Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/02/2008

Babel

ffb84360f8ae45cf8b50ebfedaf1f1fb.jpgLaborieusement regardé le troisième volet de la trilogie d'Inarritu, après "Amours chiennes" (pas vu) et "21 grammes" (vu) : de quoi se suicider à la fin du film pour peu que notre moral soit en berne, car le thème de la souffrance et de l'isolement est remarquablement exprimé à travers les situations croisées des différents personnages. Isolement et souffrance de Susan Jones/Cate Blanchett, blessée par balle en plein désert marocain, et victime d'une attente interminable des secours ; détresse de son mari, Richard/Brad Pitt, qui avait organisé ce voyage pour tenter de rétablir la communication de leur couple, affecté par la mort subite de leur nourrisson ; Isolement et souffrance du père de l'enfant qui a provoqué l'accident, poursuivi par la police, et qui voit son fils Ahmed succomber sous les balles ; détresse du petit garçon qui a causé la mort de son frère, par ricochet fatal du destin ; Isolement et souffrance d'Amelia, la nourrice des enfants Jones, abandonnée avec eux dans la cambrousse, par son neveu Santiago/Gael Garcia Bernal, et expulsée du territoire américain pour les avoir emmenés au mariage de son fils au Mexique, sans l'autorisation de leurs parents, coincés au Maroc ; détresse de Mike et Debbie Jones, en plein milieu de nulle part après qu'Amelia soit partie chercher des secours ; enfin, isolement et souffrance de Chieko/Rinko Kikechi, adolescente sourde et muette, en quête éperdue d'amour après le suicide par balle de sa mère, et détresse de son père, qui tente de rétablir la communication avec elle, tandis qu'il est recherché par la police pour vérifier que c'est bien lui qui a offert l'arme du crime à Hassan, son guide marocain lors d'une partie de chasse...

L'exercice de style du réalisateur a été récompensé par le prix de la meilleure mise en scène du festival de Cannes 2006, il faut dire que les images sont aussi magnifiques que poignantes, et l'interprétation de Brad Pitt et de Rinko Kikechi talentueuse.

A voir pour la performance cinématographique, mais à déconseiller aux âmes sensibles.

(Babel Oued)

10:54 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook

Les commentaires sont fermés.