Notez bien ces trois choses : L’amour au stade le plus primaire est la sexualité, c’est le niveau physique – à son niveau le plus raffiné l’amour devient compassion. La sexualité est en deçà de l’amour, la compassion est au-delà de l’amour. L’amour est exactement au milieu.
Très peu de gens connaissent ce qu’est l’amour, malheureusement quatre-vingt-quinze pour cent des gens pensent que la sexualité est de l’amour, il n’en est rien. La sexualité est animale ; assurément, elle a le potentiel de croître en amour mais elle n’est pas l’amour véritable, uniquement un potentiel…
Si vous devenez conscient et vigilant, méditatif, alors la sexualité peut être transformée en amour. Et si votre état méditatif devient total, absolu, l’amour peut se transformer en compassion. La sexualité est la graine, l’amour est la fleur, la compassion est le parfum.
Bouddha a défini la compassion comme étant "amour plus méditation". Lorsque votre amour n’est pas uniquement un désir pour l’autre, lorsque votre amour n’est pas uniquement un besoin, lorsque votre amour est un partage, lorsque votre amour n’est pas celui d’un mendiant mais celui d’un empereur, lorsque votre amour ne demande rien en retour mais est seulement prêt à donner - à donner pour la seule joie de donner - alors ajouter lui la méditation et le parfum le plus pur est libéré. C’est la compassion. La compassion est le phénomène le plus élevé qui soit.
20/11/2008
Tarot de la transformation : l'énergie (39)
Si vous vous abandonnez en jouant de la guitare, très bien ! Dans ces moments où vous vous abandonnez, votre énergie sera libérée de façon créative. Si vous ne pouvez pas vous absorber dans la peinture, dans le chant, la danse, la guitare ou la flûte alors vous trouverez des moyens plus vils de vous abandonner; la colère, la rage, l'agressivité. Ce sont des moyens vils de s'abandonner.
Gautama le Bouddha a initié un meurtrier à sannyas et ce n'était pas un meurtrier ordinaire. Rudolf Hess n'est rien en comparaison. Son nom était Angulimal et Angulimal veut dire: l'homme qui porte une guirlande de doigts humains.
Il avait fait le vœu de tuer mille personnes et de prendre de chacune un doigt afin de pouvoir se souvenir du nombre de personnes qu'il avait tué et se faire une guirlande de tous ces doigts. Sa guirlande comptait neuf cent quatre-vingt-dix-neuf doigts, il n'en manquait qu'un. Et ce doigt manquait parce que sa route a été barrée; personne ne passait plus sur ce chemin. Mais Gautama le Bouddha emprunta cette route. Le roi avait mis des gardes pour empêcher les gens de passer, en particulier les étrangers qui ignoraient qu'un homme dangereux vivait par delà les collines. Les gardes dirent à Gautama le Bouddha: "On ne doit pas emprunter cette route, c'est l'endroit où vit Angulimal et même le roi n'a pas assez de cran pour prendre cette route. Cet homme est tout simplement fou.
Sa mère avait l'habitude d'aller le voir, elle était la seule personne à le faire de temps à autre; mais elle aussi a arrêté. La dernière fois qu'elle y alla il lui dit: "Il ne me manque qu'un seul doigt maintenant et c'est bien parce que tu es ma mère… je t'avertis que si tu viens une fois encore tu ne repartiras pas. Il me manque désespérément un doigt. Jusqu'à présent je ne t'ai pas tuée car il y avait d'autres gens disponibles, mais maintenant plus personne ne passe plus sur cette route que toi. Je t'avertis donc que si tu reviens, ce sera ta responsabilité, non la mienne". A partir de ce moment sa mère ne vint plus.
Les gardes dirent à Bouddha: "Ne prenez pas inutilement ce risque". Et savez-vous ce que Bouddha leur répondit ? Bouddha leur dit: "Si je n'y vais pas, alors qui ira ? Il y a seulement deux possibilités; ou bien je le transformerai et je ne peux pas manquer ce défi, ou je lui fournirai un doigt pour que son désir soit accompli. De toute manière je mourrai un jour et donner ma tête à Angulimal aura au moins servi à quelque chose sinon je mourrai et vous me mettrez sur le bûcher funéraire. Je pense qu'il est préférable de satisfaire le désir de quelqu'un et de lui apporter la paix intérieure. Ou il me tuera ou je le tuerai, mais cette rencontre doit avoir lieu. Montez-moi le chemin".
Les gens qui avaient l'habitude de suivre Gautama le Bouddha, ses proches compagnons, ceux qui étaient toujours en compétition pour être près de lui, commencèrent à ralentir et il y eut bientôt des kilomètres entre Bouddha et ses disciples. Ils voulaient tous voir ce qui allait se passer mais ne voulaient pas trop s'approcher.
Angulimal, assis sur son rocher, observait et ne pouvait en croire ses yeux. Un très bel homme d'un immense charisme venait vers lui. Qui pouvait être cet homme ? Il n'avait jamais entendu parler de Gautama le Bouddha mais même le cœur endurci d'Angulimal commença à ressentir une certaine douceur envers cet homme. Il semblait si beau, venant vers lui. C'était le petit matin… une brise fraîche, le soleil montait, les oiseaux chantaient, les fleurs s'épanouissaient et Bouddha s'approchait.
Finalement, Angulimal, son épée nue à la main, cria: "Arrête-toi !" Gautama le Bouddha était juste à quelques pas et Angulimal lui dit: "Ne fais pas un pas de plus car alors la responsabilité ne sera plus la mienne; peut-être ne sais-tu pas qui je suis !"
Bouddha lui dit: "Sais-tu qui tu es ?"
"Là n'est pas la question" dit Angulimal "ce n'est ni le lieu ni le moment de discuter de telles choses, ta vie est en danger !"
"Je pense différemment" dit Bouddha "c'est ta vie qui est en danger".
L'homme lui dit: "Je pensais que j'étais fou mais toi tu es complètement fou et tu continues à t'approcher; ne dit pas alors que j'ai tué un innocent. Tu sembles si pur et si beau que je veux que tu t'en retournes, je trouverai quelqu'un d'autre. Je peux attendre, rien ne presse. Je suis arrivé à neuf cent quatre-vingt-dix-neuf, il ne s'agit que d'un de plus, mais ne m'obliges pas à te tuer".
Bouddha s'approcha très près, les mains d'Angulimal tremblaient. L'homme était si beau, si innocent, si sincère, il en était déjà tombé amoureux. Il avait tué tant de gens… il n'avait jamais ressenti cette faiblesse, il n'avait jamais su ce qu'était l'amour; pour la première fois il était plein d'amour. Ainsi, il y avait une contradiction; la main tenait l'épée, prête à tuer et son cœur disait: "Remets l'épée au fourreau".
Bouddha lui dit: "Je suis prêt, mais pourquoi ta main tremble t'elle ? Tu es un si grand guerrier, même les rois ont peur de toi et je ne suis qu'un pauvre mendiant. Mis à part le bol à mendier je ne possède rien. Tu peux me tuer et je me sentirais immensément satisfait qu'au moins ma mort ait satisfait le désir de quelqu'un; ma vie a été utile, ma mort l'est aussi. Mais avant que tu ne me coupes la tête j'ai un petit désir et je pense que tu m'accorderas ce petit désir avant de me tuer".
Devant la mort, même l'ennemi le plus dur permet l'accomplissement de n'importe quel désir. Angulimal lui demanda: "Que veux-tu ?"
"Je veux simplement que tu coupes d'un arbre une branche d'arbre pleine de fleurs, je ne verrai plus jamais ces fleurs, je voudrais les voir de près, sentir leur parfum et voir leur beauté dans le soleil du matin, leur gloire".
Angulimal coupa alors, avec son épée, une branche pleine de fleurs; avant qu'il ne puisse la donner à Bouddha, celui-ci dit: "C'était seulement la moitié du désir, l'autre moitié est: remet s'il te plaît la branche sur l'arbre".
Angulimal lui dit: "Dès le début j'ai pensé que tu étais fou, mais ça ç'est le désir le plus fou. Comment puis-je remettre cette branche ?"
"Si tu ne peux pas créer" dit Bouddha "tu n'as aucun droit de détruire. Si tu ne veux pas donner la vie, tu n'as pas le droit de donner la mort à n'importe quel être vivant".
Un moment de silence et de transformation… l'épée tomba de ses mains et Angulimal tomba aux pieds de Gautama le Bouddha: "Je ne sais pas qui tu es, mais qui que tu sois, emmènes moi dans le même espace que celui dans lequel tu es, initie-moi".
Pendant ce temps les disciples de Bouddha s'étaient de plus en plus rapprochés et lorsqu'il tomba aux pieds de Bouddha, ils vinrent tout près. Quelqu'un souleva la question: "N'initie pas cet homme, c'est un assassin".
"Si je ne l'initie pas, qui l'initiera ? Et j'aime l'homme, j'aime son courage et je peux voir en lui un énorme potentiel; un homme seul en lutte contre le monde entier. Je veux cette sorte de gens qui peuvent se dresser devant le monde entier. Jusqu'à aujourd'hui il se dressait contre le monde avec une épée, maintenant il le fera avec sa conscience qui est beaucoup plus aiguisée qu'une épée. Je vous ai dit qu'un meurtre allait avoir lieu mais l'on ne pouvait savoir qui allait être tué, moi ou Angulimal. Vous pouvez constater maintenant que c'est Angulimal et qui suis-je pour porter un jugement ?"
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Tarot Zen
Carte | Position | Signification |
Première | En haut à gauche | Vous et ce que vous contribuez à la relation ici et maintenant |
Deuxième | En haut à droite | L´Autre - Sa contribution à la relation ici et maintenant |
Troisième | En bas à gauche | Les énergies en interaction |
Quatrième | En bas à droite | La Prise de Conscience |
Osho Zen, Zest, Zip, Zap and Zing Chapter 3
Commentaire :
Ce que nous appelons "amour" est en réalité tout l’éventail des modes relationnels, du plus terrestre au plus céleste.
Au plan le plus terrestre, l’amour est attraction sexuelle. Beaucoup d’entre nous restons figés à ce stade parce que nos conditionnements ont chargé notre sexualité de toutes sortes d’expectatives et de répressions. Le problème majeur dans l’amour physique est qu’il ne dure jamais. Ce n’est qu’en acceptant ce fait que nous pouvons véritablement célébrer la sexualité pour ce qu’elle est, accueillir ses ébats et la laisser aller avec gratitude lorsqu’elle n’est plus.
En mûrissant nous pouvons peu à peu faire l’expérience de l’amour qui existe au-delà de la sexualité et honorer l’individualité unique de l’autre. Nous commençons à comprendre que notre partenaire fonctionne bien souvent comme un miroir qui reflète les aspects non encore reconnus de notre réalité intérieure et qui nous soutient dans notre évolution.
Cet amour est fondé sur une liberté sans expectatives, ni besoins. Ses ailes nous portent toujours plus haut, vers l’amour universel qui éprouve tout comme Un.
Lorsque vous vous ouvrez à l’ultime, immédiatement il se déverse en vous. Vous cessez d’être un être humain ordinaire, vous avez transcendé l’humain. Votre conscience devient celle de toute l’existence. Maintenant vous n’êtes plus séparé, vous avez trouvé vos racines.
De manière générale, tout le monde est sans racines, ignorant d’où leur cœur tire son énergie, ne sachant pas qui en eux respire, ne percevant pas la sève vitale qui coure en eux.
Ce n’est pas le corps, ce n’est pas le mental – c’est quelque chose qui transcende toutes les dualités et que l’on appelle Bhagavat Le Bhagavatdans les dix directions.
Lorsque votre être intérieur s’ouvre, il fait d’abord l’expérience des deux directions, la hauteur, la profondeur. Puis peu à peu cette vision se stabilise, alors vous commencez à regarder autour de vous et a rayonner dans les huit autres directions.
Et lorsque vous avez atteint le point où votre hauteur et votre profondeur se rencontrent, alors vous pouvez regarder vers les confins de l’univers. Alors votre conscience se déploie dans les dix directions, mais le chemin a été un.
Osho Zen: The Diamond Thunderbolt Chapter 9
Commentaire :
Le personnage de cette carte est en train de renaître, émergeant de ses racines terrestres, acquérant des ailes pour voler vers l’infini.
Les formes géométriques qui entourent le corps du personnage montrent les nombreuses dimensions de la vie qui lui sont simultanément disponibles. Le carré représente le monde physique, le manifesté, le connu. Le cercle représente le non-manifesté, l’esprit, le pur espace. Et le triangle symbolise les trois aspects de l’univers : Le manifesté, le non-manifesté et l’être humain contenant les deux.
En ce moment une opportunité s’offre à vous de voir la vie dans toutes ses dimensions, depuis les profondeurs jusqu’aux sommets. Tout co-existe et lorsque nous sommes amenés à connaître, par expérience, que le noir et le difficile sont tout autant nécessaire que la lumière et le facile, alors nous commençons à avoir une perspective différente du monde.
En permettant à toutes les couleurs de la vie de nous pénétrer, nous devenons plus intégré.
Bouddha a choisi un mot très porteur shunyata vacuité, vide, indifférencié.
Le mot anglais, le mot anglais équivalent no thingness "le rien", n’est pas un mot aussi beau. C’est pour cela que je voudrais l’écrire : no-thingness - "le sans rien" parce que le rien n’est pas seulement rien, il est un tout, il est vibrant de toutes les possibilités. Il est un potentiel, un absolu potentiel. Il est non encore manifesté, mais il contient tout.
Au commencement est la nature, au terme est la nature, aussi pourquoi tant d’agitation à propos de ce qui est entre. Pourquoi, dans ce qui est entre, devenir aussi tourmenté, aussi anxieux, aussi ambitieux, pourquoi créer tant de désespoir à propos de ce qui est entre ? De la vacuité à la vacuité, voilà tout le voyage.
Osho Take it Easy, Volume 1 Chapter 5
Commentaire :
Être "dans un vide" peut être déroutant et même effrayant.
Rien auquel se raccrocher, le sens de l’orientation à disparu, pas même une indication sur les choix ou les possibilités à venir.
Mais c’est exactement cet état de pur potentiel qui existait avant la création de l’univers.
La seule chose que vous puissiez faire maintenant est de vous détendre dans cette vacuité, de vous laisser absorber par le silence entre les mots… Observez ce vide entre l’inspiration et l’expiration et chérissez chacun des moments de cette expérience. Quelque chose de sacré est sur le point de naître.
08:22 Publié dans Tarologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarot zen | Facebook
Tarot de la transformation
La Carte | La Signification |
1 | La première carte représente Vous et ce que vous apportez à la relation - ou l´enseignement que vous pouvez en tirer |
2 | La deuxième carte représente l´Autre personne et ce qu´il ou elle apporte à la relation |
3 | La troisième carte représente la dynamique de la relation - la qualité ou le goût de cette interaction entre vous deux |
4 | La quatrième et dernière carte représente la prise de conscience éclairée de cette relation - et contient la clé de son plus haut potentiel. |
La souffrance veut seulement dire que les choses ne cadrent pas avec vos désirs et les choses ne cadrent jamais avec vos désirs, elles ne le peuvent pas. Les choses suivent tout simplement leur nature.
Lao Tzu nomme cette nature Tao, Bouddha l'appelle Dharma et Mahâvîra a défini la religion comme étant "la nature des choses". On ne peut rien y faire; Le feu est chaud et l'eau est froide.
Le sage est celui qui s'abandonne à la nature des choses et lorsque vous suivez la nature des choses, aucune ombre n'est projetée. Il n'y a plus de souffrance, alors même la tristesse est lumineuse, alors même la tristesse a une beauté. Ce n'est pas qu'il n'y aura plus de tristesse, la tristesse viendra mais elle ne sera pas votre ennemie, vous deviendrez son ami parce que vous en comprendrez sa nécessité. Vous serez à même de voir sa grâce et vous serez à même de voir pourquoi elle est là et pourquoi elle est nécessaire.
J'ai entendu une ancienne parabole. Elle doit être très ancienne, car en ce temps là Dieu habitait encore sur terre.
Un jour un homme, un vieux fermier vint le voir et lui dit: "Écoute, il se peut que tu sois Dieu et que tu aies créé le monde, mais une chose est certaine, tu n'es pas fermier. Tu ne connais même pas le b.a.ba. de l'agriculture. Tu as quelque chose à apprendre !"
"Soit" répondit Dieu "quel est ton conseil ?"
Le fermier poursuivit: "Accorde-moi un an et pendant cette année permets que les choses se passent comme je l'entends, puis vois ce qui arrive; la pauvreté disparaîtra !"
Dieu y consentit et une année fut accordée au fermier. Naturellement celui-ci demanda ce qu'il y avait de mieux; pas de tonnerre, pas de vents violents, pas de dangers pour la moisson. Tout se déroulait le mieux du monde et il était heureux. Le blé poussait si bien ! Lorsqu'il voulait du soleil, il y avait du soleil; lorsqu'il désirait de la pluie, il y avait de la pluie; et autant qu'il en voulait. Cette année là tout était parfait, mathématiquement parfait.
Mais lorsque la récolte fut moissonnée, il n'y avait pas de grains dans les épis. Le fermier en fut surpris. Il demanda à Dieu: "Que s'est-il passé ? Qu'est-ce qui n'a pas marché ?"
Dieu répondit: "Parce qu'il n'y a pas eu de défi, parce qu'il n'y a eu aucun conflit, aucune friction, parce que tu as évité tout ce qui était mauvais, le blé est resté impuissant. Un peu de lutte est nécessaire, les orages sont nécessaires, le tonnerre, les éclairs sont nécessaires. Ils secouent et éveillent l'âme à l'intérieur du blé".
Cette parabole est d'une immense valeur. Si vous n'êtes qu'heureux, encore heureux et toujours heureux, le bonheur perdra tout son sens. C'est comme si quelqu'un écrivait avec de la craie blanche sur un mur blanc; jamais personne ne pourra le lire, vous devez écrire sur un tableau noir alors tout devient clair. La nuit est aussi nécessaire que le jour et les jours de tristesse sont aussi essentiels que les jours de bonheur.
C'est ce que j'appelle la compréhension. Dès que vous comprenez, vous vous laissez aller et dans ce laisser aller se trouve l'abandon. Vous dites: "Que ta volonté soit faite" et aussi "Fais ce que tu penses être juste. Si aujourd'hui il faut des nuages, donne-moi des nuages. Ne m'écoute pas, ma compréhension est minuscule. Qu'est-ce que je connais de la vie et de ses secrets ? Ne m'écoute pas ! Continue à faire ce que tu dois faire !"
Et peu à peu, au fur et à mesure que vous percevez le rythme de la vie, le rythme de la dualité, le rythme de la polarité, vous cessez de demander, vous cessez de choisir.
Voilà le secret ! Vivez avec ce secret et voyez-en la beauté. Vivez avec ce secret et vous serez soudain surpris de l'immensité de la bénédiction de la vie. Quelle abondance vous est offerte à chaque instant !
Le désir du mental est d'être extraordinaire. L'ego a soif et désir ardemment la reconnaissance d'être quelqu'un. Certains réalisent ce rêve par la richesse, d'autres par le pouvoir, la politique; d'autres le réalisent par des miracles, des tours de passe-passe mais le rêve demeure le même: "je ne peux pas accepter de n'être personne".
Le miracle est là lorsque vous acceptez le fait de n'être personne, lorsque vous êtes aussi ordinaire que les autres, lorsque vous ne recherchez pas la reconnaissance, lorsque vous pouvez exister comme si vous n'existiez pas. Être absent est le miracle.
L'état de non mental est l'état du divin. Dieu n'est pas une pensée, mais l'expérience de non pensée. Il n'y a plus de contenu dans le mental et c'est l'explosion lorsque le mental est sans contenu. Ce n'est pas un objet que vous pouvez voir; c'est véritablement la capacité de voir. Ce n'est pas ce qui est vu, mais celui qui voit. Ce n'est pas comme les nuages qui s'amoncellent dans le ciel, mais le ciel lorsqu'il n'y a aucun nuage. C'est ce ciel vide.
Lorsque la conscience ne se focalise pas sur l'objet, lorsqu'il n'y a rien à voir, rien à penser, juste le vide tout autour, alors on se retrouve face à soi. Il n'y a nulle part où aller, l'on se détend dans sa propre source et cette source est Dieu.
Votre être intérieur n'est rien d'autre que le ciel intérieur. Le ciel est vide, mais c'est le ciel vide qui contient tout, l'existence entière, le soleil, la lune, les étoiles, la terre, les planètes. C'est le ciel vide qui donne l'espace à tout ce qui est. C'est le ciel vide qui est à l'origine de tout ce qui existe. Les choses vont et viennent et le ciel reste le même.
Exactement la même manière, vous avez un ciel intérieur; il est également vide. Des nuages vont et viennent, des planètes naissent et disparaissent, des étoiles surgissent et meurent et le ciel intérieur reste le même, intact, inaltéré, sans peur. Nous appelons ce ciel intérieur sakshin, le témoin et c'est là tout le but de la méditation.
Tournez-vous vers l'intérieur, savourez le ciel intérieur. Souvenez-vous, quoi que vous puissiez voir, vous n'êtes pas cela. Vous pouvez voir des pensées, puis vous n'êtes pas les pensées; vous pouvez voir vos sentiments, puis vous n'êtes pas vos sentiments; vous pouvez voir vos rêves, désirs, souvenirs, imaginations, projections, puis vous n'êtes pas cela. Continuez à éliminer tout ce que vous pouvez voir. Alors un jour arrive le moment extraordinaire, le moment le plus important d'une vie, lorsqu'il n'y a plus rien à jeter. Tout ce qui se voit a disparu et seul celui qui voit est là. Celui qui voit est le ciel vide.
Connaître, c'est être intrépide et être plein d'amour. Connaître, c'est être Dieu, c'est être immortel.
Il n'y a aucune possibilité de contaminer le ciel, de laisser des empreintes sur lui, des marques sur lui. Nous pouvons dessiner des lignes sur l'eau, mais à peine sont-elles tracées, qu'elles disparaissent, cependant si des lignes sont tracées sur la pierre elles demeurent durant des milliers d'années. Des lignes ne peuvent simplement pas être dessinées dans le ciel, ainsi il n'est aucune question de leur disparition. Comprenez s'il vous plaît cette différence, les lignes ne peuvent pas être dessinées dans le ciel. Je peux déplacer mon doigt à travers le ciel, le doigt passe mais la ligne n'est pas dessinée et la question de la disparition de la ligne ne surgit simplement pas.
Le jour où une personne passe au-delà du mental, lorsque la conscience transcende le mental, elle éprouve cela comme un ciel et jusqu'ici aucune marques ou lignes n'ont jamais été tracées sur l'âme. Elle est éternellement pure, éternellement en état d'illumination, aucune pollution ne s'y est jamais déposée.
La société ne cesse de vous dire que la conscience c'est de savoir; que "ceci est juste ou que ceci est faux". Cela finit par s'enraciner, par s'implanter en vous. Vous continuez à le répéter. Cela ne sert à rien, car ce n'est pas la réalité. La réalité c'est votre propre conscience.
Elle ne donne aucune réponse toute faite au sujet de ce qui est juste ou de ce qui est faux, non; mais aussitôt qu'une situation surgit, n'importe quelle situation, cette conscience vous éclaire et vous savez immédiatement ce qu'il convient de faire.
Jésus alla visiter la maison de Marie Madeleine. Marie était profondément amoureuse; elle versa du parfum très précieux sur ses pieds, le flacon entier. C'était un parfum rare; on aurait pu le vendre et Judas fit immédiatement remarquer: "Vous devriez interdire aux gens de faire de telles bêtises. C'est du gaspillage et il y a de pauvres gens qui n'ont rien à manger. Nous aurions pu distribuer cet argent aux pauvres !"
Que répondit Jésus ? Il dit: "Ne t'inquiètes pas de cela. Les pauvres et les affamés seront toujours là, moi je ne serai plus là. Tu pourras toujours les servir, rien ne presse, mais moi je ne serai plus là. Regardes l'amour et non pas le parfum précieux. Regardes l'amour de Marie, son cœur".
Avec qui allez-vous être d'accord ? Jésus semble être très bourgeois et Judas bon économe. Judas parle des pauvres et Jésus répond simplement: "Je ne serai bientôt plus là, laisse donc son cœur faire ce qu'elle veut et n'y introduit pas ta philosophie". En principe, votre mental sera d'accord avec Judas. C'était un homme très cultivé, sophistiqué, un penseur; pourtant il a trahi, il a vendu Jésus pour trente pièces d'argent. Mais lorsque Jésus fut crucifié il commença à se sentir coupable, sa conscience le tourmentait et il se suicida. C'était un homme bon, il avait une conscience mais il n'avait aucune conscience de lui-même.
Il faut pouvoir ressentir profondément cette distinction. La conscience est empruntée, enseignée par la société; la conscience de soi est votre accomplissement. La société vous apprend ce qui est juste et ce qui ne l'est pas; faites ceci, ne faites pas cela. Elle vous enseigne la moralité, le code, les règles du jeu; c'est cela votre conscience. A l'extérieur le gendarme, à l'intérieur la conscience; c'est comme cela que la société vous contrôle.
Judas avait une conscience, alors que Jésus était dans la conscience de lui-même. Jésus était plus concerné par l'amour de la femme, de Marie Madeleine. C'était une chose si profonde que l'empêcher aurait blessé son amour. Elle se serait renfermée en elle-même. Verser le parfum sur les pieds de Jésus n'était qu'un geste. Derrière cela elle disait: "C'est tout ce que j'ai, c'est la chose la plus précieuse que j'ai. Verser de l'eau serait trop peu, c'est trop bon marché. Je voudrais verser mon cœur, je voudrais verser tout mon être..."
Mais Judas était un homme de conscience, il regarda le parfum et dit: "C'est coûteux". Il est complètement aveugle à cette femme et à son cœur. Le parfum est matériel, l'amour est immatériel. Mais Judas ne pouvait pas voir l'immatériel. Pour cela vous avez besoin des yeux de la conscience de soi.
07:57 Publié dans Tarologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarot de la transformation | Facebook
17/11/2008
Pensée du jour
Il est temps de cesser de lutter ou de tenter de forcer les choses.
Aller contre le courant universel ne peut qu'entraîner blocages et frustrations.
Lorsqu'on s'en remet à l'Esprit, cela ouvre automatiquement des portes qui débouchent sur une solution et des résultats dépassant nos espérances.
Lâchez prise et cessez de lutter, d'être en colère, d'entretenir du ressentiment ou toute autre émotion indésirable.
Ayez confiance en l'Univers : il vous appuie.
Doreen Virtue
Cartes divinatoires des maîtres ascensionnés
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Esprits de la nature : Belphoecassius
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Tarot de méditation : Responsabilité
Votre responsabilité envers l'existence montre combien vous avez atteint votre être authentique.
Nous ne pouvons pas voir votre être authentique mais nous pouvons voir votre responsabilité
Mahavira
Commentaires:
On peut vous voir beaucoup à travers votre responsabilité. Il est difficile de distinguer si quelqu'un a atteint son être authentique, mais il est très facile de voir comment il agit, comment il prend responsabilité de ses propres actes.
Tout le monde veut être libre mais personne ne veut être responsable. Vous pouvez être libre seulement quand vous êtes entièrement responsable. N'ayez pas peur de prendre des responsabilités, cela peut vous enseigner beaucoup.
14:13 Publié dans Développement personnel | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarot de méditation | Facebook
Carte blanche de l'inspiration
14:10 Publié dans Développement personnel | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carte blanche de l'inspiration | Facebook
L'ange du jour : Yeliel
HAYOT HA-KODESCH | |
Archange Recteur | |
Énergies Planétaires | |
Sephirah | |
Tonique Maj. / Tonique Min | |
Vertus et Pouvoirs | |
COULEUR HIERARCHIQUE | | ||
ENCENS TRADITIONNEL | | ||
COULEURS PERSONNELLES | | ||
CRISTAL | | ||
| |||
MOTS CLES | Le Temple de Cristal Terre-Ciel, l'Univers Résurgence et accomplissement futur | ||
Heures d'influence (heure locale solaire) | |
Influence selon la Tradition :
"Ce Génie domine sur les rois et les princes; il maintient leurs sujets dans l'obéissance; il influe sur la génération de tous les êtres qui existent dans le règne animal; il rétablit la paix parmi les époux et la fidélité conjugale.
Ceux qui sont nés sous cette influence, ont l'esprit enjoué, des manières agréables et galantes; ils seront passionnés pour le sexe."
Interprétations dans le courant des énergies nouvelles :
" L'Ange JELIEL aide à développer le sens du devoir, de ce qui est juste et authentique. Il pousse le discernement et met à jour l'illusion de ce qui n'est pas en accord avec les Lois. Il permet de trouver sa réalité profonde, et ce avec quoi elle est liée.
L'Ange JELIEL permet de trouver les clefs et les codes de la notion Espace-Temps. Il permet de comprendre pourquoi la roue karmique existe, quel est son rôle et comment la vivre. Il permet également de découvrir son plan de vie et sa place dans le Plan.
L'Ange JELIEL nous amène à tirer les leçons de l'existence, de la vie elle-même, et ainsi à comprendre ce plan d'existence. Il nous explique la roue de l'existence, la vie, la mort, le cycle éternel. Tout bouge, tout est mouvance, rien ne se cristallise. Il nous explique et dénonce les cristallisations que nous portons, les blocages conservés, au lieu de faire circuler les énergies, de les laisser libres d'aller, et non pas de les arrêter ou de les stopper. Il nous apprend que chaque chose est outil de croissance et d'évolution
La personne née sous cet Ange, sera une personne liée aux Lois, fidèle à la Loi, lui obéissant étant à la fois un exécutant de cette Loi. En accord avec l'Univers et les Lois Divines, ce sera quelqu'un de persévérant. Cette personne deviendra l'instrument de Dieu. Elle sera amenée à gouverner, commander, à être toujours en haut d'une hiérarchie, avec des responsabilités. Elle sera là pour rétablir l'ordre, l'Ordre Divin - les droits de chacun. Elle possédera parfaitement la rhétorique et la parole.
L'Ange JELIEL permet à l'homme de se rappeler son attachement à Dieu et non aux biens de ce monde. La fidélité apparaît, fidélité, foi en la Lumière et l'Amour. L'Ange JELIEL nous met face à notre mission terrestre, en nous montrant l'objectif à atteindre.
L'Ange JELIEL, de par sa grande sagesse, son amour inépuisable, et sa Lumière nous apporte toujours les solutions devant les problèmes, devant les tumultes émotionnels de chacun. Il a la parole sage, parole que nous écoutons. Inspiré par Dieu, il donne toujours le conseil juste, la parole juste, afin de rétablir la paix et que chacun se replace au niveau du cœur dans ses revendications.
Il porte le drapeau de la Justice Divine. Il porte la Fécondité et donne l'équilibre Masculin/Féminin. Il pousse à la recherche de cet équilibre, et à fonder une grande famille."
Communication de l'Ange JELIEL :
" Je suis la Force du Temps.
Le cœur est mon royaume.
L'expression est mon outil.
J'amène la Lumière de Dieu dans la parole.
J'amène la Lumière de Dieu dans l'Espace.
Je permets à la Force du Verbe de trouver sa place dans le Temps, et dans l'Espace.
J'accueille les culpabilités du passé et du présent, et je les transforme en force de paix pour le futur.
Je suis celui qui parle, celui qui transmet, celui qui éduque.
Je suis celui qui aime et qui permet que vous soyez l'expression de cet amour.
Je suis la Paix dans l'espace de votre cœur.
Je vous permets d'accéder à cet espace de paix présent en votre cœur.
Merci à vous de vous aimer.
JELIEL je t'accueille."
Lenain - La science cabalistique - Ed. Traditionnelles
Extraits du livre "Les Anges". Avec l'aimable autorisation de Daniel Briez.
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Tarot de la transformation : la relation
La Carte | La Signification |
1 | La première carte représente Vous et ce que vous apportez à la relation - ou l´enseignement que vous pouvez en tirer |
2 | La deuxième carte représente l´Autre personne et ce qu´il ou elle apporte à la relation |
3 | La troisième carte représente la dynamique de la relation - la qualité ou le goût de cette interaction entre vous deux |
4 | La quatrième et dernière carte représente la prise de conscience éclairée de cette relation - et contient la clé de son plus haut potentiel. |
Chaque être humain est unique; personne n'est supérieur, personne n'est inférieur. Oui, les gens sont différents.
Laissez-moi vous expliquer quelque chose, autrement vous me comprendrez mal. Je ne dis pas que les gens sont égaux; personne n'est supérieur, personne n'est inférieur, mais les gens ne sont pas égaux non plus. Les gens sont simplement uniques, incomparables. Vous êtes vous, je suis moi, je dois apporter ma contribution à la vie et vous devez apporter la votre. Je dois découvrir mon être profond et vous devez découvrir votre être profond.
Lorsque l'infériorité disparaît, tout sentiment de supériorité disparaît lui aussi. Ils vivent ensemble, ils ne peuvent pas être séparés. L'homme qui se sent supérieur se sent inférieur quelque part et l'homme qui se sent inférieur veut se sentir supérieur quelque part. Ils forment une paire; ils sont toujours là ensemble, ils ne peuvent pas être séparés.
C'est arrivé...
Un homme très fier, un guerrier, un samouraï vint voir un maître zen. Le samouraï était très célèbre et très connu dans tout le pays, mais en regardant le maître, en regardant sa beauté et la grâce du moment, il se sentit soudain inférieur. Peut-être était-il venu avec le désir inconscient de prouver sa supériorité.
Il dit au maître: "Pourquoi est-ce que je me sens inférieur ? Il y a un instant tout allait bien, mais en entrant dans votre cour, soudain, je me suis senti inférieur. Jamais je ne me suis senti ainsi auparavant. Mes mains tremblent. Je suis un guerrier, j'ai affronté la mort de nombreuses fois, je n'ai jamais ressenti aucune peur. Pourquoi ai-je peur maintenant ?"
Le maître dit: "Attends, lorsque tout le monde sera parti, je te répondrai". Les gens défilèrent toute la journée pour voir le maître et l'homme se lassait de plus en plus d'attendre. Le soir lorsque la chambre fut vide et qu'il n'y eut plus personne, le samouraï demanda: "Peux-tu me répondre maintenant ?"
"Viens dehors" dit le maître.
C'était une nuit de pleine lune, l'astre se levait tout juste à l'horizon... "Regarde ces arbres" lui dit-il "celui-ci qui s'élance haut dans le ciel et ce petit arbre à côté. Tous les deux ont grandi devant ma fenêtre pendant des années et il n'y a jamais eu aucun problème. Le petit arbre n'a jamais dit au grand: "Pourquoi est-ce que je me sens inférieur à côté de toi ? Comment est-ce possible ?"
Cet arbre est petit et cet arbre est grand et je n'ai jamais entendu aucun chuchotement".
"Parce qu'ils ne peuvent pas se comparer" expliqua le samouraï.
"Alors tu n'as pas besoin de me questionner, tu connais la réponse" lui repondit le maître.
La comparaison apporte l'infériorité et la supériorité. Lorsque vous ne comparez pas, toute infériorité, toute supériorité disparaissent. Alors vous êtes; vous êtes simplement là. Un petit buisson ou un grand arbre élancé peu importe; vous êtes vous-même. Vous êtes nécessaire. Un brin d'herbe est aussi nécessaire que la plus grande des étoiles. Sans le brin d'herbe Dieu serait moins grand qu'il ne l'est. Le chant du coucou est aussi nécessaire que n'importe quel bouddha; le monde serait moindre, le monde serait moins riche si le coucou disparaissait.
Regardez autour de vous; tout est nécessaire et toutes choses vont ensemble. C'est une unité organique; personne n'est plus haut et personne n'est plus bas, personne n'est supérieur et personne n'est inférieur. Chacun est incomparable, unique.
Il n'existe aucune situation qui ne renferme une leçon, vraiment aucune. Toutes les situations en recèlent une mais vous devez la découvrir; elle peut ne pas être apparente. Vous devez être vigilants et examiner tous les aspects de la situation.
Au moment de sa mort on interrogea Junnaid, le grand Maître soufi… son principal disciple s'approcha de lui et lui dit: "Maître vous nous quittez, une question nous toujours tracassée mais nous n'avons jamais eu assez de courage pour vous la poser: Qui était votre Maître ? Cela a toujours été une grande curiosité parmi vos disciples car nous ne vous avons jamais entendu parler de votre Maître".
Junnaid ouvrit les yeux et dit: "Il me sera très difficile de répondre car j'ai appris de presque tout le monde. L'existence entière a été mon Maître. J'ai appris de chaque événement de ma vie et je suis reconnaissant à tout ce qui est arrivé car c'est grâce à tout ce que j'ai appris que j'en suis arrivé là; il ajouta: juste pour satisfaire votre curiosité je vous citerai trois exemples.
Le premier; j'avais très soif et j'allais vers la rivière avec mon bol de mendiant, le seul bien que je possédais; lorsque je l'atteignis, un chien se précipita, sauta dans la rivière et se mit à boire.
Je l'observai un instant et je jetai mon bol, car il était inutile. Un chien peut s'en passer. J'ai moi aussi sauté dans la rivière et bu autant d'eau que je voulais. Tout mon corps était frais parce que j'avais sauté dans la rivière. Je me suis assis dans l'eau quelques instants, j'ai remercié le chien, lui ai touché les pattes avec une profonde révérence car il m'avait appris une leçon.
J'avais tout lâché, tout ce que je possédais, mais j'avais un certain attachement à mon bol de mendiant. C'était un beau bol très joliment gravé et j'étais toujours conscient que quelqu'un pouvait le voler. Même pendant la nuit j'avais l'habitude de le mettre sous ma tête, comme un oreiller pour que personne ne puisse le dérober. C'était ma dernière attache; le chien m'a aidé. C'était si clair; si un chien peut se débrouiller sans bol… je suis un homme, pourquoi ne pourrais-je pas me débrouiller ? Ce chien a été l'un de mes Maîtres.
Ensuite dit-il, je m'étais perdu dans une forêt et il était minuit lorsque j'atteignis le village le plus proche. Chacun dormait à poings fermés. J'ai erré partout dans la ville, essayant de trouver quelqu'un réveillé qui m'abriterait pour la nuit, jusqu'à ce que finalement je rencontre un homme. Je lui ai demandé: il me semble qu'il y a seulement deux personnes réveillées dans cette ville, vous et moi. Pourriez-vous m'abriter pour la nuit ?"
L'homme répondit: "Je peux voir à votre robe que vous êtes un moine soufi..."
Le mot soufi vient de suf et suf signifie laine, un vêtement de laine. Les soufis ont utilisé le vêtement de laine pendant des siècles. On les appelle soufis à cause de leurs vêtements.
"Je peux voir que vous êtes un soufi dit l'homme et je me sens un peu gêné de vous accueillir dans ma maison. Je le souhaite vraiment mais je dois vous dire qui je suis; je suis un voleur. Voulez-vous être l'invité d'un voleur ?"
Pendant un instant Junnaid hésita et le voleur lui dit: "J'ai bien fait de vous le dire car vous semblez hésitant. Le voleur le souhaite mais le mystique semble hésiter à entrer dans la maison d'un voleur, comme si le mystique était plus faible que le voleur. En fait je devrais avoir peur de vous; vous pourriez me changer, vous pourriez transformer toute ma vie. Vous inviter signifie danger, mais je n'ai pas peur. Vous êtes le bienvenu, entrez dans ma maison, mangez, buvez, dormez et restez y autant que vous le voudrez, car je vis seul et je gagne suffisamment pour me débrouiller pour deux personnes et ce sera merveilleux de discuter avec vous de choses importantes. Mais vous semblez hésiter".
Et Junnaid prit conscience que c'était vrai; il lui demanda pardon. Il toucha les pieds du voleur et dit: "Oui, mon enracinement dans mon propre être est encore bien faible. Vous êtes vraiment un homme fort et j'aimerais bien venir chez vous et j'aimerais rester un peu plus longtemps, pas seulement cette nuit. Je voudrais moi-même être plus fort". "Venez" lui dit le voleur. Il lui donna à manger, à boire, l'aida à préparer son lit et lui dit: Je vais partir maintenant, je dois faire mon travail. Je reviendrai tôt le matin".
Tôt le matin le voleur revint et Junnaid lui demanda: "Avez-vous réussi ?"
"Non, pas aujourd'hui, répondit le voleur, mais je verrai demain".
Cela se répéta continuellement pendant trente jours, chaque nuit le voleur sortait et chaque matin il revenait les mains vides. Mais il n'était jamais triste, jamais déçu, aucun signe d'échec sur son visage, toujours heureux et il disait: "Peu importe. J'ai fait de mon mieux. Une fois encore je n'ai rien trouvé aujourd'hui mais j'essayerai demain et s'il plaît à Dieu, cela arrivera demain si ce n'est pas arrivé aujourd'hui".
Junnaid partit au bout d'un mois; pendant des années il essaya d'atteindre la réalisation et c'était toujours un échec. Mais chaque fois qu'il décidait d'abandonner il se rappelait le voleur, son visage souriant et ses paroles: "S'il plaît à Dieu, ce qui n'est pas arrivé aujourd'hui peut arriver demain". "Je me souviens de ce voleur comme un de mes plus grands Maîtres dit Junnaid, sans lui je ne serais pas ce que je suis.
Et troisièmement, dit-il, j'entrai dans un petit village, un petit garçon portait une bougie allumée, allant certainement au temple de la ville y mettre la bougie pour la nuit.
Peux-tu me dire d'où vient la lumière lui demanda Junnaid, tu as toi-même allumé la bougie, tu dois donc l'avoir vu. Quelle est la source de la lumière ?"
Le garçon se mit à rire et répondit: "Attend !" il souffla la bougie devant Junnaid et lui dit: "Tu as vu partir la lumière, peux-tu me dire où elle est partie ? Si tu peux me dire où elle est partie je te dirai d'où elle est venue car elle s'en est allée au même endroit, elle est retournée à sa source".
"J'avais rencontré de grands philosophes dit Junnaid mais aucun n'avait jamais énoncé une aussi belle formulation; "elle est retournée à sa source". Finalement tout retourne à sa source. De plus l'enfant m'a fait prendre conscience de ma propre ignorance; j'essayais de plaisanter avec lui, mais la plaisanterie s'est retournée contre moi. Il m'a montré que poser des questions idiotes - d'où la lumière est-elle venue ? - n'est pas intelligent. Elle vient de nulle part, du néant et elle ne retourne nulle part, au néant.
J'ai touché les pieds de l'enfant dit Junnaid et l'enfant, perplexe, m'a dit: "Pourquoi touches-tu mes pieds ?"; je lui ai répondu: tu es mon Maître, tu m'as montré quelque chose. Tu m'as donné une grande leçon, une grande compréhension.
Depuis ce jour dit Junnaid, j'ai médité sur le néant et lentement, lentement je suis entré dans le néant. Et maintenant est venu le dernier instant où la bougie s'en ira, où la lumière s'en ira. Et je sais où je vais, à la même source.
Je me rappelle cet enfant avec reconnaissance. Je le vois encore, debout devant moi, éteignant la bougie".
Nous sommes nés pour être heureux, c'est notre droit de naissance; mais les hommes sont si fous qu'ils ne réclament même pas ce droit. Ils sont beaucoup plus intéressés par ce que les autres possèdent et ils se mettent à courir après ces choses. Ils ne regardent jamais à l'intérieur d'eux-mêmes, ils ne cherchent jamais dans leur propre maison.
Une personne intelligente commencera sa quête depuis son être intérieur, ce sera sa première exploration; car à moins que je ne sache ce qui est à l'intérieur de moi, comment puis-je chercher à travers le monde ? Le monde est si grand. Ceux qui ont regardé à l'intérieur ont trouvé instantanément, immédiatement. Il ne s'agit pas d'une avancée progressive, c'est un phénomène soudain, une soudaine illumination.
J'ai entendu parler d'une femme soufi, une grande mystique, Rabia Al-Adawia.
Un soir on la trouva assise sur la route en train de chercher quelque chose. C'était une vieille femme, sa vue était faible, elle voyait mal, ses voisins vinrent donc l'aider.
"Que cherches-tu ?" lui demandèrent-ils.
Rabia leur répondit: "Cette question est hors de propos. Je cherche. Si vous pouvez m'aider, aidez-moi".
Ils rirent et lui dirent: "Rabia, es-tu devenue folle ? Tu dis que notre question est hors de propos mais si nous ne savons pas ce que tu cherches comment pourrons-nous t'aider ?"
"D'accord" leur dit Rabia "juste pour vous faire plaisir, je cherche une aiguille, j'ai perdu mon aiguille".
Ils commencèrent à l'aider mais ils réalisèrent immédiatement que la rue était grande et qu'une aiguille était une chose minuscule aussi il demandèrent à Rabia: "Je t'en prie, dis-nous où tu l'as perdue".
"L'endroit exact, précis, sinon c'est difficile, la route est grande et l'on pourrait chercher éternellement. Où l'as-tu perdue ?"
Rabia leur dit: "De nouveau vous posez une question sans objet. Quel rapport y a t-il avec ma recherche ?"
Ils s'arrêtèrent et lui dirent: "Tu es certainement devenue folle !"
"Bon, d'accord, juste pour vous faire plaisir" leur dit Rabia "je l'ai perdue dans ma maison".
"Mais alors pourquoi nous fais-tu chercher ici ?" Et l'on dit que Rabia répondit: "Parce qu'ici il y a de la lumière et qu'il n'y en a pas à l'intérieur". Le soleil se couchait et sur la route, il y avait encore une lueur.
Cette parabole a une grande signification. Vous êtes-vous demandé ce que vous cherchiez ? En avez-vous fait l'objet d'une profonde méditation; de savoir ce que vous cherchiez ? Non, même si en de rares moments, des moments de rêve, vous avez l'intuition de ce que vous cherchez, ce n'est jamais ni précis ni exact; vous ne l'avez pas encore défini.
Si vous tenter de le définir, plus vous le définirez et plus vous sentirez qu'il n'est pas nécessaire de le chercher. La quête ne peut se poursuivre que si vous êtes dans l'imprécision ou dans un état de rêve; lorsque les choses ne sont pas claires vous continuez tout simplement à chercher. Tiré par une pulsion intérieure, poussé par une sorte d'urgence intérieure, vous ne savez qu'une chose, vous avez besoin de chercher !
C'est un besoin intérieur, mais vous ne savez pas ce que vous recherchez et à moins que vous ne sachiez ce que vous cherchez comment pouvez-vous le trouver ? C'est vague; vous pensez que c'est l'argent, le pouvoir, le prestige, la respectabilité, mais vous voyez des gens respectables ou puissants qui cherchent eux aussi. Vous voyez des gens immensément riches, ils cherchent aussi, ils cherchent jusqu'à la fin de leur vie. Donc la richesse n'avance à rien, le pouvoir non plus et la quête continue malgré tout ce que vous avez.
Il faut peut-être rechercher autre chose. Ces noms, ces étiquettes: argent, pouvoir, prestige ne servent qu'à satisfaire votre mental, ils vous permettent seulement de prendre conscience que vous êtes en quête de quelque chose; que quelque chose est encore indéfini, une sensation très vague.
La première des choses pour le vrai chercheur, celui qui est un peu alerte, conscient, c'est de définir la recherche; formuler un concept très précis de l'objet de la recherche, de ce que c'est, de le faire émerger de la conscience endormie, de le regarder directement, de lui faire face. Immédiatement une transformation se produit. Si vous commencez à définir l'objet de la recherche, son intérêt disparaît. Plus il se précise, moins il est présent. Lorsque l'on sait clairement de quoi il s'agit, il disparaît soudain. Il n'existe que lorsque vous n'êtes pas attentif.
Il faut le répéter, la quête n'existe que lorsque vous êtes endormi, la quête n'existe que si vous n'êtes pas conscient. L'inconscience crée la recherche.
Oui, Rabia a raison; à l'intérieur il n'y a pas de lumière et parce qu'il n'y a pas de lumière et pas de conscience à l'intérieur, bien sûr vous cherchez à l'extérieur, parce qu'à l'extérieur ça semble plus clair.
Tous nos sens sont tournés vers l'extérieur. Les yeux s'ouvrent au dehors, les mains bougent et se tendent vers l'extérieur, les jambes vous mènent vers l'extérieur, les oreilles captent les bruits et les sons de l'extérieur. Tout ce qui vous est utile s'ouvre sur l'extérieur; les cinq sens fonctionnent de manière extravertie. Vous commencez à chercher là où vous voyez, sentez, touchez; la lumière des sens brille à l'extérieur et le chercheur est à l'intérieur.
Cette dichotomie doit être bien comprise, le chercheur est à l'intérieur mais parce que la lumière est à l'extérieur, le chercheur commence de manière ambitieuse en cherchant à l'extérieur à trouver quelque chose qui le satisfasse. Cela n'arrivera jamais, ce n'est jamais arrivé. Cela ne peut pas se produire dans la nature des choses, car à moins de trouver le chercheur, votre quête ne signifie rien. À moins que vous ne parveniez à connaître qui vous êtes, tout ce que vous recherchez est futile car vous ne connaissez pas le chercheur. Sans connaître le chercheur comment pouvez-vous aller dans la dimension juste, dans la bonne direction ? C'est impossible.
Une première chose doit être considérée; si toute recherche est arrêtée et que vous prenez soudain conscience qu'il n'y a maintenant qu'une seule chose à connaître: "Qui est le chercheur en moi ? Quelle est l'énergie qui désire chercher ? Qui suis-je ?" Alors il y a transformation et soudain toutes les valeurs changent. Vous commencez à vous tourner vers l'intérieur, alors Rabia n'est plus assise sur la route cherchant une aiguille perdue quelque part dans l'obscurité de se propre âme intérieure.
Une fois que vous avez commencé à vous tourner vers l'intérieur... Au début c'est très sombre, Rabia a raison, c'est très, très sombre, parce que durant de nombreuses vies vous n'êtes jamais rentré à l'intérieur, vos yeux se sont focalisés sur le monde extérieur.
Avez-vous observé que parfois lorsque vous venez de la route qui est ensoleillée et brillamment éclairée, lorsque soudain vous rentrez dans la maison il fait très sombre, parce que vos yeux sont focalisés sur la lumière extérieure. Lorsqu'il y a beaucoup de lumière les pupilles se rétrécissent; dans l'obscurité les yeux se détendent. Mais si vous vous asseyez un instant, petit à petit l'obscurité disparaît, il y a plus de lumière, vos yeux s'adaptent.
Durant de nombreuses vies vous avez été dehors sous un soleil brûlant, dans le monde et lorsque vous vous tourner vers l'intérieur, vous avez complètement oublié comment réajuster vos yeux. La méditation n'est rien d'autre qu'un réajustement de votre vision, de vos yeux. Et si vous continuez à regarder à l'intérieur, cela prend du temps, lentement, progressivement, vous commencez à y découvrir une splendide lumière. Mais ce n'est pas une lumière agressive, ce n'est pas comme le soleil mais davantage comme la lune. Elle n'est pas aveuglante ni éblouissante, elle est très douce; elle n'est pas chaude, elle est très compatissante, très apaisante, c'est un baume.
Petit à petit lorsque vous vous êtes adapté à la lumière intérieure, vous découvrez que vous en êtes vous-même la source. Le chercheur est le "cherché". Alors vous découvrirez que le trésor est en vous et que le seul problème était que vous le cherchiez à l'extérieur. Vous le cherchiez quelque part à l'extérieur et il a toujours été là, en vous. Vous cherchiez dans une mauvaise direction, c'est tout !
Le penseur est créateur avec ses pensées; c'est une des vérités les plus fondamentales à être compris. Tout ce que vous éprouvez est votre création. D'abord vous le créez, ensuite vous l'éprouvez puis vous êtes enfermé dans l'expérience; car vous ne savez pas que la source de tout existe en vous.
Un jour, un homme était en voyage et par hasard il arriva au paradis. Dans la conception indienne du paradis, il y a des arbres qui accomplissent tous les vœux, Kalpatarus. Vous vous asseyez sous l'un d'eux, le temps de désirer quelque chose et immédiatement votre souhait se réalise; il n'y a pas d'intervalle entre le désir et son accomplissement. Vous pensez et immédiatement cela est créé ; la pensée se réalise automatiquement. Ces Kalpatarus ne sont rien d'autre que le symbole du mental. Le mental est créatif, créatif avec ses pensées.
L'homme était fatigué et il s'endormit sous un arbre magique. Lorsqu'il s'éveilla il avait très faim. "J'aimerais bien trouver quelque nourriture" et immédiatement, venue de nulle part et flottant dans les airs, une nourriture apparut, une délicieuse nourriture; il se mit aussitôt à manger. Une fois rassasié, une autre pensée lui vint; "Si seulement je pouvais avoir quelque chose à boire..." et comme la prohibition n'existe pas au paradis, immédiatement un vin délicieux apparut.
En buvant son vin dans la fraîche brise du paradis, à l'ombre de l'arbre, il commença à s'interroger: "Qu'est-ce qui se passe ? Suis-je en train de rêver ou y a t'il des fantômes autour de moi qui me jouent des tours ?" … et les fantômes apparurent ! Ils étaient féroces, horribles, écoeurants. Il se mit à trembler et une pensée lui traversa l'esprit: "Je suis sur que je vais être tué, ils vont m'assassiner" et il le fut.
Cette ancienne parabole a une profonde signification. Votre mental est l'arbre qui réalise tous les vœux; quel que soit votre souhait, tôt ou tard il se réalisera. Parfois l'intervalle est tel que vous avez complètement oublié que vous aviez souhaité cela. Parfois plusieurs années ou même plusieurs vies et il n'est plus possible de faire le lien avec la source. Mais si vous regardez de plus près vous découvrirez que toutes vos pensées vous créent, vous et votre vie. Elles créent votre enfer et elles créent votre paradis, elles créent votre malheur et elles créent votre joie, elles créent le négatif et le positif. Chacun est un magicien, filant et tissant autour de lui un monde magique... puis il s'y trouve pris, l'araignée elle-même est prise dans sa propre toile.
Une fois que l'on a compris cela les choses commencent à changer. Alors vous pouvez vous amuser et changer votre enfer en paradis; il s'agit juste de le peindre avec un point de vue différent. Mais si vous adorez tellement la souffrance vous pouvez en créer autant que vous voulez, pour votre satisfaction, mais alors ne vous plaignez pas car vous savez que c'est votre création, c'est votre tableau et vous ne pouvez en rendre personne responsable.
C'est votre entière responsabilité. C'est alors que survient une nouvelle possibilité; vous pouvez cesser de créer le monde. Il n'est pas nécessaire de créer le ciel et l'enfer, il n'est pas nécessaire de créer du tout. Le créateur peut se détendre, se retirer.
Se retirer du mental, c'est la méditation.
08:51 Publié dans Tarologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarot de la transformation | Facebook