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24/01/2009

Une journée avec Eva Green

d3744709.jpgJe me réveille, grâce à mon portable, à 7h30. Je baille et je reste 5 mn au lit pour envoyer des informations à mon cerveau du genre : "Où j'habite ? Comment je m'appelle ? Que dois-je faire ?" Et là, je pense aux gens qui vont au bureau chaque matin. Moi, je suis une enfant gâtée. C'est mon coach sportif qui me sort du lit. Ca ne rigole pas. Après ça je suis parfaitement réveillée. j'enchaîne sur un cours de diction avec mon "dialect coach" jusqu'à midi et demi. Je travaille sur mon accent anglais pour mes rôles. Je vis à Londres depuis 4 ans. A Little Venice, dans l'ouest de la ville, métro Warwick Avenue. On appelle ça la petite Venise car il y a un canal avec de magnifiques maisons géorgiennes du XVIIIe siècle.

Chez moi, c'est un peu ambiance "Alice au pays des Merveilles". J'ai des goûts exotiques, bizarres... Dans mon bureau, par exemple, j'ai exposé ma collection d'insectes épinglés sous verre. Des papillons, des cafards...mais attention, c'est très, très beau ! Je les déniche dans la boutique The Evolution Store, 120 Spring Street, à New York (http://theevolutionstore.com)? Je viens d'acheter un crâne de buffle, sur un marché en Chine, avec des dessins dessus. Et dans mon salon, j'ai posé des colonnes indiennes par terre depuis des mois. Ca fait un peu temple. J'achète beaucoup aux puces de Saint-Ouen. A Londres, 48 Hoxton Square, j'aime la galerie White Cube (www.whitecube.com). Mais je ne suis pas collectionneuse d'art comme je l'ai lu sur internet, j'achète des merdes aussi !

J'achète mon pain chez Baker and Spice, 20 Clifton Road, Maida Vale (http://bakerandspice.com) et ma confiture à la fromagerie sur Moxon Street (www.lafromagerie.co.uk).

Chaque rôle, je le prépare à fond. Je travaille beaucoup avec Eva Saint-Paul. J'ai commencé à prendre des cours de théâtre avec elle à l'âge de 18 ans. Elle a une intelligence du texte immédiate. On parle des rôles, elle sait exactement sur quel bouton appuyer pour faire sortir les émotions.

Je serai bientôt à l'affiche de "Franklyn" de Gerald McMorrow et de "Cracks" de Jordan Scott.

C'est sur un plateau de cinéma que j'ai rencontré mon copain (ndlr : le Néo-Zélandais Marton Csokas). Il est acteur comme moi, globe-trotter comme moi.

A midi, je déjeune de temps en temps au St John, 94-96 Commercial Street (www.stjohnrestaurant.co.uk) avec mon agent en Angleterre, Michelle. Je l'ai rencontrée peu après mon premier film, "Innocents" de Bernardo Bertolucci, en 2003. L'après-midi, je me relaxe chez moi, je lis mes mails ou alors je fais un tour à la Tate Modern. Depuis que je suis égérie Mont-Blanc, je fais un effort côté fringues et bijoux. Sinon, c'est beaucoup jean et haut de chez Topshop.

Mon truc anti-blues, c'est de prendre l'Eurostar pour Paris. Paris me manque. C'est ma maison. Quand je reviens, je vois mes amis (quelques acteurs, beaucoup d'artistes - coiffeurs, maquilleurs...) et surtout, mes parents. Mon père, Walter Green, est chirurgien-dentiste, il est suédois. Ma mère suit de très près ma carrière, mais elle me laisse libre de mes choix. Une maman, quoi ! Sinon, je vais souvent en Normandie dans notre maison de famille.

Le soir, si je suis à la maison, je m'adonne à la cérémonie du bain. J'adore ma salle de bains. Elle est toute vert foncé avec des motifs dorés. Très kitsch, très boudoir. Je mets des bougies partout, quelques gouttes d'huile essentielle de fleur d'oranger et...la "Symphonie n° 5" de Gustav Mahler. Une fois au lit, je m'endors hyper vite. Comme un bébé.

 

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