24/07/2008
Un jour à la fois
"On finirait par devenir fou ou mourir si on ne pouvait pleurer" (Guy de Maupassant)
Dans cette quête de paix et de bonheur, il peut arriver que nous éprouvions de la difficulté à accepter notre vulnérabilité parce que nous croyons qu’elle correspond à de la faiblesse.
Notre société accepte mieux la dureté de cœur que les larmes.
Pour nous conformer aux attentes des autres, nous refoulons parfois notre sensibilité et préférons ne rien ressentir.
Revendiquer nos émotions fait partie de notre quête de liberté.
Il est entendu que nos objectifs sont la paix et la joie.
Cela ne veut pas dire que nous devons éviter par tous les moyens de ressentir ce que l’on considère comme des émotions négatives.
Nous devons accepter de vivre intensément notre souffrance afin de pouvoir y renoncer ensuite.
Si nous fuyons toujours devant elle, elle reviendra tôt ou tard, décuplée et sera encore plus surprenante parce que nous croyions l’avoir éliminée de notre vie.
Ressentir est la plus belle caractéristique de l’humanité, et une des plus exigeantes.
Nous ne saurions ressentir la pureté de la joie si nous refusons de nous confronter à ce qui nous fait souffrir.
Accepter la totalité de nos émotions fait partie de notre voyage vers la sérénité.
"J'accepte les moments de souffrance dans ma vie. Ils font partie de mon expérience que je veux riche et variée. Je les accepte avec sérénité, car je sais qu'ils sont des étapes nécessaires vers des jours heureux"
03:34 Publié dans Développement personnel | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
Les commentaires sont fermés.