26/04/2008
Estelle feat. Kanye West
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22/04/2008
Conte irlandais : les bossus
Il y avait une fois un pauvre homme qui était très bon, très laborieux, mais très laid ; il avait une grande bosse sur le dos et le fardeau était si lourd qu'en marchant il avait la tête ployée sur les genoux. Cela le rendait très malheureux et il en pleurait quelquefois de rage. Tous les jours il allait à la ville vendre les paniers d'osiers qu'il tressait. Un soir, qu'il revenait du marché, il se sentit tellement fatigué qu'il fut obligé de s'asseoir au bord de la route sur un tertre. Il avait les yeux pleins de larmes en songeant à son triste sort. Peu à peu, il s'assoupit et rêva qu'il était devenu beau et riche. Tout à coup, une musique étrange le tira de son sommeil. Il lui sembla entendre un chant qui venait du sein de la terre. Les couplets, qu'il ne comprenait pas, se terminait par un refrain bizarre :
Dalouna, Damorta ;
mais ce chant était si mélodieux qu'il ne put s'empêcher de s'y joindre. Alors, il vit s'échapper du tertre une centaine de nains qui l'entourèrent et se mirent à danser en rond, tandis qu'ils répétaient :
Dalouna, Damorta,
Si ta bosse
Est trop grosse
Laisse-la,
Dalouna, Damorta.
Puis soudain, le pauvre homme éprouva un soulagement inexprimable. Le poids qu'il avait sur les épaules avait disparu, et en se regardant de la tête aux pieds dans le ruisseau qui coulait sous yeux, il découvrit qu'il s'était transformé. Le petit bossu était devenu un jeune et beau seigneur, vêtu d'habits magnifiques, l'épée au côté, les poches pleines d'or.
Il ne tira point vanité de son bonheur et mit ses richesses à profit pour venir en aide aux besogneux et aux pauvres de la contrée. Aussi chacun prônait-il ses vertus, disant qu'il n'y avait point d'homme meilleur que lui et que si tous lui ressemblaient, le mal aurait vite disparu de la terre.
Bien des fois il pensait à son passé et il rendait intérieurement grâce aux nains de l'avoir délivré de son affreuse bosse.
La nouvelle de cette miraculeuse guérison courut bientôt tout le pays. Et depuis ce moment, il ne se passa point de jour qu'on ne vînt demander comment s'était opéré le prodige.
- C'est très simple, répondait le beau seigneur à tout le monde. J'ai entendu chanter Dalouna, Damorta et j'ai accompagné le chant : voilà tout.
Or, il y avait, à vingt lieues de là, un autre petit bossu encore plus difforme que ne l'avait été le premier, mais en outre méchant, paresseux, querelleur et si hargneux que tout le monde le craignait plus que le diable. Il battait sa mère et sa tante, donnait des coups de poing à tous ceux qu'il rencontrait et mordait les enfants qui se trouvaient sur son chemin.
- C'est sa bosse qui le rend si mauvais, disait-on.
Et sa mère et sa tante ajoutaient :
- S'il n'avait pas cette difformité qui le met sans cesse en colère, peut-être serait-il doux et bon.
A force de prières elles parvinrent à le décider à se laisser conduire en brouette au tertre habité par les nains. Les voilà donc en route, l'une tirant le brancards, l'autre poussant par derrière. Quand elles furent arrivées à l'endroit merveilleux, elles se mirent à chanter Dalouna ! Damorta ! et, après s'être époumonées, attendirent le résultat de leur invocation : mais leur attente fut vaine. Personne ne répondit à leur appel.
- Les nains veulent sans doute t'entendre toi-même, dirent-elles au petit bossu.
Et elles le supplièrent de chanter. Mais il se jeta sur elles et les assaillit à coups de pied. Puis il reprit sa place dans la brouette.
Tout à coup, il tressaillit. Les nains sortaient du tertre. Ils formèrent un cercle et entonnèrent le refrain :
Dalouna, Damorta,
Si ta bosse
Est trop grosse
Garde-la,
Dalouna, Damorta.
Alors cent d'entre eux apportèrent la bosse qu'ils avaient enlevée au bossu laborieux et bon et la placèrent comme un second étage sur celle du bossu méchant et paresseux.
Et les deux femmes furent obligées de retourner chez elles comme elles étaient venues, avec cette différence que le mauvais diable, au lieu de ne porter qu'une bosse, en avait maintenant deux.
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Iehuiah (Dieu qui connaît toutes choses)
Je suis l'Amour de la Vie, l'Amour de la Vie en votre Matière.
Je suis l'Amour de la Force de Vie, force de Vie sans laquelle votre matière n'existerait pas.
Je suis l'Amour du Fils, l'Amour du Fils pour son père.
Sans cet Amour, pas de Création.
Je suis la force naissante en toutes choses, la Force de Création en tout Univers.
Je suis la Lumière du Cœur permettant d'apporter l'Etincelle de Vie dans votre matière.
Je suis l'Amour du Christ, Christ Rédempteur apportant l'Amour en votre matière.
Je suis celui qui a démontré que l'Amour existait en toutes choses.
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Conte hindou : Histoire de l'éléphant blanc
Dans une très vieille ville de l'Inde au joli nom de Patalipoutra, vivait, il y a bien longtemps, un blanchisseur. C'était un homme riche, car il avait une foule de clients qui lui apportaient régulièrement leur linge et tous leurs habits à nettoyer. Dans l'Inde, le soleil est si chaud que l'on est tout vêtu de blanc, ou du moins de couleurs claires, et la fine poussière qui monte du sol desséché salit si fort les vêtements qu'il faut les changer bien souvent ; et cela faisait au blanchisseur beaucoup de travail !
Chaque jour on le voyait, lavant, avec ses aides, dans l'eau du Gange, le fleuve sacré, les beaux saris des dames. Ces saris aux soies si douces, bleus, verts et or, longs de six mètres - les femmes s'y drapent puis s'en recouvrent la tête comme d'un voile - étincelaient en séchant au soleil. Il y avait bien aussi des pièces de cotonnades, mais les couleurs en étaient si fraîches qu'elles mettaient de la gaîté sur le sable où elles s'étalaient.
Et les dhôtis, sorte de pagnes blancs que les hommes enroulent autour de leurs hanches, illuminaient la terre de leur clarté.
Quand les clients étaient pressés, le blanchisseur tendait lui-même le tissu, le tenant par une extrémité alors que son fils aîné tirait sur l'autre. Ils l'agitaient doucement de bas en haut, de haut en bas. En un quart d'heure, le vêtement était sec et les clients étaient si satisfaits qu'ils se pressaient de plus en plus nombreux chez le courageux blanchisseur.
Sa maison basse, avec ses colonnes supportant une terrasse, était d'un goût parfait. Il y avait étendu de beaux tapis et mis de longs coussins confortables, sur lesquels on se reposait, le travail terminé, en bavardant avec des amis, les yeux fixés sur le Gange si large, si imposant en cet endroit.
Mais, comme il s'était enrichi par son travail, il était jalousé par un potier, son voisin. Celui-ci trouvait la maison du blanchisseur trop luxueuse, ses clients trop nombreux. Il s'employait à attirer les passants, installant devant sa porte les objets usuels qu'il confectionnait avec l'argile : des vases où l'eau se tient si fraîche, des assiettes pour recevoir le riz, des gobelets où l'on verse la boisson teintée de plantes aromatiques, de petites veilleuses où dansent les lueurs clignotantes qui éclairent les maisons et ornent les autels des dieux aux jours de fête. Tous ces objets étaient tentants. Et le potier avait, tout comme le blanchisseur gagné la confiance su roi dont il était le fournisseur.
Mais il récoltait moins d'argent que son voisin. Aussi résolut-il de lui jouer un vilain tour afin de le ruiner.
Un jour, il alla donc trouver le roi et lui tint ce langage : "Votre Majesté sait combien il serait glorieux pour Elle d'être le possesseur d'un éléphant blanc. Eh bien, je sais que le blanchisseur mon voisin a un procédé mystérieux qui ferait de votre éléphant royal, d'un gris presque noir aujourd'hui, un éléphant éclatant de blancheur. Votre Majesté serait ainsi le souverain le plus célèbre et le plus envié de l'Inde entière."
Le roi se mit d'abord à sourire, pensant que pareille transformation était chose impossible. Mais le potier avait l'air si sûr d'avoir surpris le secret du blanchisseur qu'il commença à croire pour de bon qu'il pourrait posséder bientôt un éléphant blanc.
Ce pauvre roi, qui n'était pas fort intelligent, désirait d'autant plus vivement être célèbre et admiré de tous !
Il convoqua donc le blanchisseur, et, pour rendre ses ordres plus solennels, il le reçut assis sur son trône, entouré de ses courtisans. Tous attendaient avec la plus grande curiosité la réponse du blanchisseur à la demande extravagante de leur maître.
Quand il se vit enjoindre de blanchir aussitôt l'éléphant royal, le blanchisseur, plein de bon sens, fut très tenté de faire résonner les voûtes du palais d'un énorme éclat de rire. Mais il savait le roi têtu et cruel. Il comprit bien vite qu'il fallait accepter, mais en rendant au potier le méchant tour que celui-ci lui avait préparé.
- Sir, dit-il, c'est chose facile pour moi, ce que Vous me demandez là. Cependant, il me faudrait faire tremper votre éléphant dans une très grande cuve emplie d'eau bien savonneuse. Or, je ne possède, malheureusement, pas de récipient assez vaste pour contenir un aussi gigantesque animal que celui de Votre Majesté. Mon voisin le potier pourra certainement, sur votre ordre, me le construire.
Le roi fit alors revenir en hâte le potier et lui ordonna de fabriquer un vase aux dimensions telles que l'éléphant pût y tenir à l'aise.
Le potier compris qu'à son tour il avait été joué et que le blanchisseur se vengeait cruellement de lui. Il savait, d'ailleurs, qu'il le méritait, et il essaya de sortir avec avantage du cas difficile où il s'était mis.
Il réunit en hâte ses parents et ses amis, les chargeant de lui apporter une énorme quantité d'argile. Ils en recueillirent de leur mieux, partout où ils en trouvèrent, la rapportant dans de larges corbeilles plates qu'ils plaçaient sur leurs têtes. Chaque fois qu'ils arrivaient dans le jardin du potier, ils déversaient leurs charges qui, s'ajoutant l'une à l'autre, formèrent bientôt une petite colline d'argile.
Alors on se mit au travail. Il fallut des jours et des jours pour confectionner une cuve immense, autour de laquelle, quand elle fut terminée, on se mit à danser de joie. Le blanchisseur allait enfin être ruiné !
Sur de longs bâtons que soutenaient leurs solides épaules, cinquante hommes portèrent en triomphe le long et large bassin jusqu'au palais du roi. Le potier avait fait appel, pour cette besogne, aux porteurs qui, dans les temples, soulevaient à la force de leurs bras les colossales statues des dieux, car seul ils lui semblaient assez robustes et assez exercés.
Ils furent accueillis par les félicitations du roi, qui du haut de sa terrasse, les avait regardés venir.
Le blanchisseur fut aussitôt convoquée. Il fit allumer un grand feu au milieu des jardins du palais. La baignoire de l'éléphant fut placée sur les bûches ; les servantes drapées dans leurs saries verts ou rouges, l'emplirent à l'aide de cruches d'eau puisées dans le Gange. La longue procession des femmes allant et venant, du fleuve au palais, dura une journée entière. Enfin la cuve fut pleine et, l'eau commençant à chauffer, on jeta dedans de grandes quantités de savon.
Le lendemain, l'eau était si mousseuse qu'elle ressemblait aux vagues de la mer, frangées d'écume. On laissa le feu s'éteindre, et les serviteurs qui, pour l'entretenir avaient abattu des arbres massifs, prirent leur repos. Au bout de trois jours, l'eau s'étant refroidie suffisamment pour ne pas brûler l'éléphant royal, il arriva conduit par son cornac.
Un peu surpris, car il n'avait jamais connu de bain en dehors des rivières où il aimait se rafraîchir, il consentit tout de même à pénétrer dans cette eau inaccoutumée. Mais en s'asseyant il fit éclater en mille morceaux la cuve d'argile, dont l'épaisseur était trop faible pour supporter un poids aussi considérable. L'eau se mit à couler en longs ruisseaux mousseux, et l'éléphant furieux, tapant de ses énormes pattes, faisait s'envoler par centaines les bulles de savon qui scintillaient comme des miroirs sous le soleil.
Et le potier dut recommencer son oeuvre. Il rassembla de nouveau tous ceux qu'il connaissait, les suppliant de l'aider.
Ils répondirent à son appel, et la cuve qu'ils édifièrent fut cette fois si lourde que deux cents hommes ne purent la porter.
On recommença encore et, en la soulevant les porteurs la brisèrent.
On réussit à en construire une autre, mais l'épaisseur des parois était telle que la chaleur de la flamme ne jamais réchauffer l'eau.
Les tentatives continuèrent ainsi pendant des années. Le potier perdit peu à peu tous ses amis, toute sa fortune. Il fut obligé enfin de renoncer à son entreprise et alla s'humilier devant le roi.
Celui-ci, furieux, le chassa : il ne pouvait lui pardonner de lui avoir fait espérer l'impossible. Ne s'était-il pas, lui, le prince de ce merveilleux pays, rendu ridicule dans l'attente vaine de cet éléphant blanc ?
Seul le blanchisseur avait été assez habile pour imaginer ce moyen vraiment ingénieux de se défendre du potier, en exigeant de lui une chose irréalisable.
Mais, comme il était bon, il eut pitié de la détresse de son méchant voisin ; il le sauva de la misère.
Et le blanchisseur vécut de longues années très heureux, car le roi avait compris la leçon et l'avait choisi pour son conseiller.
Conte Hindou par Marie-Simone RENOU
http://contesetlegendes.canalblog.com/archives/conte__leg...
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21/04/2008
Le bonheur, un jour à la fois : Penser avant de parler
Si nous voulons vivre en harmonie, nous ne pouvons blesser nos interlocuteurs au nom de la vérité. Il importe que nous ayions le courage d'être lucides à propos de nos sentiments, mais nous avons tout intérêt à réfléchir avant de parler et à nous poser la question suivante : s'agit-il d'un sentiment ou est-ce un jugement que je porte ? S'il s'agit d'un sentiment réel, tel que la tristesse, la colère, le rejet, la joie, la passion, nous devons ensuite nous interroger sur la façon la plus aimable dont nous pouvons témoigner de ce sentiment.
Sue Patton Thoele (Sagesse de femme)
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20/04/2008
Roxanne
(Et avant "Mon cabaret", Sofia Essaïdi chantait en duo avec Sting à la Star'Ac)
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Cabaret
Quand Sofia Essaïdi n'était pas encore la Cléopâtre de Kamel Ouali : remember
20:48 Publié dans Music and Light | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
Vasariah (Dieu Juste)
Je suis la Lumière de la Paix, la Lumière du Père.
Je suis celui qui tranche, celui qui parle, celui qui crée.
Je suis la parole juste.
Je suis la Paix qui rend la justice, la Paix du Père.
Je suis le bleu de l'Océan dans lequel vous vous réfugiez.
Je suis la Paix qui vous porte, et vous accompagne.
Je suis le Canal de la Lumière.
Je suis la voix qui résonne lorsque vous avez perdu votre chemin.
Je suis la voix qui vous calme lorsque vous avez peur.
Je suis la voix qui vous parle de l'Amour du Père pour ses enfants.
Je suis la voix qui adoucit et qui crée.
Je suis la Lumière de votre bénédiction.
Je suis Celui dont rien ne peut être dit.
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Le présent
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