Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/01/2009

Bébés guépard

bebes-guepards-362526.jpgLes trois femelles guépards vivant au zoo de la Palmyre ont été particulièrement prolifiques : elles ont donné naissance à 10 petits au total, 7 mâles et 3 femelles qui pesaient à la naissance entre 400 et 450 g. Les heureux événements ont eu lieu en juillet, août et septembre 2008.

Sennedjem

visage-sennedjem-350371.jpg

Le visage idéalisé de Sennedjem, avec une courte fausse barbe, reste empreint d'une grande sérénité (Musée égyptien du Caire).Il était le serviteur de la Place de la Vérité dans le village de Deir-el-Médineh, pendant les règnes de Séti Ier et de Ramsès II. © Araldo de Luco/Archivio White Star

Anubis

dieu-anubis-350333.jpgLe Dieu chacal Anubis, au regard bienveillant, porte la perruque bleue, le grand collier-Ousekh osirien  et des bracelets de biceps peints en rouge. Il est vêtu d'un justaucorps (Tombe de Séti Ier, KV 17). © Araldo de Luco/Archivio White Star

Chéchonq II

mobilier-funeraire-350346.jpgIncrusté d'un scarabée en lapis-lazuli qui supporte le disque solaire en mouvement, ce pectoral d'or cloisonné, encadré de deux serpents surmontés de la couronne blanche, provient du mobilier funéraire du roi Chéchonq II à Tanis. Il évoque la renaissance du roi mort qui prend la forme d'un scarabée (Musée égyptien du Caire).  © Araldo de Luco/Archivio White Star

Amenhotep Ier

mystere-d-amenhotep-ier-350343.jpg

Les historiens connaissent peu de choses sur la vie d'Amenhotep Ier. L'emplacement de sa tombe royale reste encore introuvable. Néanmoins, sa momie a été retrouvée puis étudiée par les scientifiques. L'examen radiologique révèle qu'elle est en très mauvais état. Elle mesure 1,65 mètre. Le roi serait mort à l'âge de 30 ans. © Araldo de Luco/Archivio White Star.
sarcophage-d-amenhotep-ier-350339.jpg
Ce sarcophage, en cèdre peint, a une longueur de 2,03 mètres. Sous la lourde perruque de couleur noire, qui entoure le visage idéalisé du roi, les lignes de texte évoquent les différents transferts de la momie royale d'Amenhotep Ier à la XXIe dynastie sous le règne du roi Siamon. © Araldo de Luco/Archivio White Star

Toutankhamon

pharaon-toutankhamon-350353.jpg

Le masque en or de Toutankhamon enveloppe ses épaules d'un large plastron de lapis-lazuli, de quartz, de feldspath vert, qui se termine par deux têtes de faucon (Musée égyptien du Caire). © Araldo de Luco/Archivio White Star.
trone-toutankhamon-350366.jpg
Ce détail du roi Toutankhamon, nonchalamment assis, se trouve sur le dossier de son trône plaqué de feuilles d'or et d'argent, découvert dans "la salle de la royauté éternelle". Le travail de cloisonné magnifiquement incrusté de pâte de verre colorée, de terre émaillée et d'inscription de calcite, rappelle la métamorphose symbolique du corps momifié, transformé en pierres et en métaux précieux (Musée égyptien du Caire). © Araldo de Luco/Archivio White Star

Madonna for LV ad

madonna vuitton article-1106024-02f3c94c000005dc-103_468x468_popup.jpgmadonna_louis-v.jpgmadonna_louis-v1.jpg

16/01/2009

Un cours en miracles

preview.jpgLE MONDE NON COUPABLE

I. Non-culpabilité et invulnérabilité

1. Plus tôt, j’ai dit que le Saint-Esprit partage le but de tous les bons enseignants, dont l’objectif final est de se rendre eux-mêmes non nécessaires en enseignant à leurs élèves tout ce qu’ils connaissent. Le Saint-Esprit ne veut que cela, car partageant l’Amour du Père pour Son Fils, Il cherche à ôter toute culpabilité de son esprit afin qu’il se souvienne de son Père en paix. La paix et la culpabilité sont antithétiques, et on ne peut se souvenir du Père que dans la paix. L’amour et la culpabilité ne peuvent coexister ; accepter l’un, c’est nier l’autre. La culpabilité te cache la vue du Christ, car elle est le déni de l’irréprochabilité du Fils de Dieu.

2. Dans le monde étrange que tu as fait, le Fils de Dieu a péché. Comment donc pourrais-tu le voir ? En le rendant invisible, le monde du châtiment s’est élevé dans le noir nuage de culpabilité que tu as accepté, et tu y tiens. Car l’irréprochabilité du Christ est la preuve que l’ego n’a jamais été et ne pourra jamais être. Sans culpabilité, l’ego n’a pas de vie; or le Fils de Dieu est sans culpabilité.

3. En te regardant toi-même et en jugeant honnêtement ce que tu fais, tu es peut-être tenté de te demander comment tu peux être non coupable. Or considère ceci : Tu n’es pas non coupable dans le temps mais dans l’éternité. Tu as « péché » dans le passé, mais il n’y a pas de passé. Toujours n’a pas de direction. Le temps semble aller dans une direction, mais quand tu en atteindras la fin, il s’enroulera derrière toi comme un long tapis étendu le long du passé, puis il disparaîtra. Aussi longtemps que tu croiras que le Fils de Dieu est coupable, tu marcheras sur ce tapis en croyant qu’il conduit à la mort. Et le voyage te semblera long, cruel et insensé, car il l’est.

Le voyage que s’est fixé le Fils de Dieu est certes inutile, mais celui que son Père lui fait entreprendre est un voyage de délivrance et de joie. Le Père n’est pas cruel, et Son Fils ne peut pas se blesser. La riposte qu’il craint et qu’il voit ne le touchera jamais, car bien que lui-même y croie, le Saint-Esprit connaît qu’elle n’est pas vraie. Le Saint-Esprit Se tient à la fin du temps, où tu dois être parce qu’il est avec toi. Il a déjà défait tout ce qui est indigne du Fils de Dieu, car telle était Sa mission, à Lui donnée par Dieu. Or ce que Dieu donne a toujours été.

5. Tu me verras en apprenant que le Fils de Dieu est non coupable. Il a toujours cherché sa non-culpabilité, et il l’a trouvée. Car chacun cherche à échapper de la prison qu’il a faite, et la voie permettant de trouver sa délivrance ne lui est pas niée. Étant en lui, il l’a trouvée. Quand il la trouve n’est qu’une question de temps, et le temps n’est qu’une illusion. Car le Fils de Dieu est non coupable maintenant, et l’éclat de sa pureté brille dans l’Esprit de Dieu à jamais intouché. Le Fils de Dieu sera toujours tel qu’il a été créé. Nie ton monde et ne juge pas le Fils de Dieu, car son éternelle non-culpabilité est dans l’Esprit de son Père et le protège à jamais.

6. Quand tu auras accepté l’Expiation pour toi-même, tu te rendras compte qu’il n’y a pas de culpabilité dans le Fils de Dieu. Et c’est seulement en le voyant comme non coupable que tu peux comprendre son unité. Car l’idée de culpabilité entraîne la croyance en la condamnation de l’un par l’autre, et projette la séparation à la place de l’unité. Tu ne peux condamner que toi-même, et en le faisant tu ne peux pas connaître que tu es le Fils de Dieu. Tu as nié la condition de son être, qui est sa parfaite irréprochabilité. Par amour il fut créé, et dans l’amour il demeure. Bonté et miséricorde l’ont toujours accompagné, car il a toujours étendu l’Amour de son Père.

7. En percevant les saints compagnons qui cheminent avec toi, tu te rendras compte qu’il n’y a pas de voyage mais seulement un éveil. Le Fils de Dieu, qui ne dort pas, a tenu promesse pour toi envers son Père. Il n’y a pas de route à parcourir, pas de temps à traverser. Car Dieu n’attend pas Son Fils dans le temps, étant à jamais indésireux d’être sans lui. Ainsi cela a toujours été. Laisse la sainteté du Fils de Dieu dissiper le nuage de culpabilité qui enténèbre ton esprit ; et en acceptant sa pureté pour tienne, apprends de lui qu’elle est tienne.

8. Tu es invulnérable parce que tu es non coupable. Tu ne peux t’accrocher au passé que par la culpabilité. Car la culpabilité établit que tu seras puni pour ce que tu as fait ; ainsi elle dépend d’un temps unidimensionnel qui va du passé vers le futur. Nul qui croit cela ne peut comprendre ce que «toujours» signifie, et c’est donc que la culpabilité doit te priver d’apprécier l’éternité. Tu es immortel parce que tu es éternel, et «toujours» doit être maintenant. La culpabilité est donc une façon de maintenir le passé et le futur dans ton esprit afin d’assurer la continuité de l’ego. Car si ce qui a été sera puni, la continuité de l’ego est garantie. Or la garantie de ta continuité est de Dieu et non de l’ego. Et l’immortalité est l’opposé du temps, car le temps passe, tandis que l’immortalité est constante.

9. Accepter l’Expiation t’enseigne ce qu’est l’immortalité, car en acceptant ta non-culpabilité tu apprends que le passé n’a jamais été et qu’ainsi il n’est pas besoin de futur et qu’il ne sera pas. Le futur, dans le temps, est toujours associé à la pénitence, et seule la culpabilité pourrait induire le sentiment d’un besoin de pénitence. Accepter pour tienne la non-culpabilité du Fils de Dieu, c’est donc la façon dont Dieu te rappelle Son Fils, et ce qu’il est en vérité. Car Dieu n’a jamais condamné Son Fils, et étant non coupable il est éternel.

Tu ne peux pas dissiper la culpabilité en la rendant réelle, puis en l’expiant. Cela est le plan de l’ego, qu’il t’offre au lieu de la dissiper. L’ego croit à l’expiation par l’attaque, s’étant pleinement engagé envers l’idée insane selon laquelle l’attaque est le salut. Et toi qui chéris la culpabilité, tu dois le croire aussi, car comment pourrais-tu tenir tant à ce que tu ne veux pas, si ce n’est en t’identifiant à l’ego ?

11. L’ego t’enseigne à t’attaquer toi-même parce que tu es coupable, et cela doit augmenter la culpabilité, car la culpabilité est le résultat de l’attaque. Dans l’enseignement de l’ego, donc, il n’y a aucune évasion hors de la culpabilité. Car l’attaque rend la culpabilité réelle, et si elle est réelle il n’y a aucune façon de la vaincre. Le Saint-Esprit la dissipe simplement par la calme re-connaissance qu’elle n’a jamais été. Quand Il regarde le Fils non coupable de Dieu, Il connaît que cela est vrai. Et cela étant vrai pour toi, tu ne peux pas t’attaquer, car sans culpabilité l’attaque est impossible. Tu es sauvé, donc, parce que le Fils de Dieu est non coupable. Et parce que tu es entièrement pur, tu es invulnérable.

La réconciliation et le pardon

forgiveness_by_LVAMPAR.jpgReligieuse auxiliatrice, Régine du Charlat enseigne à l'Institut catholique de Paris et dirige l'Institut des arts sacrés.

Vous dîtes « nous sommes sauvés et pardonnés avant même de nous savoir pécheurs » (1), pouvez-vous l'expliquer ?
C'est ce que dit Paul « Vous êtes morts et sauvés par le Christ », (épître de saint Paul aux Romains, 6, 1-14). Par la célébration du pardon, on se met en disposition de reconnaître la Résurrection. Elle transforme tout. Le pardon empêche le péché d'avoir le dernier mot. Dans ce sens, le pardon est un des noms de la Résurrection. « Vous êtes et vous serez ressuscités avec le Christ », nous dit Paul. C'est une invitation à cheminer vers la Résurrection.

Le rite de la réconciliation se perd. Selon vous, comment évolue le sens de ce sacrement ?
Aujourd'hui, le sacrement de réconciliation s'est vidé de sa gestuelle et de son sens. Nous devons retrouver, réanimer les rites du Carême sans pour autant en faire des mécanismes. Pour cela, il suffit de peu. C'est comme un repas en famille, qui est un acte quotidien fort. Seulement, nous gardons une certaine timidité à en reconnaître toute sa plénitude. Pour moi, la démarche de réconciliation est du même ordre. 

Quel avenir lui voyez-vous ?
Le sacrement de réconciliation est « la pierre de touche du christianisme » (2). Il n'aura d'avenir que si son sens est vécu comme une démarche dans laquelle chacun retrouve son intégrité intérieure, son centre de gravité dans la foi. Attention, il ne s'agit pas de sainteté ! Si chacun prend un chemin de vérité vis-à-vis de lui-même et vis-à-vis de Dieu, peut-être apprendrons-nous à réhabiter la forme.


(1) Page 18, in La Réconciliation, éditions Desclée de Brouwer (1997).
(2) Sous-titre de son ouvrage, La Réconciliation.