Les anges de la Kabbale

Je vais vous expliquer pourquoi le personnage d'Angel-A m'a émue. C'est parce que je crois que les anges-gardiens existent. Certains penseront que je suis bonne pour l'asile psychiatrique, d'autres que j'ai été touchée par la grâce divine (évidemment je préfère la seconde explication, mais chacun est libre d'avoir une opinion personnelle sur ma santé mentale).

Sachez cependant que selon la Kabbale (tradition mystique, ésotérique et philosophique juive qui peut être définie comme un outil de compréhension du monde, dans le sens qu'elle nous permet de modifier notre perception de l'univers qui nous entoure - notre vision des choses dépend de l'angle de vue que l'on adopte !), Angel-A a 72 collègues de boulot.

Ces anges ont pour fonction d'exaucer tous nos souhaits et désirs, en transmettant nos demandes et questions à Dieu (qui est pour moi une Entité Universelle), et en nous apportant Ses réponses sous différentes formes : faits concrets, mais aussi prise de conscience, compréhension, solution à un problème. C'est ce qu'on nomme communément l'inspiration divine.

On peut évidemment formuler des demandes à l'univers, mais je dirais qu'une connaissance plus accrue des vertus de chaque ange est susceptible d'affiner la teneur de nos demandes, de nous rendre plus performants en terme de réalisation de nos souhaits (c'est tout l'intérêt de la Connaissance et de la Culture...)

Plus vous solliciterez votre ange-gardien, plus il exécutera rapidement vos souhaits. Si vous faites peu appel à lui, il sera plus fainéant lent !

Je vous donne un exemple banal de la vie quotidienne : je cherche à me garer, mais c'est galère. J'invoque mon ange-gardien en lui demandant de me trouver une place car j'ai un rendez-vous très important. Résultat, je trouve une place miraculeusement parce que je crois aux miracles quotidiens (je vous assure qu'avec moi, ça marche à tous les coups). Tout fonctionne donc comme sur des roulettes, mon rendez-vous se passe à merveille.

Si je ne trouve pas une place, je pars du principe que le hasard n'existe pas, qu'il y a une raison à cette opposition de l'univers, et je pars du principe qu'il ne faut pas lutter contre les éléments, ne pas se prendre la tête, et réfléchir calmement pour trouver une autre solution (annuler le rendez-vous, le décaler, prendre le temps de trouver une place ailleurs, quitte à marcher). Là, on se rend compte que dans l'intervalle, la situation s'est décantée. Le rendez-vous n'a pas lieu pour une autre raison ; j'ai eu un appel plus intéressant pendant que je cherchais une place, ou encore pendant que je marchais pour me rendre au rendez-vous, j'ai rencontré quelqu'un qui m'a orienté sur une autre piste, ou j'ai réfléchi à une autre solution.

C'est un peu comme l'histoire de la personne qui a raté son avion et heureusement, car l'avion s'est crashé : au début, elle est en colère d'avoir raté l'avion, mais finalement elle s'aperçoit qu'elle a eu une chance fabuleuse et que manifestement sa dernière heure n'était pas encore arrivée.

L'idée, c'est de toujours voir le côté plein du verre à demi-rempli, et pas le côté vide. Il faut toujours voir le côté positif de toute chose, et si vous avez du mal à le faire, exercez-vous en dressant une liste, c'est une méthode toute simple.

Certaines personnes ne croient ni en Dieu, ni en ses anges, mais croient simplement au hasard (et c'est leur droit le plus absolu - on appelle cela le libre arbitre) ; ma croyance à moi, c'est que Dieu nous a créés à son image, que nous avons donc notre propre divinité et donc le même pouvoir divin de créer toute chose. Il suffit simplement de rechercher à l'intérieur de nous-mêmes comment utiliser cette énergie de création afin que notre vie soit en harmonie avec le reste de l'univers.

Evidemment, c'est plus facile à dire qu'à faire (parfois on se dit que Dieu a un sens de l'humour particulier).

Angel-A

Beaucoup aimé ce superbe long métrage en noir et blanc réalisé par Luc Besson, avec Jamel Debbouze et sa verve habituelle mais qui a beaucoup de mal à communiquer l'émotion censée se dégager de son personnage (un loser qui va apprendre à s'aimer après avoir rencontré une étrange jeune femme). J'ai au contraire adoré l'ange version pétasse (c'est Angel-A elle-même qui dit que le costume de pétasse est son préféré), interprété par le top model Rie Rassmussen (qui est dans la vraie vie un ange de Victoria's Secret - eh oui !), véritable révélation de ce film, une merveille de sensibilité, de charme et de justesse. J'ai retrouvé beaucoup du personnage de Leelo le Cinquième Elément dans le personnage d'Angel-A.

Faut croire que Jamel a personnellement retenu la leçon spirituelle enseignée par son Guardian-Angel-A pour avoir aujourd'hui en miroir la très jolie Meliss-A Thériau... (un ange est passé chez les people)

Sheitan : le diable s'habille en Vincent Cassel

Vu cette semaine ce drôle de film d'horreur produit par le bel époux de la bellissima Monica Belluci, qui est affreusement laid et complètement siphonné dans le rôle du gardien de la maison de cinglés : un scénario à la "Vendredi 13" (inconsistant), des personnages stéréotypés "Cité" (très chiant), mais je dois dire que la mise en scène et la réalisation étaient particulièrement réussies et l'ambiance super malsaine. On sent que le réalisateur connaît ses classiques et on le félicite pour cette performance à la française car cela vaut largement les horror movies sanglants adorés des ados débiles qu'on a tous été un jour.

Kate Moss for Topshop

Reçu il y a deux jours la veste de tailleur rayée achetée sur Ebay : elle est absolument fabuleuse, so mod's, so rock'n'roll ! A porter avec un slim ou un short noir, et des spartiates.

Friandises de bain

 

 

 

 

 

 

Vu sur le site www. evyssens.fr des savons moussants en forme de cake, parfum chocolat ou vanille : séquence Volupté. Ca m'a fait penser à la marque anglaise Lush, pas commercialisée en France (voir sur Ebay)

Festival International de la mode Hyères 2007

Cette année Mukluk et moi nous avons décidé de boycotter le défilé du Festival d'une part faute de temps libre et d'autre part car l'année précédente l'attente était insupportable, nous étions littéralement mortes de faim au bout de deux heures, et tout ça pour pas grand chose d'intéressant en terme de création artistique. Je ne sais pas si la soirée de clôture était à nouveau organisée par la bande du Baron comme l'année dernière (où Mukluk avait abusé d'un cocktail bleu assez explosif), mais nous n'étions pas d'humeur clubbeuse. Du reste, le jury était présidé par Christian Lacroix dont nous ne sommes pas vraiment fan (sauf en matière de déco, car j'ai adoré l'hôtel du Petit Moulin dans le Marais lors d'un séjour l'année dernière).

C'est donc par presse interposée que nous avons suivi l'évènement et appris que le grand prix avait été attribué à Sandra Backlund et que le jury avait salué sa collection femme "Ink Blot Test" de la styliste suédoise. Diplômée du Beckmans College of Design, cette dernière s'était inspirée de l'image obsessionnelle d'une tache d'encre dédoublée (test psychologique de Rorschach) pour signer là une collection où se mêlent symétrie, plissages, origamis, maille et mohair pour des créations résolument originales et pour le moins déconcertantes !

Site : www.sandrabacklund.com

 

Kate Moss shoes for Topshop

Reçu ce matin les Gladiator, qui me semblent grandes pour du 36. Faudra que je les fasse essayer à Mukluk, sinon les remettrai peut-être en vente. (Deg')

Perdues de recherche

Eté à St Trop' faire du shopping avec Mukluk ce dimanche : on cherchait désespérément une paire de nu-pieds à franges Gucci vue dans le dernier "Vogue" qu'on n'a jamais trouvée. Ce qui était étrange, c'est qu'elle ne figure pas sur le site officiel de la marque. Aucune photo trouvée sur le net, et pourtant, Mukluk les a vues dans un concept store à Lisbonne !

Nous étions inconsolables. Pour me remonter le moral, je me suis payée les fameuses lunettes Myrte de chez Chloé, un ravissement.

Mukluk va probablement lancer un avis de recherche dans toutes les boutiques Gucci de la planète, avant de sombrer dans une dépression mélancolique aigüe. Suite au prochain épisode.

Aquablue

Fini de lire la saga d'Aquablue (eu du mal à m'endormir hier soir). Le changement de dessinateur dans les trois derniers tomes ne m'a pas vraiment dérangé : le plaisir de retrouver les personnages primait. Petit résumé :

Le navire spatial l'Etoile Blanche est victime d'une grave avarie dans l'espace. Dans la panique générale, le couple Morgenstern confie leur bébé à Cybot, un robot nurse. Cybot parvient à entrer dans une navette de secours au moment où le navire percute un astéroïde. Wilfrid devra désormais se contenter d'un père de fer blanc...
Enfin, après 8 ans d'errance dans l'espace, nos deux naufragés découvrent une planète où l'environnement naturel permettrait à Wilfrid de vivre enfin à l'air libre. C'est Aquablue.
Après un aterrissage mouvementé, ils sont recueillis par des indigènes. Au même moment apparaît Uruk-Uru, divinité aquatique, qui désigne l'enfant comme le sauveur d'Aquablue. Wilfrid est adopté par le chef de cette tribu primitive, il devient Tumu Nao.
Les années passent tranquillement au coeur de cette peuplade pacifique, Nao est devenu un homme. C'est ce moment là que choisi Maurice Dupré, ethnologue français, pour se présenter à eux. Ses intentions sont pacifiques, mais celles de Fraü Morgenstern, chef de la milice du même nom et tante de Nao (l'espace est petit...) ne le sont pas. Elle est chargée de mettre la planète sous coupe réglée afin de permettre à un groupe industriel d'installer ses usines sur cette planète.
La prophétie se réalise : Nao devra sauver Aquablue et ses habitants.