24/08/2008
Conte
Un jeune homme du pays qui rêvait d’être un sage se rendit auprès du maître de sagesse qui séjournait dans les collines. Quand il l’eût trouvé, il implora :
-Maître, enseignez-moi la sagesse. Je souhaite connaître les secrets qui feront de moi un homme puissant et vénérable.
-Soit, dit le maître, mais je ne pense pas que tu sois prêt à recevoir un tel enseignement.
-Je le suis, rétorqua le jeune homme.
-Comment le saurais-tu interrogea le maître ?
-Pour preuve de ma bonne foi, je ferai tout ce que vous m’ordonnerez.
-Soit. Alors coupe toi la main droite.
Le jeune homme revînt le lendemain avec un linge maculé de sang au bout du bras.
-Voilà qui est fait maître.
-Qu’as-tu appris en faisant cela ? , lui demanda le vieil ermite.
-J’ai appris que la main sert à prendre mais qu’elle devrait plus souvent servir à donner et aussi que la douleur peut toujours être dépassée.
-Bien. Dès que tu seras pleinement rétabli, tu devras te couper un pied.
Le jeune apprenti disparu et revînt après quelque temps, une béquille de bois en main gauche.
-Qu’as-tu appris cette fois ? , s’enquît le maître.
-J’ai appris que se tenir debout est le propre de l’homme et que pour avancer dans l’existence il convient de garder les pieds sur terre.
-Cela est juste dit le maître. Va t’en trouver le bourreau et demandes lui de te t’ôter les parties.
Le disciple, puisqu’il en était un, fit comme son maître l’avait dit et revînt deux semaines plus tard dans les collines.
-Voilà qui est fait maître.
-Alors, qu’as-tu appris ?
-Que les désirs lubriques détournent l’esprit de la voie qui est sienne et qu’avant de songer à la descendance, il vaut bien mieux devenir son propre père.
-Cela aussi est juste. Retournes t’en voir le bourreau et renonces à tes yeux cette fois.
-Une semaine passa avant que l’apprenti ne revînt prêt du maître un bandeau sur les yeux. Comme de coutume, le maître interrogea :
-Qu’as-tu appris en cette occasion ?
-Que les belles choses de ce monde sont promptes à séduire le regard et qu’elles gagnent à être vues de l’intérieur, avec les yeux de l’âme.
Le vieux maître de sagesse passa la main dans sa barbe et après un court silence, il demanda au disciple :
-Si je t’ordonnais de mettre fin à tes jours ici-bas, le ferais-tu ?
-Assurément maître.
-Et selon toi, cela serait-il sage ?
-Chacune de vos paroles est un puits de sagesse maître.
-Alors tu as appris bien des choses mais tu n’es pas prêt d’être sage ! Cela te prendra quelques existences avant d’y parvenir car tu confonds encore l’écume de la sagesse avec la sagesse même ; comme le commun tu t’en remets sans discernement au doigt et à l’œil du maître sans prendre le temps d’observer par toi-même ni le but, ni la voie qu’ils désignent. Mais assieds-toi donc car tu en sais assez maintenant pour commencer la méditation.
Samuel Letout
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Conte oriental
Il était une fois un vieil homme assis à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient. Un jeune homme s’approcha et lui dit :
- Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? Le vieil homme lui répondit par une question : Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? Egoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir, dit le jeune homme. Le vieillard répondit : Tu trouveras les mêmes gens ici.
Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa exactement la même question.
- Je viens d’arriver dans la région ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? Le vieille homme répondit de même : Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? Ils étaient bons et accueillants, honnêtes ; j’y avais de bons amis ; j’ai eu beaucoup de mal à la quitter, répondit le jeune homme. Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.
Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche : Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ? Celui qui ouvre son coeur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieillard. Chacun porte son univers dans son coeur.
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Le roi aveugle et l'éléphant
Un roi demanda a des aveugles de naissance s'ils savaient comment était un éléphant. Comme ils ne savaient pas, il fit apporter un pachyderme et leur demanda de le toucher dans le but de le décrire par la suite. Un premier aveugle prit la trompe, un autre une patte, un autre une défense, etc... Quand le roi leur demanda de décrire l'animal, il obtint autant de description différentes qu'il y avait d'aveugle tant et si bien qu'ils en vinrent à se quereller s'accusant mutuellement d'avoir tort."Qui croit embrasser toute la vérité n'en perçoit souvent qu'un des aspects".
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Légende hindoue
Il y eu un temps où les Hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : " Enterrons la divinité de l'Homme dans la terre." Mais Brahma répondit: "Non, cela ne suffit pas, car l'Homme creusera et la trouvera."
Alors les dieux répliquèrent : "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans."
Mais Brahma répondit à nouveau : "Non, car tôt ou tard, l'Homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface."
Alors les dieux mineurs conclurent : "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer un endroit que l'Homme ne puisse atteindre un jour."
Alors Brahma dit : "Voici ce que nous ferons de la divinité de l'Homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."
Depuis ce temps-là, il exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.
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Conte japonais
Un jour un samouraï belliqueux somma un maître zen de lui expliquer ce qu’étaient le paradis et l’enfer. Le moine lui répondit avec mépris :
- Tu n’es qu’un rustre, je n’ai pas de temps à perdre avec des gens de ton espèce.
Se sentant insulté, le samouraï devint furieux et, tirant son épée, cria :
- Je pourrais te tuer pour ton impertinence.
- Voilà ce qu’est l’enfer, répliqua le moine calmement.
Surpris par la vérité de ces paroles, le samouraï se calma, rengaina son épée, salua le maître et le remercia de l’avoir éclairé.
- Et voilà le paradis, ajouta celui-ci.
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Le petit monde de Charlotte (Charlotte's web)
22:25 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
Steak
21:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
Tarot de méditation : l'enfer
21:46 Publié dans Tarologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarot de méditation | Facebook
Carte de méditation Reiki
21:40 Publié dans Développement personnel | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook