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02/04/2009

Le sens biologique parfois inattendu

pike_plan_emotions.gifLe sens biologique s’arrête-t-il dans l’analyse du symptôme ? Nous savons que lorsqu’un tournesol pousse c’est qu’auparavant il y a eu une graine de tournesol, il y a eu quelqu’un qui a semé cela, avec un sens qui est de récolter à un moment donné  cette plante pour en faire de l’huile par exemple.  Ainsi lorsque nous rencontrons un symptôme,  nous pouvons observer qu’il y a toujours un écart entre la réaction c’est-à-dire le symptôme et l’action qui a initié cela. Nous savons que ce que nous percevions comme un problème est, vu sous un autre angle, une solution[1]. Comme par exemple de faire plus de bronzage, ou plus de foie, et la solution dans un cas pour se protéger du soleil ou dans l’autre pour stocker de la nourriture. Aussi plutôt que se reprocher d’avoir semé de la mauvaise herbe dans son jardin, de récolter de l’ambroisie ou de la fausse roquette, nous allons chercher à quel moment une partie de nous a décidé de semer et dans quel but.

 

Allons plus loin grâce à un patient qui fait des thérapies depuis très longtemps car il a du surpoids et un ressenti d’abandon physique (il lui manque une présence près de lui). Il se plaint de ce manque d’amour. Poursuivant avec la même logique le sens du symptôme, je cherche à savoir au fond de quoi ne pas être aimé est la solution ? Et de lui poser la question : « Qu’est-il  ressenti en toi, dans cette perspective de recevoir l’amour que tu cherches ? ». La tête pense que c’est bien pendant qu’au fond de ses tripes, immédiatement surgit une immense angoisse. « Je vais mourir ! » Jamais il ne s’était posé cette question. Et le fait de la lui poser lui permet de conscientiser que ce qu’il prenait pour un problème (d’être aimé) est en réalité à un autre niveau, à un autre plan d’organisation, une solution. Car confiera-t-il plus tard, si je suis aimé par ma mère, fusionnelle, dévorante, je vais mourir étouffé.

Je vous propose thérapeutes, si vous ne le faites déjà de rajouter dans vos protocoles, vos questionnaires ou votre curiosité, ce type de questions. Si quelqu’un se dévalorise, plutôt que se jeter sur des solutions, des conseils, des fleurs de Bach ou autre intervention extérieure, et si cette dévalorisation était  à quelque endroit la solution ? La solution de quoi ? Quel peut être l’avantage de garder le ressenti perçu comme négatif, quel peut être l’inconvénient de ne plus avoir ce ressenti négatif ?

Exemple : Madame X vient en consultation pour ne plus avoir d’angoisse, jusqu’à l’instant où elle ressent une plus grande peur encore : celle de ne plus avoir peur …

 

C’est en sortant des sentiers battus, des logiques et des attitudes habituelles qu’à travers l’inouï, l’imprévu, surgira la grâce.

 

Christian Flèche



 Cf. : le décodage biologique des maladies.

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