Tribute to Yves Saint-Laurent

Né le 1er août 1936, Yves Mathieu-Saint-Laurent est issu de la haute bourgeoisie oranaise. Il arrive à Paris à 17 ans et remporte un premier prix au concours du Secrétariat international de la laine aux côtés d'un jeune Allemand, un certain Karl Lagerfeld. Il débute aux côtés de Christian Dior, le couturier le plus célèbre de l'après-guerre, inventeur du New-Look. Mais celui-ci meurt prématurément et Saint Laurent prend la direction artistique de a grande maison dès la fin des années 50. Il fait sensation en 1958 avec sa ligne "Trapèze", en rupture avec les codes de l'époque plutôt portés sur les guêpières et les tailles ceinturées. Il rencontre Pierre Bergé qui devient son compagnon, son associé et son protecteur. La maison Yves Saint Laurent voit le jour au début des années 60 pour devenir peu à peu le sigle mythique que l’on sait grâce à des pièces culte comme la saharienne, le tailleur-pantalon, la robe en mousseline transparente et surtout: le smoking pour femme. Grand amateur de peinture, il s’inspire de Picasso, Van Gogh, Mondrian, Braque, ou encore de Matisse.

Passionné d'opéra, de théâtre et de littérature - c'était un grand admirateur de Proust – il a aussi dessiné des bijoux en compagnie de sa complice Loulou de la Falaise, des décors et des costumes pour des pièces, des spectacles et des bals de haute société. En 1977 Opium, son premier parfum, marqua le début d’une longue série de fragrances à succès. Monsieur Saint Laurent, décidément toujours à l’avant-garde, fut le premier à lancer le prêt-à-porter de luxe en ouvrant un magasin rive gauche, en 1966. Il avait pris sa retraite en 2002 après un dernier grand défilé à Beaubourg, où il vint saluer la foule entouré par des dizaines de mannequins et d'égéries. Il est décédé le 1er Juin 2008, à l'âge de 71 ans.

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Yves Saint-Laurent en quelques phrases :

"L'élégance ne serait-elle pas l'oubli total de ce que l'on porte?"

"Il ne faut pas s'attacher aux modes et y croire trop, c'est-à-dire s'y laisser prendre. Il faut regarder chaque mode avec humour, la dépasser, y croire suffisamment pour se donner l'impression de la vivre mais pas trop pour pouvoir conserver sa liberte."

"Une femme qui n'a pas trouvé son style, qui ne se sent pas à l'aise dans ses vêtements, qui ne vit pas en accord avec eux, est une femme malade. Elle n'est pas sûre d'elle et n'offre aucune des caractéristiques qui déterminent le bonheur."