25/11/2008
Tarot de la transformation : la relation
La Carte | La Signification |
1 | La première carte représente Vous et ce que vous apportez à la relation - ou l´enseignement que vous pouvez en tirer |
2 | La deuxième carte représente l´Autre personne et ce qu´il ou elle apporte à la relation |
3 | La troisième carte représente la dynamique de la relation - la qualité ou le goût de cette interaction entre vous deux |
4 | La quatrième et dernière carte représente la prise de conscience éclairée de cette relation - et contient la clé de son plus haut potentiel. |
Laissez vos gestes être vivants, spontanés. Laissez votre propre conscience décider de votre façon de vivre, de votre mode de vie. Ne permettez à personne d'en décider. C'est un péché que de permettre à un autre d'en décider. Pourquoi est ce un péché ? Parce que ça ne viendra pas de vous, cela restera superficiel, ce sera de l'hypocrisie.
L'amour et la loi de Moïse
Une célèbre histoire sur Moïse.
Il traversait une forêt et il vit un homme prier. L'homme disait de telles absurdités que Moïse du s'arrêter. Ce que disait l'homme était profanation, sacrilège. Il disait: " Dieu, vous devez parfois vous sentir très seul; je peux venir et demeurer avec vous comme une ombre. Pourquoi souffrir de la solitude alors que je suis là ? Et je ne suis pas inefficace, je vous donnerai un bon bain et j'enlèverai les poux de votre corps et de vos cheveux..."
Des poux ? Moïse ne pouvait pas en croire ses oreilles; de quoi cet homme parle t-il ? "Et je vous ferai la cuisine, tout le monde aime ce que je prépare. Je ferai votre lit et je laverai vos vêtements. Lorsque vous serez malade je m'occuperai de vous, je serai une mère pour vous, une épouse pour vous, un domestique, un esclave; je peux être tout ça à la fois. Envoyez-moi simplement un signe et je viens..."
Moïse l'arrêta et lui dit: "Que fais-tu ? A qui parles-tu ? Des poux dans les cheveux de Dieu ? Il a besoin d'un bain ? Arrête ces bêtises ! Ce n'est pas ça la prière. Dieu sera offensé par tes propos".
L'homme regarda Moïse, tomba à ses pieds et dit: "Je suis désolé, je suis un homme illettré, ignorant. Je ne sais pas comment prier. S'il vous plaît apprenez-moi !"
Alors Moïse lui apprit la bonne façon de prier et il était très heureux d'avoir mis un homme sur la bonne voie.
Heureux, son ego enflé, Moïse partit; lorsqu'il fut seul dans la forêt, une voix tonnante venue du ciel lui dit: "Moïse je t'ai envoyé sur la terre pour conduire les gens vers moi, pour les rapprocher de moi, pas pour faire fuir mes adorateurs et c'est exactement ce que tu as fait. Cet homme est l'un de mes plus proches. Retournes, fais-lui des excuses et retire-lui ta prière ! Tu as détruit toute la beauté de ses paroles. Il est sincère, il aime, son amour est vrai. Quoi qu'il disait, il le disait à travers son cœur, ce n'était pas seulement un rituel ! Ce que tu lui as appris n'est qu'un rituel, il le répètera, mais cela sera seulement sur ses lèvres, cela ne viendra pas de son être.
Votre mental joue en permanence et tout cela n'est qu'un rêve dans une pièce vide. Lorsque l'on médite, l'on doit considérer le mental comme un enfant jouant, gambadant, bondissant et débordant d'énergie; c'est tout. Les pensées sautent, gambadent, c'est juste un jeu, ne le prenez pas au sérieux.
Même si une mauvaise pensée est là, ne vous sentez pas coupable. Si c'est une pensée très noble, une très belle pensée - vous voulez servir l'humanité, transformer le monde et créer le paradis sur terre- n'en nourrissez pas trop votre ego, ne pensez pas que vous êtes devenu important; c'est seulement un mental qui gambade, parfois en haut, parfois en bas, il déborde d'énergie et prend toutes sortes de formes.
Il arrive un moment où on est capable de ressentir de la gratitude aussi bien pour la douleur que pour le plaisir, sans aucune distinction, sans aucun choix, en ressentant simplement de la reconnaissance quoi qu'il vous soit donné… car si cela nous est donné par Dieu, il doit y avoir une raison. Nous pouvons aimer cela ou ne pas l'aimer, mais cela est nécessaire à notre croissance.
L'hiver et l'été sont tous deux nécessaires à la croissance. Une fois que cette idée est ancrée dans le cœur, alors chaque moment de la vie est un moment de gratitude. Laissez cela devenir votre méditation et votre prière; remerciez Dieu à chaque instant, pour le rire, pour les larmes, pour tout. Alors vous sentirez monter dans votre cœur un silence que vous n'aviez jamais ressenti auparavant; c'est la félicité.
La première chose est d'accepter la vie telle qu'elle est. L'acceptation fait disparaître les désirs. En acceptant la vie comme elle est les tensions disparaissent, le mécontentement disparaît; en l'acceptant telle qu'elle est on se sent plein de joie, sans aucune raison ! Lorsque la joie a une raison elle ne va pas durer longtemps. Lorsque la joie est sans raison, elle demeure.
C'est arrivé dans la vie d'une femme zen très célèbre; elle se nommait Rengetsu… rares sont les femmes qui ont atteint l'éveil par le zen, Rengetsu est l'une de ces rares femmes.
Elle était en pèlerinage et arriva dans un village au coucher du soleil; elle se mit en quête d'un logement pour la nuit mais les villageois lui fermèrent la porte au nez. Ils étaient opposés au zen. Le zen est si révolutionnaire, si rebelle, qu'il est très difficile de l'accepter. En l'acceptant vous allez être transformé; en l'acceptant vous traverserez le feu; vous ne serez plus jamais le même. Les traditionalistes ont toujours été contre ce qui est vrai dans la religion. La tradition est tout ce qui est faux dans la religion. Il devait certainement s'agir de bouddhistes traditionnels dans cette ville; ils ne permirent pas à cette femme d'y rester et la chassèrent.
La nuit était froide, la vieille femme n'avait pas d'abri et elle avait faim. Elle dut s'abriter sous un cerisier au milieu des champs. Il faisait vraiment froid et elle ne pouvait pas bien dormir. De plus c'était dangereux; il y avait des animaux sauvages. A minuit elle s'éveilla, transie de froid et elle vit dans le ciel de cette nuit le cerisier en fleur, complètement épanoui, riant au clair de lune.
Submergée par cette beauté elle se leva et se prosterna en direction du village avec ces mots:
"Grâce à leur bonté et à leur refus de me loger, je me suis trouvée sous les fleurs en cette nuit de lune voilée..."
Le cœur plein de reconnaissance et de gratitude elle remercia ces gens qui avaient refusé de l'héberger. Autrement elle serait en train de dormir sous un toit et aurait manqué cette bénédiction; ce cerisier épanoui, ce chuchotement avec la lune voilée et ce silence de la nuit, ce profond silence de la nuit. Elle est sans rancune et elle accepte. Non seulement elle accepte la situation, mais elle l'accueille et se sent pleine de reconnaissance.
L'on devient un bouddha dès l'instant où l'on accepte avec gratitude tout ce que la vie nous apporte.
Souvenez-vous d'une seule chose: soyez sincère, soyez authentique avec vous-même, proclamez votre vérité quoiqu'il vous en coûte. Même si vous risquez votre vie, prenez le risque, car la vérité a beaucoup plus de valeur que n'importe quoi, car la vérité est la vraie vie.
Cela me rappelle Bodhidharma qui introduisit le Zen en Chine. L'empereur était venu l'accueillir à la frontière et si une autre personne s'était trouvée à la place de Bodhidharma, l'empereur lui aurait immédiatement coupé la tête pour s'être comporté de manière si grossière. L'empereur avait créé des centaines de temples et fait ériger des milliers de statues de Bouddha, mille savants traduisaient continuellement les paroles de Bouddha, du pali en chinois et le trésor impérial entretenait dix mille moines bouddhistes. Il avait beaucoup fait pour créer une Chine bouddhiste et bien sûr il pensait que tout cela serait apprécié. Aussi, il lui dit: "J'ai fait tout ça, qu'en pensez-vous ? Quelle vertu vais-je retirer de tout cela ?"
"Vertu ? Vous êtes idiot" lui répondit Bodhidharma devant la cour entière; car la cour s'était déplacée avec l'empereur. Il y eut un silence et il ajouta: "Vous irez directement en enfer".
L'empereur qui ne pouvais pas comprendre lui dit: "Je ne vois pas pourquoi vous êtes si fâché".
Bodhidharma répondit: "Vous détruisez une parole vivante, vous entretenez ces savants qui n'ont rien à contribuer à l'élévation de la conscience humaine et vous avez malgré tout l'audace de demander si vous gagnerez de la vertu? Vous souffrirez dans le feu de l'enfer"
L'empereur se dit: "Comment me sortir du piège de cet homme ? Je suis entré dans le repaire du lion et il m'est maintenant très difficile d'en sortir…" L'empereur s'en retourna et Bodhidharma resta dans les collines juste à l'extérieur de la frontière de Chine. Il s'assit dans un temple, face au mur, pendant neuf ans et déclara: "Parler à des gens qui ne comprennent pas est comme parler à un mur, toutefois, il y a une consolation à parler à un mur, parce que c'est un mur. Je ne me retournerai que lorsque je verrai venir quelqu'un digne d'écouter la parole vivante".
C'est long neuf ans, mais finalement un matin l'homme arriva et dit: "Écoutez, je pense que je suis la personne que vous attendez". Comme preuve il se coupa une main avec son épée et la jeta sur les genoux de Bodhidharma en disant: "Retournez-vous, sinon je me coupe la tête et vous en serez responsable".
Bodhidharma se retourna immédiatement. Il dit: "Ça suffit ! C'est la preuve que tu es aussi fou que je le souhaitais. Assieds- toi, tu n'as pas besoin de te couper la tête, nous allons l'utiliser; tu vas être mon successeur". Un homme qui coupe sa main juste pour prouver la sincérité de sa recherche… et il n'y avait aucun doute dans l'esprit de Bodhidharma que s'il ne s'était pas retourné, l'autre se serait coupé la tête. La responsabilité d'avoir tué inutilement un homme et un si bel homme, si courageux, l'aurait accablé. L'homme était certainement le successeur de Bodhidharma.
Mais que s'est-il passé entre ces deux êtres ? Personne ne le sait. Pas un seul mot. Bodhidharma s'est juste tourné vers lui, lui a dit de s'asseoir et l'a regardé dans les yeux… la neige tombait et il y avait un immense silence tout autour. Pas une seule question ne fut posée et pas une seule réponse donnée. Mais quelque chose a du avoir transpiré, autrement Bodhidharma ne l'aurait pas choisi comme son disciple.
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14:04 Publié dans Tarologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
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