Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/10/2007

Portrait chinois...d'une asiatique débridée

86ec99dc0a596728119e914baf41a421.jpgEclectique en tout : évidemment névrosée, subversive, anticonventionnelle, décadente, mais surtout paradoxale. Je suis une espèce de punk-chic/bourgeoise-trash/romantique-gothique, mais je me soigne. Je recherche désespérément un coach de yoga à domicile.

Schizophrène virtuelle : j'ai résolu mon problème de dédoublement de personnalité en créant mon avatar en 3D sur le net. Un véritable exutoire thérapeutique.

Excentrique notoire : la discrétion asiatique est un cliché. Et pourtant je ne suis pas d'origine japonaise, bien qu'ayant le type nippon et sans aucun doute le même degré (extrême... Orient ?) de fashion-addiction. Je pense être le seul avocat au monde à avoir plaidé par devant le Tribunal de Commerce d'Antibes avec des Northwave jaune aux pieds qui détonnaient totalement avec l'austérité traditionnelle de ma robe noire bordée d'hermine. Et j'insiste sur le fait que mon visage tient davantage de la porcelaine que de la tarte au citron meringuée.

Langue de pute à frange : caractéristique fondamentale de ma profession. Ma langue est acérée mais aussi sensuelle que ma coupe de cheveux, digne d'une égérie des Stones - égérie chérie que n'était nullement Stone, la compagne de Charden, et qui a popularisé la frange (c'était la minute culturelle vintage). Stone, le monde est stone, sans doute fallait-elle qu'elle le soit pour chanter autant de niaiseries yé-yé, rien que le mot yé-yé est niais en soi. Moi, je suis stone au naturel, n'abusant pas des substances illicites ou hallucinogènes en dehors des sacs Balenciaga.

Cocaïnomane fantasmée : bien qu'étant toujours borderline, et ayant donc toujours éprouvé plus de difficultés à rentrer dans les rails qu'à résister à la tentation de me poudrer le nez, cela fait presque vingt ans que j'ai réussi, non pas à garder la ligne, mais à ne pas la dépasser, et que je suis nostalgique quand j'écoute Eric Clapton.

Epuisée par ma propre prose pour ce soir. Bonsoir.

(You don't mind)

 

Les commentaires sont fermés.