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18/04/2007

May I introduce myself

Orpheline de mon espace perso MSN désactivé par Microsoft pour des raisons obscures, j'ai décidé de ne pas baisser les bras et de recommencer mes frasques de bloggeuse invétérée ailleurs ; j'ai choisi Haut et Fort car c'est une expression qui me ressemble plutôt (verve d'avocat oblige), et aussi parce que j'ai passé des nuits d'errance à surfer sur les blogs de filles qui me ressemblaient, hébergés sur cette plateforme.

Alors voilà, c'est l'occasion de me renouveller, avec un style encore plus brillant (ha ha ha !), en espérant quand même retrouver mes anciennes notes pour pouvoir les rééditer...

Eh bien sinon, je ferai sans ; il y a pire dans la vie que de perdre son blog (la fille qui essaie de rester zen mais qui est traumatisée depuis plusieurs jours...glups), heureusement que j'ai une séance de thérapie ce soir (3 heures d'autoflagellation pour n'avoir pas imprimé mes notes pour les sauvegarder...la fille super à cran, mdr).

Mais revenons à nos moutons et faisons les présentations en bonne et due forme (en bon uniforme comme dirait Jean-Luc Lahaye) : je m'appelle Kitty comme Hello Kitty, mes parents ont véritablement voulu me prénommer ainsi mais l'état-civil a refusé ce prénom jugé loufoque à l'époque (aujourd'hui tu peux appeler ton enfant Dylan - bonjour les dégâts ce prénom - , on ne te demande pas si tu es nostalgique de Bob Dylan (état psychiatrique alarmant) ou si tu es fan de Beverly Hills (état psychiatrique critique).

Quoi qu'il en soit, ma famille a continué à utiliser ce faux prénom après m'avoir choisi un prénom de baptême plus décent (Christine) - ceci expliquant mes problèmes actuels de dédoublements de personnalités de type schizophrénique (mais je me soigne).

J'ai une passion dévorante pour la mode, sous toutes ses formes.

Mon dressing est digne de celui de Kate Moss et de Sienna Miller réunies bien que mon budget soit sensiblement moins élevé que le leur (on peut toujours rêver), et ma meilleure amie, Brune, alias Mukluk, qui est la mademoiselle Agnès locale, est probablement la seule et unique personne ayant le cerveau aussi brûlé que le mien quand il s'agit de faire du shopping tendance hyper pointue. Je pense que ma mère a dû lire trop de magazines de mode quand elle était enceinte de moi. (en parler à ma psy ce soir).

Je consacrerai un billet aux pièces qui me font cruellement défaut, pour n'être pas à ce jour titulaire d'une carte Excalibur. (ça va venir, j'en suis sûre car je positive tous les jours en ce sens).

Inutile d'ajouter que j'ai toujours un look totalement infernal (parfois incompris, mais c'est la rançon de la gloire).

Je suis fan de décoration, et je suis obligée de réfréner mes pulsions d'achat de saloperies qui submergent déjà mon appartement (c'est pas trop feng shui, et du coup, pas étonnant que ma vie soit un chantier depuis quelques années...). Ca fait partie des bonnes résolutions de début d'année qu'on oublie très vite quand on a une vie d'executive woman hyperactive. En plus, je n'ai pas eu la chance d'avoir des amoureux doués ou enclins au bricolage. Donc je fais ma bricol'girl pratiquement toute seule, comme une grande. Bilan : un an pour poser trois lés de papier peint dans mon futur salon baroque. Mais je ne désespère pas.

J'adore trop manger, comme le dit Monica Bellucci, qui est pour moi la plus belle femme de la planète, une vraie déesse de la féminité (je ne suis pas gay et pas encore bisexuelle. Je dis pas encore car l'occasion ne s'est jamais présentée, mdr). C'est de famille. Nous sommes très favorablement connus du mareyeur toulonnais l'Ostrea pour commandes massives d'huîtres Gillardeau n°1. Mon frère m'a demandé l'autre jour si je ne connaissais pas un local vacant car le vendeur lui a dit que son patron cherchait à implanter une succursale à Hyères !!! Ce qui doublerait probalement notre consommation déjà effrenée de fruits de mer. A noter que ce même frère (l'unique, d'ailleurs), leur a envoyé un mail pour savoir s'il était possible d'avoir :

1. Du crabe royal frais type Kamtchatka/ 2. Des ormeaux / 3. Des couteaux

Mais il n'a pas reçu de réponse à ce jour. (le mec trop à cran, mdr).

Moi, j'ai envoyé un mail à la boutique K Jacques à 3 heures du matin, pour connaître la disponibilité de nu-pieds ailes d'ange dorées en pointure 36 et personne ne m'a jamais répondu non plus. (Ca fait au moins 2 ans que je recherche ce modèle, vu le week-end de Pâques à la boutique de St Tropez en version argentée, et le week-end dernier à la boutique Play Back à Marseille en version mordorée, mais toujours pas couleur or, damned.)

Je suis AUSSI un cordon-bleu car j'ai compris lorsque j'ai quitté la demeure familiale pour vivre ma vie d'étudiante à Aix-en-Provence, que si je voulais continuer à manger de bons plats, sans pouvoir profiter de l'excellente cuisine de ma chère mère, il fallait absolument que je me mette à mon tour aux fourneaux, alors que je n'avais jamais rien foutu jusqu'alors. S'en est suivi ma première expérience de blanquette de veau avec au moins 3 tonnes de roux. J'ai donc gagné mes galons de chef amateur en même temps que mes diplômes de droit, et mon studio est devenu un haut-lieu de la gastronomie pour toute ma bande de potes bikers de l'époque. Il fut un temps où j'organisais souvent des réceptions, à titre personnel ou à des fins caritatives ou associatives, et je suis capable de réaliser seule un buffet ou un repas tout-à-fait digne d'un traiteur professionnel, pour une centaine de personnes, en une journée. Je devais sûrement tenir un restaurant dans une vie antérieure.

Je suis dotée d'un palais très sensible, en sorte que je peux discerner chaque ingrédient ou épice composant un plat, et donc reproduire certains mets simplement après les avoir goûtés. Ce don a permis à mon entourage de survivre au départ de Mariella, la cuisinière du Palm Beach, pour cause de divorce avec le propriétaire du restaurant, car nous redoutions de ne plus jamais manger de raviolis à la bucheronne maison de toute notre vie (raviolis farcis aux épinards et à la ricotta, en sauce tomate crémeuse et dés de jambon) ; ce qui aurait sans doute été une catastrophe nucléaire.

Je collectionne les livres de cuisine, les recettes, les menus de restaurant, pour me livrer évidemment à toutes sortes d'expériences culinaires épicuriennes. Du coup, j'ai quelques kilos en trop à perdre pour être au top dans mes jeans slim, mon problème se situant essentiellement au niveau de la ceinture abdominale, car pour le reste je suis plutôt bien proportionnée. Quand je vivrai des royalties de mon best-seller, je ferai une cure d'amaigrissement pour devenir comme Jenifer (qui avait à peu près mon gabarit avant de gagner la Star'Ac'), mais en moins maigre, ou comme Beyonce, qui était beaucoup plus enrobée que moi avant son récent régime, et moi, j'ai un petit cul d'asiatique et pas un cul à la J.Lo, Dieu merci.

A part ça, je suis un écrivain-né (la fille qui se la pète grave, mdr), je pourrais consacrer mes journées à écrire, mais ça, je le ferai quand j'aurai écrit un best-seller et que je serai titulaire d'une Excalibur. Pour l'instant, je suis le bras droit d'Anna Wintour version homme, et j'ai donc de la matière et l'étoffe pour pondre un roman de l'acabit du "Diable s'habille en Prada" (l'espoir fait vivre, et je suis d'un enthousiasme à toutes épreuves).

Depuis ma plus tendre enfance, je dévore tous les livres que je trouve sur mon passage : quand j'étais petite, ma mère m'offrait un livre par jour, en CE1 j'ai obtenu l'autorisation de l'institutrice du CE2 de faire des emprunts dans la bibliothèque de sa classe car en milieu d'année j'avais déjà lu toute celle de ma propre classe. J'ai lu "Le nom de la rose" d'Umberto Eco en une nuit en classe de première tellement j'avais hâte de connaître le dénouement.

Je suis du signe de la Balance, qui est, paraît-il le signe ultime de la séduction, et je peux dire qu'en ce qui me concerne, c'est tout à fait VRAI car je suis une jeune femme tout-à-fait charmante de sa personne, physiquement, intellectuellement, moralement et spirituellement (à bas la fausse modestie).

J'ai eu pleins d'amoureux dans ma vie, des admirateurs transis, et j'ai vécu trois grands amours avec un grand A. L'amour c'est très compliqué et ça fait beaucoup souffrir, mais je prends soin de mes bobos à l'âme, en pratiquant le développement personnel régulièrement, c'est quelque chose de vital pour moi. Depuis plusieurs années maintenant, j'ai étudié de nombreuses disciplines et acquis beaucoup de connaissances qui m'ont permis d'évoluer et d'optimiser mes ressources personnelles sur tous les plans. Cela a aiguisé mes sens et surtout ma perception de l'univers qui nous entoure. C'est beau la Terre. (cf "Moments" de Jean-Louis Aubert)

J'ai longtemps désespéré d'avoir un enfant, mais je laisse la nature faire car cela ne sert à rien de lutter contre les éléments. Peut-être que le bon Dieu pense que je serai une mère totalement siphonnée, mais je me fais fort de le persuader que j'ai toutes les capacités requises pour élever dans de bonnes conditions mon bébé. Les mauvaises langues diront le contraire car ma chienne a des dreadlocks aux pattes et boycotte le toiletteur...Moi je dis que Morticia Addams est une maman merveilleuse : Weird is relative.

Je suis une téléphage sélective mais pas zappeuse, je ne pourrais pas vivre sans mon Pilot time Canal +/CanalSat et mon magnétoscope/lecteur-graveur de DVD. Je télécharge plus vite que mon ombre tout ce que j'ai envie de regarder, et surtout tous les épisodes de toutes les séries dont je suis accro lorsque la saison n'a pas encore été diffusée en France. (je déteste attendre, c'est mon côté fifille trop gâtée par son papa chéri).

La musique est une autre de mes passions : je suis très éclectique dans mes choix, quel que soit le genre musical, ayant juste une aversion pour le zouk et la techno trance et 360 BPM, peu d'affinités avec la world music, à quelques exceptions près. J'ai été une élève modèle de l'école de musique municipale de l'âge de 8 ans jusqu'au baccalauréat ; à 14 ans, j'ai investi mes économies dans 2 platines disques Pioneer, une table de mixage et une sono, que j'ai rentabilisées en gagnant mon argent de poche l'été, en étant Djette dans un bar de plage ; de 15 à 20 ans, j'étais au paroxysme de mon trip gothique/new wave/batcave/punk, je tapais régulièrement le boeuf avec des potes musicos, mon amoureux était le sosie de Robert Smith, j'écrivais des textes romantiques et désespérés, traquais les disques et enregistrements pirates, achetais un max de fanzines, ne ratais jamais "Les enfants du rock" à la télé. J'adulais Siouxsie Sioux, que j'avais été voir en live au théâtre de verdure de Bandol, clonais son look, je m'habillais chez Fa7 à Marseille qui était l'équivalent aujourd'hui de Noir Kennedys, je pogotais au Davidoff, la boîte rock de l'époque, mes copines avaient des spikes et des iroquois, et comme le gel super fixant n'existait pas encore, on se crêpait les cheveux avec de l'eau sucrée. Tout le monde dit que j'ai gardé des séquelles de cette époque (fixation sur les têtes de mort et une prédilection pour le noir)

J'adore chanter, bien que n'ayant pas une voix extraordinaire. Je chante juste, en rythme, et surtout dans ma voiture. Je ne postulerai jamais à la Nouvelle Star.

Je peux danser jusqu'au bout de la nuit, Mukluk et moi nous avons été longtemps des reines de la night, pour avoir écumé les clubs de la planète, les soirées hype et les happenings du genre "on y était". Notre rêve, c'est d'implanter une Colette Dance Class chez nous, mais c'est pas gagné. On espère que l'équipe du Baron va revenir au 3.14 à Cannes pour le Festival, pour aller y trainer nos guêtres Marc Jacobs et faire prendre l'air de la jet-set à nos sacs Chanel.

En conclusion, je suis extrêmement sensible à l'art sous toutes ses formes, avec une nette préférence pour le contemporain, les seventies et le baroque revisité, et finalement, ma philosophie, c'est que tout est art, en hommage à la Création divine et à l'inspiration qu'elle donne à l'Homme (isn't it ?)

Bon, voilà pour les présentations, il y aurait encore beaucoup de choses à dire, évidemment, surtout pour une personnalité aussi mégalo que la mienne. Mais je vous jure que mes chevilles sont loin d'être enflées, faut juste assumer d'avoir un égo un peu surdimensionné, accepter le principe qu'il vaut mieux faire envie que pitié, et que de toute façon, la classe, c'est inné.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

09/04/2007

Dîner Gastro à Aiguebelle : Les Roches****, Mathias Dandine

roches01.jpgAgréable surprise que ce dîner improvisé à la dernière minute avec ma chère Mukluk et son cher et tendre, au restaurant gastronomique de l'hôtel "Les Roches" : design moderne contemporain, et carte savoureuse étaient au rendez-vous. Le service était à peine guindé et plutôt sympathique, la carte des vins aussi épaisse que le catalogue de la Redoute, mais le tarif de la plupart des bonnes bouteilles valaient le prix d'un 2.55 Chanel (on a donc décidé de s'abstenir de boire du Romanée-Conti et on a opté pour un Pibarnon 2001, qui a accompagné à merveille le menu "A la découverte des saveurs de Provence", très raisonnable, à 65 €).
Mises en bouches 1 : champignons marinés (très sympas), mini feuilleté (tellement mini que je n'ai pas su ce qu'il contenait), mousse d'olive (plutôt fade), cuillère de tartare de thon à la japonaise (excellent)
Mise en bouche 2 : velouté de courgette et son caillé de chêvre à l'huile d'olive (délicieux)
Entrée : foie gras poêlé et asperges vertes (super bon)
Plat de résistance 1 : dorade "gros yeux" façon Thermidor sur lit de blettes et feuilles d'épinards (décevant, on aurait dit du Findus à la bordelaise)
Plat de résistance 2 : chevreau braisé (pas assez relevé) et ses mini-farcis provençaux (vraiment minuscules)
Plateau de fromages et ses condiments (bonne sélection, mais peut mieux faire, pas assez de fromages crémeux), la tome au Barolo était une bonne découverte, la fleur de chêvre quelconque, j'ai beaucoup aimé la présentation et le contenu des condiments (gressins dans une flûte à champagne, caillé de brebis, caponata d'aubergine, chutney de tomates confites, huile d'olive)
Avant dessert (en trop) : crème brûlée au fenouil (très savoureuse)et sa baby madeleine.
Dessert : tube de framboise au mascarpone et son sirop de réglisse (top niveau, à dupliquer à la maison), avec son sorbert citron/framboise. Très jolie présentation des mignardises maison qui accompagnait le dessert. J'ai réussi l'exploit de goûter des chamallows au risque d'exploser comme dans le film des Monty Python.
Clientèle : derrière nous, une tablée d'italiens, mais pas bruyants, donc chics ; un couple top nunuche qui se tenait la main en se regardant dans le blanc des yeux ; un couple de jeunes flippés qui se levait de table tous les quarts d'heure pour aller fumer une clope au bar (carrément vulgaire), le reste des tables, bourgeois/chics.
On s'est promis de se faire quelques plages cet été pour sortir nos maillots qui vont bien. (et fuir les Bidochons en vacances chez nous)
Bonne table dans l'ensemble et l'addition ne tabassait pas (vu qu'on s'est abstenu de commander une bouteille de Dom Pérignon ou de Cristal Roederer car on avait paumé notre Excalibur).
mathias dandine.jpgLe chef, Mathias Dandine (1* au Michelin), est venu nous saluer poliment en fin de repas mais on avait tellement mangé qu'on avait même plus la force de lui faire la conversation, mdr.
Diète obligatoire pendant une semaine (pomme et coca zéro autorisés demain après le shopping à St Trop')

Dîner Gastro à Aiguebelle : Les Roches****, Mathias Dandine

Agréable surprise que ce dîner improvisé à la dernière minute avec ma chère Mukluk et son cher et tendre, au restaurant gastronomique de l'hôtel "Les Roches" : design moderne contemporain, et carte savoureuse étaient au rendez-vous. Le service était à peine guindé et plutôt sympathique, la carte des vins aussi épaisse que le catalogue de la Redoute, mais le tarif de la plupart des bonnes bouteilles valaient le prix d'un 2.55 Chanel (on a donc décidé de s'abstenir de boire du Romanée-Conti et on a opté pour un Pibarnon 2001, qui a accompagné à merveille le menu "A la découverte des saveurs de Provence", très raisonnable, à 65 €).
Mises en bouches 1 : champignons marinés (très sympas), mini feuilleté (tellement mini que je n'ai pas su ce qu'il contenait), mousse d'olive (plutôt fade), cuillère de tartare de thon à la japonaise (excellent)
Mise en bouche 2 : velouté de courgette et son caillé de chêvre à l'huile d'olive (délicieux)
Entrée : foie gras poêlé et asperges vertes (super bon)
Plat de résistance 1 : dorade "gros yeux" façon Thermidor sur lit de blettes et feuilles d'épinards (décevant, on aurait dit du Findus à la bordelaise)
Plat de résistance 2 : chevreau braisé (pas assez relevé) et ses mini-farcis provençaux (vraiment minuscules)
Plateau de fromages et ses condiments (bonne sélection, mais peut mieux faire, pas assez de fromages crémeux), la tome au Barolo était une bonne découverte, la fleur de chêvre quelconque, j'ai beaucoup aimé la présentation et le contenu des condiments (gressins dans une flûte à champagne, caillé de brebis, caponata d'aubergine, chutney de tomates confites, huile d'olive)
Avant dessert (en trop) : crème brûlée au fenouil (très savoureuse)et sa baby madeleine.
Dessert : tube de framboise au mascarpone et son sirop de réglisse (top niveau, à dupliquer à la maison), avec son sorbert citron/framboise. Très jolie présentation des mignardises maison qui accompagnait le dessert. J'ai réussi l'exploit de goûter des chamallows au risque d'exploser comme dans le film des Monty Python.
Clientèle : derrière nous, une tablée d'italiens, mais pas bruyants, donc chics ; un couple top nunuche qui se tenait la main en se regardant dans le blanc des yeux ; un couple de jeunes flippés qui se levait de table tous les quarts d'heure pour aller fumer une clope au bar (carrément vulgaire), le reste des tables, bourgeois/chics.
On s'est promis de se faire quelques plages cet été pour sortir nos maillots qui vont bien. (et fuir les Bidochons en vacances chez nous)
Bonne table dans l'ensemble et l'addition ne tabassait pas (vu qu'on s'est abstenu de commander une bouteille de Dom Pérignon ou de Cristal Roederer car on avait paumé notre Excalibur).
Le chef, Mathias Dandine (1* au Michelin), est venu nous saluer poliment en fin de repas mais on avait tellement mangé qu'on avait même plus la force de lui faire la conversation, mdr.
Diète obligatoire pendant une semaine (pomme et coca zéro autorisés demain après le shopping à St Trop')

29/03/2007

Piège de feu (Ladder 49) - 2005

4e0befd1ad8552471e85d251c8acc625.jpgRegardé ce gros mélo hollywoodien qui n'avait d'autre intérêt que de contempler le beau Joaquin Phoenix en pompier particulièrement sexy, coaché par John Travolta que n'importe qui aimerait avoir pour mentor : le reste est une accumulation de clichés totalement beauf, un scénario archi-classique et une réalisation très plate. Et pour couronner le tout, le héros meurt à la fin. Désespérant.

(Fire don't walk with me)

00:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook

06/03/2007

Brokeback Mountain (2006)

58db4d4b7db00e2612b63ede8284c38f.jpgEté 1963, Wyoming.
Deux jeunes cow-boys, Jack (Jake Gyllenhal) et Ennis (Heath Ledger), sont engagés pour garder ensemble un troupeau de moutons à Brokeback Mountain.
Isolés au milieu d'une nature sauvage, leur complicité se transforme lentement en une attirance aussi irrésistible qu'inattendue.
A la fin de la saison de transhumance, les deux hommes doivent se séparer.
Ennis se marie avec sa fiancée, Alma, tandis que Jack épouse Lureen (Anne Hathaway).
Quand ils se revoient quatre ans plus tard, un seul regard suffit pour raviver l'amour né à Brokeback Mountain.

Lion d'Or lors de la 62e Mostra de Venise, en 2005.

4 Golden Globes en 2006 (Meilleur film dramatique, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario et Meilleure chanson).

Le Secret de Brokeback Mountain est l'adaptation d'une nouvelle de Annie Proulx, publiée en octobre 1997 dans le New-yorker, et que l'on retrouve dans le recueil Close range - Wyoming stories, paru en 1999. Ce n'est pas la première fois qu'une oeuvre de cette auteur américain est portée à l'écran : The Shipping news, prix Pulitzer en 1994, a ainsi été adapté en 2001 par Lasse Hallström : sorti en France sous le titre Terre Neuve, le film réunissait Kevin Spacey, Julianne Moore, Judi Dench et Cate Blanchett.

A la fin des années 90, Gus Van Sant, déjà auteur du western lesbien Even cowgirls get the blues (1995), avait souhaité réaliser Brokeback Mountain, mais le cinéaste n'était alors pas parvenu à concrétiser ce projet, faute de trouver des comédiens qui acceptent d'endosser les rôles:.

De l'art de sertir l'intime dans les plus immenses espaces : cette chevauchée-là est vraiment fantastique (Grégory Alexandre, Rolling Stones). Un film fort et émouvant, qui milite pour la tolérance.

A noter que Heath Ledger a épousé à la ville Michelle Williams, le couple a eu une petite Matilda, pin's de son père.

A voir absolument. Ang Lee nous démontre une nouvelle fois son grand talent.

(Gay Friendly)

10:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook

23/06/2006

J'aime / J'aime pas : Parole de mec

Make_up_by_LanneeSpehan.jpg"J'aime pas les filles qui se tartinent du fond de teint à la truelle" (supplément spécial Glamour sur les 100 mecs célibataires de l'été).

09/06/2006

Tribute to Chewbacca


Chewbacca.jpgRéflexion existentielle du jour : Chewbacca est-il une espèce de Bigfoot (noter que je voudrais un Chewbacca en peluche pour Noël à défaut de pouvoir en avoir un vrai à la maison). Affaire à suivre dans un prochain billet.
 
Le saviez-vous (pour les fans, les autres on s'en fout) ?
 
Chewie est un wookiee de 2,3 mètres, originaire de la planète Kashyyyk, fils de Attichitcuk, et époux de Mallatobuck dont il a un fils, Lumpawarrump.
 
Il a gagné le droit de porter une cartouchière en bandoulière après avoir passé avec succès le rite d'initiation wookiee qui consistait à couper les pistils d'une fleur carnivore.
 
Son fameux cri est un mélange de plusieurs cris d'animaux (ours, dromadaire notamment).podcast
 
Inséparable compagnon de Han Solo qui l'a libéré du joug de l'Empire, il a toujours considéré qu'il avait à son égard une dette de vie. Il sera une sorte d'oncle pour les 3 enfants de Han et de Léia, et sacrifiera sa propre vie pour sauver Anakin Solo, le cadet.
 
Sa famille (sa soeur Kallabow, ses cousins Dryanta et Jowdrrl, son neveu Lowbacca) restera toujours proche de celle de Han.

02/06/2006

I had a dream

Faraway_Dream_by_zeiva.jpgLes rêves reflètent nos pensées inconscientes. Leur interprétation permet de déterminer ce que nous ressentons intérieurement face aux situations que nous vivons au quotidien et que nous n'exprimons pas de façon toujours très claire. L'analyse d'un rêve est un outil de compréhension de certains conflits intérieurs à résoudre afin de poursuivre notre développement personnel.
 
J'ai rêvé d'un aigle gris qui était immobile, au sol.
 
L'animal reflète notre propre animalité, c'est à dire notre instinct, notre intuition, liés à notre cerveau reptilien. Les oiseaux symbolisent la liberté et l'élévation spirituelle, c'est-à-dire l'élargissement de notre champ de vision, de notre lucidité.
 
La vue du ciel nous donne une autre dimension des choses, nous permet d'opérer des prises de conscience.
 
L'aigle est également associé au courage, à la combativité, dont il faut faire preuve pour évoluer.
 
L'aigle est immobile, au sol, ce qui représente mon potentiel en terme de développement, je pourrais m'envoler mais je choisis de rester au sol, sans doute parce que je ne me sens pas encore prête à le faire.
 
Je suis dans une période d'apprentissage avant de prendre de l'essor, ce qui correspond à ma situation professionnelle actuelle, et sans doute personnelle.
 
Dans mon rêve je me pose la question de savoir à quelle espèce appartient cet aigle.
 
Je suis donc en situation d'interrogation, sans doute concernant mon devenir, face aux épreuves auxquelles je fais face en ce moment.
 
Le rêve se poursuit dans le cadre du mariage de ma voisine tunisienne (qui a eu lieu dans la réalité l'année dernière). Le thème du mariage oriental est d'actualité car plusieurs personnes de mon entourage vont se marier au Maroc, en Algérie et au Liban.
 
Cela me renvoie à la question du degré de soumission de la femme à son conjoint, et donc au combat intérieur que je mène entre la femme libérée et indépendante que je suis, éduquée en guerrière par ma mère, et la femme en moi qui aspire à être prise en charge et protégée par son époux, à fonder une famille, sur le modèle de mon père.
 
C'est la recherche d'équilibre entre masculinité et féminité.
 
Dans le rêve je suis devant une maison orientale, je rencontre Maître P. avocat et ancienne camarade de promotion, qui me conseille d'aller à la bibliothèque qui se trouve à l'étage pour me documenter sur les espèces d'aigle. Je monte les escaliers qui mènent à la bibliothèque mais n'y trouve pas d'ouvrage me permettant d'identifier l'espèce de l'aigle.
 
A noter que plusieurs personnes de mon entourage m'ont parlé de Maître P. suite à un documentaire relatant une affaire de drogue et morts violentes, en m'indiquant qu'elle avait plutôt mal vieilli ; j'ai moi-même défendu certains protagonistes de cette affaire devant le tribunal pour enfants.
 
Maître P. correspond à mon ancien "moi" :
 
Avocat enfermé derrière les "barreaux" d'une profession que j'exerçait sous l'emprise d'un désir inconscient de réaliser les ambitions de ma mère et ainsi réparer sa propre frustration de ne pas avoir eu de carrière pour avoir été femme au foyer et assistante de mon père.
 
Je ressentais alors une  grande injustice dans le fait de n'avoir pas choisi une profession plus artistique et moins rigide, et l'extériorisais par un comportement compulsif et addictif à la dépense. (symbole associé : la drogue)
 
Et j'ai failli être terrassée (symbole associé : mort violente) par une grossesse qui a mal tourné, fruit d'un conflit intérieur entre mon propre désir d'enfant et ma volonté de ne pas entraver ma carrière d'homme conformément à la programmation maternelle inconsciente. (symbole associé : tribunal pour enfants).
 
Heureusement, mon "moi" a tourné la page de cet épisode douloureux de ma vie.
 
On appelle cela un conflit de loyauté filiale inconsciente.
 
En quittant le Barreau dont je me sentais prisonnière, j'ai accédé à un niveau professionnel supérieur, et accédé à un degré tout aussi supérieur de conscience. (symbole de l'étage supérieur de la maison)
 
Je me suis libérée de mes anciens dysfonctionnements, d'où le symbole de liberté et de résurrection incarné par l'aigle, qui représente également l'ennemi du serpent (le mal).
 
L'hémorragie interne qui a failli m'emporter, a été provoquée par une torsion de trompe autour d'un kyste ovarien (symbole du serpent qui étouffe l'oeuf).
 
L'aigle du rêve est donc une sorte d'animal-totem qui symbolise ma victoire sur mes souffrances passées (le mal provoqué inconsciemment par ma mère, qui est du signe astrologique chinois du serpent...).
 
L'aigle de mon rêve est un aigle harpie ou harpie féroce. Cet aigle est le plus grand des aigles de la planète. Il vit en Amérique du sud et se nourrit principalement de singes hurleurs et de moutons paresseux. Son nom s'inspire de la créature mythologique mi-femme mi-aigle : mon "moi" virtuel à travers ce rêve.
 
La conclusion de cette interprétation ne m'étonne pas : je peux être une vraie harpie dans la vie !

01/06/2006

Starlette party

baoli03.jpgAlors que le jury du Festival de Cannes 2006 était en train de délibérer sur l'attribution des fameuses palmes, je dînais dans une ambiance glamour à souhaits, en vraie starlette, à deux pas du Martinez, au restaurant du 3.14. Le décor éphémère aménagé sur la plage, moitié 70, moitié africain, était plutôt soigné, pas très original, mais je lui ai décerné une mention spéciale pour la lumière tamisée rose fuschia très Miami Beach.
 
La carte était prétentieuse car les saveurs annoncées d'une cuisine fusion n'étaient pas au rendez-vous, ma salade de beignets de gambas aurait pu sortir d'un fast-food asiatique bien que joliment présentée, et mon médaillon de veau aux truffes blanches et au parmesan n'avait aucun goût malgré le jus de viande dans lequel il était servi mais dans lequel il n'avait manifestement jamais mariné, à mon grand désarroi. Pour couronner le tout, la seule bouteille de vin rouge disponible était d'une acidité épouvantable.
 
Fort heureusement, la faune était divertissante : vrais et faux looks "descente de yacht", putes de luxe en tous genres aux jambes vertigineuses, juchées sur des escarpins entièrement strassés, émule des Milli Vanilli, ainsi qu'une espèce de Lenny Kravitz raté.
 
Très people, malgré tout. La serveuse m'ayant pris pour une japonaise (ce que j'ai pris pour un compliment fashion) m'a apporté la carte en anglais.
 
Direction le Baoli, haut-lieu des nuits cannoises, où nous avons passé une soirée endiablée dans un décor inspiré d'un palais indonésien.
 
Petite minute culturelle : Baöli signifie "puits profonds dans lequel repose une eau vénérée", un nom parfaitement approprié pour cet endroit "culte" où les cocktails ressemblent à des élixirs divins que l'on sirote avec de très longues pailles plantées dans un énorme vase.
 
Un clone de Bowie m'a fascinée, Mukluk était sous l'emprise du cocktail, son chéri était hilare à la vue d'une vertigineuse brésilienne en robe de soirée année 80 sculptée à la chirurgie plastique, la blonde de service dansait pieds nus sur un pouf, et un contingent de putes en sacs griffés peuplait la piste.
 
Tandis que le valet de parking garait une superbe Countach bleu nuit, et que la blonde - celle qui dansait sur le pouf et qui était complètement pétée, faisait une fixation sur un cône de chantier, nous sommes partis au V.I.P room, qui n'avait de V.I.P que le design, vu la population de type Banlieue 13, à l'exception des lap danseuses de la "Secret room", cousines version trash d'Adriana Karembeu et qui prenaient des poses suggestives sur un lit rond.
 
Le bar "Icecube" entièrement fait de glace qui se trouvait sous un igloo de plastique était fermé, à notre grand dam, mais j'ai pu en avoir un aperçu dans l'émission "La Party" de Frédéric Taddéi (Paris dernière), diffusée le lendemain sur Canal + dont j'ai enregistré quelques extraits en souvenir de cette soirée.
 
En parfaites fashion-victims et fières de l'être, je précise que Mukluk portait un Cheap Monday étiquette, un top Chloé blanc  et rubans turquoise, une ceinture glam-rock argentée, des escarpins gris clair en daim Les prairies de Paris, et un Balenciaga noir ; et moi, le même slim noir, un top dos nu couleur taupe Bill Tornade, une ceinture vintage à têtes de mort, des escarpins en croco marron assortis à mon Silverado Chloé marron.
 
Yes WE ARE.