07/11/2008
Tarot de la transformation
La Carte | La Signification |
1 | La première carte représente Vous et ce que vous apportez à la relation - ou l'enseignement que vous pouvez en tirer |
2 | La deuxième carte représente l'Autre personne et ce qu´il ou elle apporte à la relation |
3 | La troisième carte représente la dynamique de la relation - la qualité ou le goût de cette interaction entre vous deux |
4 | La quatrième et dernière carte représente la prise de conscience éclairée de cette relation - et contient la clé de son plus haut potentiel. |
55. Le Sexe
Le Cercle du Mahamudra
La sexualité renferme de grands secrets et le premier de ces secrets - et si vous méditez vous le constaterez - est que la joie apparaît parce que la sexualité disparaît. Et chaque fois que vous ressentez ces instants de joie, le temps aussi disparaît et si vous méditez sur cela le mental aussi disparaît; ce sont les qualités de la méditation.
Ma propre observation est que les premiers aperçus au monde de l'état de méditation ont du se réaliser à travers la sexualité, il n'y a aucune autre possibilité. La méditation a dû prendre vie à travers la sexualité; si vous le comprenez, si vous l'approfondissez, si vous ne l'utilisez pas comme une drogue, c'est le phénomène le plus méditatif.
Alors peu à peu, au fur et à mesure que la compréhension grandit, le désir disparaît et l'on découvre un jour une grande liberté lorsque le désir du sexe ne vous hante plus. Alors l'on est tranquille, silencieux, profondément soi-même, le manque de l'autre a disparu. L'on peut toujours faire l'amour si l'on choisit de le faire, mais ce n'est plus un besoin, cela devient une sorte de partage.
Lorsque deux amants éprouvent un profond orgasme sexuel ils se fondent l'un dans l'autre, alors la femme n'est plus la femme, l'homme n'est plus l'homme; ils deviennent simplement comme le cercle du yin et du yang, se rencontrant l'un l'autre, se mêlant l'un l'autre, se dissolvant l'un dans l'autre en oubliant leur propre identité… C'est pourquoi l'amour est si beau. On nomme cet état: mudra… cet état de rapport sexuel profond est appelé mudra et l'état d'orgasme ultime avec le Tout est appelé Mahamudra, le grand orgasme.
L'orgasme est un état dans lequel votre corps n'est plus ressenti comme de la matière, il vibre comme de l'énergie, comme de l'électricité. Il vibre si profondément, depuis ses fondations même que vous oubliez complètement qu'il est matériel. Il devient un phénomène électrique, c'est un phénomène électrique. Aujourd'hui les physiciens disent que la matière n'existe pas, que la matière n'est qu'une apparence; au fond, que ce qui existe est de l'électricité, pas de la matière. Dans l'orgasme vous atteignez cette couche la plus profonde de votre corps où la matière n'existe plus, mais seulement des vagues d'énergie; vous devenez une énergie dansante, vibrante et dans cette vibration vous ne ressentez plus aucune limite et vous n'avez plus de corps matériel et votre bien-aimé vibre lui aussi.
Et peu à peu, si les partenaires s'aiment, s'ils s'abandonnent l'un à l'autre, ils s'abandonnent aussi à cet instant de pulsation, de vibration, de pure énergie sans ressentir aucune peur...
Car lorsque le corps perd ses limites et devient éthéré, c'est un peu comme la mort, lorsque la substance du corps se dissipe et que seule demeure l'énergie, un rythme très subtil et vous découvrez alors que c'est comme si vous n'étiez pas. L'on ne peut ressentir cela que dans un état de profond amour.
L'amour est comme la mort, vous mourez en ce qui concerne votre image matérielle, vous mourez dans la mesure où vous pensez être un corps, vous mourez en tant que corps et vous vous déployez en tant qu'énergie, en tant qu'énergie vitale.
Lorsque le mari et la femme, les amants ou les partenaires commencent à vibrer en rythme, que les battements de leurs cœurs et de leurs corps s'unifient cela devient une harmonie et l'orgasme arrive; alors ils ne sont plus deux. C'est le symbole du Yin et du Yang; le yin pénétrant le yang et le yang pénétrant le yin, comme l'homme dans la femme et la femme dans l'homme. Désormais ils forment un cercle et vibrent à l'unisson, palpitent ensemble, leurs cœurs et leurs battements ne sont plus séparés, ils sont devenus une mélodie, une harmonie. C'est la plus belle des musiques, les autres, en comparaison, ne sont que pâles reflets, des ombres.
La vibration des deux en un est l'orgasme. Lorsque la même chose se passe, non pas avec une autre personne mais avec l'existence entière, alors c'est Mahamudra, alors c'est le grand orgasme.
Le challenge du roi à ses trois fils.
Pourquoi ne peuvent-ils pas atteindre le troisème niveau, celui de la fleur ? A cause de l'envie, à cause de du manque de compassion, ils ne sont pas prêts à partager... à cause d'un état d'incapacité à aimer.
Du courage est nécessaire pour devenir une plante, et l'amour est nécessaire pour devenir une fleur. Une fleur signifie que l'arbre ouvre son coeur, exhale son parfum, donne son âme, et déverse son être dans l'existence.
Ne reste pas une graine. Acquiers du courage - courage d'abandonner l'ego, courage d'abandonner les titres, courage d'abandonner les sécurités, courage d'être vulnérable.
Le roi rentra chez lui et demanda à ses trois fils de venir ensemble. Il leur donna à chacun un sac de graines de fleurs, et leur dit qu'il partait en pèlerinage. "Cela prendra quelques années, une deux, trois, peut-être plus. Et ceci est une sorte de test pour vous. Ces graines, vous devrez me les rendre à mon retour. Celui qui les protègera le mieux deviendra mon héritier." Et il partit en pèlerinage.
Le premier fils les enferma dans un coffre-fort - parce lorsque son père reviendra il devra les lui rendre telles quelles. Le second fils pensa "si je les enferme comme mon frère l'a fait, ces graines vont mourir. Et une graine morte n'est plus une graine du tout. Et mon père pourrait arguer ceci "Je vous ai donné des graines vivantes, il y avait une possibilité pour elles de pousser -- mais ces graines sont mortes ; elles ne peuvent pas pousser. Alors, il se rendit au marché et vendit les graines et garda l'argent. Et il pensa "Quand mon père rentrera, j'irai au marché acheter de nouvelles graines, et je lui rendrai de meilleures graines que les premières." Mais le trosième fut le meilleur. Il revint dans le jardin et sema les graines partout.
Après 3 ans, quand son père revint, le premier fils ouvrit son coffre. Ses graines étaient toutes mortes et puantes. Et son père lui dit, "Quoi ! Ce sont les graines que je t'ai données ? Elles avaient la possibilité de fleurir et donner un grand parfum, -- et ces graines puent? Ce ne sont pas mes graines ! ".
Il alla voir son troisième fils. Avec grand espoir, et peur aussi : "Qu'a-t-il fait ?" Et celui-là l'amena dans le jardin et il y avait des millions de plantes en fleur, des millions de fleurs tout autour. Et le fils dit "Ce sont les graines que tu m'a données. Bientôt je ramasserai les graines et te les rendrai. Maintenant, elles sont prêtes à être ramassées."
Le père dit "Tu es mon héritier. C'est comme cela qu'on devait se comporter avec les graines".
Sois conscient. Chaque moment doit être vécu comme si c'était le dernier. Et il est toujours possible que ce soit le dernier moment ! Donc utilise-le totalement. Presses-en totalement le jus. Dans cette grande totalité tu seras conscient.
Le maître japonais Ekido était un professeur sévère et ses étudiants le craignaient. Un jour, alors qu'il sonnait le gong du temple pour donner l'heure, un de ses étudiants rata un coup car il était en train de regarder une belle fille qui passait les portes. A l'insu de l'élève, Ekido se tenait derrière lui. Ekido donna un coup de bâton à l'élève, et le choc stoppa le coeur de l'èlève et il mourut.
Ce n'est pas dit dans l'histoire, mais c'est ainsi que la chose est survenue : autrement, pourquoi le Maître aurait été debout derrière lui ? N'avait-il pas autre chose de plus sigificatif à faire ? Mais à ce moment il n'y avait rien de plus significatif, car ce disciple allait mourir et sa more être utile.
Il sonnait le gong complètement lucide. Ceci est une partie de la méditation dans un monastère Zen -- quoi que tu fasse, fais le avec conscience. Quoi que tu fasses, sois dedans comme une lumière, et tout est révélé. Comme ce disciple au moment de la mort, était en train d'être lucide et conscient, et son esprit a fait la dernière chose, ses vacances finales -- une belle fille est apparue ! A ce moment, quand le disciple a manqué de discernement, son Maître l'a tapé fort sur la tête.
Le Maître voit le mort invisible arriver, et il tape juste pour alerter le disciple. Le Maître attendait derrière.
Les Maîtres attendent toujours derrière les disciples, physiquement ou non -- et c'est un des plus grands moments, lorsqu'une personne va mourir. Le Maître le frappel fort, son corps tombe, mais à l'intérieur il devient lucide. Le désir disparaît. Tout tombe avec le corps, crevé ; il devient lucide. Dans cette prise de conscience, il meurt. Et si tu peux joindre la prise de conscience avec la mort, tu es devenu illuminé.
la Recherche de la maison de Dieu
Prenez votre courage à deux mains et sautez. Vous existerez toujours mais d'une manière si nouvelle que vous ne pourrez plus la relier à l'ancienne. Il y aura discontinuité. L'ancienne était si étriquée, si petite, si médiocre et la nouvelle est si vaste. D'une petite goutte de rosée, vous êtes devenu l'océan.
Mais de même que la goutte de rosée glissant d'une feuille de lotus tremble un moment, essaye de s'accrocher encore un peu, car elle peut voir l'océan... une fois qu'elle est tombée de la feuille de lotus, elle disparaît. Oui, dans un sens, en tant que goutte de rosée, elle ne sera plus; mais ce n'est pas une perte, elle sera océanique.
Tous les océans sont limités ; l'océan de l'existence est illimité.
J'ai souvent parlé d'un magnifique poème de Rabindranath Tagore. Le poète a cherché Dieu pendant des millions de vies. Il l'a entrevu parfois, loin, près d'une étoile et il s'y dirigeait, mais au moment où il atteignait l'étoile, Dieu avait changé de place. Mais il continua à chercher et à chercher encore, il était déterminé à trouver la maison de Dieu et la surprise des surprises fut qu'un jour il atteignit vraiment la maison sur la porte de laquelle était écrit: "Maison de Dieu".
Vous pouvez imaginer son ravissement, sa joie. Il monte l'escalier quatre à quatre et au moment où il va frapper à la porte, sa main se paralyse. Une idée lui traverse l'esprit. "Si par hasard c'est réellement la maison de Dieu, je suis fini; ma recherche est finie. Je me suis identifié à ma recherche, à ma quête, je ne connais rien d'autre. Si la porte s'ouvre et que je me trouve face à Dieu, c'est fini, la quête est terminée. Et puis après ?"
Il se met à trembler de peur, enlève ses chaussures et redescend le magnifique escalier de marbre. Sa peur est que Dieu ouvre la porte, bien qu'il n'ait pas frappé. Puis il court, plus vite qu'il n'a jamais couru. Il se disait qu'il avait couru après Dieu aussi vite qu'il le pouvait mais aujourd'hui il court comme il n'a jamais couru, sans un regard en arrière.
Le poème se termine ainsi: "Je continue à chercher Dieu, mais je connais l'endroit où il habite, aussi, je l'évite et cherche partout ailleurs. L'excitation est grande, le défi aussi et grâce à ma recherche je continue à exister. Dieu est un danger; je serai détruit. Mais maintenant je n'ai pas peur, même de Dieu, parce que je sais où il vit; aussi, évitant sa maison je continue à le chercher dans tout l'univers. Mais au tréfonds de moi, je sais que ma recherche n'est pas vers Dieu, ma recherche sert à nourrir mon ego".
Rabindranath Tagore n'est pas habituellement associé à la religion, mais seul un homme religieux d'une immense expérience peut écrire ce poème. Ce n'est pas seulement de la poésie, il contient une si grande vérité.
La situation est la suivante; le bonheur ne vous permet pas d'exister, vous devez disparaître. C'est pourquoi vous ne rencontrez pas beaucoup de personnes heureuses sur terre. Le malheur nourrit votre ego c'est pourquoi l'on peut voir tant de personnes malheureuses dans le monde. Le fondement du problème est l'ego.
Pour réaliser la vérité ultime vous devez en payer le prix et ce prix n'est rien d'autre que le lâché de l'ego. Ainsi, lorsqu'un tel moment arrive, n'hésitez pas. En dansant, disparaissez... dans un grand éclat de rire, disparaissez… avec des chants sur vos lèvres, disparaissez.
10:49 Publié dans Tarologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarot de la transformation | Facebook
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