Kate Moss : Shopping in Paris

Ils auraient pu dormir au Ritz comme tout le monde, mais Kate et Jamie ont préféré le charme feutré de l’Hôtel Raphaël, dans le 16e arrondissement. Pour vivre heureux, ils aimeraient vivre cachés.

Kate a passé tout son séjour sans maquillage, avec son éternel slim, ses bottes noires, une besace en toile et un petit blouson Fendi. Mais bon, Paris reste la capitale de la mode : alors, rue Cambon, chez Chanel, la blonde a shoppé des combinaisons-pantalons et une chemise « étoile ». Avenue Montaigne, elle a dévalisé Fendi – ligne Selleria, sac Doctor B et maintes fourrures... Chez Balmain, elle a jeté son dévolu sur des shorts et des débardeurs tie and dye. Pour l’aider, Jamie portait les paquets.

Le matin, ils brunchaient dans un petit bistrot, La Charrette, rue des Beaux-Arts, dans le 6e. Un établissement discret, qui n’est pas près de le rester ! On les a aussi vus entrer chez Ladurée. Pour dîner, ils ont choisi la Brasserie Lipp. Ce qu’apprécient surtout ces deux tourtereaux ? Roucouler et se bécoter autour de verres de vin. Le Café de Flore et Lapérouse ont servi à étancher leur soif.

C’est au jardin des Tuileries qu’ils ont échangé leur long french kiss. Avant de visiter l’église Saint-Germain-des-Prés.

Après le concert de Jamie, direction Le Baron. Peu de paparazzis ont réussi à suivre le rythme effréné de ces party people qui ont bu jusqu’au bout de la nuit. En conclusion, Kate et Jamie ont fait rocker la Ville lumière de leurs baisers passionnés.

Hedi Slimane

« Paris, janvier 2007. George Barnett commençait un apprentissage à l’atelier. Il est le batteur de These New Puritans et le frère jumeau de Jack. Je travaillais les superpositions et les jeux de proportions. Essentiellement sur des sarouels de flanelle ou de gabardine noire. Les garçons avaient des coupes en brosse. Jack a composé “Navigate” pour l’occasion. C’était le lancement de These New Puritans. Ils signaient le lendemain avec Domino Records (le label des Arctic Monkeys). »

Hedi Slimane

« New York, juillet 2006. Jordan était un jeune Britannique de 17 ans. Il avait la coupe de Brian Jones. Quasiment tous ses amis ont été enrôlés dans ce défilé, sur la musique de Littl’ans et le tambourin de Ronnie, baptisé “Tambourine man”. Cette collection correspondait à un mouvement plus tard catalysé par les fluokids. Les proportions radicales, étriquées, les manches trop courtes, les jeans seconde peau en cuir papier dessinaient les contours d’une silhouette étirée et saturée. »

Hedi Slimane

« Los Angeles, février 2006. J’ai découvert Chris Ulyatt dans Soho. C’était sa première journée à Londres. Deux jours plus tard, il était à Paris pour les essayages de cette collection “black tie”, où je revenais à la couture telle que je l’avais définie chez Saint Laurent, mais dans un esprit XIXe un peu gothique. Cette saison-là. Gus Van Sant m’avait demandé de passer une semaine à l’atelier et filmait les essayages. Le film dort dans ses tiroirs. »

Hedi Slimane

« Los Angeles, juillet 2005. Je passais le plus clair de mon temps à Londres. J’avais en tête une sorte de transposition des mods, des vestes fragmentées, recomposées, et surtout l’esprit d’un nouveau mouvement new wave, perceptible chez des groupes tels que The Rakes. Je fêtais mon anniversaire au Triptyque. The Paddingtons et The Others étaient sur scène, Doherty avait débarqué à l’improviste pour chanter quelques titres. »

Hedi Slimane

« Paris, janvier 2005. Dix batteries suspendues à 10 mètres du sol, et le titre “In The Morning” de Razorlight, composé pour ce défilé. Des capes en grain-de-poudre noir et des feutres sur des cheveux trop longs. Des talons de 5 cm et des boots dorés. Un esprit glam’, avec un casting britannique. Des fans et des membres de groupes en devenir. Je finissais mon livre sur Pete Doherty. Une collection symptomatique d’un moment très précis de mode et de musique. La naissance d’une nouvelle scène. »

Hedi Slimane

« Paris, juillet 2004. Essayages à Paris. Je défilais au musée de l’Homme. Beck avait composé la musique. J’avais lancé le slim depuis deux ans, mais ces proportions se sont cristallisées à ce moment précis. Effets portés, mon écharpe en coton, les premiers blousons de cuir. Cette collection a été largement relayée. Je reprenais une veste présentée une saison plus tôt, en M, sans fente, très courte, adoptée par les groupes de rock que j’ai habillés par la suite. »

John Galliano of the day

 (Leopard instinct with Sharon)

Steve Jobs

Steve Jobs, le co-fondateur d'Apple n'a pu achever ses études : il n'avait pas assez d'argent pour se payer la fac. Heureusement, dans le garage de ses parents adoptifs, au milieu des vergers d'abricots qui deviendront plus tard la Silicon Valley, il invente en 1976 la marque à la pomme qui fera sa fortune. Evincé de l'entreprise en 1985, il crée les studios d'animations Pixar, notamment réalisateurs du film à succès Toy Story. Rappelé chez Apple en 1996, il vend les studios à Disney et cassera la baraque avec le baladeur numérique iPod. Président d'Apple, il siège également au conseil d'administration de Disney et en est l'un des principaux actionnaires.

(Apple juice)