Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/06/2007

Ressources

12e2eb840639050e7fd72ec40d4b1337.jpgLu cet article d'Olivier Zenouda concernant le travail de développement des ressources en PNL (thème du stage auquel j'ai participé le week-end dernier, organisé par Laurence Brion - plaquette du stage http://www.om-reiki-on.com/images/potentiel.pdf), sur le site http://www.pnl.fr :

Nous avons toutes les ressources

La PNL propose un éclairage précis sur l’être humain et sur ses modes de fonctionnement. Depuis l’origine, la PNL représente une synthèse cohérente de différentes approches dont le but est de proposer une considération facilitante et humaniste de la psyché humaine. Il existe plusieurs façons d’expliquer ce qu’est la PNL tellement son apport est riche. Une des définitions consiste à dire que la PNL repose sur un certains nombres de postulats facilitant pour permettre à tout individu d’évoluer. Un de ces postulats est : « Nous avons toutes les ressources pour atteindre nos objectifs ».

Qui n’a pas été tenté un jour de dire qu’il n’y arriverait pas car il n’a pas les moyens ? C’est d’ailleurs en se posant la question « pourquoi ? » que nous arrivons très souvent à ce type de réponses. C’est donc la meilleure façon de ne pas y arriver car la raison explique le résultat ! On arrive ainsi à se démontrer que nous n’avons pas toutes les ressources pour y arriver. Et très souvent les gens font ensuite le lien avec les autres et repoussent à l’extérieur la responsabilité du résultat. Comment avancer avec cette hypothèse en tête ? Est ce que cet état d’esprit est facilitant pour l’évolution et l’apprentissage de nouvelles solutions ? Sur quelle base scientifique repose cette hypothèse ?

La PNL s’est attaché à développer son approche afin de permettre à tout individu d’évoluer et de se développer du choix dans ses comportements, ses modes de pensée et ses compétences émotionnelles. Basée, entre autres sur les travaux de Milton Erickson, la PNL présuppose que toute personne a en elle les ressources pour atteindre ses objectifs. D’ailleurs, la PNL rejoint aussi les travaux des sciences cognitives et les plus récentes découvertes sur le fonctionnement du cerveau. Les scientifiques s’accordent aujourd’hui pour dire que le cerveau humain contient une potentialité extraordinaire et très souvent sous exploitée. D’ailleurs, l’hypothèse du début du siècle qui consistait à dire qu’à partir de 20 ans, le nombre de neurones diminuait est aujourd’hui complètement invalidée. Diverses expériences ont démontré, au contraire, que notre cerveau fabrique en permanence des connexions neuronales aux rythmes de nos expériences et de nos apprentissages. Ce processus de régénération est appelé la neurogénèse.

Une ressource représente un état ou une émotion permettant de faciliter l’action, de la rendre plus efficace, plus rapide et plus agréable. Une ressource agit comme un booster de l’action qui donne de l’énergie et propulse le sujet dans l’expérience. C’est comme si vous remplaciez le carburant de votre voiture par du kérosène ! Votre voiture serait alors plus rapide et plus nerveuse. Le choix du carburant déterminera les performances du véhicule. Nos émotions jouent le même rôle avec nos actions. Vous pouvez parler en public avec du stress, du calme ou de l’enthousiasme. Le résultat ne sera pas le même suivant la ressource utilisée, ni l’impact d’ailleurs.

Quand une personne pense qu’elle n’a pas les ressources pour atteindre son objectif, on peut aussi comprendre qu’elle n’a pas mis en œuvre la ressource adaptée et qu’elle n’est pas capable de mettre en œuvre cette ressource dans ce contexte précis. Par exemple, quand quelqu’un dit qu’il n’a pas confiance en lui, il oublie de mentionner « dans cette situation ». Maintenant, si il élargit son champ d’investigation lui permettant de replacer cette ressource dans un environnement plus globale, alors, bien sûr, il va trouver des situations dans lesquelles il a eu confiance en lui. La difficulté est donc liée à son incapacité à prendre conscience de l’existence de cette ressource et ensuite de transférer cet apprentissage réalisé dans un contexte vers un autre contexte.

Le cerveau, organe central dans la perception de notre subjectivité, met en œuvre des filtres rendant possible ou impossible l’accès à certaines ressources. La PNL, à travers ses outils pragmatiques, propose d’enrichir cette subjectivité afin d’élargir ce champ du possible et ainsi de rendre accessible les ressources nécessaires à l’atteinte de nos objectifs.

L’identification de nos ressources doit passer par notre capacité à nommer ce que nous ressentons. C’est la première étape de l’intelligence émotionnelle. C’est parce que la ressources sera nommée qu’elle existera et que l’on pourra l’utiliser à bonne escient. Cette compétence linguistique constitue souvent un première obstacle à l’apprentissage émotionnel.

D’ailleurs, le bain culturel dans lequel nous avons grandi a un impact direct sur nos capacités émotionnelles. Nos premiers apprentissages émotionnels commencent très tôt. Qui n’a pas entendu un jour un adulte dire à un petit garçon qui pleure : « Ne pleure pas, tu es un garçon ! » ou à une petite fille « Vas y pleure, ça va te faire du bien ! ». Comme si un garçon ne pouvait pas vivre ou exprimer ses émotions alors que pour une fille, c’est autorisé ! Il est intéressant de remarquer que dans d’autres cultures (africaines par exemple), la place des émotions est différente. Et c’est ainsi que l’environnement extérieur va directement influencer notre relation avec les émotions d’où seront ensuite issus nos apprentissages et nos limites.

Beaucoup de gens veulent savoir si un concept est vrai avant de l’adopter. Ils donnent ainsi plus d’importance au savoir qu’à l’expérience. Pire, la recherche du savoir les empêche très souvent d’essayer de nouvelles solutions. La PNL nous permet au contraire d’expérimenter de nouveaux concepts afin de vérifier leur valider dans notre modèle du monde. Montesquieu disait : « On ne sait que ce que l’on pratique ». Prenons les 2 hypothèses possibles : d’un côté « j’ai toutes les ressources » et de l’autre « je n’ai pas toutes les ressources ». La question n’est pas de savoir laquelle de ces 2 hypothèses est vraie, mais plutôt, laquelle voulez vous essayer ? Et si aucune d’entre elles n’étaient vraies alors laquelle faciliterait vos apprentissages ? A choisir entre 2 mensonges, la PNL a délibérément orienté son champ d’investigation vers un mensonge qui permet d’évoluer plutôt que vers un mensonge qui empêche d’avancer. Grâce à l’apprentissage des outils pragmatiques de la PNL, vous intégrerez, si vous le voulez, le postulat « nous avons toutes les ressources » dans votre quotidien. La PNL peut aussi être définie comme un état d’esprit facilitant orienté vers la mise en place de solutions efficaces permettant d’atteindre nos objectifs.

La vérité d’un principe est basée sur le vécue que nous en avons. Le sens que nous donnons aux mots est issu de nos expériences et nos mots décrivent ce que nous avons déjà vécu. Mieux que ça, c’est parce que nous avons ressenti au moins une fois une ressource que nous sommes capables de la nommer. L’expérimentation du postulat « Nous avons toutes les ressources pour atteindre nos objectifs » vous permettra de développer votre potentiel personnel et de déployer toute votre énergie pour réussir vos projets les plus ambitieux. Alors, êtes vous prêts à expérimenter ? Regardez les perspectives que ça ouvre...

Les commentaires sont fermés.