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20/11/2008

Tarot de la transformation

La Carte La Signification
1 La première carte représente Vous et ce que vous apportez à la relation - ou l´enseignement que vous pouvez en tirer
2 La deuxième carte représente l´Autre personne et ce qu´il ou elle apporte à la relation
3 La troisième carte représente la dynamique de la relation - la qualité ou le goût de cette interaction entre vous deux
4 La quatrième et dernière carte représente la prise de conscience éclairée de cette relation - et contient la clé de son plus haut potentiel.

 

transf048Challenge.jpg48. Le défi

La parabole du fermier et du blé

La souffrance veut seulement dire que les choses ne cadrent pas avec vos désirs et les choses ne cadrent jamais avec vos désirs, elles ne le peuvent pas. Les choses suivent tout simplement leur nature.
Lao Tzu nomme cette nature Tao, Bouddha l'appelle Dharma et Mahâvîra a défini la religion comme étant "la nature des choses". On ne peut rien y faire; Le feu est chaud et l'eau est froide.
Le sage est celui qui s'abandonne à la nature des choses et lorsque vous suivez la nature des choses, aucune ombre n'est projetée. Il n'y a plus de souffrance, alors même la tristesse est lumineuse, alors même la tristesse a une beauté. Ce n'est pas qu'il n'y aura plus de tristesse, la tristesse viendra mais elle ne sera pas votre ennemie, vous deviendrez son ami parce que vous en comprendrez sa nécessité. Vous serez à même de voir sa grâce et vous serez à même de voir pourquoi elle est là et pourquoi elle est nécessaire.

J'ai entendu une ancienne parabole. Elle doit être très ancienne, car en ce temps là Dieu habitait encore sur terre.
Un jour un homme, un vieux fermier vint le voir et lui dit: "Écoute, il se peut que tu sois Dieu et que tu aies créé le monde, mais une chose est certaine, tu n'es pas fermier. Tu ne connais même pas le b.a.ba. de l'agriculture. Tu as quelque chose à apprendre !"
"Soit" répondit Dieu "quel est ton conseil ?"
Le fermier poursuivit: "Accorde-moi un an et pendant cette année permets que les choses se passent comme je l'entends, puis vois ce qui arrive; la pauvreté disparaîtra !"
Dieu y consentit et une année fut accordée au fermier. Naturellement celui-ci demanda ce qu'il y avait de mieux; pas de tonnerre, pas de vents violents, pas de dangers pour la moisson. Tout se déroulait le mieux du monde et il était heureux. Le blé poussait si bien ! Lorsqu'il voulait du soleil, il y avait du soleil; lorsqu'il désirait de la pluie, il y avait de la pluie; et autant qu'il en voulait. Cette année là tout était parfait, mathématiquement parfait.
Mais lorsque la récolte fut moissonnée, il n'y avait pas de grains dans les épis. Le fermier en fut surpris. Il demanda à Dieu: "Que s'est-il passé ? Qu'est-ce qui n'a pas marché ?"
Dieu répondit: "Parce qu'il n'y a pas eu de défi, parce qu'il n'y a eu aucun conflit, aucune friction, parce que tu as évité tout ce qui était mauvais, le blé est resté impuissant. Un peu de lutte est nécessaire, les orages sont nécessaires, le tonnerre, les éclairs sont nécessaires. Ils secouent et éveillent l'âme à l'intérieur du blé".

Cette parabole est d'une immense valeur. Si vous n'êtes qu'heureux, encore heureux et toujours heureux, le bonheur perdra tout son sens. C'est comme si quelqu'un écrivait avec de la craie blanche sur un mur blanc; jamais personne ne pourra le lire, vous devez écrire sur un tableau noir alors tout devient clair. La nuit est aussi nécessaire que le jour et les jours de tristesse sont aussi essentiels que les jours de bonheur.
C'est ce que j'appelle la compréhension. Dès que vous comprenez, vous vous laissez aller et dans ce laisser aller se trouve l'abandon. Vous dites: "Que ta volonté soit faite" et aussi "Fais ce que tu penses être juste. Si aujourd'hui il faut des nuages, donne-moi des nuages. Ne m'écoute pas, ma compréhension est minuscule. Qu'est-ce que je connais de la vie et de ses secrets ? Ne m'écoute pas ! Continue à faire ce que tu dois faire !"
Et peu à peu, au fur et à mesure que vous percevez le rythme de la vie, le rythme de la dualité, le rythme de la polarité, vous cessez de demander, vous cessez de choisir.
Voilà le secret ! Vivez avec ce secret et voyez-en la beauté. Vivez avec ce secret et vous serez soudain surpris de l'immensité de la bénédiction de la vie. Quelle abondance vous est offerte à chaque instant !

transf011Recognition.jpg11. La reconnaissance

  Le désir du mental est d'être extraordinaire. L'ego a soif et désir ardemment la reconnaissance d'être quelqu'un. Certains réalisent ce rêve par la richesse, d'autres par le pouvoir, la politique; d'autres le réalisent par des miracles, des tours de passe-passe mais le rêve demeure le même: "je ne peux pas accepter de n'être personne".
Le miracle est là lorsque vous acceptez le fait de n'être personne, lorsque vous êtes aussi ordinaire que les autres, lorsque vous ne recherchez pas la reconnaissance, lorsque vous pouvez exister comme si vous n'existiez pas. Être absent est le miracle.

transf001NoMind.jpg01. Le non-mental

L'Ultime et l'Inexprimable

L'état de non mental est l'état du divin. Dieu n'est pas une pensée, mais l'expérience de non pensée. Il n'y a plus de contenu dans le mental et c'est l'explosion lorsque le mental est sans contenu. Ce n'est pas un objet que vous pouvez voir; c'est véritablement la capacité de voir. Ce n'est pas ce qui est vu, mais celui qui voit. Ce n'est pas comme les nuages qui s'amoncellent dans le ciel, mais le ciel lorsqu'il n'y a aucun nuage. C'est ce ciel vide.
Lorsque la conscience ne se focalise pas sur l'objet, lorsqu'il n'y a rien à voir, rien à penser, juste le vide tout autour, alors on se retrouve face à soi. Il n'y a nulle part où aller, l'on se détend dans sa propre source et cette source est Dieu.

Votre être intérieur n'est rien d'autre que le ciel intérieur. Le ciel est vide, mais c'est le ciel vide qui contient tout, l'existence entière, le soleil, la lune, les étoiles, la terre, les planètes. C'est le ciel vide qui donne l'espace à tout ce qui est. C'est le ciel vide qui est à l'origine de tout ce qui existe. Les choses vont et viennent et le ciel reste le même.
Exactement la même manière, vous avez un ciel intérieur; il est également vide. Des nuages vont et viennent, des planètes naissent et disparaissent, des étoiles surgissent et meurent et le ciel intérieur reste le même, intact, inaltéré, sans peur. Nous appelons ce ciel intérieur sakshin, le témoin et c'est là tout le but de la méditation.
Tournez-vous vers l'intérieur, savourez le ciel intérieur. Souvenez-vous, quoi que vous puissiez voir, vous n'êtes pas cela. Vous pouvez voir des pensées, puis vous n'êtes pas les pensées; vous pouvez voir vos sentiments, puis vous n'êtes pas vos sentiments; vous pouvez voir vos rêves, désirs, souvenirs, imaginations, projections, puis vous n'êtes pas cela. Continuez à éliminer tout ce que vous pouvez voir. Alors un jour arrive le moment extraordinaire, le moment le plus important d'une vie, lorsqu'il n'y a plus rien à jeter. Tout ce qui se voit a disparu et seul celui qui voit est là. Celui qui voit est le ciel vide.
Connaître, c'est être intrépide et être plein d'amour. Connaître, c'est être Dieu, c'est être immortel.

Il n'y a aucune possibilité de contaminer le ciel, de laisser des empreintes sur lui, des marques sur lui. Nous pouvons dessiner des lignes sur l'eau, mais à peine sont-elles tracées, qu'elles disparaissent, cependant si des lignes sont tracées sur la pierre elles demeurent durant des milliers d'années. Des lignes ne peuvent simplement pas être dessinées dans le ciel, ainsi il n'est aucune question de leur disparition. Comprenez s'il vous plaît cette différence, les lignes ne peuvent pas être dessinées dans le ciel. Je peux déplacer mon doigt à travers le ciel, le doigt passe mais la ligne n'est pas dessinée et la question de la disparition de la ligne ne surgit simplement pas.

Le jour où une personne passe au-delà du mental, lorsque la conscience transcende le mental, elle éprouve cela comme un ciel et jusqu'ici aucune marques ou lignes n'ont jamais été tracées sur l'âme. Elle est éternellement pure, éternellement en état d'illumination, aucune pollution ne s'y est jamais déposée.

transf021Conscience.jpg21. La conscience

Marie Madeleine et le parfum sans prix

La société ne cesse de vous dire que la conscience c'est de savoir; que "ceci est juste ou que ceci est faux". Cela finit par s'enraciner, par s'implanter en vous. Vous continuez à le répéter. Cela ne sert à rien, car ce n'est pas la réalité. La réalité c'est votre propre conscience.
Elle ne donne aucune réponse toute faite au sujet de ce qui est juste ou de ce qui est faux, non; mais aussitôt qu'une situation surgit, n'importe quelle situation, cette conscience vous éclaire et vous savez immédiatement ce qu'il convient de faire.

Jésus alla visiter la maison de Marie Madeleine. Marie était profondément amoureuse; elle versa du parfum très précieux sur ses pieds, le flacon entier. C'était un parfum rare; on aurait pu le vendre et Judas fit immédiatement remarquer: "Vous devriez interdire aux gens de faire de telles bêtises. C'est du gaspillage et il y a de pauvres gens qui n'ont rien à manger. Nous aurions pu distribuer cet argent aux pauvres !"
Que répondit Jésus ? Il dit: "Ne t'inquiètes pas de cela. Les pauvres et les affamés seront toujours là, moi je ne serai plus là. Tu pourras toujours les servir, rien ne presse, mais moi je ne serai plus là. Regardes l'amour et non pas le parfum précieux. Regardes l'amour de Marie, son cœur".
Avec qui allez-vous être d'accord ? Jésus semble être très bourgeois et Judas bon économe. Judas parle des pauvres et Jésus répond simplement: "Je ne serai bientôt plus là, laisse donc son cœur faire ce qu'elle veut et n'y introduit pas ta philosophie". En principe, votre mental sera d'accord avec Judas. C'était un homme très cultivé, sophistiqué, un penseur; pourtant il a trahi, il a vendu Jésus pour trente pièces d'argent. Mais lorsque Jésus fut crucifié il commença à se sentir coupable, sa conscience le tourmentait et il se suicida. C'était un homme bon, il avait une conscience mais il n'avait aucune conscience de lui-même.

Il faut pouvoir ressentir profondément cette distinction. La conscience est empruntée, enseignée par la société; la conscience de soi est votre accomplissement. La société vous apprend ce qui est juste et ce qui ne l'est pas; faites ceci, ne faites pas cela. Elle vous enseigne la moralité, le code, les règles du jeu; c'est cela votre conscience. A l'extérieur le gendarme, à l'intérieur la conscience; c'est comme cela que la société vous contrôle.

Judas avait une conscience, alors que Jésus était dans la conscience de lui-même. Jésus était plus concerné par l'amour de la femme, de Marie Madeleine. C'était une chose si profonde que l'empêcher aurait blessé son amour. Elle se serait renfermée en elle-même. Verser le parfum sur les pieds de Jésus n'était qu'un geste. Derrière cela elle disait: "C'est tout ce que j'ai, c'est la chose la plus précieuse que j'ai. Verser de l'eau serait trop peu, c'est trop bon marché. Je voudrais verser mon cœur, je voudrais verser tout mon être..."
Mais Judas était un homme de conscience, il regarda le parfum et dit: "C'est coûteux". Il est complètement aveugle à cette femme et à son cœur. Le parfum est matériel, l'amour est immatériel. Mais Judas ne pouvait pas voir l'immatériel. Pour cela vous avez besoin des yeux de la conscience de soi.

 

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