31/03/2008
Deux, trois jours avec moi (perso) : Bruxelles - Day two
Après une nuit lovée dans les bras de mon amoureux, copieux petit déjeuner pour me remettre de mes émotions de la nuit : le buffet était plutôt quelconque, et assez fade, je mettrai la mention "peut largement mieux faire", car on est très loin de la qualité du Murano pour un établissement de même classe. Les jus de fruits Alain Milliat m'ont cruellement manqué mais je me suis rattrapée sur la compote de pomme à la cannelle - délicieuse, après une tranche de saumon fumé, un peu de brouillade avec des champignons, mini chipolata, un morceau de mimolette, une petite cuillère de confiture de cerise en accompagnement du fromage, et une petit chinois.
Le cadre était très cosy, mélange d'argenté et vert, avec vue sur le jardin. Vraiment agréable et très reposant. Autour de moi, un couple très beautiful people et des jeunes japonais très hype : de toute évidence, je suis dans mon élément.
La matinée continue avenue Louise, où je voulais voir le concept-store Essentiel, au 66, qui propose quelques pièces de la collection See by Chloé. Très belle déco, ambiance flashy, mais franchement rien de plus que je ne puisse trouver chez Mukluk, ma cosmic fashion sister, dont la sélection est tellement pointue qu'il m'est vraiment difficile de trouver ailleurs des pièces intéressantes. Mukluk est trop forte.
Mon fashion flair est vraiment performant car lorsque j'ai acheté le Elle belge, je me suis aperçue qu'un article était consacré à Daria Werbowy faisant pour la première fois une journée de shopping à Bruxelles ; une photo la montre justement au concept-store essayant un slim blanc, un top en voile imprimé et des sandales argentées.
Je suis trop forte.
A quelques pas d'Essentiel, autre concept store, le "No concept", au 94c de l'avenue Louise. Rien de transcendant.
Etant donné l'état actuel de mon compte en banque, je me suis abstenue d'acheter chez Louise Fifty Four, au 54-56 de l'avenue, une sister clutch de la même gamme que mon Balenciaga - absolument fabuleuse - et un weekender bleu électrique - le même que celui de Kate Moss lorsque le Motorcycle est sorti il y a quelques années. Je suis vraiment effondrée par le fait que mon père ne soit pas recensé dans le Forbes. Je suis vraiment une pauvre petite fille de mandarins ruinés à cause des méchants viet-congs alors que je devrais avoir le train de vie qui rime avec baronnie. Gasp.
Butin de ce matin shopping, une magnifique paire de bottes noires Jhay, mélange de Chloé et Thomas Wylde, en soldes chez Raff by Raffaelli, une mini-boutique située dans la gallerie de l'avenue Louise, juste après Louise Fifty Four, sachant qu'il ne restait qu'une seule paire, et dans ma pointure. Je suis comblée, c'est bien la première fois que je trouve des chaussures en soldes et en 36, cela tient du miracle, ou bien c'est parce que les filles belges ont rarement des petits pieds vu leur grande taille. Dieu existe et je suis toute petite.
Enfin, je n'ai pas pu résister à l'appel de la boutique Louis Vuitton du 59-60 boulevard Waterloo, on ne sait jamais, des fois que par un autre miracle le pashmina Léopard ou la clutch Limelight cuivre soient apparus comme par enchantement devant mes yeux. Ce qui ne s'est, hélas, pas produit. En désespoir de cause, j'aurais bien acheté un carré monogrammé noir et un pashmina monogrammé bleu ciel et or (le même bleu que le pashmina léopard vu sur ces salopes de Kate Moss et Sienna Miller), mais j'ai préféré garder mon argent au cas où je ferais une découverte l'après-midi - sachant que je pouvais facilement aller à la boutique LV de Saint Trop' (où j'irai sans doute le week-end prochain pour faire un tour à Battaglia et manger au Spoon du Byblos).
Pause déjeuner au Belga Queen (32 rue du Fossé-aux-loups, Tél; 02 217 21 87 http://www.belgaqueen.be), la fameuse brasserie créée dans un ancien établissement du Crédit du Nord, recommandée par le LV City Guide 2007, dans lequel j'ai lu que sa façade du XVIIIe siècle était classée.
A l'entrée, un bar et un banc d'écailler où on peut manger un plateau de fruits de mer au comptoir.
A l'intérieur, un restaurant sous une verrière à vitrail, somptueux et théâtral.
Les serveurs ressemblent à des garçons bouchers du Moyen-âge, avec leurs tabliers en cuir noir. Le nôtre est une sorte de Vin Diesel à qui nous avons laissé 5 € de pourboire tellement son service était parfait.
Nous étions à quelques mètres de Gad Elmaleh, venu déjeuner incognito mais entouré de personnes qui riaient très bruyamment à ses blagues pendant que je dégustais le plus beau et sans doute le meilleur cornet de frites que j'ai jamais mangé, en accompagnement d'un tartare de Charolais belge au caviar, de boulettes liégeoises et laitue au vinaigre de bière, après une entrée de croquettes de crevettes et tuiles de persil, et un émincé de Charolais belge, jets de poireaux et pousses d´épinards, copeaux de Vieille Colline. Le Cabernet Sauvignon du Pays d´Oc Cuvée Astrid (70% Cabernet Sauvignon, 30% Merlot élevé en Barriques), sélectionné par Antoine Pinto - Luc Pirlet Propriétaire, servi au verre, était excellent.
Les toilettes font l'attraction car lorsqu'on ferme à double tour le verrou de chaque WC, les parois en verre transparent s'opacifient.
Au moment de l'addition, j'ai demandé à Vin de m'apporter un sound-design CD collector, afin d'agrandir ma collection de sons hot spots lounge. (à dupliquer pour Mukluk qui écoute en boucle celui du Murano)
Après le déjeuner, second round de shopping dans la rue Neuve : stop and go à We, où j'ai trouvé deux ravissantes chemises pour mon neveu adoré, ainsi qu'un petit blouson army ; à H&M, où j'ai pris une robe liquette à rayures bleues, une robe en voile liberty et un débardeur à l'effigie de Blondie ; à COS, la ligne couture de H&M, très minimaliste, dont certaines pièces auraient pu venir agrémenter mon dressing, mais un poil trop austères pour que je passe le cap.
Pause au Exki de la rue Neuve, où nous avons bu un délicieux jus de pommes frais pressé, ainsi qu'un cappucino à la cannelle.
- l'église Sainte Catherine, trop gothique, qui semble sortir tout droit d'un film d'horreur. (Manson mansion)
- le quai au bois à brûler et ses restaurants de fruits de mer typiques
... le temps de remonter la rue de Flandre pour trouver la boutique de la Maison Margiela, au croisement de la rue des remparts des moines et de la rue du marché aux porcs, où j'ai accompli le fashion rituel de la photo souvenir que Mukluk et moi respectons depuis toujours, au cours de nos pérégrinations fashionistiques planétaires.
Descendu la fameuse rue Dansaert, où j'aurais bien fait l'acquisition à Stijl, au 74, d'un magnifique col en métal / sautoir d'Ann Demeuleumeester, raccord avec les tentures disco du Be Manos, si je n'avais craint d'être hospitalisée d'office et à vie au Musée de la Mode d'Anvers, dans un état psychiatrique critique, mais néanmoins normal lorsqu'on est soudain entourée de pièces avant-gardistes de Rick Owens, Véronique Branquinho, A.F Vandervorst, Costume National, Kris Van Assche et bien d'autres.
Pas pensé à demander au vendeur excentrique de la boutique vintage Idiz Bogam, au 76, si les décorations murales seventies étaient à vendre, mais je pense que dans l'affirmative, j'aurais bien galéré pour les ramener à la maison - quoique... hum
Terminé l'après-midi rue du Marché au charbon, où je voulais voir la boutique Prive Joke : j'ai vraiment le don de renifler les dépositaires de la marque See by Chloé... Mais encore une fois, rien d'inédit.
Admiré la boutique Belles chaussures, so Dita Von Teese.
Retour à l'hôtel, pour prendre un peu de repos avant d'aller dîner au Vieux Saint Martin (38, place du Grand Sablon), car j'avais gardé un souvenir impérissable du filet américain sauce Joseph, et des endives braisées de cette brasserie de renom où j'avais dîné lors de mon précédent séjour (et qui figure dans le LV City Guide). Cette fois, j'ai partagé avec mon chéri une gaufre au sucre et à la chantilly, afin de finir la soirée sur une note sucrée.
Enfin, terminé la soirée au lounge bar du Be Manos, où j'ai savouré un Limoncello en digestif avant de profiter à nouveau de ma suite. Le reste est évidemment classé X. (Dita Von Teese, épisode 2, ha ha ha !)
(Be your dog)
01:49 Publié dans Travel Cityguide | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
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