18/08/2007
The Libertine
Relativement apprécié Johnny Depp en comte de Rochester, figure originale du 17e siècle anglais, qui fut à la fois philosophe et débauché, poète et provocateur, dont la grandeur et la décadence étaient contées dans ce film au casting intéressant : John Malkovich (King Charles II), la James Bond girl de "Demain ne meurs jamais" Rosamund Pike (également la soeur aînée de Keira Knightley dans "Orgueil et préjugés"), Kelly Reilly ("L'auberge espagnole", "Les poupées russes", "Mrs Henderson presents"), Samantha Morton ("Accords et désaccords", "Minority report", "Code 46"). La reconstitution historique était admirable, le chéri de Vanessa Paradis est véritablement "habité" par son personnage, mais son bavardage incessant et monotone, quoique très brillant, ainsi que l'ambiance glauque - bien que représentative de l'époque - finissent par agacer.
(Je, je, suis libertine, je suis une catin)
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Body sculpt
12:10 Publié dans Billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook
Electric Hellfire Club
Speaking of Peter Murphy/Bauhaus à propos du film "Les prédateurs", trouvé ce remix de "Bela Lugosi's dead" encore plus batcave que l'original.
(White on white translucent black capes
Back on the rack
Bela Lugosi's dead
The bats have left the bell tower
The victims have been bled
Red velvet lines the black box
Bela Lugosi's dead
Undead undead undead
The virginal brides file past his tomb
Strewn with time's dead flowers
Bereft in deathly bloom
Alone in a darkened room
The count)
11:40 Publié dans Music and Light | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
American dreamz
Beaucoup ri en regardant cette parodie déjantée d'American Idol, réalisée par Paul Weitz (American Pie), dont l'humour souvent à la limite du débile n'exclut pas une vision féroce, cynique et subversive de la téléréalité américaine, ainsi qu'un propos nuancé sur le sujet délicat du terrorisme. Hugh Grant en fait des tonnes, on retrouve le cynisme de son personnage désabusé qu'il interprétait dans "Bridget Jones" et on adore son humour noir ; et Dennis Quaid, en Président des Etats-Unis totalement neuneu et téléguidé, nous livre une caricature de George W. Bush plutôt proche de la réalité. En outre, la famille irakienne américanisée (une image plutôt familière pour moi) était à hurler.
(24h sans chrono)
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Les enfants de la liberté
Fini cette semaine le dernier roman de Marc Levy : l'auteur passe à un registre beaucoup plus grave que ses précédents ouvrages, mais son style direct, simple et touchant est toujours aussi plaisant, en dépit de quelques formulations quelques peu inélégantes, qu'on lui pardonne aisément. L'hommage émouvant d'un fils à son père, Raymond Levy.
"On est tous l'étranger de quelqu'un."
" Jeannot, tu leur diras de raconter notre histoire, dans leur monde libre. Que nous nous sommes battus pour eux. Tu leur apprendras que rien ne compte plus sur cette terre que cette putain de liberté capable de se soumettre au plus offrant. Tu leur diras aussi que cette grande salope aime l'amour des hommes, et que toujours elle échappera à ceux qui veulent l'emprisonner, qu'elle ira toujours donner la victoire à celui qui la respecte sans jamais espérer la garder dans son lit. Dis-leur Jeannot, dis-leur de raconter tout cela de ma part, avec leurs mots à eux, ceux de leur époque. Les miens ne sont faits que des accents de mon pays, du sang que j'ai dans la bouche et sur les mains. "
« Ce 21 mars 1943, j'ai dix-huit ans, je suis monté dans le tramway et je pars vers une station qui ne figure sur aucun plan : je vais chercher le maquis.
Il y a dix minutes, je m'appelais encore Raymond, depuis que je suis descendu au terminus de la ligne 12, je m'appelle Jeannot.[...]
Alors voilà un petit bout de l'histoire de Charles, Claude, Alonso, Catherine, Sophie, Rosine, Marc, Emile, Robert, mes copains, espagnols, italiens, polonais, hongrois, roumains, les enfants de la liberté.[...]
Chahine attendait que le jour s'en aille pour échanger quelque mots. Il lui fallait probablement que les silences de la nuit l'entourent pour retrouver un peu de force. Ensemble dans ces silences, nous partagions un peu d'humanité.
Le père Joseph, l'aumônier de la prison, sacrifiait ses tickets de rationnement pour lui venir en aide. Chaque semaine, il lui apportait un petit colis de biscuits. Pour nourrir Chahine, je les émiettais et le forçais à manger. Il lui fallait plus d'une heure pour grignoter un biscuit, parfois le double. Epuisé, il me suppliait de donner le reste aux copains, pour que le sacrifice du père Joseph serve à quelque chose.
Tu vois, c'est l'histoire d'un curé qui se prive de manger pour sauver un Arabe, d'un Arabe qui sauve un Juif en lui donnant encore raison de croire, d'un Juif qui tient l'Arabe au creux de ses bras tandis qu'il va mourir, en attendant son tour ; tu vois, c'est l'histoire du monde des hommes avec ses moments de merveilles insoupçonnées."
"Et puisque la population se préparait à l’acclamer, ce Maréchal, il fallait sonner notre tocsin, réveiller les gens de cette peur si dangereuse, celle qui gagne les foules et les conduit à baisser les bras, à accepter n’importe quoi ; à se taire avec pour seule excuse à la lâcheté que le voisin fait de même, et que si le voisin fait de même, c’est donc ainsi qu’il faut faire. »
"C'est fou ce que l'on peut avoir comme imagination quand on a faim."
(Zazie dans le maquis)
(L'irrésistible légèreté d'écriture)
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Les 4 fantastiques
Retrouvé avec amusement Michael Chiklis/Vic McKay - The Shield, dans le rôle de Ben Grimm alias La Chose, lors de la diffusion de l'adaptation cinématographique du comic de Stan Lee, que mon frère et moi lisions allègrement lorsque nous étions enfants.
Le film retrace la génèse de ces super-héros avec humour, et les effets spéciaux sont particulièrement bien réussis.
(Marvellous flashback)
02:40 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
Les prédateurs
02:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
17/08/2007
Down in the valley
Trouvé intéressant ce drame interprété par Edward Norton et Evan Rachel Wood (toujours fiancée à Marilyn Manson), qui avait été présenté au Festival de Cannes en 2006, dans la section "Un certain regard" : elle est fascinante en ado délurée et révoltée, dont la passion avec un cowboy de pacotille, mal vécue par son père qui veut l'éloigner de ce loser mythomane et enclin à la déliquance, va provoquer des situations de violence qui auraient pu se dérouler au Far West, avec comme toile de fond récurrente la Freeway 405, autoroute à 6 voies de la vallée de San Fernando, ouest moderne des Etats-Unis.
(Urban western)
18:25 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
Moi, Lolita
Vu aujourd'hui le clip de Julien Doré, Nouvelle Star 2007, qui avait marqué l'émission (ainsi que Béatrice Ardisson pour Paris Dernière) avec sa reprise de la chanson interprétée par Alizée et composée par Mylène Farmer et Laurent Boutonnat : sachant qu'Alizée était une graine de star M6, qu'elle a eu un enfant avec Jérémy Chatelain (Star'Ac) et que Julien Doré, Nouvelle Star M6 interprète son morceau, la boucle de la télé-crochet est bouclée.
http://kittyfraise.spaces.live.com/blog/cns!8DDA96DBDAE30...
(Le retour du petit blond à barrette)
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