03/02/2011
Black Swan
Vu ce film dans lequel Natalie Portman perd la boule dans ce rôle de danseuse étoile sombrant dans le dédoublement de personnalité (cygne blanc/cygne noir) : magnifique interprétation de l'actrice, j'aime beaucoup Mila Kunis en doublure cosmique/maléfique. L'opposition de style des deux jeunes femmes est intéressante, quoiqu'un poil stéréotypée, je dirai que le réalisateur n'a pas suffisamment creusé les personnages, le scénario manque de finesse, alors que paradoxalement la mise en scène et l'esthétisme du film sont très pointus.
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01/02/2011
Mon père Francis le belge
Beaucoup aimé ce film, sur un milieu que je connaissait de loin ; je me souviens que la mère d'une de mes copines était la maîtresse attitrée de Zampa lorsque j'étais étudiante à Aix-en-Provence. Et un de mes amis était le filleul de Francis...
En tout cas très bien interprété par un Pio Marmaï très sombre, dans un rôle de composition très éloigné de ce que l'on connaissait de lui. Et pour la première fois, j'ai aimé Vahina Giocante, que je déteste habituellement : dans ce rôle, elle est éblouissante.
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Les petits mouchoirs
Vu le dernier film de Guillaume Canet ayant mis en scène sa chère et tendre Marion Cotillard (on souhaite beaucoup de bonheur aux futurs parents), ainsi que sa bande de potes (Jean Dujardin, Maxime Nucci/Yodelice, M, Gilles Lellouche, Louise Monot, François Cluzet, et le beau Benoît Magimel...).
Sympathique, dirons-nous, mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable. La bande de potes fonctionne à l'écran, un point c'est tout.
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20/01/2011
Le choc des titans 2010
Vu le remake d'un des films cultes de mon enfance : super casting (Liam Neeson / Zeus, Sam Worthington / Persée, Ralph Fiennes / Hadès, Gemma Atterton / Io, Nicholas Hoult / Eusèbe, Kaya Scodelario / Peshet - qu'on aperçoit à peine), super effets spéciaux (surtout la Gorgone) , mais bizarrement on a du mal à s'attacher aux personnages, qui souffrent d'une certaine platitude. A voir quand même si on est amateur de péplum mythologique.
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12/10/2009
Un aller simple
Jean-Pierre (Jacques Villeret), un attaché humanitaire qui travaille au ministère des Affaires Etrangères, accepte de reconduire un jeune clandestin (Lorant Deutsch) dans son pays d'origine. Celui-ci appartient à la tribu des Hommes Gris d'Irghiz, réfugiés depuis la préhistoire dans une cité interdite du Haut Atlas.
Jean-Pierre se doute que ses papiers sont faux et qu'il a inventé cette légende. Mais croire à son histoire, c'est le plus sûr moyen de le réinsérer.
Par ailleurs, il redécouvre la vie au contact de l'étranger, réactive ses rêves, et la guide qu'il a engagée, Valérie (Barbara Schulz), pourrait bien être l'amour de sa vie. Un aller simple de Laurent Heynemann est l'adaptation cinématographique du roman de Didier Van Cauwelaert qui a obtenu le Prix Goncourt en 1994.
Si Un aller simple est la première adaptation d'un de ses romans à l'écran, il ne s'agit pourtant pas des premiers pas de l'écrivain dans le monde du cinéma, puisqu'il avait auparavant réalisé un long métrage Les Amies de ma femme (1992) et signé les scénarios de Feu sur le candidat (Agnès Delarive, 1990) et de Triplex (Georges Lautner, 1991).Road movie sympathique, mais de qualité très inférieure à celle du roman. |
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11/10/2009
Phénomènes
Surgi de nulle part, le phénomène frappe sans discernement. Il n'y a aucun signe avant-coureur. En quelques minutes, des dizaines, des centaines de gens meurent dans des circonstances étranges, terrifiantes, totalement incompréhensibles. Qu'est-ce qui provoque ce bouleversement radical et soudain du comportement humain ? Est-ce une nouvelle forme d'attaque terroriste, une expérience qui a mal tourné, une arme toxique diabolique, un virus qui a échappé à tout contrôle ? Et comment cette menace se propage-t-elle ? Par l'air, par l'eau, ou autrement ?
Pour Elliot Moore (Mark Wahlberg), professeur de sciences dans un lycée de Philadelphie, ce qui compte est d'abord d'échapper à ce phénomène aussi mystérieux que mortel. Avec sa femme, Alma (Zoe Deschanel), ils fuient en compagnie d'un ami, professeur de mathématiques, et de sa fille de huit ans.
Très vite, il devient évident que personne n'est plus en sécurité nulle part. Il n'y a aucun moyen d'échapper à ce tueur invisible et implacable.
Pour avoir une mince chance de survivre, Elliot et les siens doivent à tout prix comprendre la véritable nature du phénomène, et découvrir ce qui a déchaîné cette force qui menace l'avenir même de l'espèce humaine...
C'est en traversant les paysages verts et luxuriants du New Jersey que Night Shyamalan a eu l'idée de Phénomènes. Il se souvient : "Je rentrais à New York, c'était une journée magnifique et les arbres bordaient la route. Je me suis brusquement demandé ce qui se passerait si la nature se retournait contre nous. En un instant, j'avais toute la structure de l'histoire, les personnages s'imposaient d'eux-mêmes. J'en étais ravi parce que les films sont toujours meilleurs et plus accessibles quand c'est la structure qui prédomine. Avant même d'avoir écrit un mot du scénario, je savais que je voulais un style particulier pour ce film. J'avais envie de faire quelque chose d'électrique, d'acéré et de dynamique". Night Shyamalan envisageait de créer une sorte de vision contemporaine biaisée des thrillers paranoïaques de l'époque de la guerre froide des années 50 et 60. Ces films divertissaient tout en jouant sur l'anxiété, créant un sentiment de catastrophe imminente qui vous tenait en haleine. Et sous des dehors de divertissement, ils remettaient aussi subtilement en cause la direction que prenait la société. Des corbeaux vengeurs de Alfred Hitchcock au Godzilla atomique, sans oublier les végétaux de L'Invasion des profanateurs de sepultures de Don Siegel, bien des classiques du suspense fonctionnaient comme des films d'horreur, tout en laissant les spectateurs s'interroger sur la possibilité d'un monde où la Terre continuerait à exister... mais sans les humains. M. Night Shyamalan souhaitait retrouver dans Phénomènes la même force directrice, ce sentiment permanent d'incertitude et de peur. Mais il a franchi un pas de plus en envisageant la forme de disparition du genre humain la plus difficile à imaginer. Il commente : "Ce qui est vraiment effrayant ici, c'est que les gens se mettent à agir d'une façon radicalement opposée à celle dont ils sont supposés se conduire. Un comportement inexplicable est toujours très perturbant, et il y a beaucoup de comportements tabous dans cette histoire. Qu'est-ce qui assure la survie de l'espèce ? L'instinct de rester loin de ce qui peut nous tuer, nous blesser ou nous nuire, l'instinct de protection de nous-mêmes et des nôtres. Mais que se passerait-il si cet instinct disparaissait ? Tout basculerait incroyablement vite..."
Intéressant d'un point de vue cinématographique (la référence au style Contes de la crypte est plutôt réussie), mais très chiant.
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04/10/2009
Des poupées et des anges
Lya, 17 ans, vit dans une cité de banlieue avec ses soeurs Chirine, 18 ans, et Inès, 7 ans.
Depuis que Chirine est devenue femme, son père ne lui parle plus. Dans sa famille, Lya est la seule à tenir tête à ce père devenu violent.
A Paris, Chirine rencontre Alex, qui se dit agent et lui propose de devenir mannequin. Mais à travers le regard de Lya, Chirine prend conscience qu'elle est en train de tomber dans la prostitution. La révolte de Lya va réconcilier le père (Sami Naceri) avec ses filles et Chirine va apprendre à se défendre. Elle rencontre alors Simon (Samuel Lebihan), un publicitaire reconnu qui, fasciné par sa beauté, prend son destin en main...
Entre banlieue et capitale, amour et violence, à travers leur quotidien, Chirine et Lya cherchent leur place de femme dans un monde où l'humanité tente de survivre.
Un film émouvant, porté par l'excellente Leila Bekhti, jeune actrice "cinégénique", en comparaison avec le jeu médiocre de Sami Nacéri et de Samuel Lebihan, qui nous ont habitué à beaucoup mieux. Les slams sont de qualité, enregistrés dans les studios de DJ Abdel qui a signé la bande-son. J'ai trouvé très intéressant d'observer la façon dont se construisent les 3 filles autour d'une mère résignée mais aimante et sensée, et un père violent qui a des difficultés à se remettre en question malgré l'amour qu'il porte à sa famille.
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Slevin
La vie n'est pas tendre avec Slevin (Josh Harnett). En quelques jours, ce jeune homme a perdu son appartement, découvert que sa petite amie le trompait, et s'est fait voler ses papiers. Décidé à souffler un peu, Slevin s'envole vers New York, où il va habiter quelque temps l'appartement d'un copain, Nick Fisher. La poisse ne va pas le lâcher pour autant, bien au contraire...
Le milieu new-yorkais est en ébullition. Deux de ses plus grands parrains, le Rabbin (Ben Kingsley) et le Boss (Morgan Freeman), se livrent une guerre sans pitié. Autrefois complices, ils sont devenus les pires ennemis. Pour venger l'assassinat de son fils, le Boss est décidé à faire tuer celui du Rabbin. Il a chargé Goodkat (Bruce Willis) de l'affaire. Celui-ci a un plan très simple : trouver quelqu'un qui doit énormément d'argent au Boss et l'obliger à exécuter la besogne en échange d'une annulation de dette. Le candidat idéal est... Nick Fisher...
Excellent film de gangsters : un scénario intelligent, bourré d'humour, une intrigue haletante, une histoire d'amour touchante et un casting haut de gamme. Film-culte.
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27/09/2009
Gomorra
18:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook