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22/04/2007

Kawaï story

medium_Love_story.jpgUne fille demande à un mec s'il la trouve jolie. Il répond non. Elle lui demande s'il veut être avec elle pour toujours. Il répond non. Elle lui demande s'il pleurerait si elle partait. Une fois de plus, il répond non. Puis elle lui demande s'il l'aime de tout son coeur. Il répond non. Alors qu'elle s'en va, des larmes coulant sur son visage, le garçon lui attrape le bras et lui dit : "Tu n'est pas jolie, tu es irésistible. Je ne veux pas être avec toi pour toujours, j'ai besoin d'être avec toi pour toujours. Et je ne pleurerai pas si tu t'en vas, j'en mourrais. Et je ne t'aime pas de tout mon coeur, tu es mon coeur.

Je sais, je suis une incorrigible fleur bleue et je le crie haut et fort : romantism is not dead. Fêtons donc les non-anniversaires comme le lapin blanc et le chapelier fou, et les non-Saint Valentin aussi ! (J'enfile ma tenue de bunny girl et mon Stetson, et je repars à l'hôpital psychiatrique, mdr)

Les bienfaits de la colère...

medium_Les_bienfaits_de_la_colere.2.jpgmedium_Les_bienfaits_de_la_colere....4.jpgCa faisait trop longtemps que j'étais en colère. Il était temps que ça s'arrête. J'étais en colère contre quelqu'un qui n'a pas tenu sa promesse de m'aimer éternellement (donc en colère contre moi-même d'avoir été aussi naïve) et de manière inconditionnelle (pour que je comprenne que pour être heureux, il ne faut pas poursuivre une vaine quête d'absolu et de fusion, et que le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur, mais ne dépend que de nous, c'est le Dalaï Lama qui le dit !).

J'étais en colère parce qu'il ne s'est pas battu de toutes ses forces pour essayer de sauver notre couple et notre relation qui durait depuis quinze ans (pour matérialiser mon refus d'accepter l'idée qu'il avait le droit de ne plus vouloir faire couple avec moi : trop dur pour mon égo, humilié d'être quitté).

"Il est important de toujours réaliser que l'on est toujours en colère contre soi-même, ou que la colère qu'une personne déclenche en nous provient de fausses croyances sur nous-mêmes, de situations passées non réglées qui nous font vivre et revivre ce même genre de situations." *

Il est donc primordial d'identifier la vraie raison de cette colère.

"La colère est une émotion saine dès l'instant où on a pris conscience de son origine réelle. Il ne s'agit pas de la refouler mais de la gérer sainement." *. Ainsi, on pourra éviter de se faire mal à soi-même, et de blesser autrui en déchargeant cette colère par des mots qui vont dépasser sa pensée.

Quand j'ai pris conscience qu'il était impératif pour moi, dans l'intérêt de mon bien-être et de mon évolution, d'arrêter d'être en colère, l'univers, avec son amour (lapsus révélateur ) humour habituel, a fait en sorte que je regarde un film intitulé..."Les bienfaits de la colère".

Ce film raconte l'histoire de Terry (Joan Allen), mère de quatre filles, dont le mari, Grey, a disparu depuis plusieurs jours, sans explications. Apparemment, il s'est fait la malle avec sa secrétaire suédoise. Depuis, elle lutte pour s'en sortir et résister au sentiment d'abandon qui la détruit. Elle a de plus en plus de mal à garder le contrôle de sa vie et de ses quatre filles, qui peu à peu s’émancipent. Terry ne trouve le réconfort qu’auprès de son voisin, Denny (Kevin Costner), avec qui elle noie ses soucis dans l’alcool…

Chaque jour, contre toute attente, cet ex-champion de base-ball devenu animateur de radio se révèle non seulement un véritable compagnon pour elle mais aussi un point de repère pour ses filles. Il va au fil des mois et des années, apprivoiser sa colère, et l'aider à retrouver sa joie de vivre et un certain équilibre.

Un jour, on découvre le cadavre de Grey, qui est accidentellement tombé dans un puits naturel, en se promenant sur une parcelle de terrain sur laquelle Denny a entrepris des travaux de construction d'un lotissement...Terry comprend tout à coup que sa colère contre son mari était totalement infondée. Libérée de sa colère, elle peut désormais ouvrir davantage son coeur et s'épanouir dans sa relation avec Denny et ses filles, au sein de la famille qu'ils ont recomposée.

La colère de Terry, qui n'acceptait pas l'abandon de son mari, aurait sans doute existé si elle avait appris immédiatement le décès de son mari ; mais aurait-elle pu s'ouvrir à une nouvelle relation, telle qu'elle l'a fait avec Denny, tombé amoureux d'une belle femme en colère ?

Je connais quelqu'un qui est tombé amoureux de la femme en colère que j'étais, depuis cinq ans.

Ce quelqu'un était également très en colère, et du coup, les crises de colère se déroulaient en stéréo.

Sans doute étais-je jusqu'à présent incapable de lui ouvrir davantage mon coeur, obstrué par ma colère.

Quant à lui, sa colère face à ses difficultés personnelles s'ajoutait chaque jour à la colère d'être insuffisamment aimé par moi.

Depuis quinze jours, nous avons tous les deux parcouru un chemin pour apprendre à agrandir notre espace intérieur, à prendre de la valeur par soi-même et non à travers autrui, à augmenter notre estime et notre confiance en soi.

Je lui dédie ce billet, avec tout mon amour.

* Texte d'Alice, www.chemindevie.net

 

 

 

20/04/2007

Born again

Hourra ! Microsoft a réactivé mon espace perso mercredi, c'est à dire trois jours après la création de ce nouveau blog ! Je ne suis plus wanted ! Merci Bill Gates ! Comme quoi, il faut toujours accepter les choses qui nous font mal, et tourner la page, pour pouvoir renaître sous une autre forme. Ca s'appelle un "lâcher prise". Je conserve donc mon blog de bébé sur MSN et continue mon aventure sur Haut et Fort, dans un style plus épuré, plus minimaliste, et donc plus adulte (faut le dire vite, mdr).

Suite au prochain épisode.

18/04/2007

May I introduce myself

Orpheline de mon espace perso MSN désactivé par Microsoft pour des raisons obscures, j'ai décidé de ne pas baisser les bras et de recommencer mes frasques de bloggeuse invétérée ailleurs ; j'ai choisi Haut et Fort car c'est une expression qui me ressemble plutôt (verve d'avocat oblige), et aussi parce que j'ai passé des nuits d'errance à surfer sur les blogs de filles qui me ressemblaient, hébergés sur cette plateforme.

Alors voilà, c'est l'occasion de me renouveller, avec un style encore plus brillant (ha ha ha !), en espérant quand même retrouver mes anciennes notes pour pouvoir les rééditer...

Eh bien sinon, je ferai sans ; il y a pire dans la vie que de perdre son blog (la fille qui essaie de rester zen mais qui est traumatisée depuis plusieurs jours...glups), heureusement que j'ai une séance de thérapie ce soir (3 heures d'autoflagellation pour n'avoir pas imprimé mes notes pour les sauvegarder...la fille super à cran, mdr).

Mais revenons à nos moutons et faisons les présentations en bonne et due forme (en bon uniforme comme dirait Jean-Luc Lahaye) : je m'appelle Kitty comme Hello Kitty, mes parents ont véritablement voulu me prénommer ainsi mais l'état-civil a refusé ce prénom jugé loufoque à l'époque (aujourd'hui tu peux appeler ton enfant Dylan - bonjour les dégâts ce prénom - , on ne te demande pas si tu es nostalgique de Bob Dylan (état psychiatrique alarmant) ou si tu es fan de Beverly Hills (état psychiatrique critique).

Quoi qu'il en soit, ma famille a continué à utiliser ce faux prénom après m'avoir choisi un prénom de baptême plus décent (Christine) - ceci expliquant mes problèmes actuels de dédoublements de personnalités de type schizophrénique (mais je me soigne).

J'ai une passion dévorante pour la mode, sous toutes ses formes.

Mon dressing est digne de celui de Kate Moss et de Sienna Miller réunies bien que mon budget soit sensiblement moins élevé que le leur (on peut toujours rêver), et ma meilleure amie, Brune, alias Mukluk, qui est la mademoiselle Agnès locale, est probablement la seule et unique personne ayant le cerveau aussi brûlé que le mien quand il s'agit de faire du shopping tendance hyper pointue. Je pense que ma mère a dû lire trop de magazines de mode quand elle était enceinte de moi. (en parler à ma psy ce soir).

Je consacrerai un billet aux pièces qui me font cruellement défaut, pour n'être pas à ce jour titulaire d'une carte Excalibur. (ça va venir, j'en suis sûre car je positive tous les jours en ce sens).

Inutile d'ajouter que j'ai toujours un look totalement infernal (parfois incompris, mais c'est la rançon de la gloire).

Je suis fan de décoration, et je suis obligée de réfréner mes pulsions d'achat de saloperies qui submergent déjà mon appartement (c'est pas trop feng shui, et du coup, pas étonnant que ma vie soit un chantier depuis quelques années...). Ca fait partie des bonnes résolutions de début d'année qu'on oublie très vite quand on a une vie d'executive woman hyperactive. En plus, je n'ai pas eu la chance d'avoir des amoureux doués ou enclins au bricolage. Donc je fais ma bricol'girl pratiquement toute seule, comme une grande. Bilan : un an pour poser trois lés de papier peint dans mon futur salon baroque. Mais je ne désespère pas.

J'adore trop manger, comme le dit Monica Bellucci, qui est pour moi la plus belle femme de la planète, une vraie déesse de la féminité (je ne suis pas gay et pas encore bisexuelle. Je dis pas encore car l'occasion ne s'est jamais présentée, mdr). C'est de famille. Nous sommes très favorablement connus du mareyeur toulonnais l'Ostrea pour commandes massives d'huîtres Gillardeau n°1. Mon frère m'a demandé l'autre jour si je ne connaissais pas un local vacant car le vendeur lui a dit que son patron cherchait à implanter une succursale à Hyères !!! Ce qui doublerait probalement notre consommation déjà effrenée de fruits de mer. A noter que ce même frère (l'unique, d'ailleurs), leur a envoyé un mail pour savoir s'il était possible d'avoir :

1. Du crabe royal frais type Kamtchatka/ 2. Des ormeaux / 3. Des couteaux

Mais il n'a pas reçu de réponse à ce jour. (le mec trop à cran, mdr).

Moi, j'ai envoyé un mail à la boutique K Jacques à 3 heures du matin, pour connaître la disponibilité de nu-pieds ailes d'ange dorées en pointure 36 et personne ne m'a jamais répondu non plus. (Ca fait au moins 2 ans que je recherche ce modèle, vu le week-end de Pâques à la boutique de St Tropez en version argentée, et le week-end dernier à la boutique Play Back à Marseille en version mordorée, mais toujours pas couleur or, damned.)

Je suis AUSSI un cordon-bleu car j'ai compris lorsque j'ai quitté la demeure familiale pour vivre ma vie d'étudiante à Aix-en-Provence, que si je voulais continuer à manger de bons plats, sans pouvoir profiter de l'excellente cuisine de ma chère mère, il fallait absolument que je me mette à mon tour aux fourneaux, alors que je n'avais jamais rien foutu jusqu'alors. S'en est suivi ma première expérience de blanquette de veau avec au moins 3 tonnes de roux. J'ai donc gagné mes galons de chef amateur en même temps que mes diplômes de droit, et mon studio est devenu un haut-lieu de la gastronomie pour toute ma bande de potes bikers de l'époque. Il fut un temps où j'organisais souvent des réceptions, à titre personnel ou à des fins caritatives ou associatives, et je suis capable de réaliser seule un buffet ou un repas tout-à-fait digne d'un traiteur professionnel, pour une centaine de personnes, en une journée. Je devais sûrement tenir un restaurant dans une vie antérieure.

Je suis dotée d'un palais très sensible, en sorte que je peux discerner chaque ingrédient ou épice composant un plat, et donc reproduire certains mets simplement après les avoir goûtés. Ce don a permis à mon entourage de survivre au départ de Mariella, la cuisinière du Palm Beach, pour cause de divorce avec le propriétaire du restaurant, car nous redoutions de ne plus jamais manger de raviolis à la bucheronne maison de toute notre vie (raviolis farcis aux épinards et à la ricotta, en sauce tomate crémeuse et dés de jambon) ; ce qui aurait sans doute été une catastrophe nucléaire.

Je collectionne les livres de cuisine, les recettes, les menus de restaurant, pour me livrer évidemment à toutes sortes d'expériences culinaires épicuriennes. Du coup, j'ai quelques kilos en trop à perdre pour être au top dans mes jeans slim, mon problème se situant essentiellement au niveau de la ceinture abdominale, car pour le reste je suis plutôt bien proportionnée. Quand je vivrai des royalties de mon best-seller, je ferai une cure d'amaigrissement pour devenir comme Jenifer (qui avait à peu près mon gabarit avant de gagner la Star'Ac'), mais en moins maigre, ou comme Beyonce, qui était beaucoup plus enrobée que moi avant son récent régime, et moi, j'ai un petit cul d'asiatique et pas un cul à la J.Lo, Dieu merci.

A part ça, je suis un écrivain-né (la fille qui se la pète grave, mdr), je pourrais consacrer mes journées à écrire, mais ça, je le ferai quand j'aurai écrit un best-seller et que je serai titulaire d'une Excalibur. Pour l'instant, je suis le bras droit d'Anna Wintour version homme, et j'ai donc de la matière et l'étoffe pour pondre un roman de l'acabit du "Diable s'habille en Prada" (l'espoir fait vivre, et je suis d'un enthousiasme à toutes épreuves).

Depuis ma plus tendre enfance, je dévore tous les livres que je trouve sur mon passage : quand j'étais petite, ma mère m'offrait un livre par jour, en CE1 j'ai obtenu l'autorisation de l'institutrice du CE2 de faire des emprunts dans la bibliothèque de sa classe car en milieu d'année j'avais déjà lu toute celle de ma propre classe. J'ai lu "Le nom de la rose" d'Umberto Eco en une nuit en classe de première tellement j'avais hâte de connaître le dénouement.

Je suis du signe de la Balance, qui est, paraît-il le signe ultime de la séduction, et je peux dire qu'en ce qui me concerne, c'est tout à fait VRAI car je suis une jeune femme tout-à-fait charmante de sa personne, physiquement, intellectuellement, moralement et spirituellement (à bas la fausse modestie).

J'ai eu pleins d'amoureux dans ma vie, des admirateurs transis, et j'ai vécu trois grands amours avec un grand A. L'amour c'est très compliqué et ça fait beaucoup souffrir, mais je prends soin de mes bobos à l'âme, en pratiquant le développement personnel régulièrement, c'est quelque chose de vital pour moi. Depuis plusieurs années maintenant, j'ai étudié de nombreuses disciplines et acquis beaucoup de connaissances qui m'ont permis d'évoluer et d'optimiser mes ressources personnelles sur tous les plans. Cela a aiguisé mes sens et surtout ma perception de l'univers qui nous entoure. C'est beau la Terre. (cf "Moments" de Jean-Louis Aubert)

J'ai longtemps désespéré d'avoir un enfant, mais je laisse la nature faire car cela ne sert à rien de lutter contre les éléments. Peut-être que le bon Dieu pense que je serai une mère totalement siphonnée, mais je me fais fort de le persuader que j'ai toutes les capacités requises pour élever dans de bonnes conditions mon bébé. Les mauvaises langues diront le contraire car ma chienne a des dreadlocks aux pattes et boycotte le toiletteur...Moi je dis que Morticia Addams est une maman merveilleuse : Weird is relative.

Je suis une téléphage sélective mais pas zappeuse, je ne pourrais pas vivre sans mon Pilot time Canal +/CanalSat et mon magnétoscope/lecteur-graveur de DVD. Je télécharge plus vite que mon ombre tout ce que j'ai envie de regarder, et surtout tous les épisodes de toutes les séries dont je suis accro lorsque la saison n'a pas encore été diffusée en France. (je déteste attendre, c'est mon côté fifille trop gâtée par son papa chéri).

La musique est une autre de mes passions : je suis très éclectique dans mes choix, quel que soit le genre musical, ayant juste une aversion pour le zouk et la techno trance et 360 BPM, peu d'affinités avec la world music, à quelques exceptions près. J'ai été une élève modèle de l'école de musique municipale de l'âge de 8 ans jusqu'au baccalauréat ; à 14 ans, j'ai investi mes économies dans 2 platines disques Pioneer, une table de mixage et une sono, que j'ai rentabilisées en gagnant mon argent de poche l'été, en étant Djette dans un bar de plage ; de 15 à 20 ans, j'étais au paroxysme de mon trip gothique/new wave/batcave/punk, je tapais régulièrement le boeuf avec des potes musicos, mon amoureux était le sosie de Robert Smith, j'écrivais des textes romantiques et désespérés, traquais les disques et enregistrements pirates, achetais un max de fanzines, ne ratais jamais "Les enfants du rock" à la télé. J'adulais Siouxsie Sioux, que j'avais été voir en live au théâtre de verdure de Bandol, clonais son look, je m'habillais chez Fa7 à Marseille qui était l'équivalent aujourd'hui de Noir Kennedys, je pogotais au Davidoff, la boîte rock de l'époque, mes copines avaient des spikes et des iroquois, et comme le gel super fixant n'existait pas encore, on se crêpait les cheveux avec de l'eau sucrée. Tout le monde dit que j'ai gardé des séquelles de cette époque (fixation sur les têtes de mort et une prédilection pour le noir)

J'adore chanter, bien que n'ayant pas une voix extraordinaire. Je chante juste, en rythme, et surtout dans ma voiture. Je ne postulerai jamais à la Nouvelle Star.

Je peux danser jusqu'au bout de la nuit, Mukluk et moi nous avons été longtemps des reines de la night, pour avoir écumé les clubs de la planète, les soirées hype et les happenings du genre "on y était". Notre rêve, c'est d'implanter une Colette Dance Class chez nous, mais c'est pas gagné. On espère que l'équipe du Baron va revenir au 3.14 à Cannes pour le Festival, pour aller y trainer nos guêtres Marc Jacobs et faire prendre l'air de la jet-set à nos sacs Chanel.

En conclusion, je suis extrêmement sensible à l'art sous toutes ses formes, avec une nette préférence pour le contemporain, les seventies et le baroque revisité, et finalement, ma philosophie, c'est que tout est art, en hommage à la Création divine et à l'inspiration qu'elle donne à l'Homme (isn't it ?)

Bon, voilà pour les présentations, il y aurait encore beaucoup de choses à dire, évidemment, surtout pour une personnalité aussi mégalo que la mienne. Mais je vous jure que mes chevilles sont loin d'être enflées, faut juste assumer d'avoir un égo un peu surdimensionné, accepter le principe qu'il vaut mieux faire envie que pitié, et que de toute façon, la classe, c'est inné.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

01/06/2006

Starlette party

baoli03.jpgAlors que le jury du Festival de Cannes 2006 était en train de délibérer sur l'attribution des fameuses palmes, je dînais dans une ambiance glamour à souhaits, en vraie starlette, à deux pas du Martinez, au restaurant du 3.14. Le décor éphémère aménagé sur la plage, moitié 70, moitié africain, était plutôt soigné, pas très original, mais je lui ai décerné une mention spéciale pour la lumière tamisée rose fuschia très Miami Beach.
 
La carte était prétentieuse car les saveurs annoncées d'une cuisine fusion n'étaient pas au rendez-vous, ma salade de beignets de gambas aurait pu sortir d'un fast-food asiatique bien que joliment présentée, et mon médaillon de veau aux truffes blanches et au parmesan n'avait aucun goût malgré le jus de viande dans lequel il était servi mais dans lequel il n'avait manifestement jamais mariné, à mon grand désarroi. Pour couronner le tout, la seule bouteille de vin rouge disponible était d'une acidité épouvantable.
 
Fort heureusement, la faune était divertissante : vrais et faux looks "descente de yacht", putes de luxe en tous genres aux jambes vertigineuses, juchées sur des escarpins entièrement strassés, émule des Milli Vanilli, ainsi qu'une espèce de Lenny Kravitz raté.
 
Très people, malgré tout. La serveuse m'ayant pris pour une japonaise (ce que j'ai pris pour un compliment fashion) m'a apporté la carte en anglais.
 
Direction le Baoli, haut-lieu des nuits cannoises, où nous avons passé une soirée endiablée dans un décor inspiré d'un palais indonésien.
 
Petite minute culturelle : Baöli signifie "puits profonds dans lequel repose une eau vénérée", un nom parfaitement approprié pour cet endroit "culte" où les cocktails ressemblent à des élixirs divins que l'on sirote avec de très longues pailles plantées dans un énorme vase.
 
Un clone de Bowie m'a fascinée, Mukluk était sous l'emprise du cocktail, son chéri était hilare à la vue d'une vertigineuse brésilienne en robe de soirée année 80 sculptée à la chirurgie plastique, la blonde de service dansait pieds nus sur un pouf, et un contingent de putes en sacs griffés peuplait la piste.
 
Tandis que le valet de parking garait une superbe Countach bleu nuit, et que la blonde - celle qui dansait sur le pouf et qui était complètement pétée, faisait une fixation sur un cône de chantier, nous sommes partis au V.I.P room, qui n'avait de V.I.P que le design, vu la population de type Banlieue 13, à l'exception des lap danseuses de la "Secret room", cousines version trash d'Adriana Karembeu et qui prenaient des poses suggestives sur un lit rond.
 
Le bar "Icecube" entièrement fait de glace qui se trouvait sous un igloo de plastique était fermé, à notre grand dam, mais j'ai pu en avoir un aperçu dans l'émission "La Party" de Frédéric Taddéi (Paris dernière), diffusée le lendemain sur Canal + dont j'ai enregistré quelques extraits en souvenir de cette soirée.
 
En parfaites fashion-victims et fières de l'être, je précise que Mukluk portait un Cheap Monday étiquette, un top Chloé blanc  et rubans turquoise, une ceinture glam-rock argentée, des escarpins gris clair en daim Les prairies de Paris, et un Balenciaga noir ; et moi, le même slim noir, un top dos nu couleur taupe Bill Tornade, une ceinture vintage à têtes de mort, des escarpins en croco marron assortis à mon Silverado Chloé marron.
 
Yes WE ARE.