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21/06/2007

Les histoires d'amour finissent mal

fbfd6be3ff92e247b4843398f35f4d75.jpgMe suis plongée cette nuit dans l'étrange atmosphère de "Code 46", un film de science-fiction décrivant les dérives d'un monde totalement aseptisé et dégénéré dans lequel les autorités manipulent la mémoire des gens pour mieux les contrôler, et notamment pour éviter les unions incestueuses qui risquent de se multiplier à cause de l'exploitation massive du clonage humain. Dans cet univers surpeuplé et mondialisé où on ne peut circuler que si l'on est muni d'un visa spécial combinant passeport et assurance, va se nouer une histoire d'amour impossible entre deux êtres que tout semblait séparer, mais qui partagent un même code génétique. Tim Robbins, connu pour l'activisme politique qu'il partage avec sa compagne Susan Sarandon, trouve ici une occasion de dénoncer les risques des expériences génétiques, et Samantha Morton, dont le physique atypique dérangeait déjà dans "Minority report", forment un couple qui se laisse emporter dans cet espèce de road-movie onirique et bizarroïde.

Pendant le film (car le hasard n'existe pas), j'ai amorcé une rupture avec mon mec, car nous nous sommes dit très calmement "qu'on ne s'aimait plus comme avant ". Il est clair que je ne supporte plus son empathie générale, d'origine psychopathologique, et son absence de volonté d'être heureux qui devient totalement rédhibitoire pour l'amoureuse de la vie que je suis. Sans doute était-il temps que je m'extirpe de cette relation "incestueuse" d'un point de vue psychanalytique, et donc forcément stérile et vouée à l'échec...

02:31 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook

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