Paris, Paris : Murano Lounge Bar

Profité de nos derniers instants de la journée au lounge bar du Murano, où mon amoureux a dégusté une Heineken design Ora-Ito

et moi un jus de tomates jaunes Alain Milliat absolument divin.

Le coeur gros, j'ai sauté dans mon taxi, direction Orly Ouest.

Vol retour dans la cité des Palmiers.

Retrouvé ma bisounourse.

(Le temps d'un week-end)

Paris, Paris : Shopping dominical

Balladé dans le Marais, histoire de digérer le brunch du Murano, où nous avions laissé nos bagages. Chez DOM, 21 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, trouvé un keffieh taupe pour Ana et moi, et deux housses de coussin argentée et mordorée, et résisté à la tentation d'acheter dix mille saloperies à ramener pour la maison.

Idem chez Fleux, au 39 de la même rue, où j'ai acheté un kit pour réaliser un mur d'images.

Goûté l'ice-tea Tazo au Starbucks coffee tandis que mon chéri buvait un expresso à la crème, assis parmi des hordes de bobos et leurs bambins.

Fait un petit pèlerinage dans l'univers goth-rock-chic du concept-store N° 44 du 16 rue du Bourg-Tibourg : fashion prosternation.

Enfin, me suis arrêtée chez American Apparel, 41 rue du Temple, pour acheter deux paires de collants stirrup, navy et brown.

(L'accro du shopping)

 

 

Paris, Paris : Hôtel Amour, Check-Out, Hôtel Murano, Brunch-In

Sous l'oeil de Keith Haring et de Mick Jagger, nous avons quitté l'hôtel Amour pour nous rendre au Murano, histoire de profiter du Winter brunch avant d'aller nous ballader dans le Marais.

Nous avons pu admirer le bar Dom Pérignon, superbement décalé avec la déco du restaurant : lampes Bourgie et Claudia Schiffer version Marie-Antoinette is not dead, je me sentais comme d'habitude dans mon élément (ha ha ha !)

Mon Balenciaga était happy.

Paris, Paris : Hôtel Amour, Episode 2

De retour à l'hôtel, la charmante Chloé, robe en mousseline noire et Minnetonka, nous installe dans la chambre Disco designée par Alexandre de Bétak : on s'est cru de retour au Black Calavados et nous étions très inspirés pour essayer de concevoir une filleule asiatique pour Mukluk, inconsolable de ne pas avoir reçu dans son container de Hong Kong, avec son vase et son tabouret en porcelaine, la petite chinoise kidnappée à Macao.

Après avoir dégusté une côte de boeuf de Coutancie au restaurant Christophe (8, rue Descartes, dans le 5e), décevant en comparaison du boeuf wagyu, nous avons épuisé nos dernières forces en contemplant le plafond constellé de boules à facettes.

(Discocaïne)

Paris, Paris : Pâtisserie Pierre Hermé

Fini par trouver la boutique située au 185, rue Vaugirard après avoir marché suffisamment pour brûler par avance les calories qui allaient être consommées après avoir fait une razzia chez le plus célèbre des pâtissiers.

Acheté :

- un pain au chocolat

- une verrine "Emotion infiniment vanille" (Gelée à la vanille, baba à la vanille, crème de mascarpone à la vanille ) - aimé la crème, mais pas le reste

- un 2000 feuilles - trooop bon et dont j'avais un souvenir impérissable depuis le "Kong"

- une BÛCHE À LA TRUFFE NOIRE (biscuit moelleux aux amandes torréfiées, crème de mascarpone à la truffe noire, truffe noire fraîche) - surprenant, je préfère néanmoins la truffe version salée

- un macaron truffe blanche noisette (particulier)

- un macaron églantine figue foie gras (singulier)

- un macaron huile d'olive vanille (délicieux)

- un macaron caramel fleur de sel (un peu écoeurant)

- un macaron pistache (absolument fantastique)

(Séquence gourmande)

Paris, Paris : Shoe addiction

Profité des soldes chez Garrice, 30 rue de Rivoli, en faisant l'acquisition d'une paire de boots so Chloé, dix fois moins chères. Je suis hystérique.

(These boots are made for walking)

Paris, Paris : Isami, le nec plus ultra des bars à sushi

Retrouvé ma cousine chérie qui voulait me faire découvrir ce restaurant japonais ; j'ai appris par la suite qu'il était classé n°1 des meilleurs sushi-bars parisiens par François Simon : le célèbre chroniqueur de Paris première ne s'y est pas trompé.

La soupe miso était absolument délicieuse, deux entrées sont offertes avant le plat principal, quelques bulots à la cuisson parfaite, du foie de daurade succulent. J'ai tenu à goûter la seiche à l'oursin, qui était divine, puis nous avons attaqué les sashimis et les sushis, le poisson était d'une extrême fraîcheur, du pur bonheur.

Le thon était excellent, nous en avions à profusion car nous avions commandé sans le savoir un tekkadon, sorte chirashi-sushi avec cette seule variété de poisson. Je n'ai jamais mangé de riz aussi exquis. Mieux vaut s'abstenir en période de dèche, car l'addition pourra paraître aussi salée que le shoyu, mais comme dit le proverbe : 1) Quand on aime, on ne compte pas, et 2) Ce qui est rare est cher.

Isami, on lui dit Arigatogosaimashta.

 

Paris, Paris : the following takes place between 8:00 and 12:00

Programmé un week-end romantique à l'hôtel Amour, sommet de la branchitude parisienne, situé dans Pigalle : je confirme que tous les ingrédients de la hype étaient bien présents. J'ai commencé la journée dans la chambre 305, désignée par l'artiste Sophie Calle. Esprit vintage 70 très sympa, mobilier d'époque, vieux numéros du magazine "Zoom" sans doute chinés aux Puces, raccords avec la photo très subversive de Serge et Charlotte Gainsbourg, station d'accueil pour Ipod pour jouer "Je t'aime, moi non plus" et "69, année érotique". Mon Balenciaga était très content d'être là.

J'étais a priori en totale synchronicité avec cet étage, le seul où étaient exposés dans le couloir trois photos d'asiatiques nues, taggées par André, un des maîtres des lieux et artiste que j'ai toujours adoré. (Aujourd'hui Monsieur Emma De Caunes, hier Monsieur Olympia Lê Tan, donc apparemment divorcé de Madame André avec laquelle il avait créé la boutique éponyme de la rue du Mont Thabor). 

Memo : penser à plagier le maître es-grafitti en fabriquant mon autoportrait taggé.

Mon amoureux a dit que j'étais la quatrième crapule asiatique du troisième étage.

Après avoir bu l'eau minérale Fidji fournie dans la salle de bains (so bar à eaux de Colette) et avoir pris une douche en utilisant les produits Kiehl's également offerts par l'hôtel (so Colette too), je me suis préparée pour aller déjeuner avec ma cousine adorée au restaurant japonais.

(To be continued)

 

Proverbe

"Si tu soulèves une pierre trop lourde, tu la laisseras tomber sur tes pieds"

(Une méditation pour chaque jour TAO, Zhao Xiaomin & Martin Palmer)