Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/11/2008

L'ermite

Cabbale_tarot_Empereur.jpgLe Nombre Neuf, l’Ermite dans le livre de Thoth, et aussi la Prudence Vertu cardinale. Dans l’Ennéade Héliopolitaine c’est Nephty, le principe de perfectibilité. Sur le plan astral ce Nombre est sous le signe de Mahollâel/Gémeaux premier signe d’Air et quatrième de notre Zodiaque sacré. C’est aussi, comme nous l’avons vu dans ce chapitre, le fils de Seth/Vierge, que nous retrouverons dans sa manifestation de Nôah/Capricorne le repos de la nature : l’Initié, ce qui correspond parfaitement au principe de perfectibilité que représente la déesse Nephty soeur d’Isis, épouse de Seth et mère d’Anubis, qu’elle conçut avec Osiris. Dans sa représentation hiéroglyphique dans les lames du livre de Thoth, le sage tient la lampe de la raison éclairée par la Foi (la vraie Connaissance), il est enveloppé dans son manteau d’humilité, vertu sans laquelle il n’est pas de grandeur possible et s’appuie sur le bâton du Pouvoir, le fameux sceptre que reçut l’Adam du 6ème jour. Le signe des Gémeaux lui donne la double appartenance, celle d’être du monde adamique de la sphère mortelle, et celle d’appartenir par l’essence divine de son âme-de-vie au monde immortel et angélique auquel le ramène le développement de ses facultés spirituelles qui l’élève à la supraconscience, celle qui lui permettra en Nôah/Capricorne de renouer avec le souffle (Verbe Vivant) de Lui-les-Dieux. Le Nombre Neuf était dans l’ancienne Égypte un Nombre particulièrement divin car c’était celui qui représentait l’Énnéade des origines à savoir : Atoum, Amon-Râ, Shou, Tefnout, Geb, Nout, Osiris, Isis, Seth et Nephty. C’est aussi par ce Nombre Neuf que notre Ennéade des Puissances se termine ; Hermès fait de ce Nombre Neuf celui de l’initiation et des reflets divins dont il exprime la toute puissance abstraite. Nôah est la fin des Neufs manifestations directes des Lumières de la Divine Providence, les Nombres qui suivront seront des déclinaisons et des combinaisons de ces Nombres des Puissances originelles (Ennéade) auxquels ils se rapporteront par réduction théosophique. Aucun de ces Nombres principes ne peut se concevoir de façon isolée, chacun se manifeste en ayant en lui la signature des autres. Ce Nombre Neuf est le troisième, de notre troisième ternaire (7-8-9), il est donc l’expression la plus forte du Destin. Si nous faisons l’addition théosophique des Neufs premiers Nombres : 1+2+3+4+5+6+7+8+9 nous obtenons un total de 45 qui correspond au total que font les lettres hébraïques qui composent le nom d’Adam et qui par réduction théosophique (4+5) nous ramène à Neuf, Nôah, l’initié... Eliphas Levi, au sujet du nombre neuf écrivait dans l’ouvrage déjà cité :

Les actes humains ne s’écrivent pas seulement dans la lumière astrale, ils laissent aussi leurs traces sur le visage, ils modifient le port et la démarche, ils changent l’accent de la voix.

Chaque homme porte donc avec lui l’histoire de sa vie, lisible pour l’initié. Or, l’avenir est toujours la conséquence du passé, et les circonstances inattendues ne changent presque rien aux résultats rationnellement attendus.

On peut donc prédire à chaque homme sa destinée. On peut juger de toute une existence sur un seul mouvement ; une seule gaucherie présage une série de malheurs. César a été assasiné parce qu’il rougissait d’être chauve ; Napoléon est mort à Sainte-Hélène parce qu’il aimait les poésies d’Ossian : Louis-Philippe devait quitter le trône comme il l’a quitté parce qu’il avait un parapluie. Ce sont là des paradoxes pour le vulgaire, qui ne saisit pas les relations occultes des choses ; mais ce sont des raisons pour l’initié, qui comprend tout et qui ne s’étonne de rien.

L’initiation préserve des fausses lumières du mysticisme ; elle donne à la raison humaine sa valeur relative et son infaillibilité proportionnelle, en la rattachant à la raison suprême par la chaîne des analogies.

L’initié n’a donc ni espérance douteuse, ni craintes absurdes, parce qu’il n’a pas de croyances déraisonnables ; il sait ce qu’il peut et il ne lui coûte rien d’oser. Aussi, pour lui, oser c’est pouvoir.

Le Tao-Tô-King quant à lui dit :

Le Sage n’a pas de conscience propre, il est la conscience de l’univers. Il est bon avec le juste, mais bon aussi avec celui qui ne l’est pas, car la plus grande vertu est la bonté. Il est loyal avec le fidèle, loyal aussi avec celui qui ne l’est pas, car la plus grande vertu est la loyauté. Le Sage est humble et modeste aux yeux du plus grand nombre. Il paraît faible et désarmé. Mais le peuple retient son souffle et se fait attentif devant cet homme semblable à un petit enfant. Car son coeur peut contenir le monde entier.

Le Nombre Neuf a pour lettre hébraïque Teth, nom divin Tehor (Mundus purus).

Vocabulaire radical de La langue hébraïque restituée :

Ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la touche dentale. Comme image symbolique, il représente l’asile de l’homme ; le toit qu’il élève pour le protéger ; son bouclier. Comme signe grammatical, il est celui de la résistance et de la protection. Il sert de lien entre Daleth et Thau, dont il partage les propriétés, mais dans un degré inférieur. Son nombre arithmétique est 9.

Tarot du Sépher de moïse®,

L’Ermite, nombre 9

  • © C.Le Moal 2006 - Déposé SGDL - Marque déposée.

Les commentaires sont fermés.