courrier en rentrant. Il se souvient qu'elle a parlé d'une boîte à clés. Il ne voit rien qui y ressemble.
Les grosses gouttes glacées qui tombent des feuilles s'écrasent sur le dessus de son crâne tandis qu'il se rend derrière la maison, où les arbres sont plus denses et l'obscurité plus intense, et là il découvre la boîte à clés, ouverte ; la clé est restée dans la serrure, la porte de derrière est entrouverte. Il hésite, il regarde autour de lui, il écoute la pluie qui goutte, il éclaire les arbres et les buissons avec sa lampe, le faisceau s'arrête sur un objet rouge foncé entre deux buis : un bidon d'essence avec des torchons posés dessus, mouillés par la pluie mais propres.
- chapitre : 4 - page : 52 - éditeur : Deux Terres - date d'édition : 2007 -
Il sait que ce n'est pas bien de passer devant les autres et de bousculer les protocoles en voulant faire analyser sur-le-champ des indices. En revanche, il ne culpabilise pas du tout de ne pas s'être rendu au siège du Globe pour servir les implacables visées politiques de Lamont, pour soutenir un comportement déplacé, choquant et, à ses yeux, autodestructeur. Sammy affirme que le récit complet et exclusif de Lamont suscite déjà des commentaires sur la Toile, à la télé et à la radio ; tout le monde est prêt à lire son interview pitoyable et lubrique. Win a décrété que Lamont était une femme imprudente et irrationnelle, et quand cette femme est votre chef, ce n'est jamais bon.
(Agent tous risques)
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04/11/2007
Rupture de contrat
Dévoré durant les trajets aller-retour Nice-Hong Kong, ce roman d'Harlan Coben que j'ai beaucoup apprécié, tant au niveau de l'intrigue que des personnages, bourrés de charme et d'humour.
Sale temps pour l'agent sportif Myron Bolitar. Ex-champion de basket, ex-agent du FBI, il est pourtant habitué aux coups durs. Sauf que là, c'est vraiment tordu : son poulain, le prometteur Christian Steele, est sous le choc. Il vient de recevoir par la poste une revue porno dans laquelle son ancienne petite amie Kathy pose langoureusement dans le plus simple appareil. Problème : Kathy, mystérieusement disparue depuis des mois, est aujourd'hui considérée comme morte. Plus étrange encore, elle n'est autre que la sœur de la romancière Jessica Culver, grand amour de Myron. En pleine négociation de contrat, l'agent sportif croit d'abord à une technique d'intimidation de la part de ses concurrents.
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The overlook
Fini ce mois-ci dernier polar de Michael Connelly, mettant en scène mon héros favori, Harry Bosch : un roman beaucoup moins étoffé que les précédents opus, avec un scénario somme toute classique, l'auteur nous avait habitué à une intrigue plus complexe et plus haletante. Néanmoins, les fans dont je fais partie trouveront plaisir à partager les émotions du très attachant flic de LAPD.
(Quand Harry rencontre Rachel)
Illustration sonorisée :
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18/08/2007
Les enfants de la liberté
Fini cette semaine le dernier roman de Marc Levy : l'auteur passe à un registre beaucoup plus grave que ses précédents ouvrages, mais son style direct, simple et touchant est toujours aussi plaisant, en dépit de quelques formulations quelques peu inélégantes, qu'on lui pardonne aisément. L'hommage émouvant d'un fils à son père, Raymond Levy.
"On est tous l'étranger de quelqu'un."
" Jeannot, tu leur diras de raconter notre histoire, dans leur monde libre. Que nous nous sommes battus pour eux. Tu leur apprendras que rien ne compte plus sur cette terre que cette putain de liberté capable de se soumettre au plus offrant. Tu leur diras aussi que cette grande salope aime l'amour des hommes, et que toujours elle échappera à ceux qui veulent l'emprisonner, qu'elle ira toujours donner la victoire à celui qui la respecte sans jamais espérer la garder dans son lit. Dis-leur Jeannot, dis-leur de raconter tout cela de ma part, avec leurs mots à eux, ceux de leur époque. Les miens ne sont faits que des accents de mon pays, du sang que j'ai dans la bouche et sur les mains. "
« Ce 21 mars 1943, j'ai dix-huit ans, je suis monté dans le tramway et je pars vers une station qui ne figure sur aucun plan : je vais chercher le maquis.
Il y a dix minutes, je m'appelais encore Raymond, depuis que je suis descendu au terminus de la ligne 12, je m'appelle Jeannot.[...]
Alors voilà un petit bout de l'histoire de Charles, Claude, Alonso, Catherine, Sophie, Rosine, Marc, Emile, Robert, mes copains, espagnols, italiens, polonais, hongrois, roumains, les enfants de la liberté.[...]
Chahine attendait que le jour s'en aille pour échanger quelque mots. Il lui fallait probablement que les silences de la nuit l'entourent pour retrouver un peu de force. Ensemble dans ces silences, nous partagions un peu d'humanité.
Le père Joseph, l'aumônier de la prison, sacrifiait ses tickets de rationnement pour lui venir en aide. Chaque semaine, il lui apportait un petit colis de biscuits. Pour nourrir Chahine, je les émiettais et le forçais à manger. Il lui fallait plus d'une heure pour grignoter un biscuit, parfois le double. Epuisé, il me suppliait de donner le reste aux copains, pour que le sacrifice du père Joseph serve à quelque chose.
Tu vois, c'est l'histoire d'un curé qui se prive de manger pour sauver un Arabe, d'un Arabe qui sauve un Juif en lui donnant encore raison de croire, d'un Juif qui tient l'Arabe au creux de ses bras tandis qu'il va mourir, en attendant son tour ; tu vois, c'est l'histoire du monde des hommes avec ses moments de merveilles insoupçonnées."
"Et puisque la population se préparait à l’acclamer, ce Maréchal, il fallait sonner notre tocsin, réveiller les gens de cette peur si dangereuse, celle qui gagne les foules et les conduit à baisser les bras, à accepter n’importe quoi ; à se taire avec pour seule excuse à la lâcheté que le voisin fait de même, et que si le voisin fait de même, c’est donc ainsi qu’il faut faire. »
"C'est fou ce que l'on peut avoir comme imagination quand on a faim."
(Zazie dans le maquis)
(L'irrésistible légèreté d'écriture)
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27/07/2007
Echo Park
Dévoré et terminé ce soir l'avant-dernier polar de Michael Connelly mettant en scène l'inspecteur Harry Bosch : un pur chef d'oeuvre ! Il est trop fort ce Harry !
Ce roman marque le retour de Rachel Walling dans la vie du vieux flic de L.A : l'ex-profileuse du FBI, dont la carrière a été marquée par l'affaire du Poète ("Le Poète", "Los Angeles river"), l'accompagne dans son enquête et renoue sentimentalement, après plus d'une année passée sans aucun contact.
La fin du roman laissant planer quelques difficultés dans leur relation, j'ai hâte de lire "The overlook", pas encore paru en France (commandé sur Amazon.fr).
Le site http://michaelconnelly.free.fr donne un court résumé de ce prochain volume :
Harry est de retour au service des homicides. Il a 56 ans, fait équipe avec Ignacio Ferras et se voit confier une enquête sur la mort du docteur Stanley Kent. Ce dernier est retrouvé chez lui avec deux balles dans le crane. Harry Bosch débute son enquête jusqu'à l'arrivée... de Rachel dans l'affaire, pour le compte du FBI...
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03/07/2007
La saga des hommes-dieux
Fini cette semaine le sixième volume intitulé "Plus fort que le feu".
Celui-ci, comme tous les hommes-dieux, aime créer des univers de poche où l'impossible est la norme et où, au gré de sa fantaisie, il peut soumettre ses créatures à d'insupportables tortures.
Mais les choses évoluent au fil des millénaires. Orc le Rouge est revenu de tout. Il voudrait maintenant se rendre maître de la machine suprême, détruire tous les univers-jouets et en recréer un seul, dont il serait le maître unique.
Ce serait la fin de la liberté du monde et Kickaha sait ce qu'il lui reste à faire : annihiler la machine et massacrer le Seigneur maudit. Oui, mais comment ?
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25/06/2007
Le monde Lavalite
Fini de relire cette semaine "Le monde Lavalite", 5ème volume de la saga des Hommes-Dieux.
ATTENTION AUX UNIVERS SUR MESURES!
Ceux des Seigneurs, ces Faiseurs d'Univers capricieux, cosmiques, matérialistes et pervers qui peuvent tout et sont capables de n'importe quoi...
Ils sont tout autour de vous, touristes de leur propre création. Malheur à vous si vous vous égarez... ailleurs sans avertir...
Par contre, si vous acceptez le voyage, l'évasion (oh, oui! l'évasion) ils seront cléments. Vous comprenez : ce n'est pas sans déraison que l'on refait le cosmos. Ainsi, le Monde Lavalite est-il un endroit soumis à des changements profonds et permanents, un monde où les plaines se changent en montagnes en une minute, où les continents s'ouvrent aux océans comme les graminées se défont aux vents. Un parc d'illusions bien réelles où des arbres sanguinaires attaquent en hordes ravageuses. Où le sol même lance des pseudopodes féroces vers les intrus qui le piétinent... Un univers entre tous pour les Seigneurs. Une prison dont il faut trouver l'issue.
Mais entrez seulement! Rien n'est permanent ici, hormis le bouleversement!
Kickaha s'éveilla quand les rochers commencèrent à rouler. Il était temps de se lever. Bientôt la pente serait trop forte et il tomberait.
C'est alors qu'il vit les arbres tueurs qui le guettaient là-bas sur la colline. Leur nombre augmentait sans cesse. Ils attendaient le matin pour attaquer.
En auraient-ils le temps ? Kickaha entendit la Terre craquer sous lui. Le sol était chaud : un ouragan de métamorphose se préparait. Le sol pouvait devenir vertical en quelques secondes, et alors...
Kickaha pesta contre le Seigneur de cet univers, qui avait prévu d'y placer des arbres ambulants. Et des montagnes qui, en moins d'une journée, se transformaient en vallées. Un univers sans points de repère où la seule issue était de courir après un palais volant désert qui allait au hasard et ne s'arrêtait jamais.
Tout cela, le Seigneur Urthona l'avait fait pour s'amuser. Grand bien lui fasse !
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