04/03/2009
Gossip Girl tome 3 : Je veux tout, tout de suite
Bienvenue à New York, dans l'Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d'immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes.
Nous ne sommes pas toujours des modèles d'amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. S et O ont décidé de faire la paix et c'est pas trop tôt ! C'est vrai, quoi, pendant combien de temps peut-on rester fâché contre quelqu'un avec qui on a appris à lire à l'école primaire ? D'accord, O est loin d'être aussi blonde, grande et " expérimentée " que S mais ça ne veut pas dire qu'elle doit la détester.
S ne sera jamais aussi retorse et égocentrique que O mais ce n'est pas pour autant qu'elle doit avoir peur d'elle. Au contraire - les deux filles ont décidé de mettre leurs différences de côté et d'être sympas l'une avec l'autre, du moins pour l'instant. Maintenant qu'elles sont redevenues copines, quel genre de sales coups vont-elles nous concocter toutes les deux ?
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Gossip Girl tome 2 : Vous m'adorez, ne dites pas le contraire
Après le tome 1 (Ca fait tellement de bien de dire du mal), fini le 2e volet des ragots anonymes de Gossip Girl : ça fait du bien de lire quelque chose d'aussi léger que trash, sans se prendre la tête, et de retrouver la substantifique moëlle de la série éponyme - super bien adaptée. Bien entendu, on préfère le beau Rufus Humphrey à l'écran que sur le papier, car sinon Lily Van Der Woodsen ne serait jamais tombée amoureuse de lui ; Vanessa est à mon sens bien plus jolie que la boule à zéro gothique du roman, bien que Dan soit amoureux d'elle alors qu'il ne l'est pas dans la série, et dans aucun des épisodes. Jenny est blonde dans la série et pas châtain frisé, Blair s'appelle Olivia dans le roman et a un petit frère nommé Tyler ; le frère de Séréna est plus âgé et n'est pas son frère cadet gay.
"Bienvenue à New York, dans l'Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d'immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes.
Nous ne sommes pas toujours des modèles d'amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. C'est aussi la période où nous devons remplir nos dossiers pour l'université. Nous venons de ce genre de familles et d'écoles, où il n'est même pas envisageable de ne pas postuler aux meilleures universités; s'y voir refuser l'entrée serait la honte absolue. La pression est là, mais je refuse de la subir.
C'est notre dernière année au lycée, nous allons faire la fête, faire nos preuves et entrer dans les universités de notre choix. Nous sommes issues des plus prestigieuses familles de la côte Est -je suis certaine que pour nous, ça sera du gâteau, comme toujours. J'en connais quelques-unes qui ne se laisseront pas abattre."
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08/02/2009
Les lectures d'André Manoukian
* Lunar Park de Bret Easton Ellis = j'ai été fasciné par la mise en abyme de sa vie. Il n'y a que les américains pour oser des trucs pareils ; je suis très admiratif de ces romans sans fin ni milieu, un peu comme les films de Tarentino.
* Fuir, de Jean-Philippe Toussaint = dans la même veine du parcours initiatique, de la dérive. A partir d'évènements insignifiants, la tension monte et les non-dits prennent une intensité folle.
* La possibilité d'une île, de Michel Houellebecq = d'une épure géniale, plus fort que "Les particules élémentaires"
* Les illusions perdues de Balzac, l'auteur qui résume le mieux toutes ces thématiques de la quête de soi.
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26/11/2008
Gossip Girl
"Bienvenue dans l'Upper East Side, le quartier chic de New York, où mes amis et moi vivons, allons en cours, nous amusons, dormons - parfois ensemble. Nous habitons tous dans des appartements immenses (...), nous avons un accès illimité à l'argent (...) et à tout ce que nous voulons. Et comme nos parents sont rarement à la maison, nous avons pas mal d'intimité. Nous sommes intelligents, avons hérité d'une beauté classique, portons des vêtements fabuleux et savons faire la fête. C'est une vie de luxe mais il faut bien que quelqu'un la vive."
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12/09/2007
I love Paris
Lu sur le blog de Second Flore http://secondflore.hautetfort.com/ (Prix littéraire du Flore 2006) ce très beau texte intitulé "Porte de Clignancourt" :
"La première chose que vous verrez, c’est l’enseigne rouge du KFC. Puis vous baisserez les yeux et viserez les prospectus et gobelets McDo jetés par terre. En les relevant, vous serez étonnés de revoir des jeans neige (oui!), vous pesterez contre l’anarchie piétonne et bien sûr vous manquerez l’essentiel – parce que pour ce jeune maghrébin qui traverse au feu rouge, l’important c’est la main de sa copine qu'il tient maladroitement.
En un saut de Puces vous voilà dans le métro, à contempler une jeunesse de toutes les couleurs unie dans le mauvais goût occidental made in China, l’addiction au sucre, les sonneries de portable et la graisse de fast-food – et souvent l’invective parce qu’on n’a pas les mots, et que l’amitié avance toujours masquée.
Ça, c’est la Porte qui grouille.
Mais à d’autres heures, la Porte de Clignancourt est un paisible bout d’Afrique.
Ce matin, par exemple, lorsque face à moi sur la banquette s’est éclairé le visage fatigué d’un vieux sénégalais. Dans la rame venait d’entrer un autre homme – même origine, même veste élimée à la mode de jamais, même tricot. "ça alors, si je m’attendais !" Ils ne s’étaient pas vus depuis des années. Pas d’effusions, mais il y avait de l’émotion dans les yeux de ces hommes, de la sagesse aussi – on aurait eu envie d’écrire sur le champ l’histoire qui soudain les réunissait là et les ramenait si loin en arrière.
La veille au soir, dans la rame immobile d’une attente de bout de ligne, l’ambiance était à la palabre. Autour d’un exemplaire froissé de L’Equipe, trois hommes se disputent sur le sens d'un mot en parlant foot, animaux et rois de France. Soudain l’un d’eux se lève, vient me voir, me montre l’article. Il était question de Marseille, dauphin de Lyon la saison dernière. J’explique, le gars me remercie et se retourne vers les autres – "C’est bien ce que je vous disais !" Et le débat reprend de plus belle.
A l'air libre, la Porte n'est plus l’Afrique mais un petit bout de terre où les pays vivent en paix. Un peu moins de décolletés et de minois effrontés que dans le centre, sans doute, mais derrière la sape à dix balles se cachent parfois des traits magnifiques – celui de cette jeune slave, par exemple, qui lit en terrasse. Ou encore cette autre, là-bas, que je regarde en oubliant la foule autour.
- Excusez-moi… On se connaît ?
- Non, mais c’est dommage.
- Hmmm... Peut-être !
Et dans un sourire elle s’engouffre dans la bouche de métro.
Un parfum de début d’été flotte sur dans l’air de la Porte de Clignancourt. Le temps glisse tranquillement – attention, on pourrait tomber
amoureux."
Beaucoup ri en lisant un des commentaires indiquant que le jean neige était cancérigène (Fashion Faux Pas...mais il suffirait que Kate Moss décide d'en porter un, et cela deviendrait tout-à-coup un must-have...)
16:10 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook