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11/02/2008

Ne le dis à personne

6edd9701ddb41d09368c45358a854525.jpgFini par trouver le temps de regarder l'adaptation par Guillaume Canet du best-seller d'Harlan Coben : excellent jeu d'acteurs, beaucoup d'émotion à travers l'histoire de cet homme qui n'a jamais accepté la mort de sa femme, et qui la retrouve au terme d'un jeu sanglant de pistes. Dommage que la réalisation soit un peu confuse.

J'imagine que la transposition française d'un roman américain était loin d'être aisée, mais Canet s'en sort bien et dirige avec beaucoup d'inspiration un François Cluzet qui a sans doute puisé dans sa propre douleur pour exprimer le chagrin causé par le décès brutal de la femme aimée ; un François Berléand aussi facétieux que dans "Mon idole", une Kristin Scott Thomas, aussi élégante qu'à l'aise dans ce nouveau rôle, un André Dussolier habitué aux personnages complexes de polar ("Fréquence meurtre"). Enfin, un Jean Rochefort, monstre sacré du cinéma français, incarnant le diable en costume trois pièces et féru d'équitation.

Une petite relecture de l'histoire originale me rafraîchirait la mémoire car je ne me souviens plus du tout les raisons de la disparition d'Elizabeth Beck. (Pédiatre, David Beck exerce dans une clinique pour le compte de Medicaid, structure sociale qui prend en charge les pauvres sans couverture sociale. Il aime son métier et l'exerce avec passion. Mais sa vie a été brisée lorsque son épouse, Elizabeth, qu'il connaissait depuis l'enfance, fut assassinée par un tueur sadique qui marquait ses victimes au fer rouge. Huit ans après ce drame, il reçoit un étrange e-mail codé dont la clé n'était connue que de lui-même et d'Elizabeth. Abasourdi, David essaie de se souvenir des détails qui entourèrent l'assassinat de sa femme, dont le propre père, officier de police, identifia formellement le corps. Impatient, il guette le prochain message qui lui donne rendez-vous le lendemain. En cliquant sur un lien hypertexte, il découvre alors le site d'une caméra de surveillance de rue et dans la foule, il voit, stupéfait, passer Elizabeth qui le regarde en articulant "Pardon, je t'aime"…)

Un film à voir, même s'il est difficile de faire abstraction de ce que l'on a imaginé au cours de notre lecture.

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03:50 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook

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