Astérix aux Jeux Olympiques

Vu la dernière adaptation de la BD de notre enfance, avec un casting de choc, et une flopée de guest-stars : on regrettera Christian Clavier dans le rôle d'Astérix, au vu d'un Clovis Cornillac plutôt fadasse, tout comme Stéphane Rousseau / Alafolix ; Depardieu est égal à lui-même dans la peau d'un Obélix poétique ; Benoît Pooelvorde est bien moins marrant que d'habitude dans le rôle de Brutus ; José Garcia méconnaissable en Couverdepus ; Franck Dubosc campe un excellent Assurancetourix, flanqué du barde Lalannix incarné par le vrai Francis Lalanne ; on regrettera à jamais Jean-Pierre Cassel en Panoramix, un de ses derniers rôles. No comment concernant la prestation d'Elie Semoun en juge Omega, ainsi que celle de Jamel Debbouze et Adriana Karembeu / Mme Agecanonix. Les sportifs Jérôme Le Banner / Cornedurus, Zidane / Numerodix, Mauresmo / Amelix, Tony Parker / Tonus Parker, y font des apparitions remarquées.

En bref, une réalisation spectaculaire, mais des gags assez plats, malgré les jeux de mots et clins d'oeils anachroniques savoureux qui peuplent cette comédie familiale.

La palme d'or du rire est décernée à Alain Delon / César, car l'autodérision impéraile lui sied à merveille ! Avé moi !