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26/08/2008

Les trois tamis

Pearl_of_Wisdom_by_raneen.jpgUn jour, alors qu'il quittait le portique où il venait de converser avec un groupe de jeunes gens, un vieux sage, se trouva face à un homme qu'il connaissait et qui lui dit, sur un ton confidentiel:

- Écoute, il y a parmi tes auditeurs un jeune homme peu recommandable, indigne de ta confiance. Quand je t'aurai décrit ses agissements, je pense que tu le banniras de ton groupe.

- Je suis prêt à t'écouter, répondit le vieux sage, et à prendre les mesures qui s'imposent. Mais laisse-moi d'abord examiner de plus près ce que tu t'apprêtes à raconter. As-tu fait passer tes paroles à travers les trois tamis.

- Les trois tamis, qu'est-ce que c'est, interrogea l'homme ?

- Le premier tamis est le tamis de la Vérité. Es-tu sûr que ce que tu vas me raconter est vrai et fondé.

L'as-tu vérifié ou observé de tes propres yeux ?

- À vrai dire, dit l'homme, après un moment d'hésitation, je l'ai entendu raconter mais je ne l'ai pas constaté moi-même.

- L'épreuve du premier tamis n'est pas réussie, dit Socratès, passons au second. Le tamis de la Bonté.

Vas-tu me raconter quelque chose de bon ou de positif sur cet homme ?

- Au contraire, dit l'autre, j'allais en dire du mal.

- Tes paroles ne passent donc pas le second tamis, dit Socratès. Voyons le dernier, le tamis de l'Utilité. Cela va-t-il profiter à cet homme que je l'exclue du cercle de mes interlocuteurs ? Ne vaut-il pas mieux pour lui qu'il reste avec moi et bénéficie de mes enseignements pour s'améliorer ?

- Je crois que tu as raison, répondit l'homme. Si je t'ai bien compris, chaque fois que j'ai envie de raconter quelque chose sur quelqu'un, je dois faire passer mes paroles à travers les trois tamis ?

- Tu as parfaitement compris, dit Socratès. Et si un seul des trois tamis n'est pas traversé, renonce.

Cela vaudra mieux.

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Le prix de la sagesse

 

 

Wisdom_by_BlackJack313.jpgUn jour, un homme vint voir un sage et lui demanda:

- Maître, que dois-je faire pour acquérir la sagesse ?

Le sage ne répondit pas. Ayant répété plusieurs fois la question sans résultat, l'homme se retira. Mais il revint le lendemain et fit la même demande:

- Maître, que dois-je faire pour acquérir la sagesse ?

Toujours pas de réponse. Il revint le troisième jour en répétant encore:

- Maître, que dois-je faire pour acquérir la sagesse ?

Finalement, le sage se dirigea vers une rivière, et, entrant dans l’eau, pria l'homme de le suivre. Arrivé à une profondeur suffisante, il le saisit par les épaules et le maintint sous l’eau, en dépit des efforts qu'il faisait pour se libérer. Au bout d’un moment, le sage le relâcha et quand l'homme eut à grand-peine retrouvé son souffle, le sage lui demanda:

- Dis-moi, quand tu étais plongé sous l’eau, quel était ton suprême désir ?

Sans hésitation le jeune homme répondit:

- De l’air, de l’air ! J’avais besoin d’air !

- N’aurais—tu pas préféré la richesse, les plaisirs, la puissance ou l’amour ? N’as-tu songé à aucune de ces choses ?

- Non, Maître, j’avais besoin d’air et ne pensais qu’à cela.

- Eh bien, reprit le sage, pour acquérir la sagesse, il faut la désirer aussi intensément que tu désirais de l’air, il y a un instant. Il faut lutter pour elle à l’exclusion de tout autre ambition dans la vie. Elle doit être ta seule et unique aspiration, nuit et jour.

Si tu cherches la sagesse avec une telle ferveur, un jour, tu la trouveras.

Vieux conte oriental

 

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Propos sur l'injure

 

Bouddha_by_zabou.jpgUn homme ayant appris que Bouddha observait le principe de compassion qui commande de rendre le bien pour le mal, vint et l'injuria. Le Bouddha demeura silencieux. L’homme ayant cessé ses injures, Bouddha l'interrogea :

- Mon fils, si quelqu'un refuse d'accepter un présent qu'on lui fait, à qui ce don appartient-il ?

L'homme répondit :

- Dans ce cas, le présent appartient à celui qui l'a offert.

- Mon fils, dit Bouddha, tu m'as injurié, mais je refuse d'accepter tes injures et te prie de les garder pour toi. Ne seront-elles pas une source de malheur pour toi ?

L'insulteur ne répondit pas et le Bouddha continua :

- Celui qui méprise ou insulte un autre homme est semblable à celui qui lève la tête et crache vers le ciel. Son crachat ne souille pas le ciel, mais il retombe et salit le cracheur. Ou il est semblable à celui qui, le vent étant contraire, jette de la poussière à un autre homme.

La poussière ne fait que revenir à celui qui l'a lancée.

L'homme sage ne peut être blessé, et le mal que l'autre voulait lui faire retombe sur son auteur.

Conte bouddhiste

 

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Meditation Reïki

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Féminitude : l'extase

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Esprits de la nature : Mikaïlen

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Tarot de la transformation : L'authenticité

transf014Authenticity.jpg14. L'authenticité
Milarepa et le faux maître

L'important n'est pas le chemin, l'important c'est l'authenticité du chercheur. Laissez moi vous l'expliquer.

Vous pouvez suivre n'importe quel chemin, si vous êtes sincère et authentique vous atteindrez le but. Certains chemins peuvent être ardus, d'autres peuvent être plus faciles; certains peuvent être entourés de verdure, d'autres peuvent traverser des déserts et d'autres encore de beaux paysages et certains autres peuvent ne pas avoir de paysage autour d'eux, c'est encore autre chose. Mais si vous êtes sincère, honnête, authentique et vrai, alors chaque chemin mène au but.

Cela peut donc être réduit à une chose; l'authenticité est le chemin. Peu importe quel chemin vous suivez, si vous êtes authentique, chaque chemin mène au but et l'opposé est également vrai; peu importe le chemin que vous suivez, si vous n'êtes pas authentique vous n'arriverez nulle part. Votre authenticité vous amène au but et rien d'autre. Tous les chemins sont secondaires, le principe de base est d'être authentique, d'être vrai.

L'on raconte que lorsque le grand mystique Milarepa arriva chez son maître au Tibet il était si humble, si pur, si authentique que les autres disciples se mirent à le jalouser. Il allait certainement devenir le successeur du maître et bien sûr, il y avait des embrouilles; aussi, ils essayèrent de le tuer.

Un jour ils lui dirent: "si tu crois réellement en notre maître, peux tu sauter de cette falaise ? Si tu crois vraiment, si tu as confiance rien de mal ne peut t'arriver". Et Milarepa sauta sans hésiter un seul instant. Ils se précipitèrent en bas… c'était une falaise de près de 1500 mètres. Ils descendirent, pensant trouver ses os éparpillés, mais il était là, dans la position du lotus, très heureux, merveilleusement heureux. Il ouvrit les yeux et dit: "vous avez raison, la confiance protège".

Ils pensèrent que c'était peut-être un hasard, aussi lorsqu'un jour une maison prit feu ils lui dirent: "si tu aimes le maître et si tu as confiance en lui tu peux entrer dans le feu". Il se précipita pour sauver la femme et l'enfant qui étaient restés à l'intérieur; les autres disciples espéraient bien qu'il mourrait, mais lorsqu'il ressortit avec la femme et l'enfant il n'était pas brûlé du tout et la confiance le rendit encore plus rayonnant.

Un jour qu'ils se rendaient quelque part ils durent traverser une rivière et ils lui dirent: "tu n'as pas besoin de monter dans le bateau, ta confiance est si grande que tu peux marcher sur l'eau". Et il marcha.

C'était la première fois que le maître le voyait, il ne savait pas qu'on avait dit à Milarepa de sauter dans le précipice ou d'entrer dans la maison en feu, mais cette fois-ci il était là, sur la rive et il vit Milarepa marcher sur l'eau. "Que fais-tu ? C'est impossible !" s'exclama t'il.

Milarepa répondit: "ce n'est pas impossible du tout ! Je le fais par ton pouvoir, maître".

Alors le maître pensa: "si mon nom et mon pouvoir peuvent faire cela pour cet homme ignorant et stupide… et dire que je n'ai jamais essayé moi-même"… alors il essaya, il se noya et on n'entendit plus jamais parler de lui.

Tarot de la transformation : Le renouveau

transf033Renewal.jpg33. Le renouveau
L'héritage de Gautama le Bouddha

 La prochaine fois que vous serez en colère allez courir sept fois autour de la maison, asseyez-vous ensuite sous un arbre et regardez ce qu'il est advenu de la colère. Vous ne l'avez ni réprimée, ni refoulée, ni projetée sur autrui...

La colère n'est qu'un vomissement mental, il n'est aucun besoin de la déverser sur quelqu'un. Courrez ou frappez un oreiller jusqu'à ce que vos mains et votre mâchoire se détendent.

Durant le processus de transformation vous ne contrôlez rien, vous devenez seulement plus lucide. La colère est un événement; c'est un très beau phénomène, elle est comme les décharges électriques dans les nuages.

 Un jour juste avant que Gautama le Bouddha ne quitte son palais pour partir à la recherche de la vérité, sa femme avait mis au monde un enfant. Une histoire, si humaine, si belle...

Avant de quitter son palais il voulut voir au moins une fois le visage de son enfant, symbole de son amour pour sa femme. Il se rendit dans la chambre de sa femme; elle dormait et l'enfant était couché sous une couverture. Il voulut écarter la couverture et voir le visage de son fils car peut-être il ne reviendrait jamais. Il partait en pèlerinage vers l'inconnu. Il abandonnait tout; son royaume, sa femme, son enfant, lui-même, pour la quête de l'illumination. Quelque chose dont il avait entendu parler comme d'une probabilité, qui était arrivée autrefois à quelques personnes qui l'avaient recherchée.

Il était tout aussi assailli de doutes que n'importe lequel d'entre vous, mais l'instant de la décision était venu. Il était décidé à partir, mais le mental humain, la nature humaine... Il voulait juste voir, il n'avait même pas encore vu le visage de son propre enfant. Mais il avait peur, s'il soulevait la couverture, que sa femme Yashodhara se réveille et lui demande: "Que fais-tu dans ma chambre au milieu de la nuit ? Tu sembles prêt à partir".

C'était le moment du départ et il avait dit à son conducteur de char: "Attends-moi une minute, laisse-moi voir le visage de l'enfant, je ne reviendrai peut-être jamais". Mais il ne pouvait pas regarder de peur que Yashodhara s'éveille et ne se mette à sangloter et à pleurer: "Où vas-tu ? Que vas-tu faire ? Pourquoi ce renoncement ? Qu'est-ce que c'est que cette illumination ?" L'on ne sait jamais avec les femmes, elle pourrait réveiller tout le palais ! Son père viendrait et tout serait gâché. Alors il s'enfuit...

Au bout de douze ans, lorsqu'il fut illuminé, sa première action fut de retourner au palais pour demander pardon à son père, à sa femme et à son fils qui devait avoir douze ans. Il était conscient qu'ils pourraient être fâchés. Son père était très en colère. Ce fut le premier qu'il rencontra et pendant une demi-heure il injuria Bouddha. Soudain le père prit conscience qu'il n'arrêtait pas de parler et que son fils se tenait devant lui comme une statue de marbre, comme si rien ne l'affectait.

Le père le regarda et Gautama Bouddha lui dit: "C'est ce que je voulais. Je t'en prie sèche tes larmes et regarde-moi, je ne suis pas le même que celui qui a fui le palais. Ton fils est mort il y a longtemps. Je ressemble à ton fils mais ma conscience est différente. Regarde-moi seulement". "Je le vois" dit le père "depuis une demi-heure je t'injurie et c'est la preuve que tu as changé car je sais combien tu étais impétueux, tu n'aurais pas pu rester silencieux. Que t'est-il arrivé ?" Bouddha lui dit: "Je vais te le dire mais laisse-moi d'abord voir ma femme et mon enfant. Ils doivent attendre car ils doivent savoir que je suis revenu".

Et la première chose que sa femme lui dit fut: "Je vois que tu as changé. Ces douze années ont été pour moi une grande souffrance, non pas parce que tu étais parti, j'ai souffert parce que tu ne m'as rien dit. Si tu m'avais simplement dit que tu partais pour chercher la vérité, penses-tu que je t'aurais empêché ? Tu m'as profondément outragée. C'est la blessure que j'ai endurée pendant douze ans. J'appartiens aussi à la caste des guerriers, penses-tu que je sois faible au point d'avoir pleuré, hurlé et t'avoir empêché de partir ?

Durant ces douze années j'ai seulement souffert de ton manque de confiance. Je t'aurais permis, je serais venue te dire au revoir, je serais venue jusqu'au char. Avant tout je voudrais poser la seule question qui n'a pas quitté mon esprit pendant douze ans, quoi que tu aies trouvé… et il semble certain que tu aies trouvé quelque chose, tu n'es pas la même personne qui a quitté le palais, il émane de toi une lumière différente, ta présence est totalement neuve et épanouie, tes yeux sont purs et clairs comme un ciel sans nuage. Tu es devenu si beau… Tu as toujours été beau, mais cette beauté semble n'être pas de ce monde. La grâce est descendue sur toi. Ma question est: "Quoi que ce soit que tu as atteint, n'était-il pas possible de l'atteindre ici, dans le palais ? Est-ce que le palais empêche d'atteindre la vérité ?"

C'était une question extrêmement intelligente et Bouddha fut obligé d'approuver: "J'aurais pu l'atteindre ici mais à ce moment là je n'en avais aucune idée. Aujourd'hui je peux dire que j'aurais pu l'atteindre, ici dans ce palais; il n'était pas nécessaire d'aller dans les montagnes ni nulle part ailleurs. Je devais aller à l'intérieur et cela aurait pu avoir lieu n'importe où; ce palais était aussi bon que n'importe quel autre endroit, mais maintenant je peux le dire, a ce moment là je n'en savais rien.

Aussi, tu dois me pardonner, car ce n'est pas parce que je n'avais pas confiance en toi ou en ton courage; en fait je doutais de moi, si je t'avais vue t'éveiller et si j'avais vu l'enfant, j'aurais commencé à penser: "Que suis-je en train de faire ? Abandonner ma merveilleuse femme dont l'amour et le dévouement pour moi est sans limite et laisser mon enfant nouveau-né... Si je dois partir pourquoi lui ai-je donné la vie ? Je fuis mes responsabilités.

Si mon vieux père s'était réveillé c'eut été impossible pour moi. Ce n'était pas parce que je n'avais pas confiance en toi, en réalité c'était que je n'avais pas confiance en moi. Je savais qu'il y avait une hésitation, je n'étais pas totalement dans mon renoncement. Une part de moi disait: "Que fais-tu ?" Une autre disait: "C'est le moment, si tu ne le fais pas maintenant ça sera de plus en plus difficile. Ton père est sur le point de te couronner et lorsque tu seras roi ce sera beaucoup plus difficile".

Yashodhara lui dit: "C'était la seule question que je voulais te poser et je suis immensément heureuse que tu aies été totalement honnête en reconnaissant qu'on pouvait atteindre la vérité ici même; elle peut être atteinte n'importe où. Maintenant voici ton fils, ce petit garçon de douze ans qui demandait toujours après toi et je lui disais: "Attend, il reviendra, il ne peut pas être si cruel, si méchant, il ne peut pas être si inhumain. Un jour il reviendra. Peut-être que ce qu'il est allé réaliser prend du temps, mais lorsqu'il l'aura réalisé, la première chose qu'il fera sera de revenir".

Voici ton fils et je voudrais que tu me dises quel héritage tu lui laisses ? Qu'est-ce que tu as à lui donner ? Tu lui as donné la vie, quoi d'autre maintenant ?"

Bouddha n'avait que son bol de mendiant. Il appela son fils qui se nommait Rahul, le fit venir près de lui, lui donna son bol de mendiant et lui dit: "Je n'ai rien, je ne possède que ce bol; désormais j'utiliserai mes mains pour manger, pour mendier ma nourriture. En te donnant ce bol de mendiant je t'initie à sannyas, c'est le seul trésor que j'ai trouvé et j'aimerais que tu le trouves aussi". Puis il dit à Yashodhara: "Prépare-toi à faire partie de ma commune de sannyasins" et il initia sa femme.

Le vieil homme était revenu et regardait la scène. Il dit à Gautama Bouddha: "Pourquoi me laisses-tu de côté ? Ne veux-tu pas partager ce que tu as découvert avec ton vieux père ? Ma mort est proche… Initie-moi aussi". "En fait dit Bouddha, j'étais venu pour vous prendre tous avec moi, car ce que j'ai trouvé est un royaume plus grand encore, un royaume qui durera éternellement, qui ne peut pas être conquis. J'étais revenu pour que vous puissiez ressentir ma présence, prendre conscience de ma réalisation et pour vous convaincre de devenir mes compagnons de route".

 Copyright © 2008 Osho International Foundation

Tarot de la transformation : Le voyage

transf059TheJourney.jpg59. Le voyage
Même si vous avez mille fois rompu vos promesses

La douleur, la souffrance, la misère; tout cela ne doit pas être pris au sérieux, car plus vous le prendrez au sérieux, plus vous aurez du mal à vous en sortir. Moins vous êtes sérieux... plus vous pourrez passer à travers la souffrance, à travers la nuit sombre en chantant. Et si l'on peut passer à travers la souffrance, à travers la nuit sombre en chantant et en dansant, pourquoi vous torturer inutilement ?

Faites de ce voyage d'ici à ici une magnifique occasion de rire.

Il existe un très beau poème de Mevlana Jalaluddin Rumi, l'un des plus grands maîtres soufis qui ait jamais vécu, qui dit ceci:

"Venez, venez, qui que vous soyez,
vagabonds, disciples, chercheurs passionnés, peu importe...
Notre caravane n'est pas celle du désespoir,
Venez même si vous avez mille fois Rompu vos vœux,
Venez, venez, revenez encore".
Souvenez-vous de ce merveilleux poème; "Notre caravane n'est pas celle du désespoir". Je peux en dire autant, notre caravane n'est pas celle du désespoir, c'est une célébration, c'est la célébration de la vie. Les gens deviennent religieux par désespoir et celui qui devient religieux par désespoir le fait pour une fausse raison et si le tout début est faux, la suite ne peut pas être juste.

Devenez religieux par joie, du fait de l'expérience de la beauté qui vous entoure, à partir de l'immense cadeau de vie que Dieu vous a donné. Devenez religieux par gratitude et reconnaissance. Vos temples, vos églises, vos mosquées et vos ashrams sont pleins de gens malheureux. Ils ont transformé vos temples en enfers, ils sont là parce qu'ils sont angoissés. Ils ne connaissent pas Dieu, ils ne s'y intéressent pas; ils ne sont pas concernés par la vérité, il n'y a pas de quête. Ils sont simplement là pour être consolés, réconfortés et de ce fait, ils recherchent quiconque peut leur enseigner une croyance bon marché pour rapiécer leur vie, pour cacher leurs blessures, pour dissimuler leur misère. Ils sont là pour chercher quelques fausses satisfactions.

Notre caravane n'est pas celle du désespoir, c'est le temple de la joie, du chant, de la danse, de la musique, de la créativité, de l'amour et de la vie. Peu importe si vous avez violé toutes les règles, règles de conduite, de moralité. En fait quiconque a du cran doit nécessairement violer ces règles.

Je suis d'accord avec Jalaluddin Rumi lorsqu'il dit: "Venez, même si vous avez mille fois rompus vos vœux"

Les gens intelligents doivent nécessairement rompre souvent leurs vœux, car la vie est en perpétuel changement, les situations évoluent et l'engagement est souvent pris sous la contrainte; peut-être la crainte de l'enfer ou le désir du paradis, la respectabilité dans la société... cela ne vient pas du plus profond de votre cœur. Lorsque quelque chose vient de votre propre être intérieur, il n'est jamais rompu. Mais alors il ne s'agit jamais d'un vœu, c'est un simple phénomène comme la respiration.

Venez, venez encore !
Tout le monde est le bienvenu, sans condition, aucune exigence n'est requise.
Le temps est venu d'une grande révolte contre toutes les religions établies. Être religieux est nécessaire dans le monde mais pas du tout les religions, plus d'hindous, plus de chrétiens, plus de mahométans, simplement des gens purement religieux, des gens qui ont un grand respect pour eux-mêmes.

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